Comme lors de quelques rares jours dans l'année, l'Amérique a vécu jeudi dans un calme et une apathie inhabituels. Wall Street fermé, les rues de Washington désertées, les autoroutes désengorgées, après les inévitables encombrements de la veille ; seuls les aéroports et les gares s'agitaient encore, résonnant du pas pressé des retardaires.
Et comme des millions de familles américaines, les Obama avaient décidé de partager le dîner de Thanksgiving avec leur famille au grand complet, leurs amis et leurs plus proches collaborateurs. Au menu du dîner : de la dinde, bien sûr, fourrée cette année "au pain de maïs et aux huîtres" (heu....), "purée de patates douces et de pommes de terre, légumes verts", sans oublier les traditionnelles tartes en dessert, une demi-douzaines pour les gourmands : "aux pommes, à la citrouille, aux patates douces, aux cerises, à la crème de banane et aux myrtilles".
Tradition oblige, Barack Obama est tout de même apparu sur le perron de la Maison Blanche pour gracier la dinde, ou plutôt deux dindes cette année, "Pomme" et "Cidre", s’amusant de la dérision de cette coutume: "Aujourd’hui, j’ai l’immense responsabilité de gracier ce couple de dindes, une responsabilité (tout) officielle, qui m’incombe en tant que dirigeant du pays le plus puissant du monde( !)"
Et c’est d’ailleurs sans une certaine une ironie qu’il a plaisanté avec les journalistes, expliquant que "ça fai(sai)t vraiment du bien d'empêcher au moins un massacre en ce mois de novembre" (allusion directe à la défaite aux élections de mi-mandat).
Un peu plus tard, on apprenait que le président des Etats-Unis avait pris le temps de passer dix coups de téléphones pour souhaiter un Happy Thanksgiving à des membres de l’armée, de l’Air Force, des gardes-côtes et des Marines, tous déployés en Irak ou en Afghanistan.
Et c’est à travers une vidéo postée sur le site de la Maison Blanche qu’il s’est adressé à tous les Américains, leur rappelant les valeurs de la solidarité et de l’entraide : "Ce n'est pas le Thanksgiving le plus dur auquel l'Amérique ait fait face. Mais tant que beaucoup de membres de notre famille américaine souffrent, nous devons être attentifs les uns aux autres. Tant que beaucoup de nos fils et de nos filles, de nos amis et de nos femmes sont à la guerre, nous devons soutenir leur mission. Tant que beaucoup de nos amis et de nos voisins cherchent un travail, nous devons faire tout ce que nous pouvons pour aller de l’avant et relancer notre économie."
Au passage, un message personnel avait été glissé pour les Républicains : "Dans les semaines et les mois à venir, j'espère que nous pourrons travailler ensemble, Démocrates, Républicains et Indépendants." Mais en ce jour de grand pardon, le message est resté court et sobre.
Mais la trêve est de courte durée car dès aujourd'hui, BO était de retour aux affaires, tandis que Michelle, elle, devait inaugurer déjà le sapin de Noël !
Eh oui tradition americaine, ce Merci Donnant, tradition que je maintains dans notes famille Franco-americaine a Paris, et ahi consistent a rappeller que la majorité d'entre nous sont issue de l'immigration et que nous remercions d'être des américains. La deuxième partie, je vous l'accorde n'est pas forcement aisé a défendre mais en ce qui concerne l'immigration certains autres pays pourraient en prendre de la graine!
Anne, j'ai relevé une autre facétie dans le discours de "pardon de dinde" de BO : il parle du système de sélection qui a permis a celle ci d'arriver jusqu'a la Maison Blanche. Il raconte qu'elles ont du défiler au son de différentes musiques, allusion directe a l'émission Dancing with The Stars, télé-réalité a laquelle participe une autre dinde, Bristol Palin...
Rédigé par : Katlef | 29 novembre 2010 à 07:33
Une année, sous Bush, les deux dindes portaient les nom LIBERTY et FREEDOM. Bush les gracie toutes les deux et annonce de but en blanc qu'il devra restreindre et contraindre FREEDOM pour préserver l'existence et la survie de LIBERTY. La symbolique de totalitarisme rampant post-2001 était criante... Tout le continent faisait la gueule...
Paul Laurendeau
Rédigé par : Paul Laurendeau | 28 novembre 2010 à 13:39
@Hi Phil-P,
je retiens une phrase de l'article en question, car vue d'Amérique, aussi:
"Personnage charismatique, Dominique Strauss-Kahn est vanté comme étant le berger qui a su mener le FMI de retour sous les projecteurs."
Du coup, pas de bonnet, béret ou autres couvre-chef...☺:-)☺
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@Jog, totalement, entièrement d'accord avec les "fêtes hypocrites", devenues plutôt commerciales...
Meanwhile, j'apprends via NYT que les Américains auraient en horreur les ronds-points qu'ils trouvent "irrationnels"... J'aurai, en fin, compris pk ils détestent conduire en France!!!
Rédigé par : Mélanie | 28 novembre 2010 à 12:30
Dear Mrs Sinclair,
Bon dimanche tout d'abord, puis j'ai un service à vous demander... Vous voulez bien ré-expliquer à Philippe que vous n'êtes PAS l'assistente marketing de, ni son rédac en chef, ni son sous-blog ni rien d'autre qu'épouse... J'ai essayé vainemenent avec de petites piques, mon français n'est décidément pas à la hauteur... Proposez-lui de commencer un blog à la gloire de, si ça l'amuse, mais qu'il fasse la distinction entre m'sieu et m'dam, y a des photos pour illustrer les différences, au besoin un cours ou deux de biologie niveau CP devraient faire l'affaire...
Rédigé par : Charlotte Goulmy | 28 novembre 2010 à 11:14
Il faut peut être changer le nom de cette institution internationale, pour en rendre le contenu plus évident pour le monde:
CF 187...(comme Coopération Financière entre 187 pays), cela aurait un petit air de "service secret"; séduisant n'est ce pas?
Rédigé par : Sélène | 28 novembre 2010 à 11:04
Bonjour Anne
Il est loin déjà le temps de l'émission 7/7. En ce temps là j'étais amoureux de vos yeux je crois... j'en suis sûr.
Mais aussi de la qualité de vos inteview, je ne veux pas abuser de votre temps, voilà pourquoi je vous écris. Il m'arrive de rédiger de petits articles sans prétentions dans un journal participatif en ligne. J'aimerai rédiger un texte sur vous dans un avenir proche, plutôt que d'écrire des banalités si vous pouviez m'inspirer en me donnant vos impressions sur la politique Française telle que vous la voyez personnellement, mais aussi me parler de vos projets, juste deux ou trois choses.
Je ne sais si vous pourrez ou si vous voudrez accéder à ma demande, vous trouverez peut-être mon audace inconvenante, mais ne tente rien n'a rien.
Je vous souhaite une très bonne journée.
gruni
Rédigé par : gruni | 28 novembre 2010 à 11:02
Epilogue suprême d’un monde symphonique.
L’obsession, l’abus de l’épithète firent nommer la plus monumentale des symphonies brucknériennes par les esthètes locaux de symphonie du Destin par analogie à la Cinquième de Beethoven en ut majeur elle aussi.
Pourtant la distinction de pensée et d’intention est de taille !
Ludwig Von Beethoven est empli de l’Homme et de son épopée affirmant sa victoire, construisant sa destinée.
Anton Bruckner est empli de Dieu, et estime du rôle de tout artiste d’affirmer la Vérité divine…
On ne peut parler ici de Destin, mais d’une prédestination faites d’espoir et de défaites.
Pour Bruckner tout est écrit, et il cherche obstinément le sens de cette écriture.
Elle est à l’image de ce 19 éme siècle qui se clôt, ici musicalement, mais qui ailleurs du côté du Reichstag ce 18 décembre 1892, au travers des derniers accords de la Triplice, cette alliance entre l’Allemagne, l’Empire austro-hongrois et la couronne d'Italie va perdurer encore.
En aout la France signe, après celui de l’Alliance Franco-Russe, un accord d’assistance militaire secret avec Alexandre III et, quelques mois plus tard la perfide Albion nous humiliera à Fachoda; jingoïsme aidant les anglois se découvrent va-t-en guerre !
Ce siècle mettra politiquement un peu plus de 20 années pour aller mourir la fleur aux canons dans les tranchées !
Mais restons à Vienne où se donne pour la première fois cette Huitième Symphonie de Bruckner, dédiée à François Joseph, sous la direction de Hans Richter.
C’est une acclamation unanime qui saluera cette création majestueuse !
Sauf l’irréductible brahmsien Eduard Hanslick s’acharnant comme de coutume contre le génie de Bruckner. Systématisme incompréhensible d’une lutte féroce l’opposant à Wagner malgré les sommets symphoniques atteints par Anton. Il est amusant de connaître son jugement sur Bach et les œuvres de fin de vie de Beethoven, alors qu’il n’était pas réputé comme investi d’une grande connaissance théorique en musique, était connu comme manchot au piano :
- Du Premier, ses compositions ne sont que du formalisme ; le Clavier Bien tempéré devait être pour lui impossible à jouer.
- Du Second une musique de sourd ; pensons ici à la Grande Fugue qui devait effectivement le sortir du romantisme brahmsien !
Pour la musique et la suite, suivre la fléche!
Bon dimanche à Toutes et Tous.
Rédigé par : Account Deleted | 28 novembre 2010 à 09:49
Soir vous,
Nom d'un Goothic ??
Quelle belle Amérique que voilà
J'en ai des frissons dans le dos, j'ai pas vu le cheval attaché devant le saloon ???
et dire que des grannds méchants loups nous racontent de grosses bétises sur ce pays,qui un jour quand il se réveillera deviendra le plus grand pays du monde
si,si j en ai rêvé ,il y a bien longtemps je dois dire
à + Anne
Dites y a un petit gars que j'aime bien, DSK ,dites lui d'attendre 2017 , 2012 KDO pourrittttttttte,
Rédigé par : Haier le mécréant | 27 novembre 2010 à 21:40
The New York Times, l'un des plus prestigieux journaux au monde, consacre dans son édition du samedi 27 novembre une page au "nouveau FMI".
L'acceptation d'un plan de sauvetage par l'Irlande, soutenu par le Fonds monétaire international est le dernier d'une série de faits nouveaux survenus depuis 2007 qui ont propulsé le FMI dans une nouvelle position d'autorité et d'importance.
Le Fonds, qui semblait en sommeil et même totalement hors du coup, est de retour par la grand porte. Rien que cette année, il a proposé son aide à la Colombie, au Salvador, à la Grèce, à la Jamaïque, au Mexique, à la Pologne et à l'Ukraine, entre autres.
L'Irlande vient désormais de se joindre à cette longue liste alors que pendant ce temps, de nombreuses questions se posent sur le Portugal et l'Espagne…
Les plus grosses économies se sont désormais tournées vers le FMI pour surveiller les déséquilibres commerciaux et résoudre les multiples craintes de guerre des devises, menaçant fortement la coopération mondiale.
En Europe - les ravages du continent on conduit à sa création en 1944 - le Fonds est vu comme un réel maître de conférence, devant être écouté sur la nécessité des changements économiques.
Son cafouillage lors de la crise financière asiatique de 1997-98, largement considéré comme un point faible ayant aigri les marchés émergents, même s'il n'a pas été oublié, semble avoir été pardonné.
Alors que le FMI étend son influence, l'institution se transforme en même temps pour refléter le nouvel ordre économique.
"Presque du jour au lendemain le FMI a retrouvé sa légitimité pour certains de ses clients et il a même réussi à trouver de nouveaux clients", déclare David Andrew Singer, professeur de sciences politiques au Massachusetts Institute of Technology. "Le FMI est de retour dans les affaires, sa légitimité est en hausse mais, sa transformation s'explique surtout du fait qu'il a proposé de nouvelles solutions pour régler les problèmes".
Récemment, l'Europe a cédé deux sièges au conseil d'administration du Fonds afin de mieux représenter la Chine et d'autres économies émergentes au sein du processus décisionnel.
Plus que tout, le FMI a réévalué certaines de ses orthodoxies de longue date, comme son aversion pour le contrôle des capitaux et son insistance pour que les banques centrales maintiennent un taux d'inflation très bas.
La face publique du FMI est en train de se redorer.
Dominique Strauss-Kahn, l'économiste et homme politique français dirige le fonds depuis 2007, pourrait être le dernier Directeur général choisi en vertu de la coutume de la Seconde Guerre mondiale qui instaure que seul un européen puisse être à la tête du FMI et que seul un américain puisse gérer son institution sœur, le Banque mondiale.
"Je trouverai inconcevable que le futur Directeur général du FMI provienne de l'Europe de l'Ouest ou de l'Amérique du Nord " déclare Kenneth S. Rogoff, professeur à Harvard et ancien économiste en chef du FMI.
Personnage charismatique, Dominique Strauss-Kahn est vanté comme étant le berger qui a su mener le FMI de retour sous les projecteurs.
Pendant ce temps, sa popularité a tellement augmentée dans son pays d'origine qu'il pourrait même briguer la présidence française en 2012.
Quoi qu'il décide, son successeur est susceptible d'être quelqu'un en provenance d'un pays émergeant. Les noms les plus fréquemment mentionnés sont Mohamed A. El-Erian, véritable référence qui dirige PIMCO, l'une des plus grosses sociétés de gestion de fonds au monde; Montek Singh Ahluwalia, Président adjoint de la Commission de Planification en Inde mais encore Arminio Fraga et Guillermo Ortiz, anciens directeurs des banques centrales du Brésil et le Mexique.
Pour l'instant, M. Strauss-Kahn refuse de discuter de son avenir politique, préférant mettre l'accent sur les difficultés économiques de l'Europe.
Lors d'une conférence de la Banque centrale européenne à Francfort, le 19 novembre, il a déclaré que la croissance stellaire du continent européen dans les décennies d'après-guerre - alimentée par l'adoption de technologies, l'intégration croissante et un système bancaire solide - s'était bloquée au début des années 1980.
Il a cité les obstacles à la croissance : le taux de chômage élevé (et son coût social élevé), la stagnation de la productivité dans le sud de l'Europe et un secteur financier davantage axé sur l'innovation de ses arcanes que sur le soutien aux petites entreprises, fortement créatrices d'emplois.
"Alors que le monde de l'après crise prend forme, l'Europe risque d'être laissée loin derrière. L'Europe doit briser le carcan de sa faible croissance. C'est le seul moyen de sauver son modèle social et de remplir le destin européen commun" a t'il déclaré.
M. Strauss-Kahn a exhorté les européens à envisager un "marché du travail unique", comme le marché commun de l'Union européenne pour les marchandises, et a soulevé la question délicate de la redistribution au sein de l'Europe, aiguillonnant doucement sur l'Allemagne - la centrale d'exportation de l'Union - à stimuler la demande intérieure.
Il a également exhorté les gouvernements nationaux à accorder plus de confiance et de moyen à la recherche et au développement et à la politique budgétaire de l'Union européenne affirmant que "les pays doivent être prêts à céder plus d'autorité au centre".
Pour Raymond James Vreeland, politologue à l'Université de Georgetown, "En donnant ces conseils à Europe, dans un sens, le FMI est de retour à ses vrais racines". Après tout, le premier prêt du Fonds a été fait à la France, en 1947.
Les conseils du Fonds sont, à certains égards, encore plus important que les financements qu'il attribue. Ceux-ci, qui reposent sur les contributions des pays membres, ont augmenté en raison de la crise. L'Union européenne finance la plupart des renflouements pour la Grèce, par exemple, mais se fonde sur le FMI pour suivre l'évolution financière et fiscale et pour tenter de réparer le système bancaire en Irlande.
"Ce n'est pas tellement l'argent du FMI qui est nécessaire, mais le mécanisme du FMI pour pouvoir suivre avec des réformes politiques", déclara M. Vreeland aux Européens.
Bien que le réalignement du pouvoir économique a été douloureux pour les pays riches, il a fourni une aubaine inattendue pour le mandat du FMI.
Pour Robert R. Banc, expert en régulation financière internationale à l'Université de Boston, "À bien des égards, le FMI a été béni avec le changement de pouvoir en cours dans l'économie mondiale".
Le G20 a donné au FMI la tâche difficile d'aider à démêler les plus épineux problèmes menaçant la coordination mondiale de l'économie.
L'instabilité qui a contribué à la crise financière de 2008 a été attribuée en partie à la tendance persistante de pays excédentaires, comme la Chine et l'Allemagne, à épargner et trop exporter, et pour les pays en déficit, comme les États-Unis et la Grande-Bretagne, à emprunter et à dépenser.
Selon l'avis du Fonds, les résultats restent encore "limités" et l'un des plus grands défis auquel il va désormais devoir faire face va être de devoir persuader Pékin et Washington de faire des efforts et participer pour régler efficacement les déséquilibres.
Par SEWELL CHAN
(Cet article est consultable en intégralité et gratuitement sur le site du New York Times : http://www.nytimes.com/2010/11/27/business/27fund.html?adxnnl=1&ref=todayspaper&adxnnlx=1290859248-nkbF5X93ewxOqhnoxmmP%2FA
Rédigé par : Philippe Pugnet | 27 novembre 2010 à 18:57
Et le prez a eu 12 soutures aux lèvres -accident au basketball ....
Rédigé par : Yul | 27 novembre 2010 à 17:17
Hi from snowy Toulouse!
@"dans un calme et une apathie inhabituels."
je me demande ce que Jean-Mi "Apathie" en pense...;-)
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Les USA nous étonneront(pas seulement!) tjs et encore, nous autres "old Europeans": après SarahP(satrape?!), un autre côté bizarre, découvert récemment par les journalistes de Canal+:
Should drug addicts be paid to be sterilised?
http://www.guardian.co.uk/society/2010/jun/12/barbara-harris-sterilise-drug-addicts-alcoholics
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la madame financée par l'extrême-droite-US est persuadée qu'il faut castrer/stériliser les toxicos to prevent child abuse...
NO other/further comment(s).
Rédigé par : Mélanie | 27 novembre 2010 à 13:37
Bonjour Anne, bonjour à tous
Le week-end prolongé de Thanksgiving n'est pas de tout repos pour le Potus puisque celui-ci en jouant au basket vendredi prit un coup de coude sur la lèvre et se retrouva avec 12 points de suture !
Ainsi le Président a gracié non pas une mais deux dindes ! Celles-ci ne rejoindront pas Disneyland comme c'était la coutume jusque là, elles couleront des jours paisibles à la résidence Mount Vernon où habita Le premier Président George Washington, cela a tout de même plus d'allure ☺☺
Certains médias se font fait l'écho du contraste exisatnt entre la grâce accordée à ces deux dindes et le refus apporté par Obama aux 75 demandes de grâce de prisonniers qui lui ont été soumises depuis sa prise de fonction ainsi qu'aux 605 demandes de commutation de peine.
Obama serait un des Présidents les plus lents à accorder la grâce de prisonniers, après Clinton et Bush qui ont bénéficié de deux mandats !
http://www.pardonpower.com/2010/11/huffington-post-on-obamas-non-pardons.html#more
Rédigé par : Michèle Doige | 27 novembre 2010 à 12:28
Bonjour !
Comme ses prédecesseurs, que de platitudes dans le message de Thanksgiving.
Meanwhile, back at the ranch, tout plein de gens se font tripoter, allègrement dans certains cas.
Vous avez sans doute rédigé votre billet avant l'incident au basket... Un POTUS à la lèvre fendue, c'est plutôt embêtant ! Pourquoi ce gendre de choses n'arrive-t-il pas à une Sarah P ???
Rédigé par : Robert | 27 novembre 2010 à 12:25
Wild Turkey (la seule qui doit l’être vient d’Alaska) et Thanksgiving !
Connaissez vous le Turducken, ça ferait presque bégayé ce plat, cette dinde désossée farcie d’un canard lui aussi désossé ainsi qu’un poulet, lui même farci de chaire à saucisse épicée, le tout braisé, grillé ou rôti !
Je ne vous dis pas le temps de cuisson entre quatre et six heures!
Durant ce temps vous pouvez allégrement aller à la messe, ou à la fesse dans les deux cas ce sera action de bonne grâce !
Les canadiens inventèrent la fête de partage avec les autochtones.
Cinquante ans après le Mayflower accosta sur les côtes du Masse ta Chaussette !
Ils arrivèrent 102 mais, par un prompt renfort, ils se virent des milliers en arrivant au port !
Les pionniers pour fêter les premières récoltes firent la nouba rendant grâce à leur divinité protectrice !
Sauf qu’il y a un hiatus dans la légende !
Les pionniers oublièrent vite fait l’aide importante qu’ils reçurent à leur arrivée en Amérique !
Ces derniers ne durent leur salut qu'à l'intervention d'un autochtone nommé Squanto de son véritable nom Tisquantum ex prisonnier en Angloisie durant près de 7 années, qui avec l'aide de sa tribu, les Wampanoag, offrit à manger aux Anglois, puis leur apprit à pêcher, chasser et cultiver du maïs. Ce qui les empêcha de crever de faim durant leur premier hiver du côté de Plymouth.
Les descendants des colons firent en sorte que les peintures représentant Thanksgiving inversent le don, et l’on voit la belle blanche bien nippée venir offrir le partage de la bouffe aux bons sauvages….
Entre temps ils avaient massacrés les Amérindiens !
Alors Thanksgiving est une de ces fêtes hypocrites (merci à Georges Washington qui la promulgua fête nationale) faites par les blancs au nom d’une divinité tutélaire donnant bonne conscience dans un court temps de fraternité doucereuse dans la plus stricte limitation d’un premier cercle d’intimes !
Le lendemain on revient aux choses sérieuses !
Choses sérieuses comme cette collection d’infractions graves au code des opérations financières US, 6000 je crois, que vient de révéler le FBI et qui concerne qui je vous le demande ?…..Les banques dont Lehmann Brother une fois encore….Ah que la Corée du nord est belle de détourner l’attention des médias de ces manigances financières !
On en revient à ce plat cajun, le Turducken, cette dinde matriochkas découpée par une lame chicaneuse laissant voir tout ce qu’elle cache….
Bon appétit messieurs les banquiers intègres !
N’oubliez pas l’action de grâce, donnez aux pauvres , pour la photo faut pas déconner non plus !
Rédigé par : Account Deleted | 27 novembre 2010 à 11:41
Bonjour from chilly Toulouse!
Lady-Anne,
Prez-Obama a gracié jeudi les 2 dindes aux prénoms originaux(sic!), mais vendredi il a eu 12 points de suture:
http://www.lemonde.fr/ameriques/article/2010/11/26/douze-points-de-suture-pour-obama-apres-un-match-de-basket_1445588_3222.html#xtor=AL-32280184
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He's fine, heureusement que ce n'était pas un bretzel...;-)
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à propos de "pomme":
- quel est le sport le plus fruité?
- la boxe, parce qu'on se prend une pêche dans la poire et on tombe dans les pommes...
☺:-)☺
Rédigé par : Mélanie | 27 novembre 2010 à 07:17