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« C'est parti pour la bataille de novembre | Accueil | Plus que 100 jours »

23 juillet 2010

Commentaires

anarchaste

Cette guerre, absurde mais nécessaire (Absurde mais nécessaire? Çà commence bien !) colle aux doigts de tous ceux qui la touchent. Peut-être faudrait-il chercher une des raisons profondes de ce conflit dans les écoles fondamentalistes, telles celles de Déobandi, et plus encore dans les raisons de la faim de ceux qui viennent y chercher leur nourriture spirituelle. Or les Démocraties Occidentales n’ont à proposer à ces peuples qu’un modèle basé sur le matérialisme et le mercantilisme pratiquement exclu de toute spiritualité.
On reconnait en l’homme moderne un animal de grande intelligence doté d’une formidable volonté de puissance. Mais ce qui le distingue vraiment de la bête c’est, depuis la nuit des temps, sa propension à la spiritualité.
C’est sur cette caractéristique propre à l’humanoïde, ébloui par les beautés de la nature et inapte à en saisir le mystère, que se sont fondées les religions.
La Raison, telle qu’elle est apparue bien avant Montaigne, puis s’est développée au Siècle des Lumières, a gagné le combat contre l’obscurantisme sans se soucier de discerner et de préserver l’aspiration transcendantale, jetant ainsi le bébé avec l’eau du bain. Curieusement, les Démocraties modernes ont délaissé cette composante humaine d’aspiration vers l’infini, négligeant ainsi le pouvoir considérable que les religions en avaient tiré. La séparation de l’Église et de l’Etat eut (peut être) été une meilleure chose si l’Etat avait pris à son propre compte cet élan métaphysique sous une forme moderne plutôt que de le laisser à l’entière discrétion des religions et des marchands. Il est vrai que tant qu’il y eut des guerres, le sentiment patriotique a pu donner le change, mais rien ne dit que l’omniscience de la matérialité suffira à anesthésier l’envie d’inaccessible étoile.


attila

@MiDo avec un peu de retard, weekend oblige.
Of course je les ai lus en VO, what else? Et quelle plume! oui, je pense même que notre POTUS mérite un Prix Nobel de la Littérature à accrocher à côté de celui de la Paix. C'est vrai que si on n'est pas familier des dessous de la politique américaine (Change we can believe in), ni de l'histoire des USA et de la genèse de leur Constitution (Audacity of Hope), ni des problèmes des minorités, des inner-city et des slangs qui vont avec (Dreams from my Father) et je suis dans ce cas, suivant les événements de loin même si j'y ai travaillé pendant près de trois ans (1966-69), il est difficile de comprendre ces vrais chefs-d'œuvres. En plus quand c'est un professeur de droit constitutionnel qui connait son sujet mieux qu'aucun des Juges de la Cour Suprême, il y a de quoi s'incliner. Les critiques les plus sévères en sont juges car ils n'ont pas lésiné avec leurs éloges. C'est l'homme politique/écrivain (il y en a beaucoup dans l'Histoire) qui a le plus de punch.
Quant à l'histoire de la technique du flibustier, compensée par celle de la "super" majorité des 3/5ème (60 au lieu de 50 sénateurs), c'est tout une histoire dont BO nous donne sa compréhension originale en détails. Selon certains (dont des Juges de la Cour Suprême), la Constitution américaine ne serait pas une œuvre d'hommes politiques mais une création divine offerte à l'humanité entière ... à méditer.

Clara

Mes deux articles, Anne, sont à paraître dans le journal de cette semaine. Je vous laisse la surprise des thèmes, mais je vous donne un indice. Je suis dans un service qui commence par E et qui finit par E... Euhhh... facile ;)

Account Deleted

Bloggy Bag,

Votre invitation me touche beaucoup !
Mais de quoi puis-je être fier ?

La seule fierté que je porte est vouée à mes mômes, à ma Douce mais à part cela rien qui ne pourrait convenir décemment à votre site.
Quand à mes textes vespéraux, pourvu d’une flemme peu commune en ce moment ils ne seraient que des redites…
Mais si un coup de mains demain vous était utile pas de blème !
Faites donc comme Rolland et dans l’oliphant soufflez.
De Brest à Rennes il est bien rare que ce souffle là se perde !

Bloggy Bag

Anne, l'ambassade de France au Laos se trouve à Ventiane à proximité du palais présidentiel. Si vous vous y rendez (chaud - 28 degré - et relativement ensoleillé malgré quelques nuages, notre ambassadeur, M. François Sénémaud se fera un plaisir de vous montrer la statue Statue d'Auguste Pavie dans le jardin de l'ambassade.
Pour ce qui est de la littérature, "Ne me tente pas" (tout un programme) de Loretta Chase est en tête des ventes sur Amazon.
Côté presse, vous pouvez consulter une partie de la presse internet et papier et si le mal de Venise venait à vous tourner la tête, n'hésitez pas à appeler le CHU de Rouen qui est à l'écoute des voyageurs.

Hélas, pour commander le repas de ce soir, http://notre-france.fr n'est pas encore assez évolué...

PS : Jog, j'ai quelque peu relustré le blason de nos musiciens et un peu rétabli l'équilibre gauche / droite des portraits, ainsi que la parité.

anarchaste

Tout les coups sont permis, en politique ce n’est pas nouveau, en rien d’autre d’ailleurs, mais le sport faisait encore illusion. Hier, au Grand Prix d’Allemagne de F1, Les 2 Ferrari sont en tête, Massa est en pole, Alonzo le suit de près…qui va gagner ? Le duel est prenant, chacun bat le record du tour, mais Alonzo ne parvient pas à prendre l’aspiration de la voiture de Massa au grand dam de son écurie qui veut faire gagner l’Espagnol. Alors on triche, comme la FIA interdit le principe d’une action susceptible de fausser le résultat d’une course on fait passer dans l’oreillette de Massa « Fernando est plus rapide que toi. Peux-tu confirmer que tu as compris ce message ? »
Et dès le tour suivant Massa confirme avoir reçu le message : Il se range et laisse passer Fernando Alonzo qui gagne alors facilement. Léger malaise sur le podium…….Déclaration conjointe des deux pilotes « Nous travaillons pour des sociétés, pour des équipes et dans leur intérêt » Cynisme effarent envers un public devenu négligeable dont on ne sait plus s’il sait faire la différence entre chevaliers et valets.
Quel rapport avec la politique, les manipulations médiatiques et les coups bas ? La gagne à tous prix.
Au prix de toutes valeurs hors le pouvoir et le fric.
Alors que reste-t-il ? Tout…… pourvu que la flamme de l’amour brûle encore en nous.

Je ne saurai jamais jusqu'à mon dernier souffle,
Oublier cet amour source de ma douleur,
Et ne la voir jamais s’effacer de mon cœur,
Plus vive que jamais, et plus je la refoule,
Palpitante toujours mais jamais ne se meurt.

Quand les âmes se frôlent, c’est comme un souffle d’éternité. Cet infini qui est en nous habite le château du ciel et ne craint pas le silence de la nuit, car ce silence n’est qu’amour.

CelineElias

Copie AFP :

""Ils ont assassiné de sang froid une personne de 78 ans, malade, à qui ils ont refusé de faire parvenir les médicaments dont elle avait besoin", a déclaré le président après avoir annoncé que la mort de Michel Germaneau venait d'être revendiquée par Al-Qaïda au Maghreb islamique.

"Je condamne cet acte barbare, cet acte odieux qui a fait une victime innocente qui aidait les populations locales", a déclaré le chef de l'Etat, à l'issue d'une réunion d'un "conseil de sécurité et de défense" à l'Elysée.

Paris avait le "devoir" de mener le raid au Mali pour tenter de sauver Michel Germaneau", a estimé le président en précisant qu'il n'y avait pas eu "le moindre dialogue avec les autorités françaises".

Le chef de l'Etat a "demandé instamment" aux Français de "renoncer à voyager" dans cette zone du Sahel, compte-tenu des risques encourus." (Fin de citation)

Tout est dit. Rien à rajouter.

Account Deleted

A propos de Venise je ne retrouve pas le lien sur votre blog, si cela vous ennuie ne publiez pas!

La Signora..

Ta condition de recluse, aimant trop la désespérance et ses chaînes, finira par me désespérer. Pour t’évader de cette claustration où tu te trouves, puis je te proposer un voyage ?
Pas n’importe lequel, de ceux qui effleurent par leur légèreté, la terre endormie du rêve, soulevant sous les pas la poussière d’or et les vapeurs ouatées des brumes matinales :Venise.
Oui prépare toi à partir pour Venise. Je doute de ton impatience, et cela me peine un peu mon Cœur. Il te faut, je t’en prie, te préparer à pénétrer le rêve.
‘’On arrive à Venise comme, après tous les méandres de l’insomnie, on finit par descendre sur la plage d’un songe’’, écrivait André Suarès dans son Voyage du Condottiere.
Cet homme, érudit illuminé et lyrique, à la longue chevelure brune crantée encadrant son regard intense, au chapeau de feutre cassé lui donnant un air de fier routard inquiétant ; cet homme vibra bien avant moi aux attraits de Venise.

Rien ne nous la signale, et il nous faut emprunter les eaux salines de la lagune, pour deviner au loin celle qui t’attend. Deviner, sentir, recueillir sa présence, tant les brumes éparses recouvrant la mer font se confondre le ciel et l’eau. L’écho d’un carillon te parvient, mais le clapotis des vagues tranchées par l’étrave dorée du bateau sous le soleil levant, en amoindri la portée. Il te faut envier ces voyageurs passés, glissant sur les eaux de la Brenta pour parvenir au liman. Combien d’entre eux furent-ils des témoins enthousiastes ? Combien laissèrent de leur passage, le souvenir écrit de cette apparition ? Si peu, au regard de tout ce qui fut écrit sur la Sérénissime, si peu s’empressèrent de le relater, comme le fit mon voyageur solitaire, leur entrée dans Venise. Comme cela devait être doux et plaisant de découvrir ainsi la ville aux cents campaniles.
Tu laisses sur ta gauche quelques îlots de paix, ces îles monastères dont l’une s’embellit du doux nom du Saint aux oiseaux : San Francisco. Ses chants liturgiques, mystiques voix du silence, se défaisaient dans la brise marine. En longeant San Michele, tu ne peux ignorer ce concert baroque qu’imagina en son temps le Poète cubain. Les tombes sont fleuries, et la solitude du promeneur aux grés des allées de graviers crissant, fait chanter plus encore le Sacre du Printemps. D’une tout autre rangée de tombes surgissent les Walkyries, tonitruantes, appelant au Walhalla. Entends-tu la longue plainte d’Ysolde inclinée sur le corps inanimé de Tristan ? Sombre histoire de voile blanche que la jalousie fera noire

Le bateau incurve légèrement sa course pour pénétrer la cité.
Le Ghetto ancien, derrière ses murs décatis, cache tout un art de vivre. Pour en sortir les Juifs devaient franchir des grilles, qui le soir venu, se fermaient aux ordres du Doge. Maintenant qu’elles ont disparues tu empruntes cette étroite coursive. Les hauts bâtiments serrés, percés de petites fenêtres, forment un cercle incertain autour de la place. En son milieu un chêne séculaire s’entortille. Aux pieds de ces bâtisses géantes pour Venise, des boutiques d’artisans : peintres, céramistes, relieurs, luthier offrent leur devanture. Leurs vitrines étincellent de Menorah, ce chandelier aux sept branches couvertes de fleurs, qui les distingue tant. Les portes d’entrées des échoppes arborent fièrement l’étoile de David. Dans les étages, comme protégée du sacrilège, la synagogue murmure les prières de la diaspora. Il te faut écouter ces sons psalmodiés, comme hachés tant la parole adressée à Dieu se doit d’être humble. Tu sais combien je suis éloigné de lui, combien je le crois la somme de nos ignorances. Mes insuffisances devraient me faire croyant, mais je ne le suis point. Pourtant, ce lieu, éveilla en moi une ferveur insoupçonnée. Tu es là, assise sur une longue travée de bois, perchée sur la mezzanine surplombant le chœur, où les hommes pieux lisent la Torah.

Tu t’en reviens vers la barque, emmenant avec toi cette si ténue part d’Israël.

Le roulis t’enivre de sa lenteur. A l’angle de San Gérémia surgit le grand canal.

C’est la Ca d’Oro aux murs de marbre ciselé, aux ogives dressées alternent des oculi à quatre lobes, comme un trèfle. Bercée par l’onde calme, tu imagines sa façade anciennement recouverte d’or, de carmin et d’outremer. Tel un diadème ouvragé dans la pierre, il porte en bordure du toit une fine guirlande de marbre blanc de Carrare A tes côtés se tient Chateaubriand venu d’Outre Tombe. Il te parle des fenêtres géminées. En route pour Rome vers son ambassade, il ne put s’empêcher de t’accompagner.

Le Rialto et son arche ! Prends ton temps et accoste ton embarcation près du marché de Venise. Ecoute ce brouhaha mercantile à l’alacrité si musicale. Aucun compositeur ne put jamais vraiment le transcrire fidèlement. Sous les calicots des échoppes aux couleurs vives, les victuailles à profusion sont offertes à la tentation du chaland. Les parfums entremêlés des fruits, accordés en une alliance subtile, serpentent sur la place, s’évaporent dans les calles avoisinantes. Venise a ses odeurs, et ses sons, souvent communs aux autres villes. Aucune ne révèle celle de la créosote lissée sous les coques des gondoles, enduite sur les pali, ces porteurs de Venise, mêlée à l’odeur de vase marine iodée. Elle particularise la cité. On la dit ville de l’amour, du quel en fait ? Celui de l’art, de la beauté. Le temps y est majestueux tant il semble s’être ralenti, suspendu, arrêté à une époque incertaine : celle où vivre n’était pas glisser sur la vie.

La barque qui te promène, pénètre plus encore la cité vers ce lieu pour moi si magique. Arrête-toi là ! Viens attacher ta barque au ponton de l’Accadémia, juste avant cette passerelle de bois qui enjambe le cours d’eau. Au-delà du pont, après, sur l’autre rive, un palais. Il n’est en rien plus remarquable qu’un autre, et fut restauré à la fin du 19éme siècle d’une façon si peu convaincante. Ce qui le rend si étonnant ? Son jardin au bord de l’eau ! Un cèdre bicentenaire étend majestueusement sa ramure. C’est le seul endroit sur le grand canal où s’unissent si magnifiquement la beauté végétale et le génie humain.

Grimpe sur ce petit pont et vois, derrière les grilles qui ferment cet enclos, le banc de fonte blanc. Viens t’y asseoir, ose pénétrer ce lieu, nul gardien ne t’empêchera de jouir de son intimité dérobée. Déjà tu perçois le murmure de Venise, ce mélange de langues, pour certaines ignorées de toi. Tu fermes les yeux, tu entrevois Babel. Quelques mots se révèlent, tu les démêles de ce magma vivant. Un vent léger câline tes cheveux, tu te laisses bercer par la tiédeur du soleil, en oblique sur San Stefano.

Maintenant il te faut marcher, aller plus avant dans la ville. Ton but, cette vaste place où s’agglutinent ces affreux curieux d’un jour. Pour cela, traverse le campo Morosini, prends cette calle exiguë qui te mène vers la Fénice.
Quel tintamarre n’est ce pas ?
Parmi les cris de Viva Verdi poussés violemment par les vénitiens, sous l’occupation autrichienne, tu découvres la Melba cette cantatrice dont on dit qu’elle fut la première Diva, si célèbre depuis par une gourmandise.
Vissi d'arte Vissi d'amore

Venue de l’au-delà Callas chante Tosca : Vissi d’arte, vissi d’amore !
Viva Verdi ! Viva Verdi ! Tout officier autrichien qu’il était, le héros de Senso, Franz Malher ne lutta pas contre ces hourras masqués, bien qu’il en connut le sens : la dénonciation de leur présence.
Viva Victor Emmanuel Re Dell Italia.
Il vivait une violente histoire d’amour avec la belle et jeune comtesse vénitienne : Livia Serpieri. Le sort de l’Italie le souciait peu, Il fuit Livia, volant l’argent des patriotes vénitiens. Elle le rejoignit, il lui avoua qu’il ne l’avait jamais vraiment aimée. Elle le dénonça à ses supérieurs qui le jugèrent et le fusillèrent. Elle perdit la raison.

Dans les ruelles s’ouvrant devant toi, l’art vénitien de la vitrine se révèle. Surchargées, comme le baroque local, elles surprennent toujours par leur élégance et leurs couleurs de réjouissances. Tes pas se font plus lents, retardés par les bruits qui te viennent : la claudication syncopée du pas lourd de Byron, avant qu’il ne partit pour la Grèce y mourir au combat. Il aime la demi-sœur de Mary Shelley, elle moins, mais aussi Mariana sa logeuse. Claire est repartie vers Londres avec le couple, il lui reste Mariana, alors, il court la rejoindre de son pas heurté. Il la délaissera pour la Fornarina, cette vénitienne brune aux yeux noirs de jais, bayadère jalouse, pendante de la Mégère apprivoisée. « J’aime ce genre d’animal là » disait-il. Il porte dans sa poche de veste, un lourd calepin. Le journal disparu avec lui à Missolonghi. Tous ses secrets, ses amours, ses combats, ses trafics, mais aussi peut-on le supposer sa douleur d’écorché vif, de débauché désespéré, ses ébauches de poèmes, ses premières inspirations raturées y étaient-elles dévoilées. Mon Cœur, nous ne les connaîtrons jamais. Venise en fut le témoin, ses murs, ses calles, ses ponts et ses palais ne pourront jamais en violer la confidence.

Nous voici aux portes des Procuraties Nouvelles, là il me faut te faire visiter le musée Correr. Nous sommes passés si rapidement devant l’Accadémia que le remord me pèse. Comprends-moi, te faire courir vers un arbre, certes exceptionnel et rare en cette cité lacustre, alors que la Tempête de Giorgione, cette œuvre mystérieuse, se trouvait à deux portées de ton regard !

Imagine mon Cœur, ce ciel d’orage menaçant, couvrant une campagne alanguie, se brise d’éclairs, comme le temps d’une vie sereine subit l’adversité. En avant de la toile, sur la gauche, un homme vêtu de vêtements couleur de terre de sienne rougissante, appuyé à un long bâton de pâtre, observe d’une douce attention, une femme dévêtue. Assise au pied d’un arbre, elle allaite un enfant. Sur ses épaules une étole blanche les recouvre. Entre eux, les séparant, un ruisseau vient se perdre sur le bord inférieur du tableau, accentuant plus encore la quiétude de la scène. En arrière du berger, une colonne de pierre, dans sa rectitude brisée, figure la fin inéluctable de toute chose. Sur le fond, surplombant la rivière, au calme, un village dresse ses tours italiennes, et ses altanes largement ouvertes aux vents. Les remparts fuyants vers l’infini protégent un dôme lointain. Un pont joint les deux rives. L’œuvre sombre, secrète, envoûtante d’avant sa restauration; s’est métamorphosée en une toile claire et brillante, plus énigmatique encore. Les outrages du temps ont disparu. Giorgione semble avoir à l’instant reposé ses pinceaux sur le plateau du chevalet. Elle renaît bucolique et vivante. Pardonne-moi de m’être montré égoïste, en te privant d’une telle vision.

Viens, monte cet escalier majestueux de marbre qui te mène au piano nobile du musée. Passe vite l’histoire des guerres vénitiennes. Dirige tes pas vers cette salle grise où sont exposées aux quatre coins des murs, juste sous le plafond, à ses encoignures, des fresques de Tiepolo. Regarde, admire ce couple entrelacé appuyé à une balustrade de pierre sculptée. Elle gracieuse, brune, vêtue d’une robe bleue claire rehaussée de broderies d’or, tient dans ses bras, une couverture d’étoffe blanche pliée. Lui compagnon de rêve, paré d’une lourde cape carminée, bordée de fourrure épaisse, se tient derrière elle. Il l’enserre doucement, la main posée sur ses seins. Elle semble prier. Tiepolo lui a-t-il joint les mains pour s’éviter les foudres de l’église vénitienne ? Restaurée cette fresque étonnante chatoie l’œil par ses teintes pastelles, son trompe-l’œil habile de peintre hors du commun. Elles sont quatre et semblent parler aux visiteurs d’un amour secret. Toutes ont cette fausse pudeur vraiment hypocrite de l’époque, ou l’on ne pouvait montrer l’amour qu’au travers de la prière, d’une scène biblique ou historique. Oublies ces mains jointes un peu extravagantes, ils regardent vers l’avenir et sans doute le virent ils heureux !

Viens suis moi ! Il faut que tu découvres Babel, le Saint Marc de Butor. Je n’ai jamais lu un livre en ayant autant l’évidence en tête d’y entendre une bande enregistrée de sons, comme l’est le sien. San Marco, sa place, ses pigeons, tous sur deux pattes, mais tous ne volent pas. Viens te dis-je, donne moi ta main et ferme les yeux, écoute en marchant ce bourdonnement, ces miscellanées incertaines de phrases faites de chuchotis et de haussements de voix exaltées. S’entremêlent aux mots inconnus, quelques uns de ta connaissance. Entends l’envol un peu lourd des volatils. N’aie crainte qu’ils se posent sur ton épaule, ta tête ou ton bras. Ils en ont l’habitude. Pour cela tend ton autre main paume ouverte vers le ciel. Tu frissonnes d’un plaisir inquiet tout nouveau pour toi. Je le sens. Ton corps vibre comme un violon vibre sous l’archet. Tu aimeras ce lieu à découvrir les yeux clos. Ca y est il se pose. Il ose le lourdaud. Il te picore la main. Tu entrouvres les yeux mon Cœur et les voir si beaux fait pâlir la splendeur de Venise. Garde ce secret pour toi : la place Saint Marc se traverse les yeux fermés, à l’écoute des arabesques sonores des mots venus du monde entier. Ils anoblissent les tiens, les mettent en évidence, ils ornementent ton verbe, comme une basse continue embellit le contrepoint des solistes chez Bach.

Entends, on s’approche de la Basilique, cela s’accroît, tes mots s’enchevêtrent aux autres. Ca y est mon Cœur, tu es dans Babel. Tu t’unis à eux. Tes mots se changent en entrelacs aériens. Arrêtons nous un instant, puis nous franchirons le portail béant du lieu saint. Là seulement tu ouvriras les yeux. Mets sur tes oreilles ce casque de baladeur, il t’isolera du monde et de ses bavardages en ce lieu de vénération à Saint Marc.
Schubert Quintette à cordes Adagio

Je vois l’émerveillement éclairer ton visage ! Le quintette à cordes de Schubert s’oppose à la fulgurance des ors. Cette œuvre est merveilleuse, d’une sublime beauté, incomparable dans sa prééminence. L’art aboutit du Maître te submerge. Elle se dévoile à toi. Il n’est point de sensiblerie, ni de grandiloquence suppliante, mais une réelle expression d’une profonde douleur, un subtil lyrisme puisé dans la tragédie. La beauté triomphe dans sa fatalité. Si il me fallait choisir dix chefs d’œuvres ce serait le premier. Tu chavires mon Cœur, je sens ta main plus pressante. Tu as raison, abandonnes toi à l’émotion qui, en vagues déferlantes, te bouleverse. Laisse tout ton être se mettre à l’unisson de ton éblouissement.
Ce soir je sais, je sais que tu pleureras !

Les ors en abondances suintant des murs, ces êtres saints qui te regardent immobiles et louables, sont des pans de lumières libérées chantant la gloire de ce Dieu que je ne parviens pas à voir. Je suis l’impie, celui ne voyant en tout cela que l’expression de la douce vanité de l’homme dans sa longue quête du beau : illusoire et éphémère parodie du supposé Créateur de toute chose. Qu’elle fut à la gloire d’un dieu ou de lui-même, n’est ce pas semblable ? Comme j’admire et envie ces artisans taillant leurs minuscules tesselles de verre teinté, les accolant avec soin aux autres pour créer ces éblouissantes parures murales, amples harmonies minérales.

L’ondulation irrégulière du sol recouvert d’opus sectile, ces marqueteries de marbre, donne à tes pas une incertitude singulière. Tu parviens à en contrôler la lourdeur et ta démarche semble singulièrement plus légère. Perdue dans le quintette, tes yeux glissent des arcs en plein cintre, aux colonnes dorées, des voûtes aux coupoles. Comme les ors coruscants vibrent dans la lumière vénitienne, tu irradies d’étonnement et de douceur.

Les premières mosaïques nous content l’Ancien Testament, puis la vie de Saint Marc. Le rapt en Alexandrie de son corps. Les vénitiens recouvrirent le défunt de chair de porc, pour tromper la vigilance des gardes musulmans. Les coupoles centrales s’ouvrent au Nouveau. La Prière sur le mont des Oliviers retient ton attention. L’intensité du drame fait au Christ un douloureux visage. Les apôtres assis à ses pieds sombrent dans le sommeil incapable de s’unir à lui. Il leur parle, mais ils ne l’écoutent plus. La flore, d’or et de verts sombres, qui l’entoure frémit dans l’attente du drame immanent. Le fils de Dieu sait déjà la trahison des siens, et cependant les aime.

Les premières notes de l’adagio, s’insinuent en toi. L’apparition sonore transparaît et t’apaise. Tout est grâce fugitive murmurant au cœur que les pizzicati déchirent. Ton regard s’élève vers l’abside en arrière du maître autel et de la Pala d’Oro. Le Christ Pantocrotor bénissant, assis sur le trône céleste, accueille les pèlerins de Venise, d’une insigne bonté. Les traits sont adoucis. Son regard d’indulgence annihile les lignes saillantes de la mosaïque. Il est la paix.

Ces murs, voussures, arcatures et dômes aux éclats aurifères, fusionnent leur lumière sur le cœur de la nef, tel un quintette mené au fortissimo : de la fusion des hommes naissent la profusion des sons, et la tension soutenue par leur pleine harmonie.

Tu gravis les marches enroulées menant au dessus du narthex. Là, à l’abri des agressions du temps, règne en maître le Quadrige de bronze. Il rappelle la toute puissance de la République. Celle avec qui Doria, prince de Gènes, décréta qu’il ne ferait la paix qu’une fois ces chevaux maintenus au licol par des rênes. Pendant de longs siècles ils errèrent d’une époque à l’autre. Fils un temps de Praxitèle, ou de Lysippe, ils finirent par trouver leur écurie et leur aurige au temps de Septime Sévère, chez des artistes gréco orientaux, dépositaires de la tradition hellénistique. Tête à tête, deux par deux, leur corps rayé sur le poitrail t’intrigue, ta main les effleure. Sur les parties du corps exposées au soleil trop abondant, les doreurs antiques usèrent d’un subterfuge. Ils firent de fines rayures pour atténuer l’éclat de l’or au soleil, et ainsi, augmenter la perception du relief. Au dehors sur la terrasse attenante à la salle, quatre répliques dominent la place, maintenant pour longtemps encore le prestige de Venise.

Quittons ce lieu d’images, d’icônes byzantines, et viens te restaurer au Caffé Florian. Viens t’asseoir sous le Mandarin, là ou Henry de Régnier esquissait Venise. Sous le chinois, il donnait ses rendez vous, assis sur la banquette de velours rouge, devant sa table de marbre.

La suite on verra...

Anne Sinclair

Bloggy Bag, je pense que nos "fiertés" personnelles, nous pouvons les garder pour nous. En revanche, les fiertés nationales bien sûr!
De quoi ont besoin les Français à l'étranger? S'ils sont en voyage, des horaires d'avion, de trains, d'une météo internationale, des numéros d'administration française qui puissent être atteints sans le 0800, des adresses des consulats (mais vous ne pouvez pas couvrir tous les pays du Laos à la Nouvelle Guinée...), des vaccinations nécessaires ici ou là (encore que c'est plutôt avant de partir).
Pour ceux qui résident à l'étranger, d'un résumé des petites et grandes nouvelles de France: mais cela ça demande un travail rédactionnel trop difficile et coûteux. D'une revue des livres qui sortent ou des unes de journaux.... Pas très inspirée le matin, l'apprentie rédac chef....

Anne Sinclair

Charlotte, vous avez raison. Mais ce n'est pas vraiment confirmé ce matin...

Anne Sinclair

Frederic l'italien qui nous ecrit des cafés de Venise... Quel veinard! Je rêve de voir la Fenice refaite. J'adore le rococo vénitien...

Anne Sinclair

Clara, ds l'Obs où Johnny est en couverture? Mais je n'ai pas vu... Article sur quoi?

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J'ai enfin trouvé ce qui me définit le mieux!


J'ai beau marcher, je ne me sens pas homme!
Sans la liberté de bramer, il n'est de rut flatteur!
Intérêts: Ambitieux par vanité, laborieux par nécessité, mais paresseux... Avec délices !

Oui c'est tout à fait cela!

Bloggy Bag

Pour Sardou, je fais la différence entre le bonhomme et l'artiste. En l'occurrence ses chansons étaient très bien adaptées au sujet et si cela n'avait pas fait un peu beaucoup, j'aurais pu y ajouter Danton pour le côté révolutionnaire ou Musulmanes pour le côté multi-culturel.

Bloggy Bag

@jog : je sais bien que la 1ère version de notre-france.fr n'est guère, non pas objective, mais disons universelle. J'ai commencé à rectifier le tir et je pense que cela sera plus représentatif de la pluralité idéologique et culturelle de notre pays lorsque j'aurai mis en ligne une version plus construite.
Pour ma défense, il faut bien comprendre que je n'avais pas prémédité de lancer un quelconque site au beau milieu de l'été et que je l'ai fait parce que l'accumulation d'images en une de tous les ratages de la France commençait à sérieusement me gonfler. De la grève des footballeurs à ce site en passant par la petite corruption ordinaire au sein du gouvernement Français, la seule image que nous offrons au monde depuis des mois c'est l'image d'un pays de gros blaireaux dilapidant l'argent avec leurs doigts graisseux. Comme il se trouve que cette histoire de France.fr touche mon domaine professionnel (même si je ne fais des sites internet que de façon marginale) c'est la goutte d'eau qui a fait déborder mon écran et j'ai créé ce site en moins d'une demi journée sans trop me demander ce que je pouvais bien en faire.
Depuis j'y ai un peu plus réfléchi et je pense en faire 2 choses :
* un portail d'info pour les Français à l'étranger (d'ailleurs de quoi cela a besoin un Français à l'étranger ?)
* et surtout un espace où chacun pourra y déposer quelque chose dont il se sent fier (une prose vespérale de Jog, Mélanie et son mari remportant l'eurowebsion en chantant Vladmir Illitch, ou encore quelques photos du future livre d'Anne "7 portraits, 7 images"). Tout ce que chacun estime de bien, tout ce que chacun veut montrer fièrement à la face du monde à la place des basses crétineries dont on n'arrête pas de nous abreuver.

Voilà donc, je ne sais pas où va m'emmener cette aventure, ni même comment je vais faire pour la financer et la faire vivre, mais au moins ce site fait de 4 sous, d'un zeste d'orgueil, de révolte, d'envie de beau et de grand me semble avoir plus de panache que la soupe crapoteuse que l'on nous sert à longueur de temps !

Et vous, aurez-vous quelque chose dont vous êtes fier à y déposer ?

Charlotte

Je suis béate devant l'énorme courage qu'il fallu à ces zér0s pour tuer un petit vieux inoffensif dans le désert, ils remontent dans mon estime... Bande de monstres écervelés

Frédéric, quelque part dans Venise

Petit message en courant… et donc completement hors sujet comme toujours !

3 années ; 3 longues années que je n'étais pas été revenu à Venise voir la Serenissima.
Jean d'Ormesson a bien raison, le Gran Canal est définitivement la plus belle avenue du monde avec sa quarantaine de palais.
Cette fois, j'ai été proprement ébloui. Aussi, n'hésitez pas un seul instant, venez voir le nouveau théâtre de la Fenice.
Entièrement reconstruit apres son incendie criminel, je ne l'avais pas encore revu.
Le résultat est stupéfiant est dépasse tout ce que j'avais imaginé. Peu nombreux à l'heure du repas, nous avons eu même le droit d'assister depuis la loge royale à la répétition de Copelia par le théâtre national de Bordeaux de passage à Venise. On peut ne pas aimer le style rococo vénitien et toutes ses dorures dégoulinantes, on ne peut qu'admirer le formidable travail de reconstruction. Epoustouflant.

Pour l'instant, je profite du temps qui passe, le temps d'un spritz siroté campo Santa Margherita au milieu des vénitiens.
Loin, très loin de San Marco, que nous rejoindrons vers 23H00.
Salut a tous

A vous la Sinclairie, à vous les studios de Georgetown.
Frederic en direct depuis la Serenissima.

Françoise Dumont

On vient d'apprendre que l'otage français Michel Germaneau au Mali serait assassiné. Cette information ce soir est un vrai choc, cet homme était décrit comme très engagé dans l'humanitaire ; faire de l'humanitaire dans ces régions n'est pas sans danger. Les islamistes ont voulu venger les tueries du récent raid mené pour le libérer et qui a échoué.

Merci Anne pour les références de ce livre ; j'avais cela dit déjà lu ses réponses dans la presse, nouvelobs.com où elle répondait point par point. Mo a détruit l'icône, dans son livre il cite toutes ses sources. Il me parait intéressant d'en savoir plus afin de pouvoir se forger une opinion par soi-même. Il s'est tout de même collé à l'oeuvre complète correspondance comprise, sauf ce qui est au secret pour des dizaines d'années dans la bibliothèque du Congrès (je crois) à Washington. Je n'ai pas lu par contre le "livre noir de la psychanalyse" en son temps. C'est dans mes intentions de m'y atteler.

Clara

Anne, si vous êtes à Paris, vous n'avez pas d'excuses pour ne pas lire ma page et demi dans le journal de cette semaine :)
Sinon, d'accord pour Sardou: il a le courage de ses con-victions...

Mélanie

@"Michel Sardou, qui ne doit pas être votre cup of tea préférée..."

la mienne non plus, mais certains de mes French relatives sont fans...

comme mon cher et tendre est un grand cycliste-écolo devant le dieu du cyclisme qui n'est pas le texan Lance A. qui se rêve gouverneur de son Etat, et qu'il enfourche son vélo tous les jours pour aller au travail, nous suivons le Tour de France qui est passé à Revel(pseudonyme de Jean-François Ricard aka "la rumeur est le plus vieux média du monde!") le we-dernier...

et je viens d'apprendre, via Longjumeau, que la chanson "Vladimir Ilici" de Sardou y a été composée par Pierre Delanoë, because lénine y serait passé il y a 100 ans environ... small world, indeed et ça nous fait une belle gambette, même 2:"on dit que j'ai de belles gambettes... c'est vrai!":-)

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Lorsque nous serons apaiser Bloggy Bag, sans doute serons nous à même de mieux nous regarder et ainsi verrons nous les autres autrement!
Manipe ou pas manipe, vous avez raison, rien ne change !
L’Autre et cette façon de le regarder qui n’est en fait qu’un miroir nous renvoyant notre pâle et triste reflet, nous renvoie à nous même.
Le jour où nous parviendrons à n’être plus autre chose ce mythe ambulant nous faisant croire égoïstement à notre importance dans ce monde, nous apercevrons nous enfin que cet Autre et si peu éloigné de nous qu’il nous est totalement semblable !

Ce jour là ce sera la découverte de ce jardin féérique que cette foutue planète pourrait être si nous avions le courage et l’audace de le désirer, de le vouloir intensément !

Ozawa et le Boston Symphony Ochestra interprètent Ravel, c’est y pas beau ?


http://joglesconneries.typepad.com/files/ma-mere-loye-_-le-jardin-feerique.m4a

C’était ma minute de séconitude !
Je me demande si je ne vais pas aller voir le toubib !
C’est grave docteur ?

Mélanie

Lady-Anne,

à propos d'Elisabeth Roudinesco, décidément, les roumaines rule and rock, aussi...;-)

Anne Sinclair

Françoise, comme je vous sais objective, je vous conseille quand même de lire le petit livre (80 pages) d'Elisabeth Roudinesco paru au Seuil : "mais pourquoi tant de haine"? en réponse à Michel Onfray. Très intéressant aussi.

Anne Sinclair

Jog, vous avez raison, mais le blog du site du bloggy bag vous permet d'apporter les elements qui manquent en effet: ecrivains, musiciens, peintres ou hommes politiques de ts bords. C'est vrai que le portail de Bloggy bag ne se veut pas purement objectif, c'était je pense un réponse technologique et citoyenne du berger à la bergère gouvernementale... Je rmarque Bloggy Bag, que vous avez quand même mis Michel Sardou, qui ne doit pas être votre cup of tea préférée... Quoique... moi il y a des tas de chansons de Sardou que j'aime bien, et au moins il a le courage de ses convictions!

Mélanie

Bonjour from cool Tolosa!

Je viens de voir que les USA et la Corée du Sud ont commencé today dans la mer du Japon leurs manoeuvres navales conjointes...
Semble-t-il que la CdN détienne l'arme thermonucléaire, je n'ose pas imaginer que ce soit vrai, car ce sera une preuve que le ridicule peut tuer!!!

entre la marée noire du Golfe du Mexique et celle de Chine dont on parle moins, notre petite planète bleue vire "tranquillement" au noir...:-(

back to CdN, Jong se traduit en français par jeu, et Il(ou plutôt ill!) par malade. Donc, voici une nouvelle journée qui commence, avec de nouvelles menaces ou plutôt avec une partie de poker, autour de la table: USA(of course!), Corée du Nord, Corée du Sud, Japon, Chine... il manque la Russie, un peu tranquille dans son coin, mais lequel?!... bon, il semble que c'est autour de la Chine de "causer", hummm, va-t-elle suivre ou faire monter les enchères?!... est-ce qu'on va tenter finalement d'ejecter kim-jong une fois pour toute de cette table?! Soyons extra-lucides: la "porcelaine" seule pourrait prendre le contrôle de ce pauvre pays en faillite. Je ne pense pas une seconde que les chinois "laisseront" la CdN aux USA!!! tout ce que j'espère c'est qu'on ne recourre à une trouvaille justificative pour une "attaque préventive", qui ferait de nombreuses victimes... Je souhaite que Prez-Obama&Co soient beyond sages, lucides et raisonnables.

meanwhile and speakin' of nuclear "stuff":

Iran to Step Up Nuclear Fusion Research
http://www1.voanews.com/english/news/middle-east/Iran-to-Step-Up-Nuclear-Fusion-Research-99171859.html

le principal allié diplomatique serait la Chine et pour maîtriser l'Iran, il faut "ramollir" la Chine?!... mais la Chine est trop dépendante du commerce international et des investissements occidentaux pour se permettre "une aventure nucléaire" que même l'ex-URSS n'aurait pas voulu tenter. In fact, la péninsule coréenne ressemble à un échiquier où chacun clame sa bravoure et menace, mais où personne n'oserait avancer un pion le premier... nos "amis-ricains" devraient se réjouir que Sarah Palin ne soit pas présidente, elle aurait demandé:"c'est quoi ça, la Corée du Nord, et puis, ça mange quoi en hiver?!..."

Espérons qu'un air de liberté souffle dans les voiles, du nord au sud et vice-versa, mais ça risque d'être "musclé" ...

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