Un journaliste américain démocrate rencontré à NY, m'a raconté la violence avec laquelle, dans certains milieux de la droite-droite américaine, se tiennent des propos anti-Obama qui relèvent de la haine la plus pure, du racisme et du sentiment que ce Président, populaire, démocrate et noir n'est pas légitime. Il me citait une réunion en petit comité, à laquelle il était par son métier tenu d'assister, et où Barack Obama était traité de "nazi" à propos de son plan Santé. On l'avait écrit à plusieurs reprises dans la presse. Là, c'était un récit vécu par un homme qui n'en croyait pas ses oreilles et qui me racontant ces folles outrances, a fini par me faire peur.
Si bien que ce matin, sur MSNBC, je n'ai pas boudé mon plaisir. On voyait le délicat Dick Cheney - qui apparaît toujours en smoking dans des réunions républicaines (ils ne les enlèvent jamais???) - pérorer à la tribune avec des commentaires malveillants sur un Obama qui n'arriverait pas à prendre une décision sur l'Afghanistan. Il s'est attiré dans la foulée une réplique cinglante de Robert Gibbs le porte parole de la Maison Blanche : c'est étrange disait-il qu'un homme comme l'ex Vice-Président confonde l'indécision avec la sagesse de la réflexion. Et encore plus surprenant, que cela vienne d'un homme qui, tout au long de son mandat ne s'est préoccupé que de l'Irak et pas une fois de l'Afghanistan. Pan sur le bec comme dirait notre bien aimé Canard.
Si on ajoute à cela que la public option reprend de plus en plus de poil de la bête, il y a comme cela des matins joyeux.
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