S’il y a une communauté qui attendait beaucoup de l’arrivée au pouvoir de Barack Obama, c’est celle des homosexuels qui, après avoir été privée de tribune pendant les années Bush, espérait que ce changement d’administration garantirait enfin l’égalité des droits pour lesquels ils se battent depuis des années.
Au cœur de leur bataille se trouve notamment la lutte contre la discrimination exercée au sein de l’armée américaine, qu’on appelle ici le principe du ‘Don’t Ask, Don’t Tell’, qui contraint les gays et les lesbiennes à cacher leur orientation sexuelle sous peine de refus ou de radiation.
(la raison avancée par les autorités militaires est que si les homosexuels servent ‘openly’, la cohésion des troupes en serait affectée…. no comment…! )
Le 13e gala en défense des droits LGBT (lesbiennes, gays, bi, trans pour ceux qui ne sont pas familiers des Gay prides) organisé par l’association "Human Rights Campaign", espérait donc de BO qu’il traduise son engagement en actes rapides, après les promesses de campagne de l’automne dernier sur l’abolition du ‘Don’t Ask, Don’t Tell’ donc, ainsi que sur l’annulation du ‘Defense of Marriage Act’, loi fédérale de 1996 qui définit strictement le mariage comme une union entre un homme et une femme et dénie aux gays et aux lesbiennes plus de mille avantages et allocations allouées aux seuls couples femme/homme.
WaPo sur "Leadership on Gay Rights"
Cependant, nombreux ont été déçus par le discours sobre et sans surprise d’Obama qui, s’il a réaffirmé son engagement auprès de la communauté LGBT, n’a avancé ni de projet de loi, ni de calendrier. ("President Obama on Saturday renewed his vow to allow gay men and lesbians to serve openly in the military, but failed to offer a timetable for doing so — an omission likely to inflame critics who say he is not fighting aggressively enough for gay rights.")
Au cœur de leur bataille se trouve notamment la lutte contre la discrimination exercée au sein de l’armée américaine, qu’on appelle ici le principe du ‘Don’t Ask, Don’t Tell’, qui contraint les gays et les lesbiennes à cacher leur orientation sexuelle sous peine de refus ou de radiation.
(la raison avancée par les autorités militaires est que si les homosexuels servent ‘openly’, la cohésion des troupes en serait affectée…. no comment…! )
Le 13e gala en défense des droits LGBT (lesbiennes, gays, bi, trans pour ceux qui ne sont pas familiers des Gay prides) organisé par l’association "Human Rights Campaign", espérait donc de BO qu’il traduise son engagement en actes rapides, après les promesses de campagne de l’automne dernier sur l’abolition du ‘Don’t Ask, Don’t Tell’ donc, ainsi que sur l’annulation du ‘Defense of Marriage Act’, loi fédérale de 1996 qui définit strictement le mariage comme une union entre un homme et une femme et dénie aux gays et aux lesbiennes plus de mille avantages et allocations allouées aux seuls couples femme/homme.
WaPo sur "Leadership on Gay Rights"
Cependant, nombreux ont été déçus par le discours sobre et sans surprise d’Obama qui, s’il a réaffirmé son engagement auprès de la communauté LGBT, n’a avancé ni de projet de loi, ni de calendrier. ("President Obama on Saturday renewed his vow to allow gay men and lesbians to serve openly in the military, but failed to offer a timetable for doing so — an omission likely to inflame critics who say he is not fighting aggressively enough for gay rights.")
Voici encore un sujet sur lequel Obama, après avoir multiplié les déclarations d’intention, va être sous surveillance.
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