C'est le dilemme auquel se trouve confronté la communauté internationale et notamment les Américains.
Comment laisser sans défense les opposants à Kadhafi, sortir de Benghazi pour tenter de prendre Tripoli et se faire massacrer dans le désert par l'aviation du dictateur fou prêt à tout? (Je ne sais pas si vous avez lu comme moi son interview dans le Journal du Dimanche d'hier, mais c'était le comble du mensonge, du déni et du délire!)
Et comment intervenir sans mandat international? Par l'Otan? Par l'Onu? Obama a laissé volontairement aujourd'hui toutes les portes ouvertes, mais on comprend sa résistance ainsi que celle des Occidentaux à ouvrir la voie à une nouvelle intervention militaire. après l'Irak, après l'Afghanistan?
Hier à "Meet the press", l'excellente émission du dimanche matin sur NBC, le non moins excellent David Gregory posait au nouveau chief of staff de la Maison Blanche la question qui tue: les Etats-Unis et l'Occident ont-ils vraiment envie de se débarrrasser de Kadhafi?
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