Il y a 50 ans aujourd'hui 20 janvier, John Fitzgerald Kennedy, prêtait serment par un jour de bourrasque de neige sur les marches du Capitole.
Dans un fameux discours, rediffusé et célébré toute la journée par les télés, les officiels et Obama lui- même, l'Amérique s'est souvenue que ses anciens ont vibré au discours de 14 minutes et de 1355 mots de JFK, ce Président dont l'élection changea le visage de l'Amérique mais dont la mort surtout, à Dallas, un jour de novembre 1963, fit une légende.
"Ne vous demandez pas ce que l'Amérique peut faire pour vous, mais ce que vous pouvez faire pour l'Amérique" est une phrase culte qui est restée dans les livres d'histoire.
Et pourtant, la Baie des Cochons, l'engagement au Vietnam, la maladie cachée, une vie agitée et des liens jamais élucidés avec la Mafia, sont quelques autres images qui collent à la peau de ce jeune et beau Président qui enflamma le monde.
Alors c'est quoi, un grand Président des Etats-Unis? Un discours, une image, une femme, sa femme Jackie, une jeunesse, une énergie redonnée à l'Amérique ou une série de fautes politiques qui ont pesé sur le destin de son pays? Mystère...La chance de la légende Kennedy est sans doute de n'avoir gouverné que 3 ans et d'être mort en martyr. Obama est le premier président noir, celui qui a redonné du tonus à une Amérique plombée par Bush, celui qui a tenu pas mal de ses promesses, mais qui a le malheur de gouverner un pays en crise et qui peut-être ne rêve plus aux héros...
UN GRAND HOMME
Il rêvait de lauriers, d'océans, de jours éclatants.
Il regardait le ciel avec gravité, prenait la parole avec emphase, marchait avec dignité. C'était un tribun, une légende, un héros dans l'âme. Plein de componction, il considérait les événements de sa vie avec la hauteur de ceux qui se savent supérieurs.
Soucieux de son image publique, il prenait soin de sa longue barbe, de l'intonation de sa voix, pesant chacun de ses mots de sorte que ses interlocuteurs soient persuadés d'avoir en face d'eux un grand philosophe, un subtil stratège, un esprit pénétrant embrassant maintes connaissances. Magistral, secret et pédant, l'homme rayonnait dans sa basse-cour. Avec ses allures de César, il occupait naturellement une haute fonction de la vie sociale.
Il avait décidé que sa mort serait à l'image de sa vie : pontifiante, exemplaire, mythique. Il se complaisait d'ailleurs à décrire ses derniers instants dans ses livres sérieux, ce qui impressionnait beaucoup ses lecteurs. Si bien que nul n'ignorait que cet homme était une statue vivante, une toge ambulante, une barbe de bronze.
Olympien, profond, solennel, ce grand personnage s'attendait à s'éteindre comme un astre : avec majesté, cérémonie, mystère.
Il mourut d'une glissade sur une déjection canine. Lorsqu'on le ramassa, sa main étreignait encore sa baguette de pain.
Raphaël Zacharie de IZARRA
Rédigé par : Raphaël Zacharie de IZARRA | 12 mars 2011 à 11:32
Un grand président est un homme humble, ni dédaigneux ni populiste, pédagogue sans affectation, intelligent sans intellectualisme snob, compétent et sachant choisir des collaborateurs intègres, comme lui, ne fréquentant pas les endroits agressifs bling bling, n'affichant pas une préférence pour les gens connus, ne distribuant pas les médailles à hue et à dia, ne se compromettant pas dans des shows télévisuels, ne se servant pas de sa légitime à des fins politicardes - ce qui est une insulte pour les gens de bon sens pas si benêts qu'on veut le croire... S'excusant de ses erreurs ou de ses louches amitiés, s'achetant une conduite digne et transparente, n'exposant pas sa famille, ne la privilégiant en aucun cas, pour un poste, un concours quelconque. Un bon président va à la rencontre des autres sans caméra, bosse, partage, communique etc...
Qui est ainsi ? Un bon président, ça n'existe pas .
Rédigé par : Blandine | 22 février 2011 à 14:37
"Ne vous demandez pas ce que l'Amérique peut faire pour vous, mais ce que vous pouvez faire pour l'Amérique" est une phrase culte qui est restée dans les livres d'histoire."
Et si on pense autrement et en méditation profonde qui sera aussi bénéfique pour toute l'humanité on dira ceci "Ne vous demandez pas ce que le monde peut faire vous,mais ce que vous pouvez faire pour le monde"...
A l'état actuel le monde est compose d'une seule nation en matière d'information planétaire ( dans une même barque).
Rédigé par : MOURAD | 22 février 2011 à 09:03
Lila, je l'ai fait ce papier, et a chaud!
Quant aux guns, je crois (Robert p[osait la question je crois) qu'il a prévu d'en parler prochainement. C'est ce que disais Chris Matthews de NBC hier soir, généralement bien informé. Et cela aurait pollué son discours économique essentiellement car on aurait parlé que de cela! Mais je suis la première à le souhaiter!
Rédigé par : Anne Sinclair | 26 janvier 2011 à 16:12
Clara, je ne vous ai pas répondu sur les conseillers eco d'Obama. Qu'ils aient été liés à des groupes financiers privés, c'est la règle aux US, cela a tjrs été le cas ici contrairement à ;'Europe, où, je le reconnais, c'est choquant. Il reste que s'il fait ce qu'il dit, je me fiche de savoir d'où viennent ses conseillers... Meme si la presence des Goldman Sachs boys a été trop importante ces dernieres années (surtout ds l'administration Bush)
Rédigé par : Anne Sinclair | 26 janvier 2011 à 16:09
"Alors c'est quoi un grand président des Etats-Unis?"
Oups, la tournure de la question demande d'emblée réflexion.
Cette question est une illustration d'une certaine frustration que l'on peut ressentir au regard du mandat de B.O.
Barack Obama est grand par la taille, noir de peau, ce qui le distingue notablement des autres mais après?
JFK représentait non seulement le peuple américain, plein d'allant, de promesses, d'avenir, jeune.
Il était la réussite de la famille.
Il luttait contre le communisme, la guerre froide, les dictatures, du moins c'est ce que l'on nous faisait croire.
Il était plein de défauts mais il faisait rêver.
Comme vous le dites, il est mort lors de son premier mandat. Comme martyr, non, comme gêneur ? Peut être.
La saga Kennedy a été la première saga dans un pays jeune, grand mais sans grand passé.
Barack Obama fait-il rêver ? Non. Que combat-il que le peuple honnit? Pas grand chose. Il gère le pays mais sans plus.
La discrimination ? Mais qui n'est pas discriminé?
Son histoire ? Bof, de nos jours qui n'a pas vécu ce genre d'histoire. Il a eu la chance d'avoir des grands parents américains installés à Hawaï.
Sa famille : trop lisse, trop parfaite.
Alors qu'est-ce qui fait un grand président?
Sa compréhension de son pays, de ses électeurs, de leurs attentes et ce petit quelque chose qui vous rend humain.
Si une figure ne se dessine pas dans le paysage américain, Barack Obama sera réélu à défaut d'un autre.
Il restera dans l'histoire des Etats-Unis comme celui qui, malgré sa couleur de peau, a pu accéder à la Maison Blanche .
Une sacrée performance dans un pays des libertés où une femme américaine n'a toujours pas accéder à cette haute fonction alors que l'Inde, le Brésil, l'Argentine, le Chili, oui.
Rédigé par : ghislaine | 26 janvier 2011 à 14:26
Anne, par pitié, un article sur le discours de BO aux 2 chambres sur l'Etat de l'Union, c'est moi où il a été brillantissime??
Rédigé par : lila | 26 janvier 2011 à 03:39
Chère Anne, chers tous,
Je me posais une question, sûrement un peu hors-sujet par rapport à la conversation en cours (mais quel est au juste notre sujet? ♫♫).
Ma question, c'est: comment peut-on SERIEUSEMENT croire au changement du système financier que promet Obama quand on sait qui sont ses conseillers économiques? Quand ils ne viennent pas de Goldman Sachs, c'est pour y atterrir une fois qu'ils auront quitté la Maison-Blanche. Je ne comprends pas, ne serait-ce qu'en termes de communication politique, qu'Obama se soit entouré de gens comme Larry Summers ou Timothy Geithner pour soi-disant réglementer un système dont ils avaient jusqu'alors été les plus ardents dérégulateurs.
Pourquoi Obama n'a-t-il pas choisi des hommes au parcours beaucoup plus cohérent? Cela aurait montré son véritable volontarisme en la matière. Mais là, honnêtement, ce n'est pas sérieux...
Rédigé par : Clara | 26 janvier 2011 à 00:40
Bonsoir Anne, bonsoir à tous
Dans quelques heures Obama prononcera son deuxième discours sur l'Etat de l'Union devant un congrès "hostile" cette fois. Je suis couche-tard mais je n'attendrai pas 2 h du matin pour l'écouter. Nous comptons donc sur vous Anne, je ne me mets pas à parler comme Louis XIV, j'inclus tous mes camarades de la Sinclairie dans ce nous ☺☺ pour nous en faire un rapport exhaustif.
Obama devrait tout particulièrement insister sur l'économie, sujet qui intéresse au premier chef ses compatriotes touchés si fortement par la crise.
Et pendant ce temps là notre planète s'agite en différents endroits.
Certains commentateurs évoquent une possible contagion de la révolution du jasmin tunisienne. Quelle terme mal choisi que celui de contagion, la volonté de démocratie n'est pas à craindre bien au contraire.
La situation en Algérie et en Egypte et les aspirations sont toutefois fort différentes. L'armée a un rôle de toute première importance alors qu'en Tunisie, l'Etat était fortement policé, j'entendais l'autre jour que le ratio était d'un policier au sens large, indics y compris pour cinq habitants !
Et pendant ce temps là la secrétaire d'Etat Hillary Clinton juge la situations au Liban préoccupante avec la nomination d'un premier ministre proche du Hezbollah.
Je ne pourrais pas terminer sans évoquer l'attentat à l'aéroport de Moscou. La situation au Caucase est des plus préoccupantes encore et toujours.
A ce titre je viens d'entendre parler de "l'atlas géopolitique du Caucase" de Jean Radvanyi. Depuis que je me suis plongée gamine dans les célèbres atlas à la couverture orange de mes parents, j'ai oublié le nom de l'éditeur, je suis fan de ces publications, les cartes permettent de comprendre bien des choses, plus parfois que de longues explications.
Rédigé par : Michèle Doige | 26 janvier 2011 à 00:03
En dehors de toute référence à la Collaboration, je crois que toutes les familles devraient lire le livre d'Alexandre Jardin .
Cet ouvrage pourraient les inciter à mener à bien ce devoir de vérité envers les générations suivantes et ne pas leur laisser le désagrément de la surprise ni le poids de cette succession.
Je mesure autour de moi combien sont grands les ravages occasionnés par ces cadavres soigneusement dissimulés dans les armoires en laissant courageusement aux générations suivantes le soin de faire le ménage.
J'ai eu l'immense chance d'avoir des parents qui m'ont soigneusement évité cette épreuve.
Grâce leur soit rendu.
Rédigé par : Frederic Audibert | 25 janvier 2011 à 19:11
Bonjour Mélanie
Oui il faisait -27C et avec le facteur vent -31C ( ma tête bien que sous une tuque explosait). Aujourd'hui -13C et on ressent -21 C avec le facteur vent. Heureusement que c'est quelques journées par année et les narines en prennent un coup
La CB, ce n'est rien par rapport aux autres provinces Canadiennes ( c'est comme Paris sous la neige) ou Washington DC ( qui n'est rien par rapport à Chicago dirait la petite Sasha O)
Zut!!! l'hôtesse me dira " Eh ben "♫♫♫♫♫
State of the Union ce soir . Aux écoutes.............
Rédigé par : Yul | 25 janvier 2011 à 18:58
Frédéric et Michele, oui, les confessions sur sa famille d'Alexandre Jardin doivent être poignantes. Quoique... C'est pas facile d'être le petit fils d'un collabo, mais ca ne me donne pas forcément envie de lire le livre... Quant a Michele, vous avez mille fois raison: les Allemands ont été plus courageux que nous dans la façon d'assumer leur passé. Je rappelais ici même je crois le 9 nov dernier, lors de l'anniversaire de la Chute du Mur, comment Angela Merkel - a laquelle on ne demandait rien - a rappelé que le 9 novembre était a la fois une date heureuse (1989) une date maudite (anniversaire de la Nuit de Cristal en 1938, c'est à dire, le premier pas officiel en Allemagne de l'élimination des juifs. Personne ne l'y obligeait, cela avait de l'allure.
Rédigé par : Anne Sinclair | 25 janvier 2011 à 16:24
Bonjour from still chilly and sunny Tolosa!
@Hi Yul! Correct, you're sooo right...:-)
sauf que c'est tellement unusual, rare dans notre région, comme la neige...
j'ai des amis à Toronto et à Montréal qui m'ont dit ces jours-ci qqchose comme:"hummm, -6-7°C?! bein, il fait "chaud" chez vous, ici même les animaux ne sortent plus, tellement il fait froid... et quand j'entends qu'il y a tant de gens qui veulent vivre au Canada, j'ai envie de leur dire: ne venez pas, ici c'est l'enfer!!!"
Par contre, un couple d'amis-UK(francophones, too!), la cinquantaine bien-entamée, ont choisi de vivre et travailler à Vancouver, BC(que j'ai bcp aimé...) il y a 3 ans, et ils en sont tjs contents et ravis de leur choix...
¤¤¤
Amitiés toulousaines et qui sait, dans tes escales et autres "stop-over", il y aura Toulouse-Blagnac some day...;-)
Rédigé par : Mélanie | 25 janvier 2011 à 11:23
La "Sinclairie " endormie ? Sûrement pas , Sylvain ! Engourdie par un froid qui n'en finit plus ? Peut-être! Attentive , certainement !
Plus de chansons détournées sur ce blog ...j'oserais dire ...enfin, car comme dit encore Sylvain, ça commençait à polluer !
A peine ai-je terminé de lire le dernier livre de Michel Rocard ( Si ça vous amuse ) que le voilà secouant le cocotier, à nouveau !
http://abonnes.lemonde.fr/politique/article/2011/01/22/michel-rocard-aujourd-hui-tout-le-monde-navigue-a-vue_1469392_823448.html
Décidément cet homme n'arrête pas d'étonner et ne laisse jamais indifférent ! Ça dure pour moi depuis le congrès de Metz en 1979 et je ne regrette rien de ma fidélité.
Je pourrais parler de ma fidélité à quelqu'un d'autre mais ...
Allez, je vous laisse un peu, ami(e)s de la Sinclairie, juste le temps d'ouvrir ailleurs la " boîte à claques " contre ceux qui insultent " l'affameur des peuples " comme ils l'appellent
Rédigé par : Philippe Pugnet | 25 janvier 2011 à 11:02
Bonsoir Anne, bonsoir à tous
@ Frédéric
Je veux bien croire que le livre d'Alexandre Jardin soit poignant, ses interviews à la grande librairie et surtout au grand entretien que j'avais vus et entendus faisait apparaître un homme miné par ce secret de famille.
Son père avait vanté les mérites et les qualités, qu'il devait avoir au demeurant, un de "ces gens bien" comme Alexandre Jardin les nomment, dans le nain jaune !
Oui les critiques, la famille, le biographe de son grand-père Pierre Assouline lui tombent dessus et lui reprochent ce lynchage.
Comme tu le dis Frédéric, le directeur de Laval ne pouvait pas ne pas être au courant de ce qui se tramait dans les hautes sphères du pouvoir.
Toute cette polémique montre une fois de plus s'il en était besoin que la France a toujours bien du mal à regarder son passé et notamment ses heures sombres en face. De Gaulle au nom de la réconciliation nationale a voulu passer à autre chose, il a fallu attendre le discours de Chirac pour que soit reconnu la responsabilité de l'Etat français dans la rafle du Vel d'Hiv et la sur-application des directives nazies, avec la rafle et la déportation des enfants.
L'Espagne a fait de même avec le franquisme afin de permettre que se déroule au mieux la transition démocratique, il faudra bien cependant un jour purger ce passé.
L'Allemagne quant à elle est le pays qui a été le plus courageux pour assumer son histoire, il faut le rappeler.
Rédigé par : Michèle Doige | 25 janvier 2011 à 00:30
De passage en courant, pour un livre que j'ai entamé et qui me prend aux tripes.
L'histoire vraie d'un écrivain gentil et unanimement reconnu, issue d’une bonne famille, qui un beau jour contre vents et marées, décide d'expurger de l'armoire familiale, le cadavre qu'il ne pouvait plus supportait. Celui du rôle joué par son grand père, directeur de cabinet de Pierre Laval. Alexandre Jardin entend ainsi "purger son ADN" sali par son grand-père Jean Jardin, et aurait voulu que son père le fasse avant lui.
Vilipendé par toute sa famille, qui semblait bien se contenter du silence de l’oubli et critiqué par Pierre Assouline, Alexandre Jardin vient de recevoir l’appui de Jean-Louis Crémieux-Brilhac.
Il est vrai que quand on connait le fonctionnement de la haute administration, il est évident que rien de ce que décidait et ordonnait Laval ne pouvait être inconnu de son directeur de cabinet.
Livre poignant qui ne laisse pas son lecteur intact, on imagine mal Alexandre Jardin écrire désormais ce qu’il écrivait auparavant.
A lire sans hésitation.
Salut à tous, et vive la Sinclairie Libre !
Rédigé par : Frederic Audibert | 24 janvier 2011 à 21:55
Anne, puisque vous me le demandez, voici quelques réflexions candides sur mon retour en France après 3 ans aux Etats-Unis. Nous sommes tous différents alors je mets en garde celles et ceux qui seraient tentés d'en tirer des généralités. Témoignage personnel donc.
Côté professionnel, je comprends enfin comment le business est différent de part et d'autre de l'Atlantique. En France, c'est le siège, nous sommes relativement nombreux (200) donc nous ne faisons que ce que l'on nous demande de faire, il y a suffisamment de ressources dédiées pour faire certaines tâches spécifiques. Aux Etats-Unis, j'ai BEAUCOUP appris car nous n'étions que 20 (soit 10 fois moins) dans une filiale couvrant un territoire nettement plus vaste. Je reviens donc avec une meilleure compréhension du business. Mais c'est de retour en France que j'ai réalisé à quel point j'ai parfois bossé à 200%. Le projet de 6 mois sur lequel je travaille actuellement à Paris avec 2 autres consultants serait à réaliser en 3 mois aux Etats-Unis et 2 consultants seulement. Tarif journalier nettement plus cher aux Etats-Unis (de l'ordre du double), même en tenant compte de la parité...
Bref j'ai travaillé (et voyagé) comme un dératé pendant un total de 18 mois (en cumulant les périodes où je travaillais) et bien profité de mon Home Sweet Home pendant quasi 6 mois consécutifs par an. J'aurais nettement préféré travailler plus régulièrement sans m'user la santé... Mais voilà, les américains font du business mal dégrossi, fiers d'eux et jusqu'au boutistes qu'ils sont ils préfèrent aller dans le mur puis tout recommencer après coup... fatiguant !
Cependant je n'ai pas perdu mon temps chez moi car j'ai suivi beaucoup de stages en développement personnel : yoga, méditation, tantra, chamanisme. Aujourd'hui j'ai créé mon propre groupe de méditation sur Paris (qui reste assez confidentiel car c'est chez moi, dans un petit studio...). Je commence à soigner mes proches avec un peu de chamanisme et j'ai trouvé un partenaire tantrika. J'avais si peur de ne pouvoir continuer toutes ces activités à Paris... je me trompais ! L'effet kiss cool de la crise ?
Et à propos de crise, j'avais peur de retrouver une France morose... SO WHAT? Rien vu !
Enfin j'ai renoué avec tout mon réseau social à Paris après 3 ans de solitude, enfin presque... on m'a demandé de rentrer au moment où je commençais à me faire de vrais amis à New York.
3 ans de solitude donc, ou plutôt une longue retraite, un voyage intérieur d'où je reviens plus mûr. Faut pas croire, ça n'a pas été facile tous les jours, loin de là.
En ce moment je "kiffe" trop le vouvoiement, les jolis mots comme "occiput", les restaurants où je peux déjeuner en paix, le café au bistro du coin avec ses piliers de comptoir...
Et puis je m'intéresse toujours autant à votre blog comme à celui de Fabienne Sintès de Radio France ou celui de French Ketchup.
Sans compter que vous m'avez un peu réconcilié avec la politique. Autant dire que c'est ENORME !
Rédigé par : Account Deleted | 24 janvier 2011 à 20:42
« Francois Fonlac, je ne comprends pas de quelle série vous parlez: Camelot? Et je vois bien votre admiration pour Kennedy... Mais il n'était pas si altruiste que cela,
Anne je me réfère à un épisode de la série Mad men, une des séries les plus récompensées de l'année 2010, une réussite et un excellent instantané sur l'ère Kennedy.
Dans mon post peut-être maladroitement je tentais de m'interroger sur la richesse et le pouvoir.
A l'image de la cigarette elle fait pour ses heureux bénéficiaires la vie plus légère mais elle peut aussi partir en fumée et avec elle les valeurs de la société qui l'idolâtre.
JFK est un héritier, sa famille, son clan, lui ont permis d'être un des plus riches parmi tous les Potus. Seul Franklin Roosevelt qui représente le vieil argent contre le nouveau riche peut lui être comparé dans ce domaine particulier.
Les Bush sont loin derrière. Il n'empêche le riche Kennedy est l'héritier politique du New Deal, au service des plus démunis, et partage avec son illustre prédécesseur une vie dominée par deux maladies rares, invalidantes et douloureuses, cachées au public et que tous deux dominèrent à force de courage et à l'aide d'un commerce amoureux clandestin.
Si Kennedy fut oui personnellement altruiste, mais je vous l'accorde dans la moyenne de ses pairs, par contre comme Roosevelt parce qu'il était riche il connaissait le pouvoir corrupteur et destructeur de la trop grande richesse et sa politique, elle, fut altruiste et pragmatique, limitant le pouvoir excessif des riches.
Bon le paradoxe c'est que son opposant Triky Dick venait d'une famille extrêmement modeste et s'était fait lui même. En démocratie il aurait du être élu puisque représentant la vaste majorité contre un opposant issu de l'extrême minorité.
Or c'est lui et son parti qui par la suite vont lever tous les obstacles et frayer le chemin à la toute puissance des riches que nous connaissons aujourd'hui.
Et c'est peut-être ce qui explique au delà de sa fin tragique la nostalgie qui entoure encore aujourd'hui les Kennedy. Ils avaient su en dépit ou à cause de leur appartenance à la classe des riches réfréner leurs appétits et leur voracité sans limites qui fait tant de dégâts aujourd'hui.
Rédigé par : François Fonlac | 24 janvier 2011 à 19:06
@ Mélanie
I "beat" you . It's -27C here
Rédigé par : Yul | 24 janvier 2011 à 16:26
Bomb blast at Moscow airport kills 20 Reuters
At least 20 people were killed and 20 injured in a suicide bomb blast at Moscow's Domodedovo airport on Monday, Interfax news agency reported.
A spokesperson for the investigative committee of the federal prosecutor's office put the number of casualties at about 20, citing preliminary information, and said the cause of the blast was unknown.
Moscow suffered its worst attack in six years in March 2010 when two female suicide bombers from Russia's volatile Dagestan region set off explosives in the metro, killing 40 people.
Rédigé par : Charlotte | 24 janvier 2011 à 16:13
A Hermes et Thesee
Je suis au Canada et les "Summer Schools" c'est pour les pre-IB ( c-à-d secondaires) et ne durent que pendant 3 semaines.
C'est un peu ce qui se passe au Pearson college aussi
Voici un site pour Pearson qui est membre de UWC:
http://www.uwc.org/who_we_are/default.aspx
Pour les E.U. essayez l'ambassade des E.U - je sais qu'il sont des programmes mais il faut savoir ce qu'on veut . Leur site WEB pourrait vous donner plus de détails.
Rédigé par : Yul | 24 janvier 2011 à 15:13
Bonjour à tous,
si jamais Dominique ne lit pas régulièrement Le Monde ;)
http://www.lemonde.fr/idees/article/2011/01/24/pour-une-candidature-unique-de-l-opposition_1468927_3232.html
Rédigé par : Nicolas(Nantes) | 24 janvier 2011 à 14:03
Hi from VERY chilly Tolosa!
-8°C ce matin, global warming a encore frappé!!!
Dear Lady-Anne,
je vous assure respectueusement qu'entre Miss Clara et moi même personnellement, il n'y a pas de malentendu, d'aparté ou une "kelconque" conspiration: je suis tombée par le plus pur des hasards, qui fait souvent bien agréablement les choses, sur un article qu'elle avait écrit sur le stevia...:-)
Speaking' of conspiracy, voilà qqchose de beyond hilarious, from my inbox:
Egypt thinks its spate of shark attacks are a Mossad plot. Stephen Colbert thinks they just might be right.
http://www.aish.com/j/mm/The_Israel_Shark_Conspiracy.html
LOL of the LOL, les requins doivent être... mdr=marteaux de rire!!!☺☺☺
Rédigé par : Mélanie | 24 janvier 2011 à 12:01
Pardon Anne, vous devez carrément être dans le coup!! Je voulais expliciter, mais je me suis dit que ça n'allait pas passionner les foules! En fait, la stevia est une petite plante verte du Paraguay qui, paraît-il, pourrait supPLANTER (haha) à terme l'aspartame dans les boissons, car elle a l'avantage d'avoir un goût extrêmement sucré, tout en étant 100% naturelle et 0% calorique. J'ai fait une enquête dessus cet été quand j'étais en stage, et j'ai cru comprendre que Mélanie, en m'envoyant ce clin d'oeil, voulait me dire qu'elle avait lu ce papier :) C'était une enquête amusante à réaliser: j'avais dû interviewer plein de producteurs et d'agriculteurs qui, pour me faire goûter leurs produits à la stevia, me les avaient envoyé par la Poste! Un chocolatier m'avait envoyé trente tablettes de chocolat noir à la stevia (le type qui n'en fait pas trop...); un autre du Coca à la stevia; un autre ses yaourts... Bref, je n'ai plus eu besoin de faire de courses pendant 2 semaines.
Sans transition: vous aimez Paolo Conte? Bon, ce n'est pas Jonas Kauffmann, mais il représente vraiment pour moi "la classe à l'italienne"... Je vais le voir ce soir en concert!
Rédigé par : Clara | 24 janvier 2011 à 11:15
@Anne : la Marianne que j'utilise a été mise sur le fond du triangle noir à l'occasion du la pétition de Duhamel & Al. lors de l'affaire des Roms (le triangle noir était la marque apposées aux "asociaux" lors de la seconde guerre mondiale).
Pour ceux que cela intéresse, on peut la retrouver en plus grand format sur mon dernier article ( http://wordpress.bloggy-bag.fr/2011/01/22/les-droits-de-lhomme-et-du-dictateur/ ), en version minérale dans quelques mairies, en version littéraire numérique sur internet et en chair en os en courant (vite) à travers le monde.
C'est un symbole à multiples facettes, dont chacune est capable d'apporter son lot de réflexions...
Rédigé par : Bloggy Bag | 24 janvier 2011 à 10:01