("That kind of discipline, that kind of drive, that kind of hard work, is absolutely essential for success.")
Ainsi s’est-il adressé, pendant plus de 20 minutes, aux élèves, aux collégiens et lycéens dans un langage simple mais stimulant, prodiguant des conseils pratiques pour être un bon élève et bien travailler en classe : "Je sais que certains d’entre vous sont un peu anxieux à l’idée de commencer une nouvelle année. Peut-être est-ce l’année où vous passez de la primaire au collège, ou du collège au lycée, et que vous vous demandez comment ca va être. Peut-être que vous venez d’arriver dans une nouvelle école et que vous ne savez pas encore si vous allez vous y plaire. Ou peut-être êtes vous déjà en train de préparer votre entrée à l'université. (…)
Mais il est essentiel que vous travailliez bien à l’école car l’éducation n’a jamais été aussi importante que dans le monde d’aujourd’hui. Je suis sûr que vous allez connaître, dans les mois à venir, des soirées ou il vous faudra rester tard le soir pour finir vos devoirs, pour réviser un contrôle ou qu’il vous sera difficile de sortir du lit un jour de pluie – et là vous penserez, oh la, la, si seulement il pouvait neiger ! (rires...)
Mais laissez-moi vous dire que tout ce que vous faites (aujourd’hui) en vaut la peine. Il n’y a rien de plus important que ce que vous faites aujourd’hui. Rien n’aura plus d’impact dans votre vie que votre éducation, que la façon dont vous travaillez à l’école. (…)
Car, le plus loin vous irez dans vos études, le plus loin vous irez dans la vie. (…)
Afin de mieux faire passer la leçon, Barack Obama, en bon professeur, a su truffer son discours d’anecdotes et d’histoires personnelles, a raconté comment il avait vécu des moments difficiles, sans son père, moqué parfois à l’école pour sa couleur de peau. Il a expliqué qu’"il n’avait pas toujours été le meilleur élève quand il était jeune, que, lui aussi, il avait fait des bêtises". ("I wasn’t always the best student when I was younger. I made my share of mistakes.")
Et rien, absolument rien, n’est hors de votre portée tant que vous rêverez en grand, tant que vous serez prêts à travailler dur. Tant que vous resterez concentrer sur votre éducation, il n’y a pas une seule chose que vous ne pourrez pas accomplir, pas une seule chose. J’en suis convaincu."
Mais au-delà du message quelque fois austère, la véritable annonce du jour était ailleurs.
En effet, la Maison Blanche a dévoilé hier le titre de ce livre illustré de 40 pages qui sortira le 16 novembre prochain : "Of thee I sing: a letter to my daughters" ("De vous, je chante le nom: Une lettre à mes filles).
La première partie de ce titre, "Of thee I sing", est un vers de la chanson patriotique "America", qui avait servi d'hymne national officieux aux jeunes Etats-Unis, au début du 19e siècle, sur l'air de "God Save the Queen", avant l'adoption de "The Star-spangled Banner", l’hymne officiel que l’on connaît aujourd’hui.
Et évidemment, on ne peut que reconnaître, dans la seconde partie du titre, la griffe personnelle de Barack Obama, qui après, "Dream to my Father", son premier livre autobiographique, s’adresse donc à ses deux filles, Malia et Sasha, qui apparaissent d’ailleurs, en version illustrée, sur la couverture, courant derrière Bo (le chien).
Au delà de l’évocation personnelle, "ce livre rendra hommage à 13 pionniers de l'histoire américaine et (revisitera) les idéaux qui ont défini notre pays, de (la célèbre peintre) Georgia O'Keefe à Jackie Robinson (premier joueur de baseball noir), sans oublier George Washington."
Hi from grey Toulouse!
back to Obama, bush, sarko et Mme Reding... je crois qu'elle ne connait pas la France... elle devrait donc prendre le métro à 7 h du mat' ou se promener dans certaines banlieues de nos grandes villes, ici à Toulouse, aussi, afin qu'elle s'aperçoive que la France en a fait bcp (et continue à en faire) en matière d'immigration, contrairement au "clean Luxembourg"... Celui qui doit ricaner aujourd'hui est le nase de président roumain, un incompétent incapable de prendre en charge une partie de sa population malgré les milliards qu'il a reçu de l'UE pour cela, so Ms Reding devrait demander au président roumain de rendre l'argent asap!!!
quant à Sarko, je pense de plus en plus que son modèle aura été Bush: idéologie sociétale néoconservatrice, mais ultra-libérale en économie, éloquence du niveau CM2, culture uniquement télévisuelle tabloïdale...
Long story, short: QUI sera notre Obama en 2012?
Rédigé par : Mélanie | 16 septembre 2010 à 09:39
Comme j'en ai déjà parlé dans le post précédent, je rajoute que ce petit livre sera certainement plus intéressant que "the pet goat", lu upside-down... espérons que bush recevra un exemplaire!!!:-)
Rédigé par : Mélanie | 16 septembre 2010 à 09:30
Bonjour Anne Toutes et Tous..
J'aime bien le titre du livre de BO!
Ma oui vous avez du talent..
Vil flatteur que tu es Jog!
Ah non pas Sophie!!!
Non Philippe je ne vous donnerai pas la girafe qui fait pouêt pouêt de mes mômes!
Un oubli?
Ma non trop belle jeunesse pour les vieux que nous sommes!
Bon faut que je me tire ailleurs à ce soir peut être!
Rédigé par : Account Deleted | 16 septembre 2010 à 07:59
on en a tous besoin de ce livre illustré, je crois que je vais me ruer dessus en Novembre!
Rédigé par : French Ketchup | 16 septembre 2010 à 02:44
Obama parle et écrit "ESPOIR".... qu'y a t il de plus important dans le monde que d'avancer vers un avenir meilleur? Que d'être le guide vers l'avenir?
Rédigé par : Sélène | 15 septembre 2010 à 23:16
C'est con ces histoires de couleur quand-meme : mon neveu de 10 ans, blond comme les bles, fils d'un Ardennais et d'une Tourangelle, vivant aux Antilles se definit comme... CHOCOLAT ! :-) Il sait qu'il est BLANC de peau mais quand je le vois bouger je vois un petit NOIR ! :-)
Rédigé par : Account Deleted | 15 septembre 2010 à 19:53
Bon. Au risque de me tromper grave... Vous allez en acheter une pile imposante pour vos petits enfants et ceux à venir... Mais en gerbant de rage... Qq ch me dit que vous détestez ce genre d'excursion présidentiellopaternamoralistique...
Rédigé par : Charlotte | 15 septembre 2010 à 19:35
Tout ceci tend de plus en plus à faire penser que Monsieur Obama (là, il n'est plus Président mais juste un Grand Monsieur - avec des majuscules SVP) est l'homme qui peut construire demain sur les ruines qu'on a laissé. Il a tout compris sur l'importance de l'éducation. Je me demande parfois quelle éducation mais c'est un débat si vaste qu'il serait réducteur de l'aborder ici en ce jour.
Tout être humain devrait pouvoir lire et écrire, savoir compter et savoir juger (ou jauger, que je préfère à juger mais le sens devient différent. Quoique...) avant son 15ème anniversaire.
Savoir écrire sans les correcteurs lamentables fournis par Windows (y compris en anglais, ce qui est un comble !). Savoir compter sans avoir besoin d'une calculatrice pour savoir ses tables de multiplications. Ce sont des bases qui, hélas, manquent de plus en plus partout dans le monde dit civilisé. Réapprenons nos basiques et après, on verra.
Juste pour la petite histoire - avec ou sans h majuscule -, je serais assez curieuse de savoir ce que furent les bêtises de l'enfant Barack. Quant à ce qu'il dut vivre comme moqueries par rapport à sa couleur de peau, je l'imagine sans peine. Vraiment. Je me souviens d'un adolescent de 14 ans, Greg, qui était noir de chez noir par rapport à ses 2 demi-soeurs plus métissées. Il vivait mal sa couleur de peau et...d'autres choses encore au sein du berceau familial recomposé. Je devais m'occuper de ses deux soeurs âgées de 4 et 1 an. Lui, je devais fermer les yeux et les oreilles. Je ne l'ai pas fait. J'ai payé. Je me demande souvent comment Greg, Cassandre et Alexandra s'en sont sortis. La plus jeune, Alex, doit avoir 22 ans désormais. Mais Greg était né d'une autre union, en Haïti, il y a des années avant le tremblement de terre de 2010. Greg refusait de parler français alors qu'il le comprenait parfaitement et savait l'utiliser quand on le poussait. Greg était un enfant battu par sa mère et pas aimé par ses copains d'école et de soccer...trop noir pour cette jolie et gentille bourgade du Connecticut.
Alors j'imagine ce que Barack a pu vivre dans sa jeunesse. Je parlais de Greg au tout début des années 90. Voire fin des années 80. Mais le jeune Barack a du affronter tout cela en pire dans une Amérique des années 70. Le monde aux USA n'a pas changé avant...2007. Ou si peu. Bien sûr, le KKK fut condamné. Bien sûr, sur la vitrine, on pouvait penser que Noirs et Blancs vivaient ensemble et en harmonie dans le pays de la liberté. Et derrière la vitrine, il y avait quoi ?
On ne change pas les mentalités du jour au lendemain par volonté politique. On les change en éduquant les enfants pour leur apprendre que tous les enfants sont égaux en droits et en devoirs. Que tous les enfants deviendront des adultes libres et égaux en droits et en devoirs. Si on perd une notion dans l'éducation, on perd nos mômes.
J'ai fait le tour ? Oui, je crois. J'ai fait succint alors que j'aurais aimé pouvoir développer davantage certains aspects. Mais ça viendra peut-être.
Rédigé par : CelineElias | 15 septembre 2010 à 17:21