Avec 775.000 copies vendues en moins d’une semaine, les Mémoires de W. Bush sont déjà un succès de librairie. "Decision Points" ("Instants décisifs" pour la version française) marque le grand retour de l’ancien président sur la scène politico-médiatique après un silence de près de deux ans.
Un retour en force donc, mais sur la défensive. En 5oo pages, celui qui a été souvent décrié pour son manque de détermination se présente en "Decider", le parfait autoportrait d’un président qui a été confronté à des événements les plus terribles, a dû faire des choix difficiles et assume entièrement ses responsabilités.
Car si W. Bush revient pour s’expliquer, il ne revient pas pour s’excuser. Certes, il raconte qu’il a "un sentiment de nausée à chaque fois qu’il repense au moment il a appris qu’aucune arme de destruction massive n'avait été finalement trouvée en Irak" (alors que c’était sa principale cause d’entrée en guerre), mais il ne maintient pas moins que c’était pour lui une guerre ‘justifiée’ : “Défaire Saddam et lui ôter tout pouvoir (de nuire) était la bonne décision. Malgré toutes les difficultés qui ont suivi, l’Amérique est plus sûre sans un dictateur criminel qui cherchait à développer des armes de destruction massive (entre nous, faudrait savoir quelle version de l’histoire il choisit...) et était un soutien pour le terrorisme au coeur du Moyen Orient".
(“I have a sickening feeling every time I think about the failure to find weapons of mass destruction in Iraq. (…) “Removing Saddam from power was the right decision. For all the difficulties that followed, America is safer without a homicidal dictator pursuing WMD and supporting terror at the heart of the Middle East.”)
Et s’il revient sur le choc émotionnel que fut le 11 Septembre, il n’en justifie pas moins le recours au ‘waterboarding’, cette méthode d'interrogatoire - en fait de torture - qui vise à simuler la noyade et a été employée (et dénoncée depuis) à maintes reprises à Guantanamo.
Revenant en détails sur ses réflexions et sur ses hésitations quant à l’attitude à tenir à l’encontre de Khaled Cheikh Mohammed, le cerveau auto-proclamé des attentats, W. explique qu’il a donné son accord aux agents de la CIA pour utiliser cette technique : "Si je n’avais pas autorisé le ‘waterboardind’ à l’encontre des leaders d’al-Qaeda, cela aurait voulu dire que j’acceptais de courir le risque que notre pays soit (de nouveau) attaqué. (…) Le recours à ces techniques a sauvé des vies. Ma mission était de protéger l’Amérique. Et c’est ce que j’ai fait."
("If I had not authorized waterboarding on senior al Qaeda leaders, I would have had to accept a greater risk that the country would be attacked. (…) Using those techniques saved lives. My job was to protect America. And I did.")
Pas de regrets, pas de remords non plus et c’est d’ailleurs ce manque de nuance qui a suscité un accueil mitigé, voire plus que réservé, de la part de la presse.
Pour le grand public, il s'agit surtout d'une relecture en forme, qui s’accompagne d’un certain sentiment de nostalgie. Car entre l’interminable sortie de crise et l’enlisement en Afghanistan, les Américains apparaissent moins sévères à l’égard de leur 43e président.
Alors que BO continue de baisser dans les sondages, avec un point de moins cette semaine, l’institut Gallup a révélé que le taux de popularité de W., au plus bas en janvier 2009, a remonté de dix points depuis avec 44% d’opinions favorables (45% pour BO la même semaine). Certes, on est toujours dans le négatif mais avec 53% d’Américains qui disent désapprouver le bilan des années Bush, les sondeurs remarquent qu’on n’est guère des loin des 49,6% d’opinions défavorables sur la façon de gouverner de Barack Obama depuis deux ans...
Et c’est d’ailleurs de ce sentiment de nostalgie, ou de frustration, dont jouent les conseillers en communication de l’ancien président qui enchaîne les apparitions médiatiques à travers tout le pays. Lundi, il était sur le plateau de NBC, pour sa première interview depuis janvier 2009. Le lendemain, il se prêtait au jeu des confessions plus intimes en répondant à l’invitation d’Oprah Winfrey et retrouvait les couloirs de Fox News en enchaînant les interviews avec Sean Hannity et Bill O'Reilly. La semaine prochaine, il partira pour un grand tour de lectures et dédicaces.
Enfin hier, de retour dans son Texas natal, W. lançait officiellement la construction de la "Bibliothèque George W. Bush", qui sera rattachée à la Southern Methodist University de Dallas et qui abritera aussi un centre détudes politiques.
Quant au jugement sur son bilan, George W. Bush, comme tous les autobiographes, le réserve à l’histoire : "c’est une décision que seule l’histoire tranchera". ("That’s a decision point only history will reach.”). C'est plus prudent.
Mrs-DSK,
chers collègues,
J'ose partager avec vous un grand moment de sincérité...;-)
Barbara Bush says Sarah Palin was 'beautiful' and hopes she 'stays in Alaska':
http://www.nydailynews.com/news/politics/2010/11/20/2010-11-20_barbara_bush_says_sarah_palin_was_beautiful_and_hopes_she_stays_in_alaska.html
Rédigé par : Mélanie | 21 novembre 2010 à 17:08
Bonjour !
Le mouvement Don't Touch My Junk ! prend de l'ampleur...
http://www.huffingtonpost.com/2010/11/20/dont-touch-my-junk-rap_n_786435.html
Rédigé par : Robert | 21 novembre 2010 à 12:34
Bonjour Anne Toutes et Tous,
Anne vous n’avez pas encore vu Salomé, et bien maintenant la Dame est servie !
Je rigole, je rigole, profitez en elle ne restera pas longtemps…
Pour les Noces si le Comte n’est pas à la mesure de la partition cela enlève beaucoup à la scène finale…
La dernière fois que je l’ai vu c’était à Lyon dans la version de Christie et une mise en scène de Noble.
Magique ! D’autant plus magique que c’était un cadeau de mon Soleil !
Pour Salomé je ne sais pas si vous l’avez en cd, mais la version de Karajan est exceptionnelle ( EMI)! La version de Josef Keilberth avec un trio Borkh, Hotter, Lorenz chez Melodram n’est plus dispo et c’est bien dommage pour vous.
Le chef est d’une violence incroyable !
Michèle,
Salomé ou la quadrature du cercle !
C’est un rôle qui demande une Brunhilde et une Isolde et en même temps une stature d’ado de 15 ans ..
Ca donne souvent de grosse erreur de programmation lorsqu’arrive la danse des sept voiles !!
Birgit Nilsson dans la version de Sir Georg Solti, est d’une telle aisance vocale qu’elle semble prendre son rôle comme une longue chansonnette !
Elle a été une Brunhilde sauvage et une Isolde d’airan avec Böhm elle était toute qualifiée pour prendre ce rôle, sauf que côté ado de 15 ans…Ca ne passe pas….Alors la danse des sept voiles…Je me moque un peu, juste un peu !
Strauss n’a pas simplifié la tâche des metteurs en scène, c’est d’ailleurs pour cela que l’on oublie un peu volontairement l’âge de la princesse, et qu’ainsi n’apparaît pas la l’obscure responsabilité de son entourage…
Et le « tuez moi cette femme » final, prend trop souvent des airs de désappointement chez Hérode !
Pour la Belle Epoque, il y aurait beaucoup à dire Michèle !
Insolente de bonnes fortunes pour quelques uns, un véritable calvaire pour tous les autres !
Belle époque ????
Jean Pierre
C’est quoi t’est-ce cette Schuman-Kanfen une capitale fédérale future ?
On va se marrer lorsqu’il faudra la situer, localiser son implantation !
De l’huile sur le feu !
Rédigé par : Account Deleted | 21 novembre 2010 à 12:29
@Yul,
à propos de vos liens aériens(sic!) et avec la permission de Lady-Anne, of course, une comparaison entre les âges des hommes et les avions:
@ 20 ans: avion-en-papier, des vols rapides, de courte distance et de courte durée...
===
de 20 à 30 ans: avion de chasse, tjs prêt à voler, 7 jours/7, avec des loopings, attaque tous les objectifs, capable d'exécuter des missions diverses, même dans un court intervalle de temps...
===
de 30 à 40 ans: avion commercial, respecte ses horaires, avec des destinations connues, de routine. Rattrape tjs les délais, arrive à l'heure prévue, mais nécessite parfois des mutations et certaines adaptations qui irritent la clientèle...
===
de 40 à 50 ans: avion encore&tjs commercial, adapté aux vols internationaux, fonctionne à des heures de luxe, aux destinations de haut-niveau, avec de rares exceptions; la clientèle arrive avec de grands espoirs, s'en sort fatiguée, mais satisfaite...
===
de 50 à 60: avion-cargo, préparations intenses, bcp de travail avant le décollage, une fois dans l'air, il manœuvre lentement, offre peu de confort pendant la durée du vol. La plupart de sa clientèle est faite de valises et autres "vieilles malles"...
===
de 60 à 70 ans: deltaplane, nécessite des conditions exceptionnelles et un dur travail afin de décoller, après il évite des manœuvres brusques pour ne pas chuter avant le temps de planer; après l'atterrissage, il démonte et range son équipement...
===
de 70 à 80: planeur, il peut voler parfois, mais seulement aidé, soutenu; ses manœuvres sont extrêmement limitées. Une fois au sol, il a besoin d'aide pour arriver au hangar...
===
après 80 ans: aéromodèle, uniquement décoratif, mais pas "fonctionnel"...
---
Bonne semaine et bons vols, sans "turbulences" à tous les voyageurs aériens!☺;-)☺
Rédigé par : Mélanie | 21 novembre 2010 à 10:59
Bonsoir Anne, bonsoir à tous
Parenthèse musicale du week-end !
Anne, les Noces dans la mise en scène de Strehler, je vous envie ! Comme quoi il ne faut pas nécessairement verser dans les mises en scène modernes et souvent provocatrices qui n’apportent souvent rien mais dénaturent l’œuvre !
@ Jog
Et Birgit Nilsson dans Salomé qu’en pensez-vous ?
"les trois contes" de Flaubert, j’ai un souvenir très mitigé de la lecture d’un cœur simple, la servante qui s’amourache de son perroquet, j’avoue avoir eu du mal à adhérer. Je préfère de loin la servante du disciple de Flaubert, Maupassant dans "une vie" mais je m’égare. J’aurais aussi tant à dire sur les œuvres allemandes que vous citez et notamment sur l’immense malaise dans lequel m’avait plongé "les désarrois de l’élève Törless" mais ceci est vraiment hors-sujet.
Lancée dans la littérature de langue allemande, je ne saurais m’arrêter donc il vaut mieux que je ne commence pas, juste une petite suggestion "la promenade" du suisse Robert Walser, je ne compte plus le nombre de fois que j’ai lu cet ouvrage presque autant que "le voyage à Nuremberg" de Hermann Hesse.
@ François
"gentil coquelicot" ! Le langage des fleurs n’est pas universel. Que Cameron arbore cette fleur comme de nombreux anglais, c’est compréhensible mais n’a-t-il pas un entourage capable de réaliser que c’est une faute de goût face aux chinois, voire une provocation en leur rappelant les défaites de la Chine impériale contre la France et qui plus est en l’espèce la Grande-Bretagne dans les deux guerres de l’opium ?
Cela me fait penser dans une toute autre mesure à l’émoi suscité dans le palais princier à Monaco lorsque Grace Kelly avait décoré de chrysanthèmes, pour elle des fleurs décoratives, nombre de pièces dudit palais.
Bon week-end à tous sans trop de pluie ou de flocons de neige qui commencent à faire leur apparition.
Rédigé par : Michèle Doige | 21 novembre 2010 à 00:38
L'argument selon lequel il faut utiliser la torture pour faire parler « l'ennemi » afin de sauver des vies humaines, a déjà été présenté pour la guerre d'Algérie. En fait, on peut le servir à toutes les sauces : il vaut mieux que je tue cet ennemi avant qu'il ne me tue. Et s'il faut le tuer à petit feu pour qu'il parle ou avoue, pourquoi s'en priver.
Nous sommes en fait dans une guerre à mort, aucun des deux camps ne veut plier. Évidement le terrorisme n'est pas justifiable, tuer autrui pour des raisons personnelles n'est pas une solution crédible pour résoudre un problème.
Il reste alors l'aventure européenne, celle qui a finie par inventer la paix, et qui se trouve en panne actuellement, prise en étau économique entre les pays émergents, Chine pour la main d'œuvre pas chère, et les USA avec une avance technologique, et la pratique du capital risque, face à une Europe frileuse.
J'espère que Dominique saura justifier de la création de Schuman-Kanfen, une nouvelle capitale économique, culturelle et politique pour l'Europe. Vous avez l'exemple de Washington sous vos yeux, et plus au sud, celui de Brasília.
Convaincre la France et l'Allemagne de l'importance d'un pareil chantier est un challenge à sa portée. Je préfère le voir naviguer à ce niveau, que de retourner à Nancy mener campagne, bien que je ne regrette pas d'y avoir été. ;-)
Rédigé par : Jean-Pierre Becker | 21 novembre 2010 à 00:11
Jog, je n'ai jamais vu Salomé.. A faire donc!
J'ai profité de mon séjour parisien pour aller écouter les Noces à Bastille dans la mise en scène de Strehler d'il y a 40 ans. Sublimissime. Le Comte n'était pas terrible, mais la Comtesse, Suzanne, Figaro et Chérubin étaient splendides... C'est un bonheur.
Rédigé par : Anne Sinclair | 20 novembre 2010 à 20:10
Je ne lirai pas ça. J'aime m'instruire ou me détendre quand j'ouvre un bouquin.
Je me demande qui a écrit ce livre cependant...
Comme Michèle, j'aimerais davantage lire ce que le Busher (jeu de mots du samedi soir, pardon) Donald Rumsfeld pourrait avoir à dire pour sa défense. Car si j'ai toujours pensé que Double U était un pantin plus ou moins articulé (et surtout bien manipulé afin d'éviter une godasse !), je suis persuadée depuis toujours que Rumsfeld et Cheney étaient la base du pouvoir de Junior. Merci papa !!! Et ces types m'ont toujours hérissé les poils que je n'ai pas ! En politique comme en tout, tout est souvent question de feeling et eux, je ne les ai jamais sentis. Comme la dinde, pareil !!! Chez les Républicains, le seul que j'aimais bien - j'étais jeune, pardonnez-moi - c'était Reagan.
Bref. Bush au pouvoir j'avais beaucoup de mal. Bush en librairie, sachant que je ne suis pas masochiste, je ne vais pas me jeter dessus. Pourtant, si le bonhomme pouvait parler librement, je suis sûre qu'il nous dirait qu'il voulait être peintre, ou chanteur de country, ou barman, ou acteur, ou...mais certainement pas être le fils de papa-devenu-Président, ni le fils de papa-roi-du-pétrole. C'est ça que j'aimerais lire un jour. Sa vérité à lui en tant qu'être humain. Celle qu'il a longtemps caché dans l'alcool. Celle qui lui a fait défaut quand il a du assumer. Celle qui a fait de lui un pantin de l'Histoire car qui se souviendra de lui dans les siècles à venir sinon pour en rire ?
J'ai été féroce avec ce qu'il représentait mais l'homme me laisse un petit goût d'incompréhension et de mal être. On ne juge pas les hommes pour ce qu'ils sont mais pour ce qu'ils font, n'est-ce-pas ?
Les vrais coupables sont ceux qui ont mis un homme au pouvoir parce qu'il ne pouvait pas leur dire non.
(Je me fais l'avocat facile du Diable, vous croyez ?)
Rédigé par : CelineElias | 20 novembre 2010 à 19:34
Bonsoir Anne, Toutes et Tous
La dinde a la télé et le bushman en librairie le monde avance!
Parce qu'en plus d'être néocon il ecrit ses mémoires!
L'a peur qu'on oublie le gonze?
Il m'étonnera toujours !
De la danse des Sept Voiles aux Sept Portes de l’Enfer !
http://joglesconneries.typepad.com/files/richard-strauss-salom%C3%A9-la-danse-des.m4a
C’est à une époque de grande flamboyance que la traduction magistrale en allemand du poème d’Oscar Wilde, Salomé, tirée de la dernière nouvelle Hérodias composant les Trois Contes de Flaubert enthousiasma Richard Strauss.
Nouvelle dont « la vacherie d’Hérode envers Hérodias m’excite » écrivit Flaubert à Madame des Genettes.
Wilde a sorti Salomé, la jamais nommée des Evangiles, des méandres affadis de la bible, la faisant princesse adolescente repoussée, au désir enflammé, voulant provoquer chez son pervers de beau père le concupiscent Hérode d’Antipas le même désir pour elle que celui qu’elle éprouve pour Jochanaan, afin qu’il consentit à exaucer son vœux. Tout cela sous les yeux d’Hérodias sa mère assassine, désapprouvant un temps cette danse licencieuse.
Strauss après la tragi-comédie symphonique Don Quichotte venait à la scène pour s’accomplir totalement. Il lui fallait cet espace là pour développer son art magistral.
« Au-delà du goût, de la civilité, de la décence, avec son orchestre incendié, ses fantoches libidineux, sa vierge folle de sang et d’amour, c’est une musique turgescente, en érection durant une heure trois quart. Quand elle trouve ses vrais interprètes, on ne peut en sortir que hagard, rompu comme après une tempête sur un cap de Bretagne, ou une formidable orgie » écrira l’infâme Rebatet dans sa magistrale histoire de la musique.
Epoque rayonnante faisant rugir le vieux Guillaume II tant la culture de son empire lui semblait décadente, avilie. Livres, tableaux, peintures étaient pour lui œuvres de provocateurs, néfastes incendiaires. De même, lorsqu’il tournait son regard vers l’empire Austro-hongrois Guillaume le bouffon trouvait une société ravagée, où le raffinement sentait les rives tumultueuses d’une décadence annoncée telle celle de l’empire romain.
Déjà l’ensemble de ce que l’on appellera l’expressionisme allemand avait produit ses premières œuvres dans le tumulte de la naissance d’une réalité, la lutte des classes, tant l’oppression du prolétariat vivant dans la misère s’intensifiait.
C’est une génération de désespérés qui peuple les lieux de rencontres à Berlin.
Munch y réside et côtoie Strinberg, débat des œuvres de Nietzche. Il sera plus tard considéré par les nazis comme dégénéré.
Max Reinhardt révèle à son public une certaine noirceur nouvelle dans ses mises en scène avant-gardistes.
D’autres, les réalistes insouciants sont sous l’emprise de la fièvre de leur libido ; ils exultent !
A qui se fier lorsque le grand bourgeois, Thomas Mann, heureux de bénéficier des avantages de sa classe sociale, tout comme Strauss, écrit un Tonio Krüger si intime ou un Tristan hésitant entre spiritualité solitaire, quasi mortifère et vie prégnante d’amour, plus décomposant encore de cette société là.
Que penser du Désarrois de l’élève Torless de Robert Musil ? Est-ce la cruauté subie ou l’homosexualité révélée qui fera de ce livre une véritable bombe littéraire ?
Les deux sans doute !
Que dire alors de ce poète prodige Von Hofmannsthal à qui Richard Strauss offrira une éblouissante parure musicale à son Elecktra…
Rainer Maria Rilke plus imprégné encore des méandres sombres de l’âme humaine effraie aussi le Kaiser. Jusqu’à Freud dont il pense qu’il meurtrit l’humain de ses sévices !
Et ce Klimt ce bourgeois dévoyé obsessionnel dans sa dévotion à peindre ses femmes nues dans des positions trop souvent faite d’indolence, de désir, d’attentes insolentes du plaisir ; il peindra sa Judith II ou Salomé vers la fin des années 1900 avec sa Danaé.
Têtes coupées, stupre et fleurs d’eau s’entremêlent jusqu’à la déchéance pouvait penser le vieil empereur !
Une telle marmite en fusion ne résistera pas au rouleau infernal, destructeur des hordes nazies ! Il leur faudra moins de trente années pour l’anéantir ! Les arts passeront sous leurs fourches caudines ; asservis, ils passeront les portes dantesques d’un nouveau genre humain, noirceur indélébile de l’Humanité ; nous franchissions les portes infernales.
C’est dans ce magma aux coulées de laves brulantes que surgira la plus magnifique des partitions de Richard Strauss, toute dédiée à cette princesse trop habituée à voir ses désirs se réaliser, maintenant impuissante face à Jochanaan, cet intransigeant vengeur, rejetant son amour, l’écartant de tout pardon divin sans une quête du Messie. L’adolescente qu’elle est découvrira à son tour la perversité, elle ne fera que copier le terrible ménage que forment Hérodias et Hérode, sous la lubricité infamante de son beau-père jusqu’au baiser final qui la fera périr.
Cette histoire biblique n’est que l’émergence d’une légende plus ancienne venue du fond des âges. Elle n’est que la dernière interprétation de celle-ci prenant ses racines dans la civilisation de Sumer..
A peu de chose près, il nous faudrait enlever sept voiles, et passer sept portes du royaume inférieur pour accomplir le long chemin menant au pied d’Inanna la déesse Sumérienne.
Au passage nous rencontrerions, le Cantique des Cantiques cet ode à l’amour rattachée aux rites ancestraux historiques de la fécondité, Flavius Joseph qui selon Vidal- Naquet fera un bon usage de la trahison, mais ne parlera pas dans sa narration de la danse des sept voiles, Nabuchodonosor qui désirait tellement qu’on l’adora comme un dieu, la descendance occidentale de la sumérienne, Aphrodite la grecque, Venus la romaine, les orientales Isis des égyptiens, Astarté au Royaume d’Ougarit, Asthoreth chez les Palestiniens, et sans doute Judith chez les Hébreux et bien d’autres encore, pour finir sur la pierre brulante d’Uruk, la ville de Dumuzi devenu roi, ancien berger, époux d’Inanna la « bien aimée d’Anou ».
Cette danse des sept voiles, au premier de tout les temps le passage des Sept Portes de l’Enfer, une fois infecté des sept péchés capitaux, capiteux pour certains, laisse l’être humain face à sa plus intime nudité.
La Salomé de Wilde et de Strauss est ainsi nue physiquement et nous apparaît dans ce qu’elle est devenue, un être dévoyé par l’univers pervers des adultes ; au point même de faire frémir Hérode qui se détournant d’elle ordonne de la tuer.
Les gardes l’étouffent en l’écrasant sous leurs boucliers.
Ainsi tuons-nous en l’autre la précieuse innocence, jusqu’à en être honteusement effrayé !
La Danse des Sept Voiles
Opéra op 54 scène 4
Richard STRAUSS
Wiener Philharmoniker
Direction Herbert Von KARAJAN.
Enregistré en Juin 1959.
Disque DECCA à voler si vous ne le possédez pas, tellement est somptueux son Zarathoustra, au dessus de ses enregistrements fait avec le Berliner plus tard !
Strauss donnera cet opéra pour la première fois le 9 décembre 1905 à Dresde, le public sera enthousiaste, la critique le descendra en flammes ! Les critiques assassines sont versées au néant depuis longtemps et l’opéra Salomé, fera et fait encore le tour du monde et demeure une œuvre majeure !
Il sera interdit à Salzburg jusqu’en 1929 sur décision de l’archevêque, sans doute un vieux crotale du genre de Colloredo le prince archevêque qui emmerda vivement le Sacripant.
Karajan passa outre cette interdiction et le mit à l’ordre du jour du festival.
En 1977 il réalisera une version anthologique lors de ce festival, avec une Salomé en la personne de Hildegard Behrens d’une légèreté vénéneuse et un José van Dam en Jochanaan confondant de maitrise et de force, qui restent aujourd’hui avec celle de Josef Keilberth deux références absolues.
Si vous ne connaissez pas Richard Strauss, l’intégrale de Rudolf Kempe dirigeant le Staatskapelle de Dresde, cet orchestre straussien par excellence, celui pour le compositeur écrivit l’essentiel de sa musique, est à voler !
Mais ne dites pas que c’est moi qui vous l’ai dit !
Rédigé par : Jog | 20 novembre 2010 à 19:34
Samedi 20 novembre...
Le passé est en train de nous revenir en boomerang ces temps ci, j'en veux pour preuve l'incident du onze novembre en Chine..
Personne ne sait comment l'histoire jugera le deuxième Georges des Bush, il est trop tôt pour le dire, mais ce qu'il y a de sur c'est qu'elle ne manquera pas de noter que sa réaction au onze septembre a fait peu fi des leçons de l'histoire.
Autoritarien, il a réagi avec la même arrogance de pouvoir que le roi Georges d'Angleterre à la provocation de la tea party de Boston.
L'envoi de bottes sur le terrain et la répression aveugle.
Si les bostonniens déguisé en Indiens ont confondu ce jour là leur port avec une immense théière brûlante, le thé qu'ils y ont déversés en grande quantité avait été cultivé en Chine.
Or le dernier 11 novembre a vu se passer à Pékin un incident diplomatique léger en apparence mais dont la portée est hautement symbolique.
Le premier ministre de sa gracieuse majesté Cameron, sa suite et une flopée d'hommes d'affaires à la recherche de nouveaux contrats dans le nouvel Eldorado, arboraient à leurs boutonnière un rouge coquelicot. Jolie coquelicot lonlaire, jolie coquelicot lonlà.....
Les anglais n'auraient pas eu de problèmes si comme les français ils avaient pris le timide bleuet pour symboliser le courage de leurs poilus de la grande guerre.
Mais voilà ils ont pris le symbole du coquelicot que la seule langue française associe à la vaillance guerrière du coq à cause de sa ressemblance avec sa crête.
Les britishs eux ont vu dans le poppy la couleur rouge du sang et remarqué que le gentil coquelicot était la seule fleur à encore fleurir au milieu de leurs morts sous les obus et la mitraille des terribles champs de bataille de la Somme.
Mais voilà, pour les chinois le symbole était tout différent. Ils ont vu dans cette exhibition de coquelicots une provocation. Le coquelicot est en effet une variété de la fleur du pavot.
Et c'est à partir de cette fleur que l'on fait ce maudit opium que les brits jadis ont utilisé pour pervertir la société confuséenne et la forcer à commercer avec eux.
C'est en effet le choc de deux conceptions du monde qui se sont retrouvé en présence.
D'un coté une société immobile et fermée. Révérence du passé, haine de la nouveauté, le culte des morts, les rites, et la croyance que la perfection avait déjà été atteinte dans le passé et qu'il suffisait de recommencer ce qui avait déjà été fait pour atteindre l'harmonie universelle.
Et de l'autre une société ouverte et conquérante. La croyance au futur, au progrès, à la liberté et au changement permanent par la mode, la science, l'argent et ce par le biais du commerce.
Or les marchandises des anglais les chinois n'en voulaient pas n'étaient-elles pas des nouveautés? Leurs ancêtres parfaits s'en étaient bien passé et s'en étaient trouvé fort bien.
Contre le thé dont les anglais s'étaient entichés ils n'acceptaient que l'argent en barre ou en lingots.
Mais voilà les anglais n'en possédaient pas assez et ils vont imposer en échange du thé l'opium venus de leur nouvel empire des Indes. Ils vont faire entrer l'opium en contrebande en corrompant les fonctionnaires impériaux chargés d'imposer l'interdiction de son entrée dans l'empire du milieu.
L'empire va se raidir, accroitre la répression et imposer l'interdiction complète de la drogue et donc de son commerce.
A quoi les anglais vont répondre par la stratégie de la canonnière, expression forgée pour l'occasion. Par la guerre de conquête obliger les chinois à devenir des drogués d'opium. Ce qui provoquera le début de la chute de l'empire chinois traditionnel.
Ironie de l'histoire ce sont maintenant les sociétés occidentales drogues dealers à l'époque qui aujourd’hui ont repris les mêmes principes moraux de l'empire chinois de jadis pour combattre cette même drogue et qui viennent avec un coquelicot à la boutonnière tendre la sibylle à Pékin.
Quant au thé venu jadis de Chine il est aussi ironique que nos modernes tea party le prenne comme symbole de la liberté d'entreprendre, d'égalité devant la loi et de pas de taxes sans représentation.
Parce qu'évidemment l'histoire originale n'a rien à voir avec ce jolie conte. Ce thé venu de Chine il passait donc par les Indes. Là il était taxé une première fois. Ensuite dans le port de Boston il était taxé une deuxième fois.
Or les américains de l'époque étaient comme les anglais en Chine de grands adeptes de la contrebande. Et si leurs marchands payaient la taxe en Inde quand ils se procuraient le thé chinois, ils débarquaient le thé en Amérique loin des yeux des douaniers.
Or que va-t-il se passer?
La compagnie des Indes à cause de mauvaises affaires et de cette contrebande se retrouve en quasi faillite avec des entrepôts plein à ras bord de thé qu'elle n'arrive pas à écouler.
Elle menace le gouvernement de tomber, frayeur, too big to fail, et disposant de sérieux lobbyistes à Londres, dont les intérêts sont liés à sa prospérité, elle va faire chanter les politiques.
Que va faire le gouvernement, et bien il lui donne tout simplement non seulement le monopole de la vente du thé aux colonies mais aussi en la détaxant il va lui permettre de vider ses stocks.
Elle ne paiera plus ni les taxes du départ d'Inde, ni les taxes à l'arrivée à Boston. Distorsion de concurrence.
Fureur des négociants américains qui si par la contrebande ne payaient plus les taxes à Boston doivent toujours les payer au départ, en Inde, et donc se trouvent avec un thé qui n'est plus compétitif.
Si vous ajoutez à cela que les distributeurs et principaux bénéficiaires du commerce de ce thé détaxé seront les fils du gouverneur de Boston et donc les loyalistes à la Couronne vous comprenez comment se déclencha une révolution pour la liberté du commerce.
Parce qu'évidemment derrière la tea party de Boston il y a les intérêts bafoués des grands marchands contrebandiers américains.
Une fois encore l'histoire se répète. Nos modernes tea parties qui voudraient jouer aux indiens en jetant tout par dessus bord sont en fait comme les jeteurs de thé de Boston manipulés par des intérêts qui les dépassent largement.
Rédigé par : François Fonlac | 20 novembre 2010 à 19:12
Bonjour Anne, bonjour à tous
"Non rien de rien, non je ne regrette rien " tel semble être le credo de George W. Bush dans ses Mémoires ! Ni la guerre en Irak et sa justification fondée sur des mensonges, ni les simulacres de noyades. La fin semble justifier à ses yeux les moyens, l’essentiel était d’éviter de nouveaux attentats sur le sol ( ou dans le ciel) américain et selon lui pour obtenir de tels résultats il fallait recourir à la torture !
En ce qui concerne les armes de destruction massive, il sera peut-être "instructif" de lire les mémoires de Dick Cheney et de Donald Rumsfeld qui devraient être publiés prochainement.
Il semblerait que George Bush reconnaisse toutefois quelques erreurs comme l’intitulé "patriot act" pour nommer les lois de lutte contre le terrorisme, ce nom laisserait à penser que les opposants à ces lois ne seraient pas des patriotes. Il avoue aussi avoir mis trop de temps pour décider des mesures à prendre à la suite de l’ouragan Katrina. Mais il insiste sur le fait que seul le délai pose problème car les mesures prises étaient les bonnes.
@ Clara
Ce sera très instructif de prendre connaissance de cette conférence.
Rédigé par : Michèle Doige | 20 novembre 2010 à 16:47
Oh Mel tu sais, Trump change de femme comme de chemise... D'ici là il a probablement déniché une Paline!!!!
Rédigé par : Charlotte | 20 novembre 2010 à 01:12
Anne, voilà une interview que vous auriez aimée faire, je pense .
http://www.socialismedemocratie32.net/article-michel-rocard-presente-son-dernier-livre-si-a-vous-amuse-61328183.html
Un grand moment ! Comme celui de la lecture de son dernier livre que je viens d'entreprendre.
Rédigé par : Philippe Pugnet | 19 novembre 2010 à 22:24
Puisqu'on parle de néo CONS, il me vient à l'esprit que la semaine prochaine, le général Petraeus vient à Sciences Po donner une conférence. Je vous en ferai un compte-rendu détaillé!
Rédigé par : Clara | 19 novembre 2010 à 12:31
@Charlotte:
"Trump n'a aucune chance!!!"
never say never, because sa femme s'appelle Mélania, comme moi, so...☺:-)☺
Rédigé par : Mélanie | 19 novembre 2010 à 12:08
au chat-pitre:"welcome to America or only in America!", encore une bizarre chose(sic!) vue (de) là-bas, voici un article dans "Libé" où le comble du pathétique aura dépassé la limite prévue par la loi du common sense:
http://www.liberation.fr/monde/01012303201-cette-femme-doit-elle-avorter-votez-sur-le-net
ils osent affirmer et comparer cette pathétique situation:"C’est comme au Congrès: ils peuvent voter, mais le président a le droit de veto!" On dit que les gens qui ont des idées, sont des idéalistes, mais aussi il y en certains qui sont idiots, hélas.
Rédigé par : Mélanie | 19 novembre 2010 à 12:02
Lady-Anne, je vous cite:
"revenir à la télé pour interviewer Bush??? Non merci... Pas très excitant." What about interview-er Ms Palin qui croit pouvoir "battre" Obama en 2012?!...;-)
From my inbox:
Yes, Melanie, it's true Sarah Palin told Barbara Walters that she thinks she can beat Barack Obama in 2012! Heaven forbid! If she does, I’ll have to start looking for a place in Canada and I’ll set up a commune of American refugees running from the theocracy the tea party is desperate to create!
I fail to understand why the media continually finds it necessary to cover her every move. No more Palin! I can’t take it anymore! People are obsessed with celebrity in this country! If the the media keeps this up, we’re in trouble. Oddly enough, for Bush and Palin that seem to have no regard for “book learning”, but they both have books out or coming out. If she ever wins, she'll be the best material Jon Stewart and Stephen Colbert will ever have.
Seriously speaking, Palin as a candidate would guarantee President Obama’s re-election. He would only need minimal campaigning, mostly to remind the voters of Palin’s complete incompetence. And the Dems could save lots of money usually spent on campaigning. She's a huge embarassment to our country, here we’d called her a stunad, or a stupid person, whereas, we’d all be stunad if she was ever elected to a position higher than dog catcher, given the fact that she quit her governorship and abandoned her constituents. Imagine if she were elected POTUS, she’d resign if she could be host of Romper Room, or be the Dancing Bear on the remake of Captain Kangaroo! Ugh, she’s also overall just an embarrassment to women. I just want her to GO AWAY already.
Rédigé par : Mélanie | 19 novembre 2010 à 07:19
Donald Trump va se présenter contre Obama!!! Nous sommes sauvés! Trump n'a aucune chance!!!
Rédigé par : Ch | 18 novembre 2010 à 23:39
Sequina, j'avais beaucoup d'admiration pour le combat d'Abraham Serfaty. Je l'avais rencontré lorsque je préparais mon émission de 7/7 avec Hassan II et il m'avait dit des choses fortes sur Tazmamart et la prison et les disparus de Kaalat M'gouna...
Rédigé par : Anne Sinclair | 18 novembre 2010 à 23:09
Charlotte, franchement, revenir à la télé pour interviewer Bush??? Non merci... Pas très excitant.
Rédigé par : Anne Sinclair | 18 novembre 2010 à 23:08
Si, en lot de consolation, au lieu d'interviewer BO, Canal vous demanderait d'interviewer Bush?
Rédigé par : Charlotte Goulmy | 18 novembre 2010 à 21:25
Motto:"Bibliothèque George W. Bush", d'où l'expression: you have to see it, to believe it, and we will, because everything is possible in America...
Et voilà les mémoires de bretzel-Bushy, on parle déjà d'un best-seller loué par fake news(Sean Hannity et Bill O'Reilly), mais aussi d'un patchwork de souvenirs "empruntés"... sounds funny, but the question is: qui a été son ghost writer?! Comme je ne l'ai pas lu, je me demande si bush est et sera "tranquille", après la guerre en Irak et les croisades contre les musulmans?... les mauvaises langues affirment qu'il s'agit de souvenirs copy-pastés, inspirés d'autres, voire des livres d'autres, comme "Woodward's Bush at War", "The Mess in Afghanistan", etc. Il semble qu'il se sert également de citations tirées d'une interview donnée au WaPo par John McCain, en se les attribuant comme s'il en était l'auteur.
Selon Le Huffington Post:"Si vous avez déjà acheté les pensées du livre de Bush pensant que vous ne découvriez que ses propres souvenirs, vous n'avez pas entièrement perdu votre argent. Trouver des passages empruntés dans le livre c'est comme chercher des oeufs le matin de Pâques." Dont acte.
Quant à "il ne revient pas pour s’excuser.", ni exprimer le moindre regret pour la chaos irakien au moins, comme son allié-UK Tony Blair(eau)...:-( Il peut l'envoyer à la Praline-grizzly pour Thanxgiving, ce serai vraiment "une action de grâce" pour celle qui compte se présenter aux élections en 2012!!!
Rédigé par : Mélanie | 18 novembre 2010 à 17:10
Bonjour Anne
Nous apprenons avec regret, la mort d'Abraham Serfaty, vieux opposant à Hassan2, Serfaty a passé de très longues années en prison, bagne plutôt. A sa liberation et après son expulsion du Maroc, j'avais eu l'honneur avec la LDH lilloise de le recevoir à Lille, c'etait émouvant et instructif...Le public n'avait pas pu retenir ses larmes. Nous sommes tristes...
@Rosana
Dans notre pays démocratique, les candidats à l'election présidentielle peuvent se passer de votre autorisation pour se présenter....Dieu merci, le droit de vote s'exerce librement dans le secret de l'isoloir, vous pouviez donc faire l'economie de méchancetés aussi gratuites qu'inutiles envers Madame Strauss kahn, qui elle, a l'elegance de vous publier...
Rédigé par : sequina zeroulou | 18 novembre 2010 à 16:45
Pour votre prochain décollage de Dulles ou BWI:
Be a sheopeople and get a dose of radiation one way or the other :
http://extras.mnginteractive.com/live/media/site36/2010/1117/20101117__20101118_A13_CD18PATDOWN.D~p1.JPG
OR
say NO and still get abused in another way ( groping and pat down):
http://extras.mnginteractive.com/live/media/site36/2010/1117/20101117__20101118_A01_CD18PATDOWN~p3.JPG
http://extras.mnginteractive.com/live/media/site36/2010/1117/20101117__20101118_A01_CD18PATDOWN~p1_200.JPG
Rédigé par : Yul | 18 novembre 2010 à 15:19
Bonjour !
Decision Points... ou comment un président somme toute plutôt médiocre tente d'aménager la place que lui feront plus tard les historiens...
Le livre se lit bien. Il y a même quelques belles pages.
Ou bien W a eu de l'aide (ce qui est plus que probable) ou bien il persiste à se présenter comme inculte (rough around the edges), ce qui n'est pas pour déplaire à tout ce qui grouille à droite du centre aux USA !
Rédigé par : Robert | 18 novembre 2010 à 14:14