" Deux ou trois choses vues d'Amérique "

Terminator est fair play

Comme un contrepoids à mon post précécent, j'ai vu à la télévision ce matin dans "This Week"  - l'excellent programme de ABC et de George Stephanopoulos -  Arnold Schwarzenegger, le gouverneur républicain de Californie reconnaître des vertus au fameux stimulus plan d'Obama de 787 milliards de dollars - tellement décrié par Romney lors du CPAC, dont je parlais ci-dessous.

Il a dit que ce plan avait créé 150.000 emplois en Californie, et il a donné quitus à ce qu'Obama disait cette semaine: "You have a lot of the Republicans running around and pushing back on the stimulus money and saying this doesn't create any new jobs. Then they go out and they do the photo ops and they are posing with the big check and they say 'Isn't this great?'". ("Il ya plein de Républicains qui se répandent en critiquant le stimulus plan disant qu'il n'a créé aucun emploi. Puis ils sortent, posent pour les photos avec un gros chèque et disent 'n'est-ce pas formidable'?")

Connu pour sa croisade contre le réchauffement climatique, 'Schwarzy' pratiquerait-il aussi le réchauffement politique?

Petit coup d'oeil sur les Conservateurs

Depuis 4 jours  se tient à Washington devant 10.000 personnes l'annuel CPAC, soit the Conservative Political Action Conference qui regroupe ce que l'Amérique comporte de vraiment à droite. L'année dernière Rush Limbaugh s'y était illustré, cette année ce fut le tour de Glenn Beck, commentateur politique lui aussi conservateur et lui aussi à Fox News, de faire un tabac.

Il était l'invité vedette, Glenn Beck, qui est venu secouer le Parti Républicain : "Hello, my name is the Republican Party, and I've got a problem. I'm addicted to spending and big government." "Hello, mon nom est le Parti Républicain et je suis drogué à la dépense publique et au big governement (ce qui ici veut dire le mal absolu: un Etat qui prend de plus en plus de poids dans la vie publique!).

Pendant trois jours, les conservateurs ont tapé sur leurs cibles favorites: Obama, les membres démocrates du Congrès, les media et Hollywood. Mais vers la fin, ils voulaient envoyer un message aux Républicains: 37 % désapprouvent leurs Sénateurs et Représentants Républicains. Et Glenn  Beck, avec son tableau noir est venu dire combien le progressisme était le diable:  "le big government, c'est une utopie socialiste et il faut en parler comme du cancer"....!

"I believe in redemption, but the first step to getting redemption is you've got to admit that you've got a problem. I have not heard people in the Republican Party yet admit that they have a problem."
 "Je crois à la rédemption, mais la première étape pour l'obtenir est de reconnaître que vous avez un problème. Je n'ai jamais entendu  quiconque à l'intérieur du Parti Républicain admettre qu'ils en avaient un".

Nous voilà bien. Si même le Parti Républicain est voué aux gémonies par la droite activiste, l'heure est vraiment venue d'une Amérique réactionnaire qui redresse la tête.