Bonjour à tous en ce 11 septembre 2009. Bien sûr je vais revenir sur le discours d'Obama, sa portée, son impact et la suite des événements qui sont au coeur du premier mandat de Barack Obama.
Mais en ce premier matin de retour à DC, j'ai suivi au petit-déjeuner les cérémonies de commémoration des attentats d'il y a 8 ans. Et MSNBC a souhaité rediffuser toute la matinée l'enregistrement de leur édition du 11 septembre 2001, sans interruption de publicité, et c'était sans doute leur hommage aux victimes.
Et j'ai revu - ou plutôt vu et entendu - car j'étais à Paris ce jour là - ce que les Américains ont vécu durant cette tragique matinée du 11 septembre.
J'avoue être restée à nouveau immobile, captive comme il y a 8 ans des images incroyables, surréalistes de ce jour-là, les yeux rivés à ces tours en flammes, au deuxième avion que l'on voit heurter la deuxième tour, à l'effondrement des Twin Towers, au Capitole en feu, à la panique dans les rues, et à la stupéfaction des commentateurs qui découvrent minute par minute ce qui se passe, comme dans un film au ralenti. Aucun journaliste ne crie, ne hurle comme dans un match de foot, ceux dont je connais maintenant les visages, Tom Brokaw, David Gregory, Andrea Mitchell, racontent en direct l'évacuation du Pentagone, de la Maison Blanche, d'un calme incroyable, comme s'ils commentaient des événements venus d'ailleurs...Ce sont des images invraisemblables qui gardent 8 ans plus tard leur étrangeté et leur pouvoir d'attraction, morbide, j'en conviens, mais aussi fortes que ce jour-là.
Deux choses à part cela à signaler dont l'une, sur le processus de la mémoire. Ce n'est qu'au bout d'une heure et demie de spéculations que le nom de Ben Laden tombe comme un possible commanditaire. Pendant de longues minutes, on ignore à quel type d'attaque l'Amérique est sujette. Preuve que les souvenirs raccourcissent le temps car je croyais me souvenir que très vite les responsables avaient été identifiés.
L'autre plus grave : que des révisionnistes comme Thierry Meyssan puissent encore affirmer en long et en large sur les ondes de la télé française que tout cela ne fut qu'un complot monté de toutes pièces par les américains et leurs alliés sionistes, met en rage...
Très vite, retour à 2009...
On peut s'attendre à tout avec les médias, même souvent au pire. Aux infos de ce soir anniversaire, nous avons eu droit à Hortefeux, à la réponse décalée de Ségolène avant le souvenir des 3000 morts de New York... Un peu plus loin, un 11 septembre 1968, c'était aussi la Caravelle d' AF qui tombait dans la Méditerranée et le secret défense qui se levait !
Rédigé par : topaz | 13 septembre 2009 à 22:59
Ayant logé cet été dans une chambre attenante à la "Suite Lamartine" de l'Hôtel Bougogne à Cluny, bâti sur les ruines de l'Abbaye, la plus grande construction du monde chrétien jusqu'à l'apparition de la Basilique St. Pierre de Rome construite justement pour relever ce défit, j'essaie d'imaginer comment ce grand poète aurait pu re-écrire Le Lac en voyant de sa chambre ce véritable "ground zero" qu'est devenue l'Abbaye et dédier son œuvre non pas à sa bien-aimée mais à des milliers de victimes innocentes. Il y a de ces événements qui laissent même un poète sans mot ...
Rédigé par : attila | 13 septembre 2009 à 17:55
Ô temps suspends ton vol...
sur une anamorphose cylindrique puis-je revoir les twins towers...?
Rédigé par : claude | 13 septembre 2009 à 14:10
Je trouve le titre que vous avez choisi très touchant, à lui seul il évoque cette impossibilité de retour en arrière, et l'impuissance que l'on ressent devant ces évènements sidérants d'horreur
Rédigé par : Catherine | 13 septembre 2009 à 08:40
Jog, si je comprends bien votre long récit (difficile a lire because la mise en page du dialogue ne sort pas bien sur mon interface du blog) Meyssan et Raynaud font la paire dans la théorie du complot, c'est cela?
Le problème qui alimente ls révisionnnistes c'est que l'administration Bush est tellement discréditee que tout ce qu'ils ont pu dire ou faire apparait comme sujet à caution... Ce qui est vrai en revanche, c'est que l'administration de l'époque, avertie de menaces, n"en a pas tenu compte sérieusement et a laissé par incurie se passer des é√énements qui peut-etre, nul ne sait, auraient pu être contrôlés...
Rédigé par : Anne Sinclair | 12 septembre 2009 à 17:10
Source Reseau Voltaire:
Avec un tel nom il ne peut s'agir que de la vérité!!!
C'est instructif sur la méthodologie de Meyssan le "messie" des banlieues...Celui du grand complot...
11-Septembre
Éric Raynaud : « aux États-Unis, plus aucun expert ne prend le risque de défendre un point précis de la version gouvernementale »
Huit ans après les attentats du 11-Septembre, le journaliste Éric Raynaud publie un livre sur l’état de la contestation de la version gouvernementale aux États-Unis. Si les autorités s’accrochent à leur version des événements, plus aucun expert ne se risque à la soutenir dans ses détails. Les médias francophones, qui se sont bouchés les yeux et les oreilles durant tout ce temps, lui font bon accueil. Son approche dépolitisée permet en effet de rétablir un consensus dans la société et de combler le gouffre qui s’est creusé entre la presse et le public.
10 SEPTEMBRE 2009
Depuis
Beyrouth (Liban)
"Il faut noter que tout part du Moyen orient...
Les supporters de Meyssan sont dans les émirats et en arabie c'est où dites?"
Thèmes 11 septembre 2001
Éric Raynaud vient de publier 11-Septembre, les vérités interdites (éditions Jean-Paul Bertrand).
Thierry Meyssan : Vous venez de publier 11-Septembre, les vérités cachées (éditions Jean-Paul Bertrand). Vous y faites le point sur les arguments contestant la version gouvernementale des attentats de 2001. Vous passez en revue de très nombreux sujets, cependant quels sont, selon vous, les éléments les plus importants dont on dispose aujourd’hui et que l’on ignorait il y a huit ans ?
Éric Raynaud : Un fait majeur, pour moi, a été la divulgation du rapport de la commission d’enquête mise en place par l’administration Bush-Cheney à l’été 2004. Les conclusions en étaient tellement inacceptables, intellectuellement, qu’elles ont excité la curiosité des penseurs, des scientifiques, des universitaires, des experts, etc. Leurs travaux très rigoureux amènent aujourd’hui, huit ans après, à accepter que deux faits majeurs sont avérés. Le premier est qu’aucun avion de ligne ne s’est écrasé contre le Pentagone ; le second est qu’en aucun cas, les effondrements des tours jumelles, les Twin Towers, n’ont été dus aux impacts des Boeing 767 et aux incendies de kérosène. En fait, la version officielle expliquant les deux faits les plus marquants, les plus spectaculaires de ce 11 septembre 2001, est aujourd’hui disqualifiée.
TM : Certes, mais ces éléments étaient déjà disqualifiés avant la publication de ce rapport. Pourquoi celui-ci a t-il fait basculer une partie de l’opinion publique et suscité les associations que vous évoquez dans votre livre ?
Comprenez bien le sens de ma question : pourquoi ce que j’écrivais en 2001-02 était inacceptable aux USA et pourquoi au contraire, à partir de 2004, une partie de l’opinion publique états-unienne a considéré que c’était la narration gouvernementale qui était inacceptable ?
Éric Raynaud : Effectivement, ces faits étaient connus. Mais par des gens qui traquaient la vérité chacun dans leur coin, et étaient totalement marginalisés. Je pense que vous connaissez bien ce genre de situation…
Les familles de victimes, les pompiers new-yorkais, tous ceux qui avaient émis des doutes dès le premier jour, attendaient de pied ferme ce rapport. Devant ce tissu de contre-vérités, de déformations de la vérité, d’ « oublis » très fâcheux, ils ont sortis les fourches, si je puis m’exprimer ainsi. D’autant plus que la crédibilité de gens comme David Ray Griffin ou Richard Gage, et des témoins survivants directs, leur a permis de le faire.
Malheureusement pour l’administration Bush, cette époque a correspondu peu ou prou avec l’avènement du web 2.0, qui aura été un outil imparable dans cette lutte. Tous, effectivement groupés en associations bien spécifiques et crédibles, échangeant leurs infos, leurs études, analyses, etc. La somme folle de ce travail n’a pu que retourner, effectivement, l’opinion publique, devant des faits devenus évidents.
Je pense que vous avez eu le tort d’avoir raison trop tôt en ce qui concerne le Pentagone. Pas mal de journalistes états-uniens se sont rangés à votre thèse après avoir essayé, surtout et avant tout, de la démonter. Ils le confessent d’ailleurs eux-mêmes aujourd’hui, à l’image de David von Kleist, qui, après avoir été un opposant de votre thèse, compte aujourd’hui parmi les Truthers les plus actifs.
TM : Ne peut-on pas considérer les choses sous un autre angle : lorsque j’ai émis les première critiques, il n’y avait pas de version gouvernementale cohérente, mais une multiplicité de bribes émanant d’agences diverses. On me répondait toujours que je n’avais pas compris. En essayant de rassembler toutes ces bribes en une narration unique, la Commission présidentielle a rencontré la quadrature du cercle. Son travail a surtout montré que l’on ne pouvait pas raconter cette histoire de manière cohérente. Elle a d’ailleurs éludé de nombreux problèmes jusqu ‘à oublier l’effondrement de la Tour 7 ?
11-Septembre, les vérités cachées, d’Éric Raynaud. Ouvrage recommandé par le Réseau Voltaire. Disponible par correspondance.
Éric Raynaud : Je pense que de toutes façons, le rapport de la Commission d’enquête était voué au sort qu’il a connu, c’est-à-dire le rejet pur et simple de ceux qui attendaient l’administration Bush au tournant. Les attentats ont été un tel faisceau d’événements tous uniques, les uns paraissant logiques, d’autres beaucoup moins, que la tâche s’avérait impossible. Du reste, George Bush ne s’y était pas trompé, en refusant dans un premier temps la création d’une telle commission. Il a cédé seulement devant la pression populaire, mais en essayant de « border » au maximum : pas de moyens, pas d’argent, peu de temps, et un homme du sérail pour directeur exécutif.
Cela n’empêche pas que quand deux journalistes très connus, qui travaillent pour les plus grandes chaînes, dont le correspondant de CNN au Pentagone, expliquent en direct dans les minutes qui suivent le fameux crash : « aucun avion ne s’est écrasé ici », il paraît difficile à une Commission d’enquête gouvernementale de les citer alors que le gouvernement affirme l’inverse haut et fort. Le problème étant pour elle que si les paroles s’envolent, les images et les sons enregistrés, eux, restent. Et sont consultables.
Le souci est le même pour la Tour 7 : dans un pré-rapport, la Federal Emergency Management Agency stipule qu’ « elle n’a pas d’explications sur les raisons de la chute de cet immeuble de 186 mètres de haut ». L’agence gouvernementale qui prend la suite de l’enquête, le NIST, n’en a pas plus, et pour cause… Donc, on « oublie » la chute d’un immeuble pratiquement de la taille de la Tour Montparnasse à la vitesse de la chute libre, 6,5 secondes, dans un rapport de près de 600 pages... Finalement, en août 2008, le NIST trouve une explication abracadabrantesque qui ne satisfait personne.
C’est effectivement la quadrature du cercle, et d’ailleurs les président et vice-président de cette Commission s’en sont désolidarisés dans un ouvrage à quatre mains, plus tard. De même que l’avocat conseil de cette même Commission, un ancien procureur fédéral, a écrit récemment dans un livre que le gouvernement l’avait faite mentir, pour dire les choses clairement.
TM : Dans une affaire d’État comme celle-là, les témoins se dédient. Vous citez à l’instant Jimmy McIntyre, le correspondant de CNN au Pentagone. Le 11-Septembre, il est formel : aucun avion de ligne ne s’est écrasé sur le bâtiment. Mais le même Jimmy McIntyre organise en avril 2002 une longue émission spéciale de CNN où il assure que je m’exprime par anti-américanisme et qu’on ne peut pas douter que le vol 77 se soit écrasé là. La Commission n’a auditionné que les témoins qui se sont rétractés et à écartés tous ceux qui persistaient à contredire la version bushienne.
J’ai éprouvé bien des difficultés pour que les gens intègrent dans leurs analyses l’effondrement de la Tour 7. Quelques jours après les attentats, ce fait avait disparu de la mémoire collective.
J’observe que les spéculations boursières à la baisse avant le 11-Septembre ont également été oubliées et, comme vous le notez dans votre livre, ne ressurgissent qu’à cause du scandale Madoff. Et puis, malgré tous mes efforts, tout le monde —y compris les Truthers aux USA— persiste à ignorer l’incendie de l’annexe de la Maison-Blanche et la communication des attaquants avec la Maison-Blanche en utilisant les codes présidentiels. Deux événements largements attestés —le premier a même été filmé par ABC— et qui ont décidé le conseiller anti-terroriste Richard Clarke à déclencher le programme de Continuité du gouvernement.
Comment expliquer ces amnésies collectives ?
Éric Raynaud : Oui, James McIntyre s’est dédit sans aucune honte sur CNN. Il n’empêche que ses paroles de la première heure sont toujours accessibles. L’autre confrère, en revanche, Bob Plugh, n’a jamais changé sa version d’un iota.
J. McIntyre, correspondant permanent de CNN au Pentagone atteste en direct, le 11-Septembre, qu’aucun avion ne s’est écrasé sur le bâtiment. Il se rétractera par la suite et deviendra un des chiens de garde de la version gouvernementale.
Quant à la mémoire collective, il est connu qu’elle est sélective. Et qu’elle ne retient —je parle du public— que ce qu’elle entend ou lit dans les médias. Or, les médias états-uniens, qui nous ont pourtant habitué à mieux, n’ont fait leur travail que les deux, trois ou quatre jours suivant les catastrophes. Walter Pinkus du Washington Post, un des vétérans les plus capés de la profession, ne dit pas autre chose.
On est passé très vite au « pathos sous contrôle gouvernemental », et le drame, c’était avant tout deux tours géantes qui s’étaient écroulées et 3 000 morts. Effectivement, il a fallu longtemps pour que l’on admette que l’effondrement de la tour 7 était d’une importance capitale, et même le talon d’Achille de la version Bush. Aujourd’hui, tous les gens proches de ce dossier le savent, mais oui, il a fallu du temps.
Pourtant, il suffit, encore aujourd’hui, de poser la question à brûle-pourpoint en société : « Combien de tours sont tombées le 11-Septembre ? » Neuf fois sur dix on vous répondra « deux ».
Quant à l’incendie de l’annexe, à la Maison-Blanche, et l’utilisation des codes présidentiels, peut-être est-il encore un peu tôt. Non pas que ces infos soient négligeables, bien loin de là, mais comme disait l’autre, peut-être faut-il laisser le temps au temps…
TM : Ce ne sont pas les seuls événements oubliés. Savez vous qu’aucun des grands patrons ayant son bureau dans le WTC n’y était présent ce jour-là, parce qu’ils étaient dans le Nebraska. Précisément sur la base militaire d’Offutt où le président Bush les a rejoint dans l’après-midi. Cette information n’était pas dans mon livre, je l’ai publiée peu après dans le principal quotidien espagnol El Mundo, qui est aussi mon éditeur espagnol.
Pourquoi les gens ne veulent toujours pas prendre en compte la totalité des faits ?
Éric Raynaud : Oui, j’ai appris qu’un certain nombre de « conseils d’administration » ont été « décentralisés » du World Trade Center ce jour-là… Ce qui est bien sûr un élément éminemment important, surtout avec l’information que vous apportez. Là aussi, je pense qu’une fois la machine emballée —et à mon avis elle frémit—, ces choses-là sortiront.
Pour ma part, j’ai pris un parti dans mon ouvrage : celui de raconter ce qui s’est réellement passé le 11 septembre 2001 à New York et Washington, à l’aune de ce qui fait consensus aujourd’hui, et avec des éléments imparables que le lecteur peut lui-même vérifier. Disons que je pense avoir rédigé un ouvrage de « sensibilisation », à propos de ce que les gens ont retenu de plus spectaculaire dans ces événements. Et d’après les premières réactions qui me sont parvenues, beaucoup tombent de haut. Tout cela est dur à admettre, mais existe. C’est une étape.
Comme je le disais à l’instant, le reste suivra. Mais c’est une très bonne chose que de les garder dans un coin de son esprit.
TM : Votre livre montre que, s’il existe encore des institutions pour défendre la version gouvernementale des attentats, ou des experts pour en soutenir les conclusions en général, plus aucun professionnel ne prend le risque de défendre précisément un point contesté. Par exemple, on va continuer à déclarer qu’Al-Qaida a attaqué le Pentagone, mais plus aucun expert n’osera dire qu’il a identifié des restes de Boeing sur la scène du crime. Ou encore, on va raconter et même porter au cinéma la révolte des passagers de l’avion disparu en Pensylvannie, mais plus aucun expert n’ose encore citer comme authentiques les communications téléphoniques dans lesquelles les passagers auraient témoigné de cette révolte. Comment expliquez-vous que l’on puisse s’accrocher à la version gouvernementale quand il n’existe plus aucun élément pour l’étayer ?
Éric Raynaud : Je pense simplement qu’ils n’ont pas d’autre choix. J’écris dans mon livre que leur position est absolument intenable désormais, mais quelle alternative ont-ils ? Aucune, sinon persister dans le déni ou, pour certains, être condamné à quelques centaines d’années en prison.
Et puis c’est exact : plus personne ne prend le risque de défendre précisément un point contesté. J’ai vu avant-hier un document sur le vol 93 et ses nombreuses communications téléphoniques. Le réalisateur est peut-être de bonne foi : son documentaire date d’avant le procès Moussaoui. Où le FBI lui-même, sommé de produire les rapports sur ces conversations téléphoniques, a expliqué qu’en 2001, il était techniquement impossible de téléphoner d’un portable vers la terre ferme, à l’altitude où se trouvait le vol 93. Alors effectivement, difficile pour un « expert », après un aveu de cette taille, de venir en discuter.
Que les tenants de la version officielle soient irrémédiablement coincés par ce genre de démonstrations mais n’en démordent pas, n’a rien d’étonnant. En revanche, que les médias qui ont ces informations continuent ce jeu perdu d’avance est beaucoup plus étonnant —si l’on veut estimer cette position étonnante—. Bien que j’ai noté, ces quatre ou cinq derniers mois, quelques signes avant-coureurs, furtifs mais visibles, chez quelques confrères.
TM : Vous vous êtes appliqué à récapituler des faits et à n’en donner aucune interprétation. On distingue souvent trois hypothèses : soit l’administration Bush ignorait tout des attentats à l’avance, soit elle en était renseignée mais les a laissé perpétrer, soit elle est impliquée dans leur réalisation. Comment se situe aujourd’hui l’opinion publique aux États-Unis ?
Le professeur David Ray Griffin. Le célèbre universitaire étudie L’Effroyable imposture de Thierry Meyssan pour en démontrer la stupidité, mais il est stupéfait par ce qu’il y découvre et devient la figure de proue du Mouvement US pour la vérité sur le 11-Septembre.
Éric Raynaud : La position des Truthers, et notamment de David Ray Griffin, l’une de leurs têtes pensantes, que j’ai rencontré, est claire : « It’s an inside job », m’a-t-il dit sans sourciller. C’est-à-dire un coup monté de l’intérieur, donc votre troisième hypothèse. Nous étions seuls, autour d’un café, et cette confidence m’a frappé, venant d’un homme aussi précis que prudent et futé dans ses déclarations publiques.
Même si je laisse le plus souvent mon lecteur se faire son opinion, pour tout dire, ma conviction après des années d’étude du sujet est que l’administration Bush était parfaitement au courant de ce qui allait se passer. Les preuves ne manquent d’ailleurs pas. Mais aussi qu’une frange de cette administration —côté néo-cons bien sûr— avait « accompagné » les attentats. Je vois mal des islamistes manier des tonnes de nanothermite et l’installer à leur gré dans les trois tours détruites.
Mais l’assurance de Griffin m’a troublé. Car je sais qu’il a encore beaucoup à écrire sur le sujet, et qu’il possède des renseignements de toute première main…
TM : Aux États-Unis, le Mouvement pour la vérité sur le 11-Septembre réclame la « réouverture d’une enquête ». Ces citoyens états-uniens semblent penser qu’il s’agit d’un fait divers qui pourrait être un jour jugé par des tribunaux civils et que la Raison d’État n’existe pas. Or, quellle que soit l’interprétation que l’on retienne des événements, il est clair que ces attentats ne ressortent plus uniquement du droit national US, mais du droit international, et que l’administration Bush a tout fait pour cacher la vérité, soit directement, soit par l’intermédiaire de la commission d’enquête présidentielle. Que signifie donc cette revendication d’enquête judiciaire ?
Éric Raynaud : Je suis tout à fait de votre avis : ce qui s’est passé le 11 septembre 2001 n’a pas été autre chose que la fabrication d’une justification d’opérations déjà planifiées en Afghanistan, puis en Irak. Et à mon sens, ce genre de choses ressort d’un Tribunal pénal international..
Je pense également que les leaders du Mouvement pour la vérité ont cela en tête depuis longtemps. Mais en attendant, les centaines de milliers de Truthers anonymes, eux, ont des comptes à régler au plan judiciaire. Et ils ont travaillé comme des fous pour cela : ouvrir une nouvelle enquête nationale, faire condamner ceux qui ont tué/ou laissé tuer/ou aidé à tuer 3 000 États-uniens. Ce qui peut évidemment constituer un marchepied idéal pour passer à une phase internationale, mais qui risque, aussi, d’être très, très long.
Les leaders des Truthers ont-ils toutefois l’idée de pousser le bouchon dans ce sens avant une éventuelle enquête suivie de procès retentissants ? Je pense que ce n’est pas du domaine de l’impossible. Et en tout cas, rien ne s’oppose à une démarche de ce type, avec les arguments et les preuves qu’ils ont aujourd’hui en main.
TM : Le 11-Septembre est un événement US aux conséquences mondiales. Vous avez choisi de traiter longuement du Mouvement pour la vérité aux USA et d’expédier en quelques paragraphes les réactions dans le reste du monde. Est-ce à dire que seul ce qui se passe au centre de l’Empire a de l’importance ou de la crédibilité ?
Éric Raynaud : Non, bien sûr. C’est justement parce que les événements mondiaux issus du 11 Septembre me sont absolument insupportables que j’ai écrit cet ouvrage. Simplement, j’ai aussi pris pour angle qu’en France, on ne connaît pas assez la genèse de ce début de troisième millénaire catastrophique. En Europe francophone globalement et en France en particulier, on ne sait parler de cet événement qu’à travers l’anathème, l’insulte et l’imprécation. J’ai voulu donner un socle pour une base de discussion saine, entre grandes personnes, à propos d’un événement qui a totalement changé le monde.
Alors, il est bien évident que j’observe avec la plus grande attention ce qui s’est passé et se passe, la mainmise sur le Moyen-Orient et les prochaines « cibles » du plan, par exemple la Russie et la Chine.
J’ai essayé de mettre les gens au courant de ce qui s’était réellement passé un certain 11 septembre 2001. Maintenant, je vais probablement me pencher sur d’autres aspects du problème. Il y a tellement à écrire…
"Voilà ça fait vendre le GRAND complot américano sioniste..."
Le 11 09 2001 je rentrais d'un déjeuner à Paris et France désinfo annonçait l'événement comme un accident...
J'étais éberlué d'un tel manquement aux régles de sécurité aériennes...C'était incompréhensible!
Puis vint le second choc...
Puis la tête du bushman à l'école....Bref nous changions d'univers!
Rédigé par : Jog | 12 septembre 2009 à 10:01
Anne,
Ce n'est pas Giesbert qui l'a mis en pièces mais Mohamed Sifaoui (auteur d'une BD «Ben Laden dévoilé» qui s'en est chargé, très efficacement. En fin d'émission, Giesbert a tout de même "omis" de présenter le livre (je devrais dire le torchon) de Raynaud.
Rédigé par : RobertBIZOLIER - Marrakech | 12 septembre 2009 à 01:40
Pardon! Trouvé
http://programmes.france2.fr/vous-aurez-le-dernier-mot/index.php?page=article&numsite=4199&id_article=12407&id_rubrique=4202
Rédigé par : Charlotte Goulmy | 12 septembre 2009 à 01:24
Robert... C'était sans quelle émission? Je ne le trouve pas...
Rédigé par : Charlotte Goulmy | 12 septembre 2009 à 01:19
Robert B: j'ignorais evidemment tout de ce livre, c'est tout simplement ahurissant, service public ou pas, d'en faire la promotion! Je n'y crois pas.... Giesbert l'a-t-il au moins mis en pièces? (cela renvoie à mon commentaire de la semaine dernière sur la responsabilité du journaliste de savoir à qui il donne la parole!!!)
Rédigé par : Anne Sinclair | 12 septembre 2009 à 01:11
Pour clore peut-être le débat avec CP et confirmer ce que disait Anne, à savoir que nous devons rester vigilants :
Ce soir sur France 2, Frans Olivier Gisbert recevait Eric Raynaud, auteur d’un nouveau livre « 11 septembre, les vérités cachées » expliquant qu’il « était prouvé scientifiquement que les tours n’avaient pas pu s’écrouler de cette manière et que leur chute était dues à des explosions internes… que les islamistes n’étaient sans doute pas les auteurs de ces attentats… qu’aucun avion n’était tombé sur le Pentagone et que bien sur, tout cela était organisé par la CIA»
Est-ce le rôle du service public de donner la parole à ces imposteurs (dont Minute a fait la une de ce livre pour en assurer la promotion…)
Rédigé par : RobertBIZOLIER - Marrakech | 12 septembre 2009 à 00:54
Je me souviens de cet homme assez jeune et beau qui cherchait son père qui tous les jours lavait les vitres du WTC et de Rudy Guilliani qui était alors, à mes yeux le meilleur homme du monde et de mon étonnement d'apprendre qu'il était Républicain bien des semaines plus tard.
Rédigé par : Charlotte Goulmy | 12 septembre 2009 à 00:45
What a gentleman my Bubba:-)
Regardez la premiere minute du la présentation du Président Clinton :
http://www.youtube.com/watch?v=PUskHFu9AUM
Quelle grace !!!!!
Rédigé par : Yul | 12 septembre 2009 à 00:22
Aux Pays Bas c'était la suite noire... le 11 septembre, l'assassinat politique de Pim Fortuyn suivie de du meurtre jihadique de Theo van Gogh, on n'a jamais eu le temps de se remettre collectivement d'un choc avant d'encaisser le suivant. Je suis tentée de dire que la fin de la Hollande cool zen et libre a commencé le 11 septembre 2001 et on en est toujours pas remis.
Rédigé par : Charlotte Goulmy | 11 septembre 2009 à 23:52
"I REMEMBER" by Gianni CAMINITI
I remember it beginning as the most beautiful sunny day
I remember watching a tower of smoke
I remember seeing another plane and hearing a scream
I remember thinking that it didn’t look like an accident
I remember the disbelief watching the tower collapse
I remember faces with horrified expressions
I remember the tears as the city disappeared in a cloud of death
I remember the silent and controlled panic on the stairwell
I remember dazed coworkers standing in the street with no way to get home
I remember the cloud of ash
I remember starting to choke and my eyes burning
I remember the man handing out face masks
I remember standing in the crowd yet being able to hear a pin drop
I remember the silence only broken by sirens
I remember how useless my cell phone was
I remember cheering as the smoke lifted and the Statue of Liberty was still standing
I remember the trail of dust following emergency vehicles as they sped up the FRD Drive
I remember the crowds standing in line to give blood
I remember the long walk home and conversations with strangers
I remember the storekeepers handing out bottled water
I remember ash covered Oxfords
I remember the smell of smoke on my tie
I remember a street filled with stretchers waiting for the injured that never came
I remember nameless neighbors asking if everyone got home all right
I remember trying to sleep that night and feeling vulnerable and terrified
I remember waking up and hoping that it had all been a dream
I remember the Mayor saying that the loss of life was more that we could bare, and it was
I remember the lighting of the candles at dusk
I remember reading every missing person notice and memorizing the faces
I remember losing Jon, Mikey, Louis, Gina, Philip & Barbara all at once
I remember the sound of jet fighters overhead
I remember thinking that they didn’t make me feel safe
I remember suddenly liking President Bush
I remember buying saline solution, carpenter’s gloves, knee pads and batteries
I remember wishing I could do more
I remember the patriotic songs at mass and the applause for the Battle Hymn of The Republic
I remember the comfort that all the American flags gave me
I remember that solace was elusive
I remember the nation’s canonization of New York and how they didn’t get the joke
I remember our defiance
I remember remembering what really matters
I remember when I was a pacifist
I remember wanting to nuke them all
I remember things I wish I couldn’t
Rédigé par : Sylvain - New York, NY | 11 septembre 2009 à 23:48
"Aucun journaliste ne crie, ne hurle comme dans un match de foot, ceux dont je connais maintenant les visages, Tom Brokaw, David Gregory, Andrea Mitchell, racontent en direct l'évacuation du Pentagone, de la Maison Blanche, d'un calme incroyable, comme s'ils commentaient des événements venus d'ailleurs..."
Sur CNN certains pleuraient, et c'était bien normal.
Rédigé par : Charlotte Goulmy | 11 septembre 2009 à 23:37
Bonsoir Anne, bonsoir à tous
Oui nous sommes le 11 septembre et ces images que nous avons vues et revues paraissent toujours aussi invraisemblables…Je me souviens voici 8 ans ,j’allumais mon poste de télévision dans l’après-midi ce que je ne faisais jamais, et je vois en léger différé le premier avion, je me dis, je fais un cauchemar, et puis en direct ensuite le second, l’impensable. Ma fille cadette qui était trop jeune à l’époque pour réaliser vraiment a revu l’autre soir un reportage et a pris conscience du chaos sur Manhattan ce jour là !!
« Ô temps suspens ton vol » écrivez vous de ce poème de Lamartine écrit au bord du lac du Bourget tout près de chez moi, j’ai regardé en sa direction tout à l’heure et ai pensé à toutes ces victimes innocentes de la barbarie humaine.
Autre extrait de ce poème certes un peu trop mélo par moments à mon goût !
« Aimons donc, aimons donc ! de l'heure fugitive,
Hâtons-nous, jouissons !
L'homme n'a point de port, le temps n'a point de rive ;
Il coule, et nous passons ! "
Une sorte de Carpe Diem...
@ Robert de M
Bon retour à Marrakech !
Vous m'apprenez l'existence d'une chaîne de télé de Transnitrie, république sécessionniste de Moldavie non reconnue même par la Russie !
Rédigé par : Michèle Doige | 11 septembre 2009 à 23:31
Le 11 Septembre, je faisais.. chacun est certainement en mesure de citer ce qu'il faisait quand il a appris la nouvelle..
Pas davantage que Charlotte, je n'ai compris l'événement immédiatement. Je partais au supermarché, et dans ma voiture, sur une très courte distance,j'écoutais France Info qui décrivait apparemment le scénario du dernier film de science fiction...un peu distraite, pensant à ma liste de courses, j'ai soigneusement fait mes courses, et je suis repartie. France Info parlait toujours du même "film", j'ai commencé à trouver cela bizarre, avant de comprendre.
Les jours suivants sont brumeux pour moi aussi...
Rédigé par : selene | 11 septembre 2009 à 23:19
Bonsoir Anne, je suis content que vous alliez mieux.... En ce qui concerne le 11 septembre, oui c'était carrément apocalyptique.. Et j'ai vu au JT de 13H de France 2 que beaucoup de survivant des Tours Jumelles n'ont toujours pas le statut de victime!.... Quelle honte!.... Autrement vous parlez de Thierry Messan, mais vous auriez pu citer également Bigard, qui as fait du négationisme en ce qui concerne le 11 septembre..... Malheureusement il y aura toujours des cons pour croire que ce sont des missiles américains qui ont percuté les Tours Jumelles et le Pentagone, surtout lorsqu'on sait qu'il y as encore des paranos qui croient que l'Homme n'as jamais marché sur la Lune, et que tout as été filmé dans un studio Hollywoodien ou dans le désert californien par la NASA ;-))..... Le fameux complot! ;-D.... Eh oui Anne, la connerie humaine ne connaît aucune limite.... Sur ce, reposez-vous bien ;-) .... P.S: psssssst!.. pssssssst!.. Anne, c'est vrai que, sous une apparence humaine,vous êtes, en réalité, un alien tout vilain et tout méchant? ;-D..... Et que Dominique serait en fait un robot expérimental créé dans les années 50 par les Soviétiques? ;-D (même qu'à ce qu'il paraîtrait, vous lui faites sa vidange toutes les semaines! ;-D (rires) ).. Bref, vous faites partie du fameux complot quoi ;-D (rires)
Rédigé par : adonis | 11 septembre 2009 à 22:49
@ CP
Le dernier passage de Meyssan sur une télé française date de 2007 mais quand Anne écrit « ...Que des révisionnistes comme Thierry Meyssan puissent encore affirmer en long et en large sur les ondes de la télé française... » ne signifie pas qu’il ait été personnellement invité sur les chaines françaises, mais d’autres, comme lui l’a fait en son temps, ont pris le relais (parmi eux : JM Bigard, Richard Williamson, qui après avoir nié la Shoah a aussi affirmé que les attaques terroristes du 11 septembre ont été montées par les Etats-Unis «pour pousser l'opinion publique américaine à accepter les invasions de l'Afghanistan et de l'Irak»,
En 2007 Thierry Meyssan était encore invité régulièrement sur les chaines francophones pour « vendre » son deuxième livre «L'Effroyable imposture 2»
Son premier ouvrage (traduit en 28 langues) s’était vendu, rien qu’en France à plus de 300 000 exemplaires…
Le CSA avait en 2002 ordonné par lettre à France Télévision de ne plus le laisser s’exprimer sur ses affabulations concernant le 11 septembre. Depuis il se rattrape sur les chaines étrangères où il fait prospérer son fond de commerce : Ces dernières années il s'est exprimé sur les chaines de télévision Addounia TV (Syrie), Alalam (Iran), Al-Jazeera (Qatar), Al-Manar (Liban), Dubai TV (Emirats), GTRK (Kazakhstan), Irib (Iran), KTR (Kirghizistan), News TV (Liban), NBN (Liban), PMR (Transnistrie), Russia Today (Russie), Sahar (Iran), SSC (Syrie), Telesur (Amérique latine), TSV (Transnistrie), Venezolana de TV (Venezuela)…
Je ne suis pas certain que la "désintoxication" soit du côté que vous décriez…
@Frédéric du VdM
Merci pour votre tuyau, je le testerai lors d'un prochain séjour.
Rédigé par : RobertBIZOLIER - Marrakech | 11 septembre 2009 à 22:00
Le Chat de Geluck en date du 11 septembre :
"Docteur, je n'arrive pas a etre drole sur le sujet du 11 septembre." --> "Personne ne vous le demande !".
Rédigé par : Sylvain - New York, NY | 11 septembre 2009 à 21:19
@Anne: le travail me ramene a Washington DC tout le mois d'Octobre, pres de Dulles, les jours de semaine seulement.
Rédigé par : Sylvain - New York, NY | 11 septembre 2009 à 20:58
Non, non, Charlotte, y'a erreur sur la personne c'est Gianni - l'auteur de la lettre - qui t'a fait chialer. Moi je me contentais de soulever les jupes des filles quand j'etais tout petit ! :-) Le 11 septembre 2001 j'etais dans un terrible chagrin d'amour depuis une semaine... autant dire que l'evenement m'a remis les idees en place et que c'est parti du jour au lendemain. Je l'ai deja mentionne ici au debut de ce blog je pensais vraiment qu'avec ce qui s'etait passe plus jamais rien ne serait pareil. J'etais fort naif, c'est PIRE maintenant ! Idem pour le 22/04/2002. M'en suis toujours pas remis... Sauf que des le lendemain j'ai cesse de fumer a tout jamais !
Rédigé par : Sylvain - New York, NY | 11 septembre 2009 à 20:54
@ CP: "ligues de vertu, déviants, bien pensance du moment", non!! Ça s'appelle la lutte contre le mensonge. Et je vois à vous lire, que le combat doit continuer...
Rédigé par : Anne Sinclair | 11 septembre 2009 à 20:30
En bas de chez moi il y a une boutique, et je n'oublierai jamais... Il y avait des clients et tout le monde n'avait que des rumeurs...
Quand je suis arrivée les garçons de la boîte m'ont demandé de descendre ma télé.
N'y comprenant rien et vaguement pensant que c'était juste un caprice un peu minable je me suis exécutée en râlant, en disant que c'étaient vraiment des voyeurs etc...
Mais bon. J'installe une télé, tout le monde se précipite et m'explique le coup de l'avion. Je flippe en me disant que les secours ne vont pas tarder et voilà que je vois arriver le second avion. Moi toute contente et bête, énorme... demande à haute voix s'ils vont pouvoir se poser dans L'Hudson, si ce sont les secours et donc un avion spécialisé etc... et puis je le vois s'enfoncer dans la tour à son tour.
Mon cerveau n'a pas suivi. Déjâ il ne suit pas grand chose normalement mais là... et (comme dans la lettre de Sylvain) je ne me souviens de rien jusqu'au samedi suivant, où je regarde pour la première fois dans mon calepin. J'avais tout continué en position automatique, mais aucun souvenir.
J'étais sur une liste d'attente pour des cours de chant chez une prof méga-excellente et mon premier cours après 5 ans sur sa liste était le jeudi 13. Raté, je lui ai fait faux bon après avoir été pendant une éternité sur sa liste d'attente. Heureusement qu'elle a compris. Mais je ne m'en suis aperçue donc que le samedi 15.
Je ne supporte toujours pas le 11 septembre et il pourrit mon anniversaire car tous les ans c'est presque le 11 septembre. J'en ai des cauchemars, et les images des tours qui tombent me tuent à chaque fois.
Rédigé par : Charlotte Goulmy | 11 septembre 2009 à 18:29