Quand une démocratie essoufflée s'enraye...
Après la déroute des Démocrates aux élections de mi-mandat et l’arrivée de nouveaux Républicains au Congrès, Décembre devait être le mois du dialogue et des compromis entre les deux partis. Partout, on avait annoncé mille efforts et une grande rencontre entre nouveaux et anciens leaders des deux Chambres mais deux jours auront suffi pour mettre fin aux dernières illusions.
Certes, comme annoncé, Barack Obama a reçu, mardi, les chefs de file Républicains à la Maison Blanche. La rencontre, d’abord reportée à la demande de l’opposition, avait été finalement accueillie avec la plus grande diplomatie. Mais une fois le perron franchi, le ton s’est durci et après deux heures de réunion, chacun est reparti de son côté sans aucune avancée.
Depuis une semaine pourtant, l’administration Obama avait multiplié les signes de bonne volonté, envoyant tour à tour ses conseillers sur les plateaux télés pour expliquer que la Maison Blanche était prête à négocier sur tous les dossiers, afin de trouver des compromis avant la fin de l’année.
Mais en face, les Républicains revigorés par leur succès de novembre dernier n’avaient aucune intention de transiger. D’autant que les uns comme les autres se trouvent désormais enserrés au sein de leur propre parti, Obama accusé de compromission par les libéraux et Boehner - leader de la majorité Républicaine de la House - pour qui une trop bonne entente avec le Président risquerait d’attiser l’hostilité des électeurs du Tea Party.
Aussi, c’est un Obama aux yeux désabusés et à la lèvre déchirée (mais débarrassée de ses points de suture, au passage) qui est venu réitérer, en conclusion de cette réunion, la belle promesse renouvelée de "continuer à travailler ensemble".
En attendant, les dossiers de fond, eux, sont restés bouclés :
- Sur la question des baisses d’impôts, dont le débat fait rage depuis l’été dernier, les Républicains ne veulent rien céder et BO, qui avait laissé entendre qu’il pourrait assouplir sa position, est finalement resté ferme et catégorique.
Car au coeur de cette bataille se trouve la mesure d’allègements fiscaux adoptée par W. Bush et qui arrive à expiration à la fin de l’année. Les Républicains veulent prolonger cette mesure pour tous les Américains, tandis que Barack Obama, lui, voudrait y mettre un palier et n’en faire bénéficier que les classes moyennes et en difficulté (avec un seuil déjà bien haut pour des classes moyennes, soit les familles gagnant moins de $250.000 dollars par an ou moins de $200.000 dollars pour les personnes seules!) : "Les dirigeants Républicains veulent prolonger indéfiniment ces réductions d'impôts, pas seulement pour les familles de la classe moyenne, mais aussi pour les Américains les plus riches. Là, nous ne sommes pas d'accord."
- Jeudi, pour défendre les allocations chômage, BO est une nouvelle fois descendu dans l’arène pour exhorter les Républicains à prolonger le programme d'indemnisation chômage, qui a expiré mardi soir et n’a pas pu être reconduit, faute d'accord avec les Républicains du Sénat (après avoir déjà été rejeté pour la meme raison par une Chambre divisée, le 18 novembre dernier).
- Sur le ‘don’t ask, don’t tell’ et l’autorisation pour la communauté homosexuelle de servir ouvertement dans l’armée, aucune initiative n’a été approuvée. Et alors que l’opinion américaine est désormais majoritairement en faveur de son abrogation, le projet de loi est toujours bloqué au Senat, faute de majorité.
- Même les dossiers autrefois acquis sont désormais l’enjeu des plus féroces négotiations. Ainsi, la ratification du traité sur la réduction des armes nucléaires (le nouveau START) est, elle aussi, bloquée par les Républicains, alors que cet engagement avait été soutenu par les deux partis en avril dernier.
Hier soir encore pourtant, les chefs des deux partis prolongeaient les discussions dans les couloirs de la Chambre ou du Sénat. Hier encore, Barack Obama annonçait de nouvelles rencontres à venir :"Je pense que nous avons pris un bon départ hier (mardi). Il y aura des hauts et des bas dans ce processus, mais j'ai confiance dans le fait que nous allons régler cela." Même le numéro deux des Républicains à la Chambre, Eric Cantor, déclarait "encourageantes les déclarations du président sur le fait qu'il n'avait peut-être pas assez fait d'efforts pour nous parler lors de la session écoulée, et que cette réunion était la première d'une série lors de laquelle il espérait que nous pourrions travailler ensemble, différemment, pour le bien des Américains".
Mais quand l'épée du blocage systématique trône au-dessus de la tête du Président toute la journée, le moindre dossier devient une monnaie d'échange recherchée, au point que ce matin, les élus (démocrates comme républicains) étaient prêts à troquer désormais leurs soutiens contre une promesse de financement de centres locaux ou de parcs et forêts !
Tocqueville, Montesquieu, revenez, ils sont devenus fous!
Bonjour Anne Toutes et Tous, je suis en transit vers Maiernigg, je vous présente l'histoire d'une Petite Anglaise, non pas angloise pas Elle...
La Petite Anglaise...
Voici l'histoire d’une femme d’exception ; jeune, brave et belle !
Peut-être connaissez-vous la "Petite Anglaise"; ainsi était-elle surnommée ?
Elle apparait dans la suite du Miroir des Limbes, dans "La Corde et les Souris" de Malraux comme étant son agent de liaison, ce qui n'est pas exact.
Sans doute est-ce ce machisme qu’égraine l’histoire de la Résistance, faisant si peu de place aux héroïnes, qui l’a maintenu si longtemps dans notre ignorance !
Tout commença par une curieuse lettre qu’elle reçu d’un certain Potter : déjà les plis mystérieux, sans la chouette !
C’était une injonction à se rendre dans un local londonien du SOE, le Spécial Opérations Executive.
Sans hésitation aucune, elle se rendra à cette convocation et s’engagera.
Violette Reine Elisabeth Bushell Szabo est née le 26 Juin 1921 à Paris à l’hôpital militaire britannique, d’une maman française Reine Bushell Leroy et de son papa anglais Charles Bushell, chauffeur de camion.
Ses parents se sont connus à Abbeville pendant la "Grande Guerre".
Elle eut une enfance heureuse, de petite fille sage, intelligente, et courageuse.
Elle grandit à Stockwell et y devint une sportive exceptionnelle, ayant pour passion le tir.
Quelques semaines après ses 19 ans, le jour du 14 juillet 1940, en parfaite francophone, elle assista au défilé des Français Libres.
Il lui fallait pour le soir venu un de ces héros à inviter chez ses parents à Brixton.
Devant le Général de Gaulle, défilaient ces insoumis, à peine plus de cent quarante aviateurs, marins légionnaires.
Le capitaine Etienne Szabo retint toute son attention.
S’en était fait !
Ce fut le coup de foudre entre le légionnaire de la 13éme brigade et cette magnifique jeune femme.
L’officiant à leur mariage, le 21 aout suivant fut le général Koenig.
Il les unit au camp d’Aldershot.
Quelques jours après la 13éme repart en campagne.
Pour tromper son ennui, Violette s’engage dans l'Army Auxiliary Territorial Service.
En 1941 Etienne rentre pour une courte permission.
De ce bref et intense moment de bonheur naitra la petite Tania, le 8 juin 1942.
Le 24 octobre 1942, quatre mois après la naissance de son enfant la cruelle nouvelle lui parvient annonçant la mort d’Etienne au cours de la Bataille d’El Alamein.
Si ça vous interesse la suite faut suivre la flèche, pour la musique aussi...Moi je file à Maiernigg on m'y attend..Bon week end à vous ..
Rédigé par : Account Deleted | 04 décembre 2010 à 16:59
Sous quelques réserves agiter Tocqueville m’amuse !
Certes il a écrit en son temps un remarquable ouvrage d’observateur éclairé sur ce que l’on appelle une démocratie moderne, éclairé seulement cet ouvrage sur les belles rues de la ville, et sur une certaine société, oubliant les coins obscurs de la pauvreté, l’abandon et la destruction….Juste quelques passages à la Gobineau pour justifier l’extermination des Amérindiens.
Il écrit ces bouquins entre 1830 et 1840….Un regard dans le rétroviseur vous aidera sans doute ! Et ceci comparativement à ce qui régnait en France à cette époque..
N’oublions pas qu’il était un libéral pur cru version française, certes « démocrate » pouvait il en être autrement après ses écrits, il s’opposera à Louis Nap Bonaparte comme président mais prendra portefeuille jusqu’au coup d’état !
En appeler aux mânes de Tocqueville, n’est ce pas faire appel au loup !
Pour Montesquieu, peut on dire que les oppositions reps demos ne sont que la conséquence du plus pur détournement de l’esprit des lois !
J’adore la remarque climatologique de Michéle !
Fréderic, croyez vous que l’archéologie en France ait meilleur budget ?
L’INRAP vous dirait le contraire….Et cela même sous la gauche….Où l’on s’est arrangé pour faciliter l’urbanisation en réduisant les pouvoirs de la recherche préventive.
Nous ne sommes pas mieux…Si Berlusconi s’en fiche d’autres ici font pareil !
Si il n’y avait pas la Fondation EDF il n’y aurait pas de thermes ni d’arènes protégés à Neufchâteau et les exemples abondent….
Rédigé par : Account Deleted | 04 décembre 2010 à 16:34
Une constitution établie par les pères fondateurs et qui aujourd'hui n'a pas bougé, n'a pas évolué, porte à l'immobilisme. Faire évoluer les institutions semble aussi difficile que de déplacer des montagnes.
La démocratie est difficile. En Afrique c'est encore plus problématique : une pseudo élection dont on ne veut pas tenir compte c'est tout de même le comble !!!!!! Je reste persuadée que le destin de l'Afrique serait tout autre avec un vrai système institutionnel qui fonctionne.
Enfin, hier soir, à Bastille se donnait "Mathis le peintre", avec un rôle majeur avec le chanteur Matthias Goerne ; la mise en scène d'Olivier Py était également très inspirée, pleine de très bonnes idées.
Je file au marché de Noël sous la neige.
Rédigé par : Françoise Dumont | 04 décembre 2010 à 13:02
Bonjour !
Voici un petit quelque chose de très bien écrit. Les commentaires ne sont pas mal non plus !
http://www.theglobeandmail.com/news/arts/leah-mclaren/boomers-bodies-are-breaking-down-cry-me-a-liver-spot/article1823887/
Rédigé par : Robert | 04 décembre 2010 à 12:19
la ratification du nouveau traité Start n'est pas réellement bloquée, plutôt ralentie ?; avant la fin de l'année tout sera signé à mon sens; après ça serait encore plus difficile si il y a une nouvelle session parlementaire, par conséquent les républicains ne pendront pas ce risque; une poignée de républicains à convaincre, le potus va le faire sans problème car il a beaucoup d'atouts pour faire pression sur ses adversaires; dans l'ensemble l'accord ne me sembe pas avoir été assez loin; restera quand même plus de 1500 ogives de part et d'autre en théorie car si on rentre dans les calculs techniques il y a des zones d'ombre qui faussent tout; baisse de seulement 30% du potentiel, c'est pas assez; ensuite vient le contrôle de tout l'arsenal, comment croire que tout cela est possible et fiable à 100% ? le décompte des arsenaux devrait être ajusté en prenant mieux en compte les avancées technologiques, la modernisation des systèmes et des puissances de destruction
Rédigé par : claude | 04 décembre 2010 à 09:18
Bonjour Anne, bonjour à tous
Au moment où Libé titre " Wikileaks, la dictature de la transparence", l'autre titre qui fait la une est paradoxalement l'absence totale de transparence voire l'opacité prônée par les autorités pour l'instant en place en Côte d'Ivoire. Deux Présidents proclamés élus, l'un par l' ONU l'autre par le Conseil Constitutionnel. Avec en prime, la fermeture totale des frontières et l'interdiction d'émettre pour les stations de radio et les télés internationales !
Rédigé par : Michèle Doige | 04 décembre 2010 à 08:09
Bonjour !
De fait, le système américain fonctionne as it was meant to be...
La seule arme qui reste à BO, c'est le véto. Et ce n'est lorsqu'on on aura compris en face qu'il est prêt à s'en servir sur tel ou tel texte qu'on atténuera un peu le grand standing et le posturing pour négocier.
On pourrait croire qu'en accédant à la présidence BO n'avait pas bien intériorisé les modalités de fonctionnement du best system in the world !!!
Rédigé par : Robert | 03 décembre 2010 à 21:33
Il est vrai qu'on croyait que les américains étaient capables de vivre des cohabitations constructives, contrairement à nous. Il est vrai aussi que le contre pouvoir qu'est la presse est souvent cité (probablement à raison) en exemple.
Il y a par contre bien des points noirs. Un taux de participation très bas aux présidentielles (sauf en 2008 et encore si on le compare à la France). Cette défiance congénitale (comme l'est une maladie?) vis à vis de l'Etat, capable aussi de faire progresser l'intérêt collectif, par exemple dans la protection sociale etc...
Bien sûr, je ne prétends pas que nous soyons un exemple plus brillant, mais on se rassure quand même quand on se compare à certains pays et on se souvient de la formule de Churchill.
Cordialement
Rédigé par : Maule | 03 décembre 2010 à 20:48
Bonsoir Anne, bonsoir à tous
"De la démocratie en Amérique" de nos jours subjuguerait effectivement moins Alexis de Tocqueville !
Obama et les démocrates n’ont pas pu mettre à profit la période située entre les élections de mi-mandat et l’investiture des élus, la période du "canard boiteux "(lame duck) pour faire passer les réformes qui fâchent !
Les chefs de file des républicains, John Boehner et Eric Cantor élu de Virginie ( ah les beaux paysages de la Shenandoah Valley chantés par John Denver !) ont tout fait pour éviter la mise aux votes de bon nombre de lois.
La ratification du traité Start est sans doute le sujet qui pose le moins de difficultés si l’on veut voir la situation de manière optimiste. Certes les républicains veulent attendre février pour qu’il soit procédé au vote mais si certains qui étaient favorables se sont rétractés, d’autres montent au créneau pour le défendre.
Hier 5 anciens Secrétaires d’Etat dont Henry Kissinger et Colin Powell ont cosignés une tribune en faveur de la ratification dans le Washington Post.
http://www.washingtonpost.com/wp-dyn/content/article/2010/12/01/AR2010120104598.html?hpid=opinionsbox1
"As a result, we urge the Senate to ratify the New START treaty signed by President Obama and Russian President Dmitry Medvedev." "Nous exhortons le Sénat à ratifier le traité" tout de même !
Anne, puisque vous appelez aussi Montesquieu au secours, il expliquerait peut-être cette radicalisation du bipartisme aux Etats-Unis par le réchauffement climatique en application de sa très discutable théorie des climats.
Rédigé par : Michèle Doige | 03 décembre 2010 à 19:08
La Démocratie Française non plus:
(Je suppose que Sarkozy n'a pas aimé ce qu'on y disait de lui)
Pressure mounts to gag WikiLeaks
Par Charles Onians
December 4, 2010 - 1:19AM AFP
Pressure grew on Friday to silence WikiLeaks as the whistleblowing website was briefly forced off the Internet by cyber attacks and the government in Paris called for it to be banned from French servers.
While the diplomatic storm caused by its decision to publish about 250,000 US diplomatic cables caused further embarrassment to Washington, the lawyer for WikiLeaks' elusive head accused a "state actor" of trying to take down the site.
The website had to find a new Swiss domain name on Friday after its original wikileaks.org address was shut down as it was suffering the massive attacks.
Lawyer Mark Stephens said the "sophisticated" efforts to take down the site may be part of a general bid to silence WikiLeaks founder Julian Assange, after Sweden said it was issuing a new arrest warrant for him on sex assault charges.
"Somebody, probably a state actor, has taken control of literally hundreds of thousands of vulnerable computers across the world and got them all to dial in to the WikiLeaks website simultaneously," Stephens told AFP.
"It's very sophisticated and we know that Julian has suffered a number of such attacks, we know there have also been some odd other things going on in Sweden," added Stephens, who is based in London.
Assange is reportedly in hiding in Britain. Stephens would not reveal his client's location but he said British police and Swedish authorities know where the 39-year-old Australian is and how to contact him.
The whistleblower site came back online with its new Swiss address -- wikileaks.ch -- on Friday, six hours after its previous domain name was shut down by a US system provider following a series of attacks.
"WikiLeaks moves to Switzerland," the group declared on Twitter, although an Internet trace of the new domain name suggested that the site itself is still hosted in Sweden and in France, after it was kicked off Amazon's US servers.
But France's Industry Minister Eric Besson called on Friday for WikiLeaks to be banned from French servers, where the whistleblower website ended up after being kicked out of the United States.
"This Internet site... is apparently since Thursday partly hosted by French host OVH," Besson wrote to the CGIET, the highest body governing the Internet in France. "This situation is unacceptable."
"France cannot host Internet sites that violate the confidentiality of diplomatic relations and put in danger people protected by diplomatic secrecy," Besson wrote, asking the CGIET to find a way to remove the site.
Amazon had booted WikiLeaks from its computer servers on Wednesday following pressure from US politicians, and a day later a group of senators introduced legislation to make it illegal to publish the names of informants serving the US military and intelligence community.
The legislation, which would amend the US Espionage Act aimed at punishing the disclosure of secret information, could help to stop such leaks from happening again.
US Secretary of State Hilary Clinton has described the leaks as "an attack on the world", and on Thursday expressed her regret to Argentine President Cristina Kirchner and Pakistani President Asif Ali Zardari over their content.
Russia has also been upset by the leaks in which it has been branded a virtual "mafia state" and President Dmitry Medvedev derided as a "Robin" to Prime Minister Vladimir Putin's "Batman".
At a press conference with visiting Italian Prime Minister Silvio Berlusconi on Friday, Medvedev said the cables illustrated the "cynicism" of US foreign policy.
"They show the entire extent of the cynicism of these evaluations, these judgments, that prevail in the various governments' foreign policies -- and in this case I am talking about the United States."
But Medvedev tempered his comments by saying he understood that these things were written in private and that Russian diplomatic correspondence sometimes uses language that is no more forgiving.
"God forbid if there is ever a leak of what our foreign ministry is saying or the foreign intelligence service," Medvedev said.
Rédigé par : Charlotte Goulmy | 03 décembre 2010 à 16:29
Le centrisme ne marche pas.
http://ysengrimus.wordpress.com/2008/06/05/barack-obama-emerger-a-gauche-presider-au-centre/
La bourgeoisie considère que l’état lui appartient et les socialo-populistes sont une engeance qu’il faut “wait out”, supporter un temps, mais certainement pas impliquer dans les “choses sérieuses”: la pérennisation de la bourgeoisie. Il ne faut surtout pas miser sur la honte ou la décence de cette classe. Cette erreur, cette illusion centriste, remonte à bien avant Obama…
Paul Laurendeau
Rédigé par : Paul Laurendeau | 03 décembre 2010 à 14:12