Il faut que le monde soit sens dessus dessous.
Il faut que l'économie soit gravement en crise.
Il faut que les Républicains aient perdu leur boussole...ou soient intelligemment pragmatiques.
Mais Henry Paulson, le secrétaire d'Etat au Trésor manie la nationalisation comme un bon vieux socialo!
Il avait fait adopter, avec grandes difficultés, il y a quelques semaines, on s'en souvient, un Plan, voté par le Congrès de 700 milliards de $ pour reprendre leurs créances "pourries" .
Mais hier, changement de cap, cet argent va servir à entrer dans le capital des banques pour qu'elles puissent à nouveau prêter aux particuliers et aux entreprises qui sont dans la panade. Ça s'appelle une nationalisation partielle des banques en question.
C'est drôle que les Américains (et surtout les Républicains!) en soient là.
J'adore ces pieds de nez de l'Histoire.
Keynes revient, ils ne sont plus fous!
bravo pour l'article time!!! sublime mais le ton sarcastique et antifrog de l'auteur reste odieux!
Rédigé par : arikh le-cohen | 17 novembre 2008 à 16:09
Bonjour le monde, bonjour Anne !
Nous sommes le dimanche 17 novembre 2008 et quand je regarde par les velux de mon appartement, je ne vois que le ciel gris et bas. Un vrai temps d'automne. Les arbres au loin ont déjà perdu leurs jolies couleurs et se dénudent plus vite que certaines filles de joie. Un soufflet de vent d'ouest et les voici effeuillés.
Je n'aime pas novembre. Avec le mois de mars, c'est sans doute le mois que j'aime le moins dans l'année. Il nous fait entrer dans l'hiver quand mars n'en finit plus de nous y faire stagner. Les journées sont courtes et quand le temps est gris, on allume les lumières à 17h. Pour moi qui n'aime que le soleil et les longues soirées estivales où l'on peut vivre dehors ou tout grand ouvert, je me fais l'effet d'une marmotte qui attend le mois d'avril pour retrouver de l'oxygène et de la liberté.
Le temps est gris, l'humeur de mes compatriotes ne l'est pas moins.
La récession économique mondiale fait peur bien plus qu'elle ne le devrait. Car, soyons logiques : celui qui était riche avant hier a peu de chances de l'être moins demain. Et ceux qui étaient pauvres avant, ne le seront pas moins non plus demain. La seule donnée essentielle réside en la faculté des acteurs économiques à ne pas sombrer dans le marasme et à en juguler les effets par des prises de risques que l'on peut calculer si l'on part du principe que l'économie mondiale de ces dernières décennies fut uniquement basée sur des spéculations boursières aussi virtuelles que pernicieuses.
Trop de libéralisme a tué le libéralisme. Trop de social a tué le social. Pourquoi personne n'a jamais songé que le trop était, par définition, excessif et qu'il engendrait indubitablement des problèmes ? Tout le monde sait pourtant que trop manger rend obèse, que trop fumer rend malade, que trop boire rend alcoolique, que trop dépenser rend pauvre, que trop économiser rend frustré, que trop rouler vite rend dangereux (c'est du moins ce qui se dit...), que trop aimer rend dépendant, que trop haïr rend amer, etc...
Comment expliquer dès lors que l'on a laissé le trop spéculer diriger le monde ? Pour le fun ? Pour l'illusion d'être riche en jonglant avec des capitaux virtuels ? Toutefois, ces capitaux virtuels ne sont pas issus de nulle part. Ils sont la résultante de facteurs humains. Du PDG d'une entreprise à ceux qu'il emploie, tous les acteurs réels sont aujourd'hui victimes de tractations virtuelles menées par des acteurs qui ne se soucient jamais de l'aspect humain de leurs spéculations.
Je suis une libérale dans l'âme. Mais une libérale française, avec quelques neurones et quelques notions d'économie. Si Keynes fit des adeptes parmi les économistes du siècle dernier et essentiellement à tendance sociale, il déclina par ses démonstrations tous les dangers auxquels nous devons aujourd'hui faire face. En France, nos politiciens de ces dernières années ont essayé de jongler avec les théories de Keynes adaptées au temps présent, en créant une économie des conventions dont les concepts me semblent, à titre personnel, assez flous.
La France n'est plus un fleuron d'innovation depuis belle lurette en matière de politique ou d'économie...La France suit un mouvement qu'elle avait pourtant initié en 1789, en mettant en place les bases de la démocratie. Car enfin, qu'est-ce que la démocratie sinon le pouvoir qu'a le peuple de décider de qui va le diriger ? Depuis quand n'avons-nous pas décidé de qui nous dirigerait ? Je ne vous parle pas des hommes placés au sommet du pouvoir étatique, mais de ceux qui détiennent le vrai pouvoir, celui de l'argent. Tout a filé entre les doigts de la démocratie et nul n'a su ou n'a pu contrôler les excès qui en ont découlé.
Et aujourd'hui, que voit-on ? Les Américains sont tellement acculés qu'ils pensent sérieusement à nationnaliser partiellement les banques et quelques grosses entreprises. L'Europe leur emboîtera le pas.
Cependant, j'aimerais quand même savoir si nos pays ont les reins assez solides pour investir dans des gouffres financiers et si non, qui payera la facture et sous quelle forme ? Un Etat qui met des deniers qu'il n'a pas quelque part va devoir aller les puiser ailleurs, non ? J'invite en ce cas tous les acteurs économiques que nous sommes à s'interroger sur l'état de nos richesses actuelles. Et si l'on me dit qu'on va prendre aux riches pour sauver le monde, il faut s'attendre à ce que je rétorque qu'à trop prendre aux riches, on finit par en faire des pauvres. S'il faut tirer tout le monde vers le bas, on ne s'en sortira pas.
Par contre, décider de concert une dévaluation des monnaies en expliquant aux magnats du pétrôle qu'ils doivent aussi faire un effort pour relancer l'économie mondiale - car si leurs prix restent ce qu'ils sont, qui, demain, aura encore assez d'argent pour leur acheter leur or noir ? -, tout le monde peut peut-être y gagner quelque chose. C'est ce que fit Hitler en 1933, il me semble. Il avait dévalué le Mark et toute l'économie de son pays se relança. C'est la seule chose qu'il fit de bien....
Quant au pouvoir du pétrôle, j'ai cru comprendre que nous avions des solutions alternatives qui seraient, de surcroît, plus écologiques. Nous les avons depuis longtemps mais...les relations économico-politiques internationales et les intérêts mis en jeu pèsent encore trop lourd dans la balance.
Alors, forcément, tout ce que je viens d'écrire est un peu brouillon, pas assez fouillé car je n'ai fait qu'émettre des suites d'idées peu ou pas ordonnancées. J'écris en live et je développe si besoin est ensuite. Pardon pour ce pavé semé...d'embûches :-).
Oui, Anne, Keynes va pouvoir se relever après des décennies de folie des grandeurs virtuelles. La mégalomanie virtuelle est une maladie qui devient très fréquente de nos jours, on la rencontre un peu partout. Elle n'a heureusement pas souvent la même ampleur et les mêmes conséquences désastreuses sur l'avenir du monde que celle de nos sorciers traders.
Rédigé par : CelineElias | 16 novembre 2008 à 14:29
Oui,John Meynard Keynes revient, ils sont plus fous! Paulson et ses acolytes. Ces républicains qui nationalisent tout de go avant de se rebiffer, se retracter et finalement de recapitaliser les banquiers, ces rentiers en chefs, responsables de la crise financière de concert avec les agents immobliers avides. Qui grâce à l'insidieuse idéologie Néolibérale préconisée par les républicains ont drainé l'économie américaine dans l'enlisement total.
Malgré cet visible enlisement G.Bush défenseur hardi réitère son soutien indéfectible à la doctrine moribonde qui l'a rendue en partie impopulaire en professant continnuellement sa lithanie libérale: "le libre entreprise demeure la voie royale même en cette période de l'enlisement généralisé". Pour lui, seule l'entreprise crée la richesse. Tout le reste n'est que fallacieux! C'est la primauté de l'économie comme valeur sûre qui mise en avant.
Et le social dans tout ça? Ce variable essentiel, déterminant ignoré par ces néolibéraux " républicains" aveuglés, obnubilés par la magie du marché et sa main invisible en prophétisant l'avénement de la planète uniforme.A l'échelle mondiale. Implusée par la mondialisation heureuse chère à Alain Minc dans sa conception du "capitalisme patrimonial" à la lumière des fonds de pensions. Et que bien avant lui d'autres économistes d'inspiration Hayekienne regroupés au Mont Pélerin sous la mouvance de Friedman et encore que pionniers de l'école de Chicago et Consorts ont popularisé la "pensée unique" jusqu'aux organismes financiers mondiaux en préconisant les mêmes "remèdes d'austérité" ou programmes d'ajusements structurels partout. Cette idéologie du marché "roi" qui de l'amérique en passant par l'Asie jusqu'aux confins de l'afrique oubliée ont généré, en imposant l'abstinence au corps social, un appauvrissement massif et misérabilisme social.
D'où le retour de Keynes est plus que jamais d'actualité pour "euthanasier", comme il le disait jadis, les spéculateurs qui vivent des gains d'aubaines issus de l'ascèse imposée aux pauvres ménages. Oui, cette méthode de la secte néolibérale déclenche des inégalités sociales, la précarité et les exclusions totales. Avec cette crise financière actuelle nous rêvons tous de ces trente années glorieuses du keynésianisme triomphant qui offra autrefois au monde le plein emploi des ressources productives. Même,si cette théorie de la demande globale avec comme acteur principal l'étatisme moins que l'individualisme rampant a eu des limites et des insuffisances notables. Mais, elle intégre la notion de justice, d'égalité et d'humanité aussi. Ou le développement humain et la place préponderante du social dans la dynamique de croissance et de développement des Etats.
Car le développement ne se réduit pas à la simple croissance économique. Pour être authentique, il doit êre intégral, c'est à dire promouvoir tout homme et tout l'homme. Ainsi s'exprimait l'encylique "populorum progressio", saluée il y a trente ans pour son audace, mais qui n'a guère inspiré les grands de ce monde.
Dans le sillage de la pensée keynésienne certains économistes actuels: J. Stieglitz à l'opposé de la doctrine des Instituions Financières Mondiales préconse le changement docrinal et M.Allais propose une société libérale, mais humaniste; et d'autres s'élevant contre extrémisme anti-inflationniste, à commencer par AMARTYA Sen écrit"l'économie est une science morale". Dans cette voie J.Marie Marchall conseille vivement"d'humaniser l'économie". René Passet prône la primauté de l'homme et du vivant au coeur de l'actvité économique.Enfin, Riccardo Petrella souhaite carrément la construction mondiale de solidarité.
C'est dans ses sillons ouverts par les économistes néokeynésiens et bien d'autres que la marche vers une mondialisation à visage humain est plus que
jamais utile et souhaitée par les fidèles partisans des Alter-mondialistes lors de leurs sommets annuels. A contrario de celui de DAVOS regroupant les grands pays industrialisés de la planète.
Oui, avec le sommet de G-20 l'orientation dirigiste et remède interventionniste de keynes sont propulsés sur le devant de la scène internationale pour venir au chevet du grand corps malade de la planète financière. Jeter les bases d'une nouvelle architecture du capitalisme financier mondial en la régulant et en la moralisant, tels sont les objectifs majeurs sur lesquels s'articulent les voeux ardents des grands de ce monde pour sortir l'économie-monde de ce bourbier englouissant.
Mais hélas! Ne rêvons pas trop. Car l'écho strident de keynes bien que réveillant la planète financière de la torpeur économique et soulageant la fièvre de la crise soudaine,risque de demeurer une voix morte avec les fervents disciples et irréductibles économistes de l'offre qui n'ont d'autre "dieu" que le marché et unique saint l'argent "fou". Et comme idéal élevé: "homogéinisation ou unification de l'économie mondiale" avec comme but ultime l'enrichessement des rentiers en chefs.
Rédigé par : samuel | 15 novembre 2008 à 20:03
@ Claude: je ne sais pas non plus ce qui sortira du G20, sans doute des lignes d'action générales qui vont demander à être suivies de près. Mais contrairement à vous, je ne fais pas confiance aux "petits guerriers de la finance privée". Je crois que ce que la crise a montré est au contraire l'urgence de régulation, d'alerte, dæaction collective. et les petits guerriers de Wall Street et de Fannie Mae et Freddie Mac nous ont sacrément mis dans la panade!
Rédigé par : Anne Sinclair | 15 novembre 2008 à 16:34
Plan Paulson ou pas, personne ne sait réellement ce qu'il faut faire dans cette crise financière. Tout change dans l'instant. C'est sans doute pas la réunion du G20 qui va permettre de solutionner l'hyper complexité de la situation.
Le Japon n'arrête pas d'injecter de l'argent sur son marché, l'indice de confiance des consommateurs japonais est des plus bas de son histoire, c'est pas bon signe.
Il faut peut-être attendre et laisser faire jusqu'à ce que les 'petits guerriers' de la finance privée puisse trouver des solutions car ce sont eux qui ont la clé.
Rédigé par : claude | 15 novembre 2008 à 08:46
Bonjour madame
Soyez a l'ecoute Dimanche soir a 19:00 sue CBS - 60 mins
http://tvdecoder.blogs.nytimes.com/2008/11/13/60-minutes-books-first-post-election-interview-of-obama/?hp
Entrevue avec le President Elu
Et McCain rencontre le nouveau President Lundi - ca s'annonce bien comme collaboration :-)
Rédigé par : Yul | 14 novembre 2008 à 16:11
Dans « Il faut, il faut » Vous résumez excellemment le manque d’analyse de certains médias qui jouent à madame Soleil ( inconnue chez les américains mais star chez les Français) qui traduisent tout et souvent mal ! C’est fou ce que l’individu est convaincu de lire à travers une image, un mot, une phrase, un geste,…Voilà pourquoi j’appréciais tant vos émissions où les questions se voulaient (et étaient) d’une finesse et d’une intelligence qui faisaient que vous étiez aimée, regardée, écoutée par les français de Gauche, certes, et de droite, ce qui veut dire : de tout le monde !
Rédigé par : Rachel | 14 novembre 2008 à 13:46
And they lived happily ever after:
From NBC’s Andrea Mitchell
Two Obama advisers have told NBC News that Hillary Clinton is under consideration to be secretary of state. Would she be interested? Those who know Clinton say possibly. But her office says that any decisions about the transition are up to the president-elect and his team.
Clinton was seen taking a flight to Chicago today, but an adviser says it was on personal business. It is unknown whether she had any meeting or conversation with Obama while there.
Rédigé par : Charlotte Goulmy | 14 novembre 2008 à 12:02
@Robert de Marrakech
Désolée pour la confusion, cela m’apprendra à être plus attentive désormais !!
Rédigé par : Michèle Doige | 14 novembre 2008 à 11:42
Bonjour
En tout cas le changement d’affectation des fameux 700 milliards de dollars débloqués par le Congrès annoncé par Paulson a fait plonger les bourses !
Dans cette période de transition les républicains deviennent plus que démocrates… après tout ils n’ont plus rien à perdre ayant perdu l’élection présidentielle, d’où le changement complet de stratégie, à savoir investir directement dans le capital des banques pour permettre l’octroi de crédits et diminuer les risques de saisie, ce que le candidat Obama n’avait pas cessé de dire.
Un congrès à majorité démocrate sera plus à même de voter toute mesure en ce sens.
Un bémol toutefois, pas question a priori de soutenir avec cet argent l’industrie automobile !!
Sinon tout à fait par hasard…j’ai trouvé sur un site de ventes de livres, pas de pub…un livre intitulé « Paulson on change : Griffin’s distilled wisdom series » !! De là à en conclure que le nouveau plan Paulson est plein de sagesse !! Comme quoi Internet est plein de surprises…
Je ne sais pas si Keynes revient ! Il est indéniable qu’il estimait que l’Etat devait intervenir pour réguler l’économie…alors à ce titre oui il est un peu de retour ! Ses théories étaient tout de même très liées à la période particulière de l’entre deux guerres, de plus il me semble d’après mes souvenirs d’économie politique, lointains certes qu’il ne s’est jamais montré très favorable à des nationalisations, il s’est même opposé me semble t-il à celles effectuées par le gouvernement travailliste au Royaume Uni.
Le « néo keynésien » Stiglitz si virulent contre la Banque Mondiale et le FMI…semble lui y être favorable.
Rédigé par : Michèle Doige | 14 novembre 2008 à 11:40
Bonjour , pardon je suis hors sujet mais j'ai trouvé ça à partager
http://www.lepost.fr/article/2008/11/11/1322199_en-chanson-barack-obama-l-irlandais.html
Et dans le sujet j'ai aussi trouvé ça
http://www.challenges.fr/depeches/politique_economique/20081015.FAP2230/les_etatsunis_ont_souvent_nationalise_en_temps_de_crise.html
Rédigé par : Marianne | 14 novembre 2008 à 07:53
@Charlotte Goulmy
"Je me marie avec Pierre et la nuit de noces je dis qu´en fait c´est Paul?"
Mais non, moi c'est Fred! :-)
Amicalement.
Rédigé par : Fred | 14 novembre 2008 à 03:24
Bonjour Anne.. Si le gouvernement Américain nationalise, c'est parcequ'il n'as vraiment pas le choix vu la gravité de la crise économique aux USA.. Autrement strictement rien à voir avec la crise financière internationonale mais qui concerne toujours les États-Unis, j'ai regardé, ce soir sur France 2 (votre chaîne préfèrée ;-) :-D), un reportage d'Infrarouge concernant le lobby militaro-industriel américain.. Honnêtement, je ne sais pas comment Barack Obama pourra résister aux pressions de ce lobby?
Rédigé par : adonis (....quelquepart dans l'Olympe ^^) | 14 novembre 2008 à 02:28
In English so he doesn't understand... please never inform Sarkozy of this scheme, its even worse than the 49-3! Please burn all papers in his vicinity, turn off the telly and please disctract him with Carla and other entertainment till this blows over... In Washington please... do as polite people do DONT TALK ABOUT POLITICS ECONOMIE and stay on religion, birds bees flowers trees
Rédigé par : Charlotte Goulmy | 13 novembre 2008 à 22:28
Je ne comprends pas comment la gauche en France (pardon d'en parler içi) n'arrive pas à en faire un argument de campagne. Jamais l'Etat n'est autant intervenu dans le monde des affaires parce que le marché financier n'arrive pas et n'est pas arrivé à s'auto-réguler. L'Amérique ultra libérale de L'Oncle Sam (par rapport à l'Europe du moins) qui nationalise, c'est le monde à l'envers. Et cette fois si, ce ne sont pas les Gaulois les plus fous mais nos cousins Outre Atlantique :-)
Rédigé par : Victoria | 13 novembre 2008 à 22:20
Julie: Excellent article que j'avais rapidement vu passer!! C'est tout à fait cela...
Rédigé par : Anne Sinclair | 13 novembre 2008 à 22:13
Non, la loi est passée avec le montant du Bail Out voulu - 700 milliards de $ -, et suffisamment vague pour pouvoir l'affecter à la recapitalisation des banques si besoin était. Malin, le Paulson.
Il faut lire l'article de Time magazine qu'envoie Julie, c'est délicieux.
Rédigé par : Anne Sinclair | 13 novembre 2008 à 22:11
Juste pour la débutante que je suis... quand on passe une loi, et qu´on en change le contenu après coup.... il ne faut pas la repasser, cette loi?
Sinon on peut toujours faire ce qu´on veut...
Je me marie avec Pierre et la nuit de noces je dis qu´en fait c´est Paul?
Rédigé par : Charlotte Goulmy | 13 novembre 2008 à 21:48
Je ne peux pas resister - vous l' avez lu cet article du mois de septembre?
HOW WE BECAME THE UNITED STATES OF FRANCE (TIME MAGAZINE)
"Now the U.S. is faced with the same prospect in the auto industry. GM and Ford need money to develop greener cars that can compete with Toyota and Honda. And they're looking to Uncle Sam for investment — an investment that could have been avoided had Washington imposed more stringent mileage standards years earlier. But we don't want to interfere with market forces like the French do — until we do."
Pour lire l'article entier : http://www.time.com/time/nation/article/0,8599,1843168,00.html
Rédigé par : Julie | 13 novembre 2008 à 21:46
Je pense que cela fait un bon bout de temps que le Gouvernement voulait le faire et maintenant c'est l'occasion propice
Rédigé par : Yul | 13 novembre 2008 à 21:40