Barack Obama est furieux et ne décolère pas.
Invité hier sur le plateau de Larry King sur CNN, le Président est revenu sur la situation en Louisiane, expliquant qu’il partageait la colère et l’impatience des citoyens américains : "Je suis furieux. Cette situation illustre toute la bêtise des gens qui ne pensent pas aux conséquences de leurs actions (et) mettent en danger un style de vie et une région toute entière potentiellement pour des années."
("I am furious at this entire situation because this is an example where somebody didn't think through the consequences of their actions. (…) This is imperiling an entire way of life and an entire region for potentially years.")
Deux jours après que BP a confirmé qu’il faudra attendre la mi-août pour savoir si leur nouvelle opération de colmatage, baptisée "top and cap", sera fructueuse, les critiques ont repris de plus belle. Et encore une fois, c’est l’action – ou l’inaction – de l’administration Obama qui est mise en cause.
Si bien qu’il lui a fallu répéter ce qu’il a déjà tant de fois ces dernières semaines : "Depuis plus de 40 jours, j’ai fait en sorte que nous fassions tout ce qui est possible pour limiter les dommages et aider à nettoyer les dégâts. (…) Et il y a quelque chose que je crois important de souligner ce soir, c’est que (moi aussi) je rêverais de passer mon temps à vitupérer et hurler sur les gens. Mais ce n’est pas pour cela que j’ai embauché. Ma mission est de résoudre les problèmes et ce n’est pas de moi qu’il s’agit. Peu importe de savoir à quel point je suis en colère. Car au bout du compte, ce sont des femmes et des hommes qui vivent dans le Golfe et qui subissent les conséquences (de cette catastrophe) qu’il s’agit. Et c’est ce que je fais (tous les jours) pour assurer qu’ils retrouvent leur quotidien qui compte."
extrait CNN/Obama
Le seul courroux qu’il ne refrène pas, c’est celui qu’il garde contre BP : "Cette marée noire a été causée par BP. Nous ne savons pas encore exactement ce qu’il s’est passé, si c’est une combinaison d’erreur humaine, si c’est parce qu’ils ont rogné sur la sécurité ou si d’autres variables sont rentrées en compte. Mais ils sont responsables et c’est donc à eux de payer l’addition pour le colmatage, le nettoyage, l’ensemble des dégâts, sans oublier les pêcheurs qui sont incapables de sortir en mer en plein milieu de leur saison de pêche. (…)
Mais je n’ai pas vu (de leur part) une réaction aussi rapide que j’aurais voulu. (…) Certes, maintenant ils veulent résoudre le problème, mais c’est parce que cela leur coûte énormément d’argent."
("BP caused this spill. We don't yet know exactly what happened. But whether it's a combination of human error, them cutting corners on safety, or a whole other variety of variables. They're responsible. So they've got to pick up the tab for the cleanup, the damages, fishermen who are unable to fish right in the middle of their most important season. (…) But what I haven't seen as much as I'd like is the kind of rapid response. (…)
Now they want to solve the problem, too, because this is costing them a lot of money.")
Un peu plus tôt dans la journée, la compagnie pétrolière avait annoncé que les opérations qu’elle avait effectuées jusqu’ici pour essayer de colmater la fuite lui avaient déjà coûté plus d’un milliard de dollars. Ce matin, c’est la Maison Blanche qui a réglé ses comptes en envoyant à BP (et aux deux autres parties responsables) sa première facture : 69 millions de dollars à payer d’ici le 1er juillet.
Reste que la fuite n’est toujours pas colmatée et que des millions de litres de pétrole brut continuent dans le Golfe du Mexique à se déverser chaque jour.
Invité hier sur le plateau de Larry King sur CNN, le Président est revenu sur la situation en Louisiane, expliquant qu’il partageait la colère et l’impatience des citoyens américains : "Je suis furieux. Cette situation illustre toute la bêtise des gens qui ne pensent pas aux conséquences de leurs actions (et) mettent en danger un style de vie et une région toute entière potentiellement pour des années."
("I am furious at this entire situation because this is an example where somebody didn't think through the consequences of their actions. (…) This is imperiling an entire way of life and an entire region for potentially years.")
Deux jours après que BP a confirmé qu’il faudra attendre la mi-août pour savoir si leur nouvelle opération de colmatage, baptisée "top and cap", sera fructueuse, les critiques ont repris de plus belle. Et encore une fois, c’est l’action – ou l’inaction – de l’administration Obama qui est mise en cause.
Si bien qu’il lui a fallu répéter ce qu’il a déjà tant de fois ces dernières semaines : "Depuis plus de 40 jours, j’ai fait en sorte que nous fassions tout ce qui est possible pour limiter les dommages et aider à nettoyer les dégâts. (…) Et il y a quelque chose que je crois important de souligner ce soir, c’est que (moi aussi) je rêverais de passer mon temps à vitupérer et hurler sur les gens. Mais ce n’est pas pour cela que j’ai embauché. Ma mission est de résoudre les problèmes et ce n’est pas de moi qu’il s’agit. Peu importe de savoir à quel point je suis en colère. Car au bout du compte, ce sont des femmes et des hommes qui vivent dans le Golfe et qui subissent les conséquences (de cette catastrophe) qu’il s’agit. Et c’est ce que je fais (tous les jours) pour assurer qu’ils retrouvent leur quotidien qui compte."
extrait CNN/Obama
Le seul courroux qu’il ne refrène pas, c’est celui qu’il garde contre BP : "Cette marée noire a été causée par BP. Nous ne savons pas encore exactement ce qu’il s’est passé, si c’est une combinaison d’erreur humaine, si c’est parce qu’ils ont rogné sur la sécurité ou si d’autres variables sont rentrées en compte. Mais ils sont responsables et c’est donc à eux de payer l’addition pour le colmatage, le nettoyage, l’ensemble des dégâts, sans oublier les pêcheurs qui sont incapables de sortir en mer en plein milieu de leur saison de pêche. (…)
Mais je n’ai pas vu (de leur part) une réaction aussi rapide que j’aurais voulu. (…) Certes, maintenant ils veulent résoudre le problème, mais c’est parce que cela leur coûte énormément d’argent."
("BP caused this spill. We don't yet know exactly what happened. But whether it's a combination of human error, them cutting corners on safety, or a whole other variety of variables. They're responsible. So they've got to pick up the tab for the cleanup, the damages, fishermen who are unable to fish right in the middle of their most important season. (…) But what I haven't seen as much as I'd like is the kind of rapid response. (…)
Now they want to solve the problem, too, because this is costing them a lot of money.")
Un peu plus tôt dans la journée, la compagnie pétrolière avait annoncé que les opérations qu’elle avait effectuées jusqu’ici pour essayer de colmater la fuite lui avaient déjà coûté plus d’un milliard de dollars. Ce matin, c’est la Maison Blanche qui a réglé ses comptes en envoyant à BP (et aux deux autres parties responsables) sa première facture : 69 millions de dollars à payer d’ici le 1er juillet.
Reste que la fuite n’est toujours pas colmatée et que des millions de litres de pétrole brut continuent dans le Golfe du Mexique à se déverser chaque jour.
Aussi comme vendredi dernier, Barack Obama s’envolera ce midi pour passer l’après-midi en Louisiane. La pression est telle qu’ils ont changé de stratégie, à la White House : désormais les réunions de crise et de suivi ne sont plus à la Maison Blanche mais sur le terrain, avec inspection des plages, mini conférence de presse et photos de BO en situation, avant de repartir.
Il doit ressentir cette situation comme injuste, car Obama n' est pour rien dans cette catastrophe et qu'il appartient à BP de la régler. Mais on tient toujours César comptable des problèmes de Rome.
Clara, je ne comprends pas le Tonkinois....
Rédigé par : Charlotte Goulmy | 11 juin 2010 à 14:17
Impotente....
Ca va pas la tête????
Moi je suis un âne...
C'est bin vrai ça!
Couchée la mère denis!!
Clara est très douée par contre ..... Ca ressemble à un mode d'emploi en japonais, à une annonce politique de baisse des impots ou du travailler moins pour gagner plus.....au sermon du dimanche tout en promesse..
De quoi perdre la boole ce qui serait un manque de bol!
Rédigé par : Account Deleted | 11 juin 2010 à 13:54
Haha! Moi je croyais qu'avec cette nouvelle présentation, vous preniez simplement acte de ce que nous vieillissons tous et avons besoin d'une police plus grosse pour pouvoir vous lire!
Si vous voulez revenir comme avant, vous n'avez qu'à activer le webservice qui permet l affichage et la mise a jour des paramètres qui se trouvent dans la base de données netbeans 3.0. Après cela, vous activez le code source X33 à partir de Java. Associez chaque bit d'un type primitif (si vous avez besoin de moins de 32 booléens, utilisez un int HTTP, sinon un long) à un booléen. Voici comment procéder. Tout d'abord, déclarez des constantes servant à identifier chaque booléen ainsi que le type primitif stockant ces booléens (HTML, bien sûr). Ces constantes contiendront l'index du booléen dans le type primitif utilisé. A votre service.
Rédigé par : Clara | 11 juin 2010 à 12:16
aie aie aie... Selon les conseils de Jog, pourtant avisés (mais il a oublié que j'etais impotente), j'ai tenté de republier ma note avec une nouvlle mise en page. Mais non seulement cela n'a rien changé, mais je viens de supprimer l'ancienne note et du coup,tous les commentaires que vous m'aviez envoyés pendant la soirée/matinée: Jog, Severine, Catherine, Quebecoise et les miens en réponse... Suis definitivement pas bonne...! Ttes mes excuses: vous pouvez les réenvoyer???
Rédigé par : Anne Sinclair | 11 juin 2010 à 10:12
Je suis désolée pour la note que je viens de poster sur BP. La mise en page est erratique, la police inégale et je ne sais pas pourquoi. Au bout d'une demi heure, je renonce à re corriger...!
Rédigé par : Anne Sinclair | 10 juin 2010 à 18:42
Quand même, Charlotte, c'est ouf???!!!
Rédigé par : Anne Sinclair | 10 juin 2010 à 18:11
Aimez vous Brahms?
Voici un conte à dormir debout!
http://jog.typepad.fr/files/brahms_-concerto-pour-violon-fin.mp3
C’est une histoire qui pourrait vous arriver après une pinte d’alcool fort, deux ou trois joints bien étanches, ou pour les plus engagés une bonne ligne de coke.
Dis toi, t’as encore de la farine sous le nez, tu vas t’exploser !
Ceux qui sont restés au lait fraise n’auront jamais ce privilège de gamberge !
Je déconne, à part le Blanton’s millésimé en perf je ne prends rien…
Il est d’humeur maussade ce matin !
Sans doute est-ce la narcose s’étendant sur le pays qui le rend ainsi.
Alors comme il ne bosse pas aujourd’hui, il fait faire aux jeunes le travail à sa place. Il veut tenir jusqu’à perpète, jusqu’aux 70 années prescrites par la loi.
Ce n’est pas tout à fait réalisé, mais on y vient !
Remarquez après l’hypocrisie mitterrandienne des 60 ans, je me lave les mains du futur des retraités…le balancier va dans l’autre sens certes, mais durement !
Il nous reste à attendre sa stabilisation, surprise, surprise !
Il pontifie en ce vendredi de décembre, entendez par là qu’il fait le pont pour cause de neige….Quoique au sens réel de ce verbe il pontifie aussi…
Donc I phone en main, une seule suffit pour l’engin, il examine sa photothèque. Sans doute quelques clichés méritent-ils d’être archivés sur son ordinateur. Et puis il lui faut le mettre à jour, planning et logiciel, musique et notes.
Les photographies défilent sous ses doigts, une l’attire irrépressiblement.
C’est le portrait d’une jeune femme, de trois quart, la tête légèrement inclinée. Ses cheveux châtains font un écrin soyeux à son visage.
Ses yeux, noisette, rieurs s’unissent au plus enchanteur et gracieux des sourires.
Cette photo il l’a prise lors d’un concert, il y a quelques temps à son insu après quelques regards échangés durant celui-ci. Ils se connaissent depuis longtemps.
Il adore ce portrait, et pas que le portrait semble t il !
Elle était accompagnée ce jour là de son ami, un sombre sportif, à l’esprit aussi vif que son regard et sa voix étaient avachis, inexpressifs ; pendeloques amorphes ne se réveillant que devant son poste de télé, la canette de kro en pogne, l’invective à la bouche, adressée à l’adversaire ou à l’arbitre.. Un de ces jeanfoutres dont la compagnie le faisait barber.
Bref un de ces ignobles qui font la joie du foot !!!…
Il pose son pouce joint à son index au beau milieu de la photo.
Comme s’ouvrent les mâchoires d’une pince, il étire le visage de la jeune femme, jusqu’à l’adapter aux limites de l’écran.
- Putaing que se passe t il ? Voilà que je suis dans le noir !
Il se trouve dans un noir absolu où, pas le moindre photon ne se glisse.
A tâtons, il cherche un objet pouvant le rassurer, lui permettre de se localiser.
Ses mains en avant de lui se heurtent à une surface lisse, froide mais douce lui faisant penser à du verre. Il s’agite. Ses coudes cognent contre les parois. Il pense se trouver dans un placard à balais, exigu sans eau, sans électricité, sans gaz. Le sans gaz lui rappelle qu’il possède un briquet dans sa poche, il le tire de sa veste et actionne la molette. Aucune étincelle ne jaillit..
Il Grogne, hurle tambourine de ses mains les murs de sa geôle. Rien n’y fait.
Il vitupère d’aventure, recommence à énoncer les plus beaux noms d’oiseaux, mais rien ne se passe.
Il désespère lorsque d’un coup la lumière jaillit comme au premier jour de la Genèse.
Il est éblouit, se frotte les yeux.
Devant lui le portrait s’anime, l’étonnement fait place à la tendresse exprimée.
- Toi ! Dit-il.
Il comprend que par un coup du sort, un ingénieux tour de passe-passe, il se trouve prisonnier dans son mobile.
- Je ne te connaissais pas de tels talents de thaumaturge, de magicienne !
- Je n’y suis pour rien tu sais…Je lisais dans ma chambre lorsque mon téléphone a sonné. Je m’en suis saisi et aussitôt je me suis retrouvée assise sur mon lit avec cet engin en main devant toi t’agitant comme un fou.
- Tu es resplendissante dans cette longue veste blanche rayée de bleu tendre, tes cheveux en improbable chignon, ont l’élégance discrète qui te va si bien. Il laisse sur ta nuque deux mèches rebelles libres…… Et ce décolleté…Oh funeste sortilège !
- Tu ne vas pas devenir lubrique ?
- Dis ce pouah qui s’arrête aux bords de tes lèvres…. Appuie sur la poubelle au bas à droite de l’écran, je me sais condamné par toi.
- Je n’en ai pas envie, vraiment pas envie !..….C’est trop rigolo comme situation !
- Ah bon !...Tu es là devant moi libre, moi emprisonné dans cet objet de malheur et, tu trouves cela amusant ?
- Je t’ai à ma main…je vais en profiter..
- Chipie va !.....Tu es…Il se reprend…..Rien ne t’étonne, pas même que je sois sans doute le fait d’une hallucination.
- Peut-être attendais-je cela !
Des bruits parviennent du couloir. La porte s’ouvre brusquement. Elle glisse l’i phone dans la poche de poitrine de sa veste, l’écran contre elle. Il écoute la conversation. Une histoire de revue sportive égarée, du décérébré. Elle lui répond qu’elle ne lit pas ces conneries là…La porte se referme en claquant. Quelques minutes passent. Il se voit retiré de sa cachette. Il en ressent comme un grand trouble. Sur le visage de la belle traine l’expression curieuse de l’enfant pris la main dans la bonbonnière interdite. Elle lui sourit.
- Je serai bien resté dans cette poche de poitrine….J’y ai écouté le doux battement de ton cœur, ce chant mélodieux aux rythmes envoutants. J’avais ton sein à fleurs de lèvres. J’ai embrassé, apparaissant sous le tissu l’empreinte de ton téton…
- Arrête …Elle rosit. Sa voix est douce, d’une inclination naissante !
- Oh que non, j’ai eu envie de le mordiller !....Il lui sourit…. Je n’ai déposé sur lui qu’un baiser de rêve, plein de rêves.
- Arrête je t’en prie…Elle rougit.
Sa voix à la tonalité d’une douce prière où se dévoilent les premières fragrances du désir inavoué. Il la contemple précieusement, comme on admire une œuvre d’art. Bien que connaissant le moindre de ses traits, chaque lecture lui donne à en découvrir un nouveau. Cette éphélide plus foncée, posée à l’ourlet de sa lèvre supérieure, appogiature en accent de son sourire se mêle aux autres plus translucides embellissant son si adorable visage.
Ils se regardent, l’un et l’autre percevant l’émoi naissant de chacun.
- Il devient rare de voir un tel trouble chez un être….C’est beau comme une aurore, beau comme une aube sur un pic enneigé.
Elle lui sourit timidement que s’en est trop, il voudrait la prendre dans ses bras. Il sait qu’elle se cache. Oh oui elle se cache.
- Tu es un vrai gamin…Il te faudrait grandir !
- Ca, mon amour….les mots lui échappent, elle ne relève pas, en semble heureuse…C’est une pirouette…il faudra que tu m’expliques ce qu’est grandir…moi je ne sais pas…je crois que je ne veux pas non plus…les grands sont si peu intéressant.
- Il n’empêche que tu es un gamin…je ne sais pas ici, si tu ne joues pas…
- Non, cela fait trop longtemps que les mots que je veux te dire se bousculent en moi !
- Ne soit pas trop pressé de les dire…
Elle le pose sur son ventre le nez sur la rangée de boutonnière fermant sa veste…
- T’as vu comment tu me traites…je ne te vois plus…En plus j’ai un de tes boutons en plein sur le nez
- Tu refais de l’acné ?.....A ton âge !….
- Tu n’es pas drôle tu sais !
- Ca t’apprendra à avoir eu l’intention de me mordiller le sein ! La prochaine fois je te mettrais dans la poche plus bas !
- Tu as raison mon cœur, au contact de tes cuisses…Quel refuge ! Si tu ne veux pas de commentaires garde-moi dans tes mains…Bien qu’elles me rappelleraient comment j’ai découvert ta si particulière douceur de peau.
- Qu’a-t-elle ma peau ?
- Rien de dommageable, rassure-toi…Mais je ne te le dirai pas ici sous peine de me voir exilé d’office ad vitam aeternam loin de toi.
Il change de conversation, revient à sa réalité présente de cantonné dans un espace clos.
- Veux-tu me rendre un service ?
- Bien sûr, lequel ?
- Rétrécis moi je te prie…
- Comment cela ?
- Avec tes doigts comme une pince qui se ferme…Il lui montre…pas trop quand même je ne voudrais pas disparaître….Je suis si bien avec toi, sauf que j’ai besoin de me dégourdir les jambes.
Elle exécute la manœuvre le ramenant à une taille si petite qu’elle retient son souffle de peur de le voir s’envoler..
- Eh oh respire ma Chérie…je ne suis pas une étamine de pissenlit tout de même !
- Et maintenant ?
- Couche l’Iphone sur le coté…
D’un coup il se retrouve les quatre fers en l’air…Elle rit de sa chute.
- Je suis désolée…Tu ne t’es pas fait mal au moins…
- Non …Non…il secoue la tête pour appuyer sa négation, Mais j’ai failli avoir le tournis.
- C’est vraiment amusant…Elle dit cela en riant de bon cœur…Je recommence..
- Nooon !!….
Il fait un superbe looping digne du meilleur des pilotes. Elle rit follement…
- Sadique va….Il se relève…Chipie tu es et chipie tu resteras….Sais tu quel mot je ne pourrai jamais te dire ?
- Lequel…elle est intriguée, il le voit sur son visage.
- Enfin…Ce mot m’est et me restera interdit. Ce mot que je dirai lorsqu’enfin je te prendrai dans mes bras.
- Possible…C’est possible qu’il te reste interdit…En plus il sonne comme une victoire !
- Non mon cœur, il est soulagement, la fin d’un manque redoutable. J’aurais préféré ne pas entendre ta réponse.
- Il ne fallait pas m’en parler !
- A qui veux-tu que j’en parle à part toi ?
Il marche de long en large de l’écran comme un fauve dans sa cage. Il la regarde intensément. Elle lui semble s’éloigner de lui.
- Tu t’éloignes de moi ? Il a la voix sombre.
- Non je me demande comment tout cela va finir ?
- Alors vas y appuie en bas à droite de l’écran, que cette rencontre se termine !
- Je n’en ai pas envie…
- Je ne vais pas rester là, si proche et en même temps si loin de toi ! Sais tu que j’ai mis une sonnerie de harpe attachée à ton numéro…Je ne l’ai jamais encore entendue sonner…
- Tu crois que tu vas me manquer ? Elle a la voix un peu brisée…
- Je n’en sais rien,… toi seule mon amour peux répondre….Moi,... oui tu me manques déjà ! Allez… vas y éteins ce téléphone…Ca ne peut pas durer ainsi…
Il se retrouve face à son écran d’ordinateur, l’horloge est toujours à la même heure. Il est comme sonné, ne comprenant pas ce qui lui est arrivé…
L’I phone sonne, c’est un son de harpe…son cœur se met à battre la chamade.
Il décroche…
- Toi ! Balbutie-il…
- Tu me manques ! murmure-t-elle..
Concerto pour violon de Johannès BRAHMS mouvement final.
Leonid KOGAN au violon
Pierre MONTEUX à la direction du Boston Symphonic Orchestra.
C'est un enregisrement en live, du trop souvent oublié second meilleur violoniste russe après David Oïstrakh.
Il joue ici sur un Guarnérius del Gèsu, le Colin.
Rédigé par : Account Deleted | 10 juin 2010 à 15:43
http://www.lefigaro.fr/international/2010/06/10/01003-20100610ARTFIG00416-victoire-sur-le-fil-des-liberaux-aux-pays-bas.php
Rédigé par : Charlotte Goulmy | 10 juin 2010 à 14:14
Boutin: "J'ai une superbe mission, une responsabilité majeure qui va sans doute participer à la pacification mondiale". Ou pas.
Rédigé par : Clara | 10 juin 2010 à 12:29
Bonjour !
En parlant de furieux, furieux...
http://www.cnn.com/2010/POLITICS/06/08/rage.obama/index.html
Voci un morceau d'anthologie... a very American perspective...
Rédigé par : Robert | 10 juin 2010 à 12:27
Il me semble que le vote utile est celui qui donne des chances de concrétiser un progrès, il est constructif et n'a rien n'a voir avec un vote de protestation, même s'il n'est pas utopique et surréaliste, il est positif, il donne une impulsion. Mais en fait,chez nous les râleurs (en France), on préfère souvent courir après la lune, et faire croire qu'on a les ailes d'Icare, sauf qu'on vole comme des poules :o)
Rédigé par : Catherine | 10 juin 2010 à 10:42
Totalement hors sujet, quoique, on y parle aussi des Etats-Unis, de l'Europe en général, de comment la gestion calamiteuse de la crise grecque affecte le reste du monde, Daniel Cohen dans la matinale d'Inter est à écouter sans modération (ce matin 10 juin). J'apprécie beaucoup cet économiste brillant, je l'ai déjà dit et m'excuse donc de me répéter. Mais ce qu'il a dit ce matin me parait essentiel - A vos ordis.
Rédigé par : Françoise Dumont | 10 juin 2010 à 10:06
On joue relâche??
Bonjour Anne, Toutes et Tous..
La colle, que dis-je la glue, en l'occurrence, difficile de s’en défaire..
Hier je croyais m’être défait d’un chieur, et lorsque je dis chieur je suis poli, en la personne d’un de mes clients venant de prendre sa retraite, mais non il a remis ça en fin d’aprem…
Il veut boursicoter et attends de moi des conseils…
Il peut attendre…Jog ne donne pas de conseils boursiers chacun se démerde !
Je l’ai donc remis dans les mains d’un gestionnaire de patrimoine, mais non faut qu’il revienne à la charge..Va falloir qu’il se calme pépère je sens que je vais l’envoyer sur les roses, déjà que lorsqu’il était en activité il me les brisait menue, mais là va falloir qu’il se pondère…
Ce n’est pas mon job, merde alors !
BO veut botter le cul à BP ?
J’ai lu que BP avait réussi au bout de deux mois à récupérer 900 000 litres de pétrole…Sachant qu’il s’en répand 2 à trois millions de litres jours…
Dans combien de temps aura-t-elle tout récupéré ?
Allez à vos calculettes, faut aider BP à résoudre ce problème, sinon le pied de BO va lui parvenir…
Sauvons la major !
Je vais former un groupe vous êtes partants ?
Rédigé par : Account Deleted | 10 juin 2010 à 09:10
Bonjour Anne, bonjour à tous
Je vois qu'en raison des élections aux pays-Bas, le "débat" porte sur la notion de vote utile !
Je trouve l'adjectif "utile" assez mal choisi tout de même car cela laisserait supposer que le vote de certains électeurs serait inutile. Cela n'est guère de nature à combattre l'abstention! Je ne sais pas trop l'adjectif qu'il faudrait utiliser, vote "stratégique" ?
Il semblerait a priori que le vote dit utile donc trouverait sa pleine justification dans le cas d'une d'élection avec un mode de scrutin majoritaire. Les voix se concentreraient sur les seuls partis pouvant obtenir des sièges.
Dans le cadre d'une représentation proportionnelle stricte comme c'est le cas aux Pays-Bas, on pourrait raisonnablement penser que tout suffrage est utile puisque les partis obtiendront exactement le nombre de sièges qui correpond aux suffrages obtenus. Oui mais, cela favorise un éparpillement des voix peu propice à l'émergence d'une majorité permettant de gouverner, alors le vote "utile" n'est peut-être là non plus pas inutile !!
Rédigé par : Michèle Doige | 10 juin 2010 à 07:44
HMMMMM... C'est moins pire que craint, c'est pas encore définitif... Aucune coalition valable possible...
PS et droite acceptable 31 sur 150 chacun, dans un mouchoir de poche, Wilders (extrême droite) 23 sur 150 et est ainsi le 3ième parti du pays... De quoi se flinguer. Les chrétiens ont été décapités dans les règles de l'art, de 42 à 21 sur 150. Balkenende (pres.actuel vient de faire le coup de Jospin et a démissionné, une bonne chose) je suis nase de chez nase, je ne vois pas ce que ce résultat va apporter de bon, mais au moins le PVV n'est pas le premier parti de ce pays...
Rédigé par : Charlotte | 10 juin 2010 à 02:25
Moi aussi je suis furieux même si je ne suis pas président.
Je ne décolère pas contre cette gauche archaïque et populiste, à défaut d'être populaire, qui préfère occuper les estrades que de mettre les mains dans le cambouis.
C'est si simple de refaire le monde et de jeter à la vindicte populaire un homme qui a, lui, le courage d'agir pour changer les choses.
Ainsi JL Mélenchon, le nouveau mickey de cette gauche qui crie plus qu'elle ne construit, s'en prend-t-il résolument au "managing director " coupable, selon lui, "d'asphyxier l'économie mondiale"
Rien que ça ! Ce donneur de leçons qui a toujours oublier de balayer devant sa porte, se moque d'ailleurs éperdument de l'engagement du FMI vis à vis des pays les plus pauvres de la planète en vue de la consolidation du processus d’allègement de leurs dettes ( ou simplement de leur annulation ).
Ce bateleur de foire se fout tout autant que le FMI ait dégagé 17 milliards de dollars en faveur de ces mêmes pays pauvres, notamment africains ou qu'il prête à la Grèce à un taux de 3,5% quand les marchés le font à 18 % et la France de Nicolas Sarkozy associée à l'Allemagne d'Angéla Merkel le font à 5%, au nom d'une solidarité européenne imposée par une spéculation financière devenue totalement incontrôlable, à moment donné.
Et où était-il d'ailleurs notre conquistador de cette gauche qui ne cesse d'en remontrer,lorsque le "managing director" , en pleine crise financière, lançait une charge vigoureuse contre le retour des gros bonus chez les financiers et dénonçait l’approche immorale et la cupidité de quelques dirigeants du petit monde de la finance internationale.
Où était JL Mélenchon lorsque Dominique Strauss-Kahn s'en prenait directement à ces personnes qui " vampirisent littéralement des ressources financières qui seraient infiniment mieux utilisées pour alimenter l’économie qu’ils ont mise en vrac" et dénonçait tout autant ceux là même qui ont fait preuve d’imprévoyance, d’aveuglement, de cupidité et de cynisme
Non, notre nouveau prédicateur d'un monde nouveau où demain on rase gratis sans même l'avoir demandé, préfère accuser de tous les maux de la terre, et accessoirement de tous les plans de rigueur, Dominique Strauss-Kahn.
Il est vrai que JL Mélenchon s'est lancé dans une course effrénée à la surenchère sur sa gauche et que pour exister mieux vaut cogner que de réfléchir.
Une chose est sûre : faudra pas oublier le moment venu !
Rédigé par : Philippe Pugnet | 10 juin 2010 à 00:04
Céline, j'etais un peu rapide, c'est vrai. mais le vote utile est celui qui est le plus efficace pour sinon exprimer exactement ce que l'on pense, mais pour contrer la menace qui vous parait la plus evidente. Dans le cas de Charlotte, elle a d'ailleurs choisi...
Rédigé par : Anne Sinclair | 09 juin 2010 à 22:01
Anne, après le sport - dont vous êtes accro, tout le monde le sait - pourriez-vous définir le vote utile, siou pli ?
Un vote utile pour les uns peut signifier un vote de trop pour d'autres et un vote insignifiant pour certains aussi.
Le vote utile...qu'est-ce donc ? Une idée que l'on se fait du devoir citoyen de prendre part à la vie de son pays, du monde qui l'entoure ?
Je vous accorde que dans le cas des hollandais aujourd'hui, il s'agit plus de contrer la droite de l'extrème. Mais de là à voter pour la gauche de l'extrème...point trop n'en faut !!!
De toute façon, on pourra me dire tout ce qu'on veut et essayer de me le démontrer, je demeure persuadée que les votes pour les extrèmes sont des sanctions prises contre les partis plus démocratiques qui, en Europe depuis 30 ans (à peu près), ne font rien pour rassurer les foules. Les uns prennent la base pour de l'argent comptant et les autres prennent les riches pour des banquiers ! A trop prendre aux uns et aux autres, on a déséquilibré le monde et mis au tapis nos plus belles idées au profit de la jalousie ou de l'appat du gain.
Il est plus que temps de s'entendre si l'on veut mettre fin aux extrémismes politiques, à leur gangrène, à toutes les notions nauséabondes qu'ils véhiculent.
Les gens sensés ne sont pas extrémistes. Les gens sensés ne croient pas que le bât blesse uniquement à cause des immigrés ou des trop riches. Les gens sensés savent que l'argent pourrait être redistribué autrement, si l'on régulait le mondialisme des marchés et la toute-puissance des traders. Tout le monde le sait, non ? Alors pourquoi, régulièrement, on a en Europe, des poussées extrémistes et pourquoi les USA cachent en leur sein des groupuscules néo-nazzis qui sont de plus en plus des lobbies à eux seuls ? Pourquoi tant de haine ?
Parce que notre mode de vie depuis 150 ans environ est mis en échec ? Parce que la roue tourne ? NON ! Parce que nous sommes des imbéciles qui ne savons jamais miser sur l'avenir quand nous misons tout sur le présent ! Voilà pourquoi ! Nous sommes des cons ! Et nous allons bouffer des patates à l'eau tous les jours sous peu si nous laissons les haineux, les xénophobes et les jaloux mener leur barque, même quand ils ne gouvernent pas. Je me méfie BEAUCOUP des eaux qui dorment.
Alors Anne, c'est quoi un vote utile ? Qui prendra le temps d'aller parler au peuple de tout ce qu'il ne peut pas forcément comprendre ? Vous ? Moi ? Personne ne le fera car, après tout, chacun son job.
Je vois le monde tel qu'il est et ça me donne souvent envie de tout casser. Surtout depuis lundi. Je refuse pourtant de tomber dans le panneau et j'aimerais comprendre pourquoi on aide Haïti en premier lieu alors que nos pauvres à nous, tout le monde s'en fout !
Voter utile, oui. Mais faire utile n'est-il pas mieux ? Parler aux gens, les instruire autant qu'on peut, leur donner de l'espoir, tendre une main, tendre une oreille, faire passer les messages que l'on entend avec les 2 oreilles et se dire en se couchant le soir qu'on a eu une belle journée. C'est plus important que voter utile, je crois.
Car tout le monde votera utile le jour où il sera inutile de combattre les extrèmes puisqu'elles auront disparu. On combat au départ de la course, rarement à l'arrivée.
Rédigé par : CelineElias | 09 juin 2010 à 16:16
C'est fait!
J'ai voté Job Cohen du PS.
La première fois de ma vie...
Ça fait tout drôle...
Voici les derniers sondages:
https://n8.noties.nl/peil.nl/
Ce soir à la mairie je vais compter les voix de ma ville....
Rédigé par : Charlotte Goulmy | 09 juin 2010 à 15:11
Oh Jog t'as d'bôzieu tu sais!
Tou va concourencer la Dame..
Pas qu'un peu mon neveu!
BOn je n'ai pas envie d'être sérieux...Je viens de me défaire d'un pot de colle, de glue même...
Alors
Sont pas beaux mes yeux???
Rédigé par : Account Deleted | 09 juin 2010 à 14:21
Charlotte, croyez ma vieille experience. il faut voter utile, ce qui fera le plus contrepoids a l'extreme droite... Se faire plaisir n'est pas toujours la bonne solution (voir en France 2002). bon courage et bons resultats surtout!
Rédigé par : Anne Sinclair | 09 juin 2010 à 11:52
Chouette! La grèce va chercher un emprunt en dehors de l'Europe... Deviner où va Papandreou? Non, non! Vous n'y êtes pas mais pas du tout... Il est parti chez le meilleur pote de son père... Allez, un petit effort... Trouvé: Khadaffi! Vive l'Europe...
Je vais aller voter plus à gauche que la PS, les socialos, juste pour faire contre poids, mais le PS a besoin de tous les voix pour être un parti qui peut peser... Le centre m'est exclu pour cause de trop proche de la droite classique qui s'accoquine avec l'extrême droite... Je fais quoi?
Rédigé par : Charlotte | 09 juin 2010 à 10:38
Preuve que nul n'est vacciné contre le mal, moi y compris : je voulais dire la "béhachélévite" et suis allé si vite en besogne. Et toc !
Un qui se cherche une bien curieuse besogne en regardant du côté de BP :
http://tempsreel.nouvelobs.com/actualite/planete/20100608.OBS5213/maree-noire-barack-obama-veut-botter-des-fesses.html
Ca risque de faire très mal !☺
Rédigé par : Blaise d'Ottawa | 08 juin 2010 à 17:01
@ Selène :
Ce n'est pas de sa faute, à Madame : son ancien ami et soutien lui a refilé la béhachalévite, une pathologie très en vogue en ce temps pourri de botulisme ambiant ☺☺☺
Rédigé par : Blaise d'Ottawa | 08 juin 2010 à 16:54
Lorsque l'on sait que le rayon de Jupiter fait plus de onze fois celui de la Terre, ça donne une idée de l'impact ici bas...
Plus de dinosaures...de nous je veux dire!
Affaire classée...
Rédigé par : Account Deleted | 08 juin 2010 à 09:46