C'est le cadeau de Sarah Palin pour Thanksgiving, la plus grande fête américaine (plus importante ici que Noel), le plus long week end de l'année! Elle a décidé de faire lire à ses compaqtriotes une prose de choix...
Elle était déjà présente dans tous les médias. Depuis ce week-end, elle est devenue omniprésente. Dimanche, alors que TLC diffusait le second épisode de son documentaire de télé-réalité éponyme, l’ancienne gouverneur de l’Alaska entamait une tournée des plateaux télés pour faire la promotion de son nouveau livre, sorti hier : "L'Amérique par coeur. Réflexions sur la famille, la foi et le drapeau" (America By Heart. Reflections on Family, Faith and Flag”)
Celle qui pense "pouvoir battre Barack Obama en 2012" publie donc son deuxième ouvrage, recueil d’anecdotes quotidiennes et d’analyses politiques rapportées sur le ton de la confidence et de la mobilisation.
S’érigeant en défenseur d’une Amérique en danger, la première des Mama Grizzlies présente son livre "comme une bible des vertus américaines, (destinée à) tous ceux qui veulent comprendre les vérités qui reposent au cœur de notre nation"
Au coeur de ses réflexions : des déclarations bien absconses, pour ne pas dire pas toujours très intelligibles, et un art ‘palinesque’ de la grandiloquence sans demi-mesure pour une écriture qui ressemble davantage à un appel à sa base ultra-conservatrice qu’à une prise de recul sur l’état de l’Union : "Aujourd'hui plus que jamais, nous devons prendre conscience de ce qui fait que l'Amérique est exceptionnelle, car c'est cela qui est menacé, aujourd'hui plus que jamais. (…) Les Démocrates conduisent notre pays à toute vitesse vers le socialisme, pendant que les Républicains (font du sur place). (Seuls) les conservateurs veulent retourner la voiture dans le bon sens. Nous voulons retrouver les fondements qui ont fait de ce pays une grande nation : les valeurs fondamentales de la famille, de la foi et du drapeau."
("We have to know what makes America exceptional today more than ever because it is under assault today more than ever. (…) If Democrats are driving the country toward socialism at a hundred miles per hour, while the Republicans are driving at only fifty, commonsense constitutional conservatives want to turn the car around. We want to get back to the basics that have made this country great -- the fundamental values of family, faith, and flag.")
A vouloir essayer de donner du sens à une traduction , on se rend compte combien ses déclarations sont à peu près inintelligibles : des suites de grands concepts mis bout à bout, des métaphores aux grosses ficelles et des lieux communs vidés de tout sens…
C’est avec ses vérités qu’elle est donc partie aujourd’hui sur les routes de l’Amérique pour une tournée de lectures et de dédicaces qui la conduira à travers seize Etats en onze jours. Car, en plus d’être de tous les plateaux, Sarah Palin est aussi de tous les terrains si bien que même si elle s’en défend encore pour l’instant, nombreux sont ceux qui voient dans ce livre le premier pavé d’une future campagne.
En effet, si l’ancienne candidate avait réglé ses comptes avec l’équipe de John McCain dans son premier ouvrage, elle n’hésite pas à s’en prendre directement à l’administration Obama dans celui-ci : "Je pense que les Américains ordinaires en ont assez de la tournée d’excuses mondiales d’Obama. Ils en ont assez d’entendre des professeurs et des journalistes gauchistes (répéter) que l’Amérique est un pays affaibli. (…) L’Amérique aspire à des présidents qui ne sont pas embarrassés par l’Amérique, qui voient les faiblesses de notre pays mais aussi sa grandeur. L’Amérique a besoin de leaders qui sont fiers d’être américains, qui sont fiers de l’Amérique chaque jour, et pas seulement quand leurs élus gagnent les élections." *
Dans des passages qui pourraient passer pour des discours électoraux, Sarah Palin enchaîne : " L'archétype de la pensée progressiste (comprendre ‘de gauche’ :) a été la promesse de Barack Obama, cinq jours avant l'élection, que ‘nous sommes à cinq jours d'une transformation fondamentale des Etats-Unis’. Le moins qu'on puisse dire c'est qu'il nous avait prévenus! Mais le problème c'est que les Américains ne veulent pas de transformation fondamentale de leur pays. (…) Nous ne laisserons pas l’Amérique s’enfoncer dans la dette creusée par un gouvernement qui contrôle un sixième de notre économie sans se battre. Nous n’abandonnerons pas le rêve américain pour la dépendance gouvernementale, la restriction de nos libertés et des opportunités."
A l’opposé, le programme du coeur de Palin se veut musclé : "Transmettre un pays en paix, prospère et libre aux générations suivantes requiert une armée forte, un marché libre et un sain ordre constitutionnel. Mais tout cela ne suffira pas si on n’apprend pas à nos enfants le respect des idées, des idéaux et des traditions qui sont au coeur de l’expérience américaine."
Reste à savoir si cela suffira à conquérir le coeur des Américains. Car selon les derniers sondages, l’ancienne première dauphine de Miss Alaska est encore loin derrière Barack Obama, avec 40% d'intentions de vote contre 48%. Ce qui n'est quand même pas si loin derrière.
@Hi back Phil-P,
pour les hommes, je n'ai trouvé que la comparaison avec les avions, un texte traduit du roumain, mais je vais continuer à "creuser"(sic!) dans la géo(logie) du sujet, en espérant que ça va "viendre", I'll keep you posted, naturellement...;-)
Rédigé par : Mélanie | 28 novembre 2010 à 12:37
@mélanie : méthode pédagogiquement intéressante pour apprendre la géographie !
Rédigé par : Bloggy Bag | 27 novembre 2010 à 17:12
Hi Mélanie
Je vois, en effet, que vous avez de sérieuses connaissances en géographie.
Mais peut-être serait-ce intéressant de les approfondir pour l'Homme, aussi.
Tenez, en attendant, concernant votre première étude, il me revient en mémoire ce sonnet d'Alfred de Musset
Se voir le plus possible...
Se voir le plus possible et s'aimer seulement,
Sans ruse et sans détours, sans honte ni mensonge,
Sans qu'un désir nous trompe, ou qu'un remords nous ronge,
Vivre à deux et donner son cœur à tout moment;
Respecter sa pensée aussi loin qu'on y plonge,
Faire de son amour un jour au lieu d'un songe,
Et dans cette clarté respirer librement -
Ainsi respirait Laure et chantait son amant.
Vous dont chaque pas touche à la grâce suprême,
C'est vous, la tête en fleurs, qu'on croirait sans souci,
C'est vous qui me disiez qu'il faut aimer ainsi.
Et c'est moi, vieil enfant du doute et du blasphème,
Qui vous écoute, et pense, et vous réponds ceci :
Oui, l'on vit autrement, mais c'est ainsi qu'on aime.
****
Qu'importe d'ailleurs l'âge et c'est bien là le sens de la vie : aimer et être aimé
Rédigé par : Philippe Pugnet | 27 novembre 2010 à 14:07
@[email protected]
Oui nous aurons un vrai président, et aussi de vraies ministres prévues dans le pacte !
Une chance ou un boulet ?
Rédigé par : ghislaine | 27 novembre 2010 à 11:51
Hi Bloggy Bag!
vous savez certainement qu'il n'y pas de vrai bac aux USA et que tout les lycéens(peu d'exceptions!) obtiennent la high-school graduation... quant aux connaissances-géo de mama-grizzly, elle a dû perdre et le nord et le sud...;-)
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et comme j'aime bcp la géo...
Entre 18 et 20 ans une femme est comme l'Afrique: à moitié sauvage, naturellement belle et pleine de mystérieux deltas à la fertilité certaine.
Entre 21 et 30 ans une femme est comme l'Amérique: développée et ouverte au commerce, spécialement avec ceux qui ont du pognon.
Entre 31 et 35 ans une femme est comme l'Inde: sensuelle, relaxée, épanouie, convaincue de sa beauté.
Entre 36 et 40 ans une femme est comme la France: délicieusement mûre, elle reste un agréable territoire à visiter.
Entre 41 et 50 ans une femme est comme la Yougoslavie: la guerre est aujourd'hui perdue, les erreurs du passé la hantent. De gros travaux de reconstruction doivent être lancés.
Entre 51 et 60 ans une femme est comme la Russie: étendue, aux limites incontrôlées. Le climat frigide décourage les visiteurs.
Entre 61 et 70 ans une femme est comme la Mongolie : Un glorieux passé de conquêtes, mais hélas, aucun futur.
Après 70 ans une femme est comme l'Afghanistan: beaucoup savent où ça se trouve, mais personne ne veut plus y aller...☺☺☺
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Bon weekend & amitiés toulousaines.
Rédigé par : Mélanie | 26 novembre 2010 à 21:03
Bonsoir,
Happy Thanks giving !
Nous serions tellement heureux en France de vous revoir et d'avoir enfin un vrai président de la République, pour qui justice, solidarité ne seraient pas de vains mots; vite nous avons besoin de DSK pour reprendre notre place en Europe....La France est malade !
Rédigé par : [email protected] | 26 novembre 2010 à 19:22
@Mélanie "Evidemment, nous devons être au côté de notre allié nord-coréen!"
Meuh non, on sait bien que les yankees sont au nord et les confédérés au sud. Cela prouve simplement qu'elle a bachoté l'histoire et séché la géo.
Après cela on s'étonnera que le monde soit actuellement dans la panade et que les nords Coréens, peuple très probablement exsangue, ont envie de nous déclencher une guerre. Rien de tel qu'une petite guerre pour que les Chinois fassent comprendre à Paline qu'effectivement, elle n'est plus number one (surtout elle !).
Hélas.
Rédigé par : Bloggy Bag | 26 novembre 2010 à 17:56
Aux Etat-Unis, ils ont Sarah Palin, en France, nous avons Ségolène Royal.
Elles distraient la politique et peut être qu'elles arriveront, à Dieu ne plaise, à atteindre leur objectif.
La place de la femme en politique ne s'en trouve pas grandie loin s'en faut.
Le populisme fait recette au sein de Nations pourtant informées, éduquées et développées.
Un comble inexplicable.
Rédigé par : ghislaine | 26 novembre 2010 à 17:55
Quitte à remettre le bonnet ( j'aime mieux finalement le béret Mélanie ) je ne peux rester sans rien dire face aux récents propos tenus par Henri Emmanuelli à l'encontre de Dominique Strauss-Kahn et publiés par Le Parisien, dans son édition du 25 novembre : " s'il veut être candidat, il faudra quand même qu'il se batte un peu. Il n'y a pas de raison que l'on gratte la terre avec nos ongles et que lui arrive en voiturette de golf à l'Elysée "
Des deux on se demande d'ailleurs qui " gratte la terre en ce moment avec les ongles ": le baron des Landes , sempiternel donneur de leçons , planqué au milieu de ses dunes de sable et qui ne se contente que de souffler de temps à autre dans un micro ou bien le DG du FMI qui, depuis des mois, est au "charbon" dans la gestion de la crise internationale.
Anne, on n'est plus dans le registre des calembredaines à la Sarah Palin mais dans celui de propos méprisants, qui malheureusement, ont tendance à se multiplier en ce moment.
Et si j'en parle ici, alors que ce n'est peut être pas le lieu et que je vous laisse toujours seule juge de publier ou pas mes "coups de gueule" sans que je vous en tienne nullement rigueur , c'est parce que le devoir de réserve de l'un ne peut opposer , pour l'instant, de réponse cinglante aux propos inqualifiables de l'autre.
Rédigé par : Philippe Pugnet | 26 novembre 2010 à 09:45
Comment tuer le bourdon?
http://joglesconneries.typepad.com/files/schubert-symphonie-9-mvt3-scherzo-sinopol.m4a
Pas ces couillons de mâles des abeilles qui niquent la reine en vol groupé et crèvent !
Ils appellent ça la partouze volante, du tantrisme en quelque sorte !
Non plus Chafouines Chafouins, le bombus terrestris, lui c’est un solitaire fuyant la compagnie, un ermite.
Ce gros cul tomenteux blanc ou or qui se pose comme il peut sur une étamine ou, se prend un pistil de luzerne dans la tronche sans reculer, alors que l’abeille, elle fait un bon en arrière et sort sonnée de l’aventure.
Pour les parisiens, la luzerne y en a pas chez vous, mais si un jour vous allez en Touraine, arrêtez vous au moment de la pollinisation chez un agriculteur faisant de la semence de luzerne…
En plus la Touraine ce n’est pas trop mal, et la bouffe n’y est ma foi pas dégueu !
C’est moins bien, un peu moins bien que la Bretagne je vous le dis, mais beaucoup mieux que ce putaing de département sous breton que je ne citerai pas…
On a ses pudeurs !
Dans ces champs de luzerne vous verrez ce combat de boxe étonnant.
J’aime bien ces bestiaux, en plus sont pas sauvages, sont faciles à toucher.
Faut juste ne pas s’énerver, s’agiter comme vous le faites chers parisiens lorsque vous êtes dans la nature à gueuler comme des désespérés attendant que l’écho vous réponde.
Pis quoi encore ?
Comme vous, il se casse en vacances juste avant que vous arriviez !
Un bourdon sur votre main, ça c’est un exploit croyez moi, surtout pour vous les parigots,
Il y marche sans complexe, inutile de trembler, il ne fait que vous chatouiller avec ses petites pattes garnies parfois de boules de pollen.
Mais il nous fout la trouille avec son zinzin ailé ! Il nous fiche la pétoche !…
- Maman, Maman y a rien qu’un gros bestiaux qui m’attaque !
Ma non nunuche, un bourdon n’attaque pas !
Il se casse lorsqu’on lui fiche les glandes !
Il pique rarement !
Il faut vraiment lui écrabouiller l’abdomen ou lui marcher dessus pied nu, pour qu’il lâche son sirop d’orgeat sous la peau…
Là je reconnais on jongle !
Plus exactement c’est la femelle du Bombus qui vous seringue son venin, plusieurs fois d’ailleurs, car le mâle lui n’a pas de dard !
Sa seule corpulence lui suffit à éloigner les importuns, les casse-pieds, les gênants.
Mais elle quand il s’agit de perfidie!!!…
Ah les drôlesses !
C’est pour les féministes locales, histoire de m’amuser un peu et de les chagriner autant !
Comment tuer le bourdon, vous disais je en titre, avant que je ne m’égare dans ces conneries naturalistes?
La suite en suivant la flèche!
Rédigé par : Account Deleted | 25 novembre 2010 à 22:50
US President Barack Obama's Kenyan grandmother says she prayed during a hajj pilgrimage to Mecca for the American leader to convert to Islam, a newspaper revealed on Thursday.
"I prayed for my grandson Barack to convert to Islam," said Sarah Omar, 88, in an interview with Al-Watan Saudi daily held in Jeddah after she had performed hajj.
The paper said that Omar was in Saudi Arabia on pilgrimage along with her son, Obama's uncle Saeed Hussein Obama, and four of her grandchildren.
Omar told the newspaper that she could only discuss hajj matters and would not comment on Obama's politics.
The family appeared to have been hosted by the Saudi government for hajj. Saeed thanked King Abdullah for his "kind hospitality," the paper said.
US opinion polls in August revealed that roughly one in five Americans believe that Obama is a Muslim, a claim categorically denied by the White House which has maintained that he is a "committed Christian."
Rédigé par : Charlotte | 25 novembre 2010 à 22:30
@ Mme Sinclair
pour Monsieur :
http://www.wallandbroad.net/2010/11/quantitative-easing-explained-easily-absolutely-must-watch/
Food for thought en ce jour de Thanksgiving ou "La Grande Fete de Merci Donnant"
http://www.washingtonpost.com/wp-dyn/content/article/2005/11/23/AR2005112302056.html
L'idiote du jour ne sait pas que la République de la Corée du Nord est l'ennemi et non la Corée du Sud
http://firstread.msnbc.msn.com/_news/2010/11/24/5522265-palins-korea-mixup-
( On se rappelle de la confusion de l'Irak et l'Iran )
Rédigé par : Yul | 25 novembre 2010 à 20:44
Soir vous,
chaque fois que je vois la P U B de Patrick Bruel pour un site de poker en ligne ,je pense à cette "frapadingue alaskaïenne " il est vrai que l important ce n'est pas les cartes ,mais ce que vous en faites, là c'est pas dans le bon sens ,sniiffff ...... A plus Anne
Rédigé par : Haier le mécréant | 25 novembre 2010 à 19:56
Bonjour,
Anne si j’ai bien lu votre post, la dinde d’alaska utilise dans son bouquin à peu près toutes les idées nauséeuses qui sévirent en Europe durant la première moitié du 20 éme siècle !
Je dis bien à peu près car sans doute n’ose t elle pas encore à sa mixture nationaliste éculée y mêler le racisme ….Mais je sens que ça va viendre !
Déjà qu’elle a un goupillon en main va bien lui pousser un sabre salvateur de la race blanche et pure !
Ici elle serait classer fasciste !
Là bas comme conservateur, alimentaire sans doute vu le pacson de billets qu’elle doit prendre au passage…
La littérature américaine devrait lui être reconnaissante, avec le bushman ils confortent les résultats financiers des éditeurs et des télés !
Les éditeurs vont pouvoir publier des petits auteurs inconnus, des poètes, maintenant qu’ils ont le pognon pour le faire !
Comme en France d'ailleurs certains livres projets politques et autres conneries de ce genre sont profitables aux bourses éditrices et nuisibles aux forêts!
Pourquoi Philippe le zéro à l’autre zigoto qui souhaite en fait que les riches se cassent ailleurs pour que les pauvres vivent entre eux ?
L’a au moins trois trains de retard le gonzier avec ses promesses d’un autre âge !
Pas de téléphone pour lui un tam tam…et encore saurait il s’en servir ?
C’est d’après Flavius Josèphe, François, qu’Hérode se trouva exilé avec ses meufs du côté de Lugdunum machin chose dans les Pyrénées…Je connais cette légende qui fit d’Hérodiade une maléfique…non pas sous le nom de Goôderune…Elle c’est une thaumaturge malveillante parfois, mais parce que sachant faire les œufs Paoli, j’aime à la voir trainer sur le haut de ma bibliothèque se prenant pour Aphrodite attendant son Apollon !
Rire pour escroquer son désespoir ! disait Albert Cohen.
Rédigé par : Account Deleted | 25 novembre 2010 à 17:12
Chers tous, chère Anne,
Les regrets de Palin concernant le contrôle par de l'Etat fédéral d'un sixième de l'économie tombent au plus mal.
En effet, General Motors, qui était détenu à 61% par l'Etat fédéral, a fait son retour triomphal à la Bourse de NY jeudi dernier.
Ce fut la plus grosse introduction de l'histoire des Etats-Unis avec une offre totale comprise entre 20,1 mds de dollars ou même 23 en cas d'émissions d'actions supplémentaires pour trop forte demande
L'Etat américain avait mis 30 mds de dollars dans le plan de sauvetage. Mais ce que semble avoir oublié Palin, c'est que Georges Bush qui n'a rien d'un "socialist" avait déjà injecté 19mds de dollars. Soit 49 mds en tout. Apres ce retour à la Bourse, la part de l'Etat tombe entre 33 à 36%.
Si renflouer le trésor américain n'est pas pour tout de suite, il pourra néanmoins rentrer dans ses frais, d'après une estimation du journal Le Monde, si le prix de l'action de 33 à 48,58 dollars.
Mais je suppose que le sauvetage de GM en passe d'être réussi ne fera jamais l'objet d'un commentaire de Palin.
Dernière chose, et qui relève plus de la symbolique : ce week-end, Général Motor a gagné le WTCC, championnat du monde des voitures de tourisme, et ce pour la première fois de son histoire.
Et le championnat américain NASCAR, pour la 5eme fois consécutive avec l'incontournable Jimmy Johnson, revient à GM. Je ne sais pas si nous aurons cette fois ci encore, une réception à la Maison Blanche.
Mais, j'y pense, soudain….à certain d'entre nous, ça devrait même rappeler le concept de "nationalisation temporaire", non ?
Bonne journée à toutes et tous.
Rédigé par : Frederic Audibert | 25 novembre 2010 à 14:08
La P(r)aline et sa malheureuse gaffe géopolitique, THE lapsus of the year... invitée chez beck le glenn(ni pure, ni single malt!), elle a déclaré:
"Evidemment, nous devons être au côté de notre allié nord-coréen!", reprise par son copain aussitôt.
---
effectivement, elle aura prouvé ses très vagues connaissances de géographie, ce qui me rappelle une statistique-US de 2003: plus de 80% des lycéens étaient incapables de situer l'Irak et leur pays sur le mappemonde...
Rédigé par : Mélanie | 25 novembre 2010 à 13:39
Happy Thanxgiving Day aux collègues-US qui fêtent "l'action de grâce"...
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@"l’ancienne première dauphine de Miss Alaska est encore loin derrière Barack Obama..."
mais elle se prend pour une killing whale ces derniers temps(Alaska "oblige"!), après avoir exploré le règne animal des dindes plumées, des loups chassés en hélico, des ourses... une vraie ménagerie, I wonder what's next?! ;-)
===
et puisque Phil-P en parle, malgré le bonnet(le béret?!), me, too, également, because HE's worth it, and as I said before, charming accent, indeed:
http://www.youtube.com/watch?v=BFjpXQSsDJE&feature=player_embedded
déjà que pour 2012, mon foie(sic!) balance entre Montebourg et de Villpin, je pense me "fixer"(sic!) bientôt...☺;-)☺
===
off-topic...
une excellente nouvelle locale: Madame Elisabeth Badinter sera dans mon village le 2 décembre: sur proposition du Conseil Général, le nouveau collège deviendra le premier en France à porter le nom de cette personnalité du monde philosophique et littéraire, figure emblématique de la lutte des femmes, intellectuelle militante du progrès, de la condition et de la dignité féminine. Une brillante porte-parole, connue pour son franc-parler, sa pertinence, rappelant ainsi le rôle primordial de l'enseignement public vis-à-vis de jeunes femmes, dans une société à construire tous ensemble...
Rédigé par : Mélanie | 25 novembre 2010 à 11:01
Bonjour Anne, bonjour à tous
Sarah Palin encore et toujours !
Sa récente palin-odie ( oui je sais le terme est impropre car elle ne se contredit pas mais contredit la réalité, mais je n'ai pas pu résister ) est significative de sa connaissance approfondie de la géographie et/ou de la géopolitique !
Elle a en effet affirmé que dans le conflit coréen l'Amérique doit appuyer "notre allié la Corée du Nord". Aussitôt reprise à la radio par Glenn Peck elle semblait dubitative !
Peut-être voit-elle la péninsule coréenne de sa fenêtre ?
Rédigé par : Michèle Doige | 25 novembre 2010 à 08:13
Bonjour,
Savez-vous qui a dit"en politique il ne faut rien demander,il faut prendre"?
Un sacré programme qui s'applique à qui,à quoi....justement,à quoi cela vous fait-il penser?
Ce serait peut-être bien une histoire que l'on aurait sue en France et vue en"Amérique".
Vous avez les moyens de faire autrement.
Bonne chance,
Jean-Pierre.
Rédigé par : Jean-Pierre | 25 novembre 2010 à 00:33
Bonsoir Anne, bonsoir à tous
Anne, votre commentaire est si exhaustif que je ne me lancerai pas dans de la paraphrase inutile ! Ce que je note tout de même c'est que l'injure suprême demeure le socialisme!
Quant au sous-titre du livre " réflexions sur la famille, la foi et le drapeau" il a un air de "travail, famille, patrie" !
L'autre jour il n'était question que de son nouveau "palinism" mais n'est pas Shakespeare qui veut pour enrichir la langue anglaise ou américaine!
Elle aurait utlisé le verbe "refudiate" mélange de "refute" et "repudiate" au sujet du projet de construction du centre islamique près de Ground Zero.
Et pendant ce temps là l'animateur Arthur ( oui je verse dans le très culturel ) est accusé de plagiat par Craig Ferguson le présentateur du Late Show sur CBS !
Et quel beau mot Anne que salmigondis si nous oublions sa signification actuelle d'écrits composés de morceaux très disparates mais que l'on revient à la définition originelle de ragoûts de diverses viandes réchauffées. Voilà qui changerait de la traditionnelle dinde de Thanksgiving !
Rédigé par : Michèle Doige | 25 novembre 2010 à 00:28
Bonjour !
Vos commentaires sur le style palinesque sont très intéressants.
J'ajouterais qu'il ne faut jamais oublier que le texte a été écrit par des experts en comm' politique et en marketing et qu'il est d'abord destiné, ce qui est quelque peu bizarre s'agissant d'un livre, à être lu à haute voix en anglais.
Dans ce cas, forcément, toute traduction lue silencieusement sur support papier tombe à plat et fait sourire puisqu'elle neutralise l'effet soundbite.
Vous avez raison. En effet, quelle collection de métaphores gnangnan et de procédés d'écriture archifaciles... comme les mots family, faith et flag choisis d'abord pour l'allitération en trois temps et la sonorité apaisante des voyelles. On dirait un comptine rassurante...
Rédigé par : Robert | 24 novembre 2010 à 22:44
j'aime bien le vent de dynamisme que Sarah Palin est en train de dégager, sa fraîcheur de vie; par contre je suis étonné par exemple quand elle pense que l'armée américaine n'est pas assez forte ? peut-être qu'elle imagine de remplacer tous les f18 qui ont des micro-fissures dans les ailes pur créer des emplois ?
Rédigé par : claude | 24 novembre 2010 à 22:22
Said Palin chez Laura Ingraham: "I think the majority of Americans don't want to put up with the blue bloods. And I say it with all due respect because I love the Bushes. The blue bloods who want to pick and choose their winners instead of allowing competition to pick and choose the winners."
Flair populiste certain ici, chez Madame Palin. Ceci n’est pas son pire mot. Seulement deux présidents furent fils de présidents dans l’histoire US. John Quincy Adams (1787-1848), sixième président, fils de John Adams (1735-1826), second président et… Bush fils de Bush. Dans l’imaginaire collectif, tout cela fait terriblement family compact et donc, de fait, sang bleu. Barbara Bush opère ici inévitablement, justement, comme pivot dynastique… Et l’anti-élitisme de Palin sonne sur la trogne de Madame Bush comme un vieux clou des chemins de fer tintant sur une coupe de cristal…
Paul Laurendeau
Rédigé par : Paul Laurendeau | 24 novembre 2010 à 21:56