D’abord, il y a eu le directeur du budget et du secrétaire général de la Maison Blanche, Peter Orszag et Christina Romer, l’ex-chef du Conseil des consultants économiques, deux piliers de l’équipe économique d’Obama, tous deux partis cet été.
Puis, ce fut au tour de Larry Summers, le premier conseiller économique de Barack Obama, d’annoncer son intention de quitter sa fonction de directeur du Conseil économique de la Maison Blanche d’ici à la fin de l’année.
Et puis, un peu plus tôt ce mois-ci, on apprenait que David Axelrod, l’un des trois plus proches conseillers du Président, s’apprêtait lui aussi à faire ses valises.
Enfin, il y a quelques jours, c’est Rahm Emanuel, le secrétaire général de la Maison Blanche qui confirmait son départ, et il a déjà fait ses bagages.. Si bien que lorsqu'il faisait ses adieux devant une équipe émue aux larmes, on ne pouvait s’empêcher de se demander ce qui pouvait bien précipiter tous ces départs en série.
On a même dit que Robert Gibbs pourrait quitter ses fonctions de porte-parole de la Maison Blanche pour devenir le chef du Parti Démocrate. Mais il a démenti. So far, comme on dit en anglais.
Alors, sont-ils tous devenus des rats qui quittent un navire mal barré ou la volonté de soulager la fatigue des uns tout en apportant un peu de sang neuf?
Certes, il y a ceux qui s’envolent vers d’autres ambitions, tel Rahm Emanuel, justement, qui a annoncé dans la foulée son intention de briguer la mairie de Chicago en 2012.Ce qui d'ailleurs est loin d'être gagné.
Il y a ceux que les rivalités et querelles internes ont éloignés du Président, comme ce fut le cas au sein de l’équipe économique d’Obama, entre Geithner, le secrétaire au Trésor, Summers et Romer.
Mais après vingt mois passés à gérer au plus haut niveau les crises, les urgences comme les problèmes quotidiens, il y a sans doute aussi l’usure du pouvoir. Car les proches conseillers du président ont tous accumulé les cheveux blancs, quand ils n’ont pas, comme le racontait Axelrod en blaguant, attrapé des parasites : "le premier jour où je suis parti en vacances, j’ai été malade et appris que j’avais un parasite… Je veux dire un vrai parasite. Il n’y a pas d’autre sens à y voir quand je dis que j’ai (attrapé) un parasite. Ce n’est pas un commentaire sur Washington !"
Cependant, quand d’aucuns voient dans ces départs en série le signe de l’échec du mode de gouvernance de Barack Obama, d’autres se félicitent de ce renouveau dans la continuité. En effet, pour remplacer Rahm Emanuel, connu pour ses éclats de colère, le président a appelé Pete Rouse, méconnu du public mais l’un de ses plus anciens collaborateurs et son ancien chef de cabinet au Sénat. Et si le Président a salué le caractère exceptionnel de celui qui s'en va, répétant à plusieurs reprises qu’il sera profondément regretté, il a aussitôt présenté son successeur comme un homme discret mais efficace : "Pete (Rouse) est un homme qui sait régler les problèmes, et cela tombe bien car nous avons plein de problèmes à régler. (…) On a une expression qui court à la Maison Blanche (lorsqu’il y a un problème) : "Laissons Pete le régler !" Et c’est ce qu’il fait. (…) Clairement, ces deux gentlemen ont des styles, comment dire, légèrement différents."
Ainsi se tourne une première page dans la gouvernance de Barack Obama. Cela fait deux ans qu'il a été élu et nous revoilà à 28 jours d'une nouvelle élection générale qui secoue déjà tout l'appareil politique et gouvernemental. Et dans ce pays en campagne électorale permanente, on a l'impression que l'horloge tourne de plus en plus vite.
@Celine : formons donc joyeusement une PFP (Petite Famille Putative) !
Rédigé par : Bloggy Bag | 09 octobre 2010 à 12:36
Bonjour à tous
Jog a dit l'essentiel sur l'affaire Kerviel, on ne peut dire mieux
Bon week end
Rédigé par : sequina zeroulou | 08 octobre 2010 à 09:30
En parlant de rêve, Bloggy Bag, je suis pire que vous et je vais certainement beaucoup plus loin. Vous ne sauriez imaginer jusqu'où je peux aller...dans mes rêves !
Pour moi, on ne change pas le monde quand on rêve. On change le monde quand on donne à nos rêves assez de matière réaliste pour TOUS (riches et pauvres confondus ! Pitié ! Pas de révolution bis...les riches ont eu les têtes coupées et Robespierre a fait la Terreur ! De grâce ! Laissons les riches être riches et apprenons à le devenir en leur piquant discrêtement leurs sous ! lol !) afin de les réaliser.
On se doit d'avoir des idéaux et des rêves, bien sûr. J'adore les rêveurs ! C'est d'ailleurs pour ça que j'aime énormément mon PPP. Et si vous continuez à tenir de tels discours, Bloggy, je vous nomme officiellement mon PFP (petit frère putatif, pour les puristes). Enfin, si vous êtes d'accord, naturellement...☺
On va finir par former une famille totalement recomposée et hétérogène. GENIAL !!!
J'ai d'ailleurs ouï dire que certains parmi nous - Sylvain,, tu suis mon regard ? - copinaient joyeusement avec d'autres membres d'ici. On a même des photos !!! C'est pas joli à voir mais comme les personnages sont photogéniques, ça passe.
Ils vont me tuer !!!!!
Mon PPP, vous pourriez résumer SVP ? Parce que si vous pensez que la jeunesse de nos civilisations dites avancées est l'avenir du monde, je confirme que nous ne sommes vraiment pas d'accord.
Au fait, à compter de lundi, je change de boulot. Pour mieux ! Plus de salaire et plus d'intérêt. Et moins loin de chez moi aussi. C'est désormais officiel.
Anne ? Je plaisantais ☺ ♪♪♪♪♪♪♪♪.
Ca se passe comment au FMI ? Un petit résumé serait-il trop demandé ?
Rédigé par : CelineElias | 07 octobre 2010 à 21:09
oui ils sont creves et en ont marre de ne pas avoir une vie normale aussi je pense. La plupart d'entre eux ont fait la camapagne avec Barack aussi donc cela fait plus de 20 mois.
Rédigé par : French Ketchup | 07 octobre 2010 à 17:29
Bonjour Anne, Toutes et Tous,
C'est sans doute pour une part de l'usure du pouvoir, pour une autre part l'occasion de se placer dans le long terme sur un siège plus durable!
Ce n'est pas nouveau, ce n'est pas non plus de la seule responsabilité de BO et de sa méthode de gouvernement, c'est juste qu'à un moment certains pensent qu'il est temps pour eux de penser avenir, n'étant pas élu et donc sans mandat ils vont se caser ailleurs!
Ca c'est produit et se produira encore, ici dans notre belle contrée...des ministres passés de leur fonction à celle du parachute doré de PDG de grand groupe!!!
Voulez vous des noms ?
La plus belle connerie entendue ces jours ci fut dite par Denisot tenant pour responsable Kerviel de la crise mondiale!
Ca a dû toucher son portefeuille au gars Denisot !
La plus belle mise à mort faite ces jours ci est justement celle de Kerviel le punissant à devoir payer 4 900 000 000€ à la Société Générale, qui bon cœur ne lui demandera pas la totalité!
Ou comment pousser le condamné à se suicider !
Lorsque le système est sauvé d'accusations par le lampiste et que ce même système se permet ironiquement d'être généreux à son égard!
Lorsque la justice se fiche de la gueule du peuple...Aussi!!!
On ne doit pas faire de remarque sur une décision de justice, je les emmerde, qu'il me fasse un procès!
Rédigé par : Account Deleted | 07 octobre 2010 à 14:25
« La décadence est la grande minute où une civilisation devient exquise » Jean Cocteau
« C'est bien triste d'assister à la décadence de ceux qu'on aime, de voir leurs forces s'en aller, leur intelligence disparaître » Gustave Flaubert
Je n’aime pas les citations, c’est pour m’éviter une remarque en ce sens, je rigole, je rigole allez y ne vous gênez pas un instant, mais celles-ci je les trouve, amusante limite libidineuse pour la première, la seconde terriblement inexorable !
Peut-on parler de déclin ou bien de décadence ?
Je les sais de proche synonymie , mais dans le cas occupant ma TCFP et Bloggy Bag on parle de l’Occident ou pour être restrictif de notre petit nombril !
Déclin, hors son acception astronomique, peut être compris comme l’ensemble des forces d’un sujet incapables de contenir et de lutter contre un adversaire..Un corps humain dépossédé naturellement de sa vitalité décline vers la mort !
Il y a dans le déclin une irréductible fatalité !
Appliquer le déclin à nos sociétés, est ici nier ce qu’elles ont de plus fort en elles, leurs jeunesses , je ne puis me résoudre à penser que nos jeunes seront mis dans cette incapacités à inventer, développer, aider à la mutation de nos sociétés.
Nos sociétés ne déclinent nullement mais mutent lentement vers d’autres chemins.
Où se trouve donc cette fatalité, triomphante d’ailleurs lorsqu’on se met à croire en elle, en oubliant les forces naturelles sur lesquelles nous devrions nous appuyer pour la vaincre !
Une société peut elle être en déclin, un état, etc…
Il, elle mute, tel l’Empire Romain (mais il fut aussi d’une décadence absolue comme le narrent Sénèque et quelques autres), tel Venise se perdant dans une décadence folle après son apogée de 1500, tout comme le monde aujourd’hui mute.
Du village gaulois à notre société actuelle peut-on dire qu’il y a déclin, ou plutôt lente évolution transformant notre environnement ?
Nous ne déclinons pas, nous évoluons lentement….Enfin pour être précis dans ce cas nos sociétés évolues, mais nous les humains n’évoluons pas si ce n’est le génétique et la nécessité biologique au terme du seul hasard.
Nous sommes confrontés à la redistribution des richesses, les vases anciennement si peu communicants par notre égoïsme, forcent les ouvertures et les plus démunis réclament une juste part de ce qui leur revient.
Nous sommes loin de l’équilibre, mais cette demande de justice chamboule notre confort, il était si simple avant d’ignorer le reste du monde !
Les migrants viennent de partout dans le monde espérant trouver ce qui chez eux leur manque, une certaine sécurité.
Le déclin et la « déclinologie » ne sont faits que pour se faire avoir une petite érection dans l’édition, les médias, les télés !
Des vieux cons de réacs se mettant à penser que vivre dans les années 1900, ou 1800 était d’un grand confort, qui voient aussi leur pouvoir possiblement amoindri, le changement apporte mille incertitudes, ils préfèrent et de loin une société figée dans ces certitudes, sans le doute qui ô mon dieu leur fait craindre pour leur petit confort personnel ! ….
Il n’est pas de société sans mutation, c’est un corps qui de part sa jeunesse, composante souvent oubliée, ses apports extérieurs, évolue, lentement, mais évolue, mute se transforme!
Certains de nos intellectuels parlent de déclin hors les revenus que cela peut représenter, uniquement lorsqu'ils sont en panne de toutes autre idées intelligentes, ils se retournent vers le passé...
C'est bien connu Hier était mieux qu'Aujourdhui; demandez donc à vos grand'mères!
Maintenant peut-on dire que l’Occident est décadent ?
Fichtre qu’on rouvre les lupanars !
Je déconne,….. c’est un autre débat !
Donc ma TCFP, je me fais plus proche de Bloggy Bag en cette occasion !
Robert beurk, beurk, beurk….Même avec un biscuit son thé est dégueulasse et, à poil avec son slibard pas propre, j’en ai rien à foutre, alors !!!!
( Rien à voir avec notre Prince de Marrakech à nous que je salue ici)
Rédigé par : Account Deleted | 07 octobre 2010 à 13:54
@Anne : tous les signes du changement nécessaires sont là.
Si personne ne "monte sur le char" pour conduire ce changement, alors les peurs bien incarnées par l'extrême droite prendrons le dessus et les peuples pourront se taper dessus à nouveau.
Dans le cas contraire, nous sommes au point d'inflexion qui débouchera sur une ère nouvelle et formidable.
Il faut simplement trouver quelqu'un pour y aller, et que ce quelqu'un soit entouré d'une bonne équipe (comme Obama semble-t-il a réussi à le faire), et que ce quelqu'un soit un bon manager de cette équipe (comme je suppose qu'Obama est en train de le faire) et un bon leader pour son peuple.
Un nom à proposer ?
Rédigé par : Bloggy Bag | 07 octobre 2010 à 10:54
@Celine (2) : suis-je trop ancré dans la réalité ?
Je prétends être le zozo le plus rêveur ici, et je n'hésite pas à rêver d'un autre monde, meilleur. Mais par formation intellectuelle et professionnelle, j'essaie de tracer aussi les routes qui mène à l'accomplissement des utopies.
Rédigé par : Bloggy Bag | 07 octobre 2010 à 10:48
@Céline : tout changement d'époque porte son lot d'angoisses, de peur de ne pas y arriver, de perdre ce que l'on a. Or notre époque semble annoncer des changements dans tous les sens : le climat, l'énergie, les équilibres démographiques et un truc qui est encore mal compris, la dématérialisation. Tout cela a des conséquences économiques et sociales.
Naturellement, lorsque l'on a beaucoup, on a plus peur du changement que lorsque l'on a peu ou rien. C'est en général pourquoi les révolutions viennent plus des pauvres que des riches. Alors nous qui faisons partie des nations riches, devons-nous croire que la rue mondiale qui gronde va brûler notre "bonheur" et que nous devons renoncer à être des acteurs positifs ?
Pour moi, non.
Les ressorts moraux, les idéaux des nations favorisées ne peuvent qu'être renforcées dans l'accompagnement de ces révolutions. Encore une fois, nous perdrons peut-être la primauté des grosses voitures, mais nous avons tous les moyens de rester parmi les nations qui inventent le monde, qui le font progresser moralement et intellectuellement.
Et partager ces lumières est une chance, une opportunité, pas une menace.
Rédigé par : Bloggy Bag | 07 octobre 2010 à 10:44
Mais non Céline, je ne suis pas épuisée! j'adore voir que les débats continuent entre vous sans que je m'en mêle forcément.
Et c'est vrai que le monde ne va pas très bien: la Belgique se défait, la Hollande adoube l'extrême droite, Obama en prend plein la figure, la reprise n'est pas au rendez vous dans les pays développés, l'ambiance en France est délétère, bref, tout baigne!!!
Rédigé par : Anne Sinclair | 06 octobre 2010 à 23:59
Anne, désolée, mais je ne vois absolument pas de quel lapsus vous parlez :) Peut-être parce que ma mère m’interdit de regarder la télé le dimanche après Midi 30 : elle me dit qu’ « il s’y passe toujourrrrs des choses trrrop voulgairrrres et que tou ferrais mieux de mettrre la table ploutot que de t’abroutir ». J’obéis donc. J’éteins la télé, mais pour ce qui est de la table... j’envoie ma soeur. Et comme nous sommes jumelles, ma mère croit que c’est bien moi qui la mets ! Enfin non, je crains qu’elle ait quand même fini par saisir l’imposture :)
Rédigé par : Clara | 06 octobre 2010 à 23:57
Charlotte, je n'imagine même pas la situation , avec une extrême droite qui décidera de la politique d'un pays....
La seule chose positive, c'est que cela servira peut être de "vaccin à virus vivant" pour les autres pays.. c'est un prix à payer, extrêmement lourd, douloureux, mais peut être nécessaire.
Rédigé par : Sélène | 06 octobre 2010 à 22:25
Z'êtes pas gentils avec le lapsus !!! Mais j'en ris encore aujourd'hui ☺ ! Oh la pauvre Rachida ! Sa carrière politique s'arrête à une inflation. C'est moche.
@ Bloggy bag : on peut continuer notre débat sur le déclin ailleurs ? Le sujet me passionne actuellement et oui, ma maman était pleine de sagesse sans être sage. Je suis comme elle au même âge en faisant tout le contraire : je suis sage sans sagesse. Si elle me voyait aujourd'hui, je suis sûre qu'elle rigolerait un jour sur deux et m'engueulerait gentiment le reste du temps. Mon papa me tempère ou essaye de le faire. Si je m'écoutais...si j'avais su m'écouter...le déclin du monde serait le moindre de mes soucis et je ne serais pas ici pour en disserter avec vous. Mais je vous aime bien, Bloggy Bag. Vous me semblez être une personne sensée bien que trop ancrée. Persuadez-moi, convainquez-moi et je serai avec vous. Vous avez du boulot !!!! Anne a baissé les bras, comme vous le constatez ! lol ! La pauvre, en 2 ans, je l'ai épuisée !!!
Anne, ça va, vous ?
Rédigé par : CelineElias | 06 octobre 2010 à 22:14
Merci, c'est comme un 21 avril qui se termine mal et que ce sera encore longtemps le 21 avril. Douleur insupportable, très bizar de voir que tout continue comme si de rien n'était
Rédigé par : Charlotte | 06 octobre 2010 à 20:11
@Anne : "C'est quand même le lapsus le plus drôle de l'histoire des lapsus, non?"
Rien que le fait de l'écrire permet d'en remettre une couche. Il y a inflation dans le lapsus.
:-))
Rédigé par : Bloggy Bag | 06 octobre 2010 à 17:30
Oups, fausse manœuvre ! Je reprends.
Sans doute aurait-il pu anticiper les choses, et sans doute devra-t-il mieux expliquer ces départs, mais je vois plus là un président manager son équipe, ce qui certes nous change d'une vision marocain et lambris dorés à la française.
L'équipe présidentielle a une mission, les hommes qui la composent doivent prendre du recul lorsqu'ils sont cramés, quitte à revenir plus tard lorsqu'ils seront à nouveau au top.
Un bon sujet à méditer sur le management d'une équipe gouvernementale à qui prétendrait à la fonction...
Rédigé par : Bloggy Bag | 06 octobre 2010 à 17:28
En France, Marianne, journal très avenant par ses diatribes, parle d'autres départs aux U.S. :
http://www.marianne2.fr/Ce-que-l-on-s-apprete-a-vous-raconter-sur-DSK_a198223.html
Rédigé par : ghislaine | 06 octobre 2010 à 17:27
Si tout ceci n'est pas lié à des dissensions internes, je vois plutôt là la gestion normale d'un problème de management lié à la situation singulière de la crise.
Bien sûr il n'est jamais évident d'être au gouvernement, mais certaines périodes sont plus éprouvantes que d'autres, et à moins d'avaler des amphétamines ou de la cocaïne, l'humain normal est burn out au bout de 2 ans à ce niveau de stress. Peut-être aurait-il pu mieux anticiper les choses, q
Rédigé par : Bloggy Bag | 06 octobre 2010 à 17:23
Cette gestion des "départs" peut sembler approximative, pas vraiment professionnelle, mais elle est ô combien humaine. Et c'est cette humanité là, la fatigue des hommes, l'investissement absolu dans le boulot qui me paraît être digne d'éloges. Il faut, contrairement à ce que je peux lire ici ou là, être extrêmement "fort" pour procéder de la sorte. Barack Obama est le "président de la vie réelle", pas un fantôme inadapté, et l'appât du gain ne semble pas être le maître mot de ses équipes.
Ce rebondissement est tout à fait intéressant, et ne nous laisse pas augurer d'une fin de mandat routinière...
Pour ma part, je ne vois là aucun signe défavorable pour l'avenir. Un mandat de président des Etats Unis peut s'apparenter à une course de relais si l'on veut tenir la distance. Ce mandat n'est en tous cas, pas vraiment placé sous le signe de l'ennui!
Rédigé par : Sélène | 06 octobre 2010 à 17:19
Pour être franche, Françoise, je pense que c'est Obama himself qui doit être épuisé...!
Clara: Obama/Rachida, même situation? J'avoue que je n'y avais pas pensé!! :-) Mais quelque chose me dit qu'Obama ne confond pas inflation avec...autre chose... C'est quand même le lapsus le plus drôle de l'histoire des lapsus, non?
Maule, contente de votre retour et de votre humour!
Et quant à vous, Charlotte, je partage votre consternation et votre détresse...!
Rédigé par : Anne Sinclair | 06 octobre 2010 à 16:32
Bonjour à toutes et tous. Bonjour Anne.
De retour après de nombreuses occupations et des vacances à répétition….
"Ainsi se tourne une première page dans la gouvernance de Barack Obama."
Oui, Ce changement d'équipe a effectivement une curieuse impression.
On pourrait comprendre le renouvellement d'une équipe pour affronter une élection non pas sur un bilan mais sur un projet. On sait en effet qu'il est toujours plus facile de se faire élire à l'aide des promesses qu'avec des résultats aussi élogieux soient ils. Nous avons un exemple frappant en 2002 en France.
Si effectivement présenter une autre équipe peut donner l'impression de faite table rase du passé et accorder une certaine virginité, le faire à quelques semaines à 1 mois des mid-term peut paraitre précipité. Ces départs d'effectuant en ordre pour le moins dispersé, l'impression laissé ressemble plus à fuite en avant qu'à un dispositif électorale concertée. Vu d'ici, avec notre culture jacobine, le président se présente alors plus affaibli que rénové. J'avoue une certaine incompréhension et même une certaine perplexité dans le dispositif.
Sinon quelques nouvelles du front en Europe :
La visite de Mahmoud Abbas à Paris n'a pas fait les grands titres des journaux, et TF1-LCi a soigneusement évité, sauf erreur de ma part, de parler du document original récemment retrouvé, montrant que c'est de sa main que Pétain a considérablement durci la loi portant sur le statut des juifs en 40.
Comme l'a annoncé Charlotte, la dérive constatée aux Pays Bas se confirme. L'abominable Gert Wilders avec ses quelques % est définitivement devenu la clé de voute de la majorité composée de libéraux et les chrétiens-démocrates au parlement.
http://www.lefigaro.fr/medias/2010/09/30/149d44b6-ccbe-11df-8739-ee8381e5464c.jpg
Italie : la majorité est au bord de l'explosion, les post fascistes de Gianfranco Fini ne supportant plus les prétentions de désunification de l'Italie exigée par la Ligue du Nord de l'abominable Umberto Bossi. Aussi, comme en 1994, la droite italienne risque de perdre le pouvoir non pas parce qu'elle est battue par la gauche mais parce qu'elle met elle-même fin à ses jours !
Amitiés à toutes et tous
Cette fois, j'ai enregistré ce doc. S'il se perd en route, je le reposterai !
Rédigé par : Frederic Audibert | 06 octobre 2010 à 16:03
SERIAL KILLED
Merci Anne pour ces éclairages intéressants et peut-être un peu inquiétants pour Obama. Ceci dit, le rythme doit être effréné à La Maison Blanche.
Et puisque votre titre évoque une "série"de départs, je dois reconnaître que je ne comprenais pas bien pourquoi le Léo Mc Garry d'Obama quittait son poste.
Mais je reconnais que trop nourri par la télé, ma série préférée avant celle-ci était amicalement vôtre, j'ai donc été peiné par la disparition non pas de Tony Curtis, mais de Dany Wilde qui était encore bien mieux.
Je crois que je souffre de confusion mentale, j'ai même cru que Sarko le type qui est dans les journaux et est pote avec plein de sommités des arts (Reno halliday etc..) était président de la république. Faut que je me soigne.
Cordialement
Rédigé par : Maule | 06 octobre 2010 à 15:44
Bonjour Anne, bonjour à tous
Des départs en série comme cela même si certains des collaborateurs d’Obama n’avaient dès le départ qu’une mission de courte durée, ce n’est pas un bon signe pour l’opinion.
Cela fait penser aux séries américaines où le départ d’un ou de plusieurs personnages clés sonnent le glas de celles-ci. Espérons qu’en l’espèce il n’en soit rien et que les nouvelles recrues inspirent plus les électeurs démocrates qui voudraient aller voir ailleurs si l’herbe est plus verte ! Ces changements paraissent toutefois trop proches des élections de mi-mandat pour pouvoir redresser la barre.
Quel changement de personnalité en ce qui concerne le secrétaire général de la Maison Blanche. Rahm Emmanuel et son caractère bouillonnant remplacé par un ombre de l’ombre "le 101 ème sénateur" Pete Rouse dont Obama salue la discrétion ! Le Potus a surtout besoin en ces temps difficiles d’une personne qui connait parfaitement le Congrès.
Pour les "catlovers" à signaler que sa biographie indique qu’il apprécie la compagnie de ses "Maine coon cats" !
Je n’ai pas l’habitude des copier-coller mais les premières phrases de l’éditorial de François Busnel dans le magazine Lire du mois d’octobre colle parfaitement à notre sujet. Il faut dire que le magazine est consacré aux auteurs américains que j’avoue ne pas connaître à part le plus francophone et francophile d’entre eux Paul Auster.
"Les Etats-Unis viennent de traverser la décennie le plus contrastée, la plus singulière de leur histoire 2000-2010 : dix années pendant lesquelles le pays qui ne cesse de se voir comme le plus puissant du monde à tour à tour vacillé sous les coups de boutoir des terroristes, semé de l’autre côté du monde une guerre sans le moindre sens et dont nul ne sait quand elle prendra véritablement fin, essuyé une crise économique, financière, immobilière sans précédent, porté à la magistrature suprême un Noir inconnu du grand public trois ans avant son élection…Dix années de tourbillon. Peu de nations ont connu pareilles mutations en ce début de siècle. Mais peu de nations comptent autant de grands écrivains dont l’une des caractéristiques est de saisir à bras-le-corps les caprices du monde".
@ Mélanie
Pour revenir sur les effets de la conférence de Yalta sur la Roumanie.
J’ai lu une excellente critique du livre de Herta Müller Prix Nobel de littérature 2009 "la bascule du souffle" qui évoque la déportation des roumains, en particulier ceux de sa région natale le Banat roumain dont sa mère, dans les goulags en 1945.
Rédigé par : Michèle Doige | 06 octobre 2010 à 11:17
Cette Maison Blanche commence à ressembler à l'ancien cabinet de Rachida Dati - toutes choses égales par ailleurs. Il ne faudrait pas que les départs s'accumulent... Même si chacun a ses bonnes raisons de partir. Mais vu de loin, m'est avis que ça fait toujours un peu mauvais genre et que ça donne de l'eau au moulin de l'adversaire...
Rédigé par : Clara | 06 octobre 2010 à 09:38
Nous parlions récemment des effets dévastateurs de la mondialisation sur l'Europe. La nouvelle qui est tombée hier est lourde de conséquences même si l'Europe dont les caisses sont vides s'en réjouit, c'est l'implication financière de la Chine sur la Grèce. Il est comme ça des nouvelles que les journalistes ns annoncent en quelques secondes et qui ns montrent à quel point le monde dans lequel on a vécu jusque là est en train de complètement se modifier.
Rédigé par : Françoise Dumont | 06 octobre 2010 à 08:39