Je voulais répondre depuis plusieurs jours à la belle phrase de Frédéric du Val de Marne: "Homme de conviction, je préfèrerai toujours perdre une élection que perdre mon âme, expliquer puis convaincre plutot que reprendre à mon compte l'air du temps" écrivait-il. Oui, moi aussi (et d'ailleurs, je ne sais pas si vous avez remarqué que la gauche en a perdu pas mal ces dernières années...☻☻ ).
Mais l'objectif d'un homme politique est d'essayer de ne perdre ni les unes ni l'autre! S'il est arc-bouté sur des convictions sans savoir les faire partager, il est mauvais, car faire de la politique c'est vouloir "changer le monde" et pour cela il faut être élu. S'il fait du populisme pour être élu puis retourne à ses convictions ensuite, il sera sanctionné. S'il suit l'air du temps, il sera condamné.
Donc, un bon homme politique se doit de réussir à expliquer au plus grand nombre ce qui est difficile, à s'en faire comprendre, à le faire accepter, et à se faire élire car faire de la politique, ce n'est pas non plus être différent, iconoclaste et "ailleurs" (ou "debout"...- oh, comment osé-je?!) pour symboliser la nouveauté.
Ce n'est pas non plus - pour apporter de l'air frais - élaborer des idées romanesques qu'on espère bien ne jamais avoir à mettre en pratique parce qu'on sait qu'elles ne sont pas réalisables (comme par exemple un jeune homme que tout le monde trouve fort sympathique mais dont le programme est pure utopie).
Ce n'est pas non plus prendre des positions de matamore, puis changer de pied en créant une commission quand le vent tourne.Comme votre cher Edgar Faure hier. Ou comme... Je m'égare...
C'est... Aie... Pas facile... Comme le disait le grand Pierre Dac à propos de la girafe, "c'est difficile à décrire mais facile à reconnaître"!!!
Eh bien on verra si cette personne existe.
Sur ce blog, pour l'instant, on est tous d'accord pour dire qu'Obama correspond au format. Saura-t-il durer, en expliquant, en prenant des décisions difficiles, en tenant un discours sans complaisance à ceux qui l'ont élu, en emportant l'adhésion derrière lui, sans se renier ??? Là est toute la question. Et c'est ce qui me passionne à observer. Vous aussi, I presume?
@ Jog : mon cher petit papa Jog (encore mieux que le papa Noël !), en parcourant votre blog, je suis tombée sur Nat King Cole. Frissons garantis avec "Mona Lisa". Vous devez également aimer Johnny Mathis, n'est-ce pas ? Idem ici.
Hier, vous faisiez référence à "La chevauchée des walkyries". Me sont alors venues 2 questions post-dodo :
1/ aviez-vous en tête l'"apocalypse now" en lisant nos élucubrations (surtout celles d'Anne ☺!!!) et imaginiez-vous la myriade d'hélicoptères venant bombarder de mots ce pauvre blog ?
2/ pensez-vous que nous autres, femmes de ce blog, indispensables ingrédients à sa vie (n'est-ce pas mesdames ?), sommes dignes d'être assimilées à des walkyries ??? Si oui, faites gaffe à votre paternel fessier !
Voilà, mon cher petit papa Jog, le résumé de mes pensées de la mi-journée.
Rédigé par : CelineElias | 24 février 2009 à 12:39
@ jog
Pas en compet avec moi, bien sur! Je tiens à peine debout avec tout ces intello ici, mais si mon ami s'amusera à se lancer... tu ne sera p. e plus le plus drôle et intello ici.... Enfin, je ne sais pas s'il le fera...
Rédigé par : Charlotte Goulmy | 23 février 2009 à 18:10
Hé bien, quelle rafale de commentaires pertinents ce matin, ma parole vous vous êtes donné le mot pour que je passe deux heures à vous lire et vous répondre alors qu'il n'y a plus rien dans le frigo, que je dois aller chercher des plaques d'immatriculation pour ma voiture. qu'il fait froid (mais beau) et que je dois travailler un peu...
En vrac et à toute allure donc:
- Sur les expats et le pessimisme: @ Gérard le Lorrain, Julie, Olivier, Claude b, Maigrot, Mélanie, Céline and co: Je vois que le sentiment d'étrangeté est partagé par tous ceux qui vivent ou ont vécu la même expérience. Même pour Céline, à l'intérieur de la France même. Mon "chez moi" reste la France, Paris, là où j'ai mes amis, ma famille, la plupart de mes enfants (quelques uns - pardon, j'en ai beaucoup - heureusement sont aux Etats Unis!). Mais peut-être est-ce le haut du mur dont parlait Jog l'autre jour. Cela fait du bien de prendre de la hauteur, même si c'est au prix d'un peu d'isolement. J'ai toujours aimé les nomades et les déracinés. Sans en être, je frôle un peu cette situation et la comprends mieux.
Quant au pessimisme: Oui, André, gouvernons nous nous mêmes, ce sera déjà cela. En effet, Claude b, je ne voulais pas être défaitiste, j'observais seulement une sorte de résignation ambiante sans espoir, avec de plus en plus de gens sur le bord de la route .
Merci Yul, de me mettre au courant. En regardant MSNBC à 8 heures ce matin, j'ai un peu mieux compris à quoi ils faisaient référence. Quant à fivethirtyeight.com, non, j ene connaissais pas, comme quoi, il me reste du chemin à parcourir avant d'être immergée dans la vie américaine. Quant à Hillary, oui, bon évidemment, on a besoin des chinois... Mais cela fait un peu mal quand on sait que des dizains d'opposants étaient surveillés pendant qu'elle était là. Mais je l'ai déjà dit, je ne suis pas faite pour faire de la politique,juste pour l'observer...
Julie: je suis enchanté pour Slumdog que j'ai tant aimé (désolé, Charlotte). Et pour Pénélope Cruz, exceptionnelle quand elle déboule, en furie, dans le Woody Allen! Quelle merveilleuse actrice (Almodovarienne comme j'aime) et quelle magnifique
femme!
Olivier, merci pour les infos sur les Antilles, que moi, je connais mal - en dehors du tourisme comme presque tous les métropolitains. Deux remarques très justes sur le statut "a part" de nos compatriotes: le discours présidentiel exclusivement sur RFO ( je n'y avais pas trouvé à redire, versant moi aussi dans le travers que vous dénoncez), et les contrôles dans les rues de Paris. Merci, continuez à nous donner des échos de la France de là bas.
@ Robert. On est avec vous dans ces moments difficiles que vous semblez traverser. C'est vrai que Line nous impressionne tous par son appétit de vivre, son optimisme et sa volonté de dérision d ela maladie, mais c'est une force qu'on a peut être quand on est soi même atteint, plus difficile quand ce sont ceux que nous aimons. Allez, courage, et je vous promets de ne plus apporter de renfort - provisoirement - à Hermès et Thésée ;-)
Une info pour vous Robert, en attendant la page diététique, je suis à presque -9 kgs! J'attends vos félicitations!
@ Jog: j'ai adoré votre définition de l'interprétation de la musique, celle qui vous donne des frissons à un moment donné de votre existence à cause de qqn, qqch, un moment... Mais pour cela, il fat être vieux comme vous et moi. Les jeunes (si, ils sont jeunes, doués et sympas nos Hermès et Thésée), on ne peut pas leur dire: commencez à vivre, vous écouterez plus tard. Je trouve formidable qu'ils nous/vous demandent conseil. Et d'ailleurs vous leur répondez bien...
Rédigé par : Anne Sinclair | 23 février 2009 à 16:25
Anne et Jog
J’ai découvert Eberhard Wächter ! dans « Là ci darem la mano » eh bien, me voici troublée…pour en arriver à Siepi, là c’est du Mozart puissant, Anne ! Don Giovanni basse ou baryton ??
Et puis incorrigible me voici à penser au livre « le voyage de Mozart à Prague » de Mörike qui évoque de manière romanesque le voyage de Mozart à Prague pour la première représentation de Don Giovanni !!
Rédigé par : Mi Do | 23 février 2009 à 15:33
@Jog
Si nous sommes des Walkyries alors !!
Souvenir de l’opéra vu voici, oh non, trop longtemps dans mes 20 ans à l’opéra de Nice, en soirée, pleine de candeur moi qui n’ai jamais étudié l’allemand sauf pour pouvoir commander au resto et réciter des poèmes, promis, je ne parle plus des lieder de Schubert, oups c’est raté !! oui je m’égare, je disais donc j’ai essayé de comprendre les paroles, j’ai réussi un acte…
Pour vous suivre dans les pilleurs de tombes, avez vous noté le générique du film « Jean de Florette » ?
« Musique: Jean-Claude Petit, sur des thèmes de Giuseppe Verdi. »
Sur des thèmes, c’est le morceau en lui même, peu importe qu’il soit interprété au pipeau ou autre flûte !! ou harmonica je m’y perds.
www.youtube.com/watch?v=_Shh-OZOYCA
Vers 1 mn 30…
Et puis
www.youtube.com/watch?v=oKBPV1kD6QI
Quant à Wätcher je veux bien le découvrir mais que voulez vous j'ai un faible pour "Ruggero"...il me paraît être un homme si charmant !!
Rédigé par : Michèle Doige | 23 février 2009 à 11:19
@Anne
Rendre les armes ?
Mais vous n’êtes pas Vercingétorix, ni moi César !
Et puis quelle défaite pour le soit disant vainqueur !
Et puis : Tu quoque mi fili !
Ca fait froid dans le dos !
Donc le Là ci darem la mano chanté par Raimondi….
Eberhard Wätcher n’était pas mal non plus…
Je taquine, je taquine….
Oui, montez sur le mur branlant…la vision et l’écoute en est différente.
Nous sommes trop souvent passif dans l’écoute…
Pas de quoi pour le Brahms et Bruch, je n’oserais pas le B&B !
Je vous ferai découvrir autre chose dans quelques temps. Je suis certain que vous ne connaissez pas… Et pourtant ça a inspiré les pilleurs de tombes que sont nos « compositeurs » de musique de film.
@ Charlotte
On est en compétition ?
La concurrence je la laisse dans ma vie professionnelle !
Si il est aussi barge que je le suis, même plus, je pense que nous allons bien nous entendre !
@ J’en profite pour saluer Mi-Do
Bonne soirée à vous toutes et tous
J’écoute la Chevauchée des Walkyries, c’est tout votre blog Anne….que des Walkyries !
Rédigé par : Jog | 22 février 2009 à 18:49
Je me sens moins seule si vous aussi vous n’avez guère apprécié le Zweig ! vous voyez c’est significatif, je n’ai même pas retenu le titre. La seule image qui m’ait marquée c’est subjectif, c’est le défilé nazi à Heidelberg, je trouve cette ville magnifique au bord du Neckar avec un château flamboyant, s’y trouve la promenade des philosophes, tout un symbole ! et donc d’imaginer dans ces lieux connus une telle manifestation c’était saisissant.
Effectivement même si c'est un "coup" de pub il a sa place dans ma bibliothèque celui-ci...
Rédigé par : Michèle Doige | 22 février 2009 à 17:06
Oui, Michèle, le Zweig n'est pas tres bon. C'est un bon coup d'edition, c'est vrai, mais je préfère les "coups litteraires" a la Grasset - au moins cela a de a gueule - aux "coups médiatiques" de Fayard, l'editeur voisin qui a publié le Péan...
Rédigé par : Anne Sinclair | 22 février 2009 à 12:18
Oui, j’espère que la suite du livre ne me décevra pas. Cet auteur est une découverte, pour moi, il a écrit plusieurs autres romans déjà édités chez Folio, j’ignorais tout de lui.
Plus largement les auteurs de l’Empire Austro Hongrois m’on toujours enchantée, mon seul regret ne pas pouvoir les lire en langue originale.
Je viens de terminer l'inédit de Zweig publié chez Grasset, certains parlent d'un coup de pub en raison du "déclin" des ventes de cet maison, je l'ignore, j'ai toutefois lu mieux de l'auteur ou alors est ce la traduction trop moderne, je ne sais pas...
Rédigé par : Michèle Doige | 22 février 2009 à 11:30
Coucou Madame Sinclair
J'expique votre blog a un futur mordu
Vous allez rire, tenez vous bien il arrive!!! Jog, tu auras de la concurrence
Rédigé par : Charlotte Goulmy | 22 février 2009 à 11:00
Merci jog pour B&B, Braghms et Bruch. Oui, Heifetz c'est sublime. Mas j'ai compris que j'ai affaire à une famille de musiciens/iennes plutôt, avec les filles... Et je ne suis pas de taille, je rends les armes sur Ottavio, d'accord, d'accord. Je vais essayer de l'écouter différemment. Ainsi que la version de Giulini.
Le film de Losey n'est pas parfait en effet sur la bande son, mais quelle beauté, ces villas de Palladio en décor... Et Raimondi est beau, ce qui ne gâche rien!
Rédigé par : Anne Sinclair | 22 février 2009 à 10:38
Sous addenda, dans complétude, Anne, je vous ai placé un agitato qui, je l'espère, vous réconciliera avec les grincements supposés du violon!
Suk et Katchen on a pas mieux pour une sonate!
Enfin si vous aimez Brahms....Sinon!!!
Rédigé par : Jog | 22 février 2009 à 09:49
Bonjour Anne,
La 7 éme de Beethoven m’a mis une pêche d’enfer, ça vaut largement un bol de café noir !
Ah la maline qui élude le Là ci darem la mano !!
Je taquine, je taquine….
C’est pourtant le chant d’un baryton d’une douceur extrême…..Comme la peau d’une main !
Le Commandeur en chaise roulante !!
Il perd de sa grandeur !
Plus encore si vous le comparez à Chesney….C’est lui qui va en enfer !
Oh que oui le Don Giovanni, est libre, plus libre que lui tu meurs !
Mais il s’y brule les ailes inconsciemment…
Sous une certaine forme d’honnêteté, il ne se renie pas.
Je me suis souvent demandé si ces Don Juans n’étaient pas des êtres mis en attente, de la Femme…La leur, celle qui les anéantira, les rendra semblable au commun des mortels.
En quelque sorte une quête de l’impossible étoile !
Elvira était proche d’y parvenir…
Mais non ce n’était pas Elle !
Oui c’est une scène d’une force extraordinaire, musicalement, la ligne mélodique du chant dont on peut se dispenser de connaître les paroles, dans sa tonalité vient éclater la ligne mélodique sombre et tumultueuse de l’orchestre.
Une fois encore Mozart en joue comme d’un instrument ; double tutti et cette voix de basse …puis en contraste la voix insoumise du baryton…Oh que oui c’est du grand art…D’ailleurs c’est un chef d’œuvre !…
Ca glace plus que cela ne brûle…Don Giovanni, cet esthète, affamé de femmes et de connaissances, ce qui est peu traité dans l’opéra, ne savait pas que justement l’enfer est glacé….
Mozart, sans doute le savait il !
Non Madame,Ottavio est sans doute inaudible pour vous, et pourrait être supprimé de l’intrigue, mais pas de la composition musicale. Amadeus en était conscient puisque qu’il fit pour ce rôle l’air le plus difficultueux de tous les airs d’opéras pour ténor, et pourtant le répertoire est immense…En quelques sorte il fait comprendre à l’interprète combien son inutilité dans l’histoire doit être compensée par un chant à l’architecture vocale hérissée..Et dieu sait qu’il l’est !
Sans Ottavio il n’y a plus d’équilibre vocal dans le Don Giovanni.
Un moment rare est le final de la scène 4.
Quatuor, puis trio, puis quintet et dernier trio, vocaux !
J’ai un faible, énorme faible, pour le quintet et le trio qui suit…
Dans la version de Carlo Maria Giulini, la plus belle tant il y a une unité et de la concordance de talents, ….
Wätcher vous plairez sans aucun doute et Taddei en Leporello est superbe….Elvira est Schwarzkopf…Elle reste sur le disque l’ Elvira brulèe vive et inimitable… Sutherland est la Nunuche d’Anna…
Ottavio en la personne de Alva, chante son air avec plus de talent que ne sauraient en mettre nos petits ténorisants actuels….Alagna ne s’est pas attaqué à cet air…et pour cause !
Zerlina, Scuitti est l’idéale du rôle…
Cette constellation d’étoiles brille magnifiquement. Tous sont à la hauteur de l’œuvre, que dis-je du chef d’œuvre !
Que dire de Giulini et du Philharmonia Orchestra, sinon qu’il nous sert la plus humaine des versions, sans qu’aucun rôle ne soit écrasé par le « monstrueux » Don Giovanni.
Si vous n’avez pas les cd c’est chez EMI…..
Pour José Van Dam, sans doute le plus beau baryton francophone, je reconnais que dans la version de Maazel, ce cuistre, il est Leporello et un magnifique Leporello, c’est d’ailleurs lui qui sauve la version cd…avec Raimondi…Pour le film j’en ai aimé la mise en scène moins le collage de la bande son, mais il est tellement difficile de filmer un opéra sans tomber dans le statique…
L’avez-vous vu dans le Maitre de Musique ?
Ce film intelligent et d’une rare sensibilité narrative sur l’art vocal, avec le duel final !
Bon je vais me balader, il fait beau et je doute que les filles veuillent rester en pyjama !
Bonne journée à vous Anne et à plus.
Rédigé par : Jog | 22 février 2009 à 09:28
Michèle: oui, l'anecdote canadienne, Yul nous l'a raconté hier! J'ai envie de lire votre Marai hongrois ( Zweig +Schitzler, ça donne envie).
Pour rester dans la musique, Jog (ceux que l'opéra ennuie sont dispensés de lire cet échange!): D'abord, la scène avec " le Gugusse en terracotta" . J'ai même vu une fois le Commandeur dans une chaise roulante - façon Dick Cheney le jour de l'intronisation d'Obama - dans une mise en scène par ailleurs fantastique à Garnier par Haneke: Don G en PDG dans un décor de tour de la défense avec Leporello en assistant et Zerline ..;en technicienne de surface!
Ne me dites pas que ce n'est pas une scène admirable! Non pas pour la punition, justement mais par l'absence de repentir, de soumission! Parjure, scandaleux, mais libre... Pas mal...
"Madamina, Il catalogo e questo", génial, surtout par Van Dam ( José, pas Jean Claude, j'en vois déjà qui rigolent...) Ok aussi pour "non mi dir", c'est splendide, et Elvire, beau personnage, tandis qu'Anna quelle cruche! Et son Ottavio, pas écoutable. Non, non, pas d'accord, je m'en passerai bien.
Et p..., la chance, comme disent mes enfants, d'avoir vu Isaac Stern diriger...
Rédigé par : Anne Sinclair | 21 février 2009 à 22:17
Anne pour en revenir au violon, oui moi aussi je préfère le piano mais d’aucuns pourraient penser que je vous flatte !!
Vous évoquez le grand Isaac Stern. Voilà deux ans je visitais le musée Pablo Casals en Catalogne, ( parenthèse ce musée consacré au violoncelliste qui terminait tous ces concerts par « el cant dells ocells » le chant des oiseaux, chanson catalane interdite comme toute parole catalane sous Franco, est très émouvant ) Stern l'avait rencontré au festival de Prades.
Je n'ai pas de souvenir d'un film de Reichenbach sur Stern, dommage...
@Françoise
Hors sujet mais voici longtemps que nous n’avions pas parlé lectures !
Je ne demande qu’à découvrir Yasmina Khadra qui est nonobstant le prénom, un homme.
Je découvre de mon côté Sandor Marai un écrivain hongrois interdit de lecture dans son pays jusqu’en 90 avec « le premier amour » dans la droite lignée de Schnitzler et Zweig, où « la confusion des sentiments » est magistralement décrite.
@Blaise
J’ai lu sur un site web que le porte parole de Michaelle Jean gouverneur« e » rapporte que celle-ci aurait dit à Obama « qu'elle avait l'impression d'assister à une histoire d'amour entre les Canadiens et lui".
Il lui aurait dit qu'"il était au courant, qu'on l'avait informé qu'il était très populaire au Canada » et que « C'est bon de le savoir, parce que si les choses vont mal pour moi aux Etats-Unis, je sais que je pourrai venir au Canada".
Ce serait en raison de cette échange qu' elle riait ainsi, est ce vrai ?? Je vous livre ce que j’ai lu.
Rédigé par : Michèle Doige | 21 février 2009 à 15:30
Bien d’accord si vous prenez la fin ave l’entrée du Gugusse en terracotta :
- Don Giovanni pour ce soir même tu m’invitas, je suis venu ; vois ! …
Je ne vais pas m’en tirer !
C’est oublier bien vite cet air magnifique quelques instants avant de Donna Anna : Non mi dir, bell'idol moi, souvenez vous on en parlait au sujet de Callas…Et puis je vais être effronté, ce qui peut être mon état second, Anne je vous vois mal ne pas succomber à ce merveilleux Là ci darem la mano…tarata…Zerlina céde malgré son souvenir des sentiments encore vifs de Masetto !
Heureusement que nunuche arrive pour la sauver !
Et ce cuistre de Leporello, n’y a-t-il pas de l’envie d’être son maître dans la magnifique énumération de ses conquêtes…Madamima, il catalago è questo…..mille e tre…Je ne pense pas que se sont les voyages de Don Givanni qui le fassent rêver !
Et ce Don Ottavio, sans son aria célèbre vous cassez tout l’acte, le mettez en déséquilibre…bien que le personnage soit d’une platitude monstrueuse…Je comprends la nunuche !
Mais c’est vrai, en prenant cet air d’une violence rare chez Amadeus, on peut le préférer et aussi se dire que le mal est puni, je ne vous crois pas naïve à ce point d’épouser une telle lecture de Don Juan….Mais est-ce un mal que celui de Giovanni, ou la rébellion commune au genre humain, de ne point faire de sa vie le brouillon d’une autre totalement hypothétique !
Pour Isaac Stern, j’ai eu le plaisir de le voir diriger la 7 éme de Beethoven, une merveille.
Au violon je garde comme un trésor son interprétation de l’opus 100 de Schubert en compagnie de Rose et Istomin. Cela relève du sublime particulièrement dans l’andante con moto, ce mouvement tellement heureux et grave qu’il me semble voir marcher Frantz d’un pas léger et réfléchi.
Mais ce n’est pas le seul qui ne fasse pas GRINCER le violon….
Il me faudra me remettre à l’histoire de Misha, à Londres où il est parti pour justement enregistrer cette partition et sa sœur l’opus 99….
Je l’ai vu il y longtemps et je n’en trouve plus les références et ne sait si il est en DVD…
J’ai deux violonistes à la maison, et j’aimerais leur montrer…Elles ont eu droit à Milstein déjà…et d’autres…comme Oïstrakh….Perlman…
Oui faut être libre pour jouer du violon !
Rédigé par : Jog | 21 février 2009 à 14:28
@Mariane: l'internet c'est un ensemble de labyrinthes, c'est JA qui le dit. A nous, les commentateurs (trices) des blogs de savoir ouvrir les brèches et de faire circuler la sève. Un évolution dans ce sens est déjà en route, pourvu que nous sachions contrôler les torrents qui vont en résulter inévitablement ...
Rédigé par : attila | 21 février 2009 à 10:24
@ ƒrançoise Dumont
Re: UBS
Cela a débuté comme ceci:
http://findarticles.com/p/articles/mi_qn4158/is_20050820/ai_n14917017
Après on a eu l'affaire de Liechtenstein où l'Allemagne a demandé la liste des clients , ce qui a déclenché l'alarme chez les Anglais, Canadiens et Américains.
Quand le banquier Birkenfield s'est fait "piquer", le SEC a forcé la main des Suisses
http://blogs.wsj.com/law/2008/05/14/ex-ubs-banker-indicted-for-allegedly-helping-billionaire-evade-taxes/
Rédigé par : Yul | 21 février 2009 à 02:41
@ Fred Du VdM
Il faut que tu saches quelque chose de très important sur les Québécois en général et moi en particulier. Je suis hyper susceptible quand il s'agit de la langue française du Québec. Blaise s'y est déjà frotté ;-).
Il y a des lustres que j'utilise blogue et courriel, même en France. D'ailleurs, "courriel" est même paru au JO comme étant la traduction officielle retenue par l'Académie Française. J'ai épinglé une copie au bureau !
Pour ce qui est des propositions "joueb" ou "jourel", comme pour courriel (courrier électronique), peut-être qu'elles ont pour origine les contractions de "journal web" et "journal électronique".
Rédigé par : Line Hamel_Québécoise en France | 21 février 2009 à 01:22
@ Michèle et tous ceux qui ont fait des commentaires gentils sur l'heure et demi passée à Radio Classique: merci à vous, mais si vous saviez comme c'est divin d'avoir une heure d'antenne pour faire son programme musical!
Rédigé par : Anne Sinclair | 21 février 2009 à 01:14
@ Julie: comme je le dis dans ma note, le charme Obama s'éloigne ici, remplacé par des inquiétudes plus nationales... Sur la colonisation: vous avez raison, c'est une plaie non dite des Français, comme une mauvaise conscience jamais purgée
Sylvain: vous êtes aux premières loges pour nous faire un reportage. Avez vous vraiment senti une situation presque insurrectionnelle?
@ Yul: c'est vrai que cela a de la gueule un président qui fait ses courses lui même. Va-t-il réussir à mener une vie qui permette des temps de vie normaux? Il faut qu'il aille dans des centres commerciaux de temps en temps! C'est là qu'on voit la vie des gens...
@Maloud: vous avez raison, la désinformation règne à propos de l'Europe. Et le danger des crises, c'est - on le sait bien - le repli sur soi, national et dangereux
@ Sofia G: comme vous écrivez bien le français! Je suis épatée par nos blogueurs bi lingues et qui font l'effort de venir, de lire, de contribuer...
@ Jog sur Mozart:oui, j'aime le Mozart puissant, celui de la dernière scène de Don Giovanni "Don Giovanni, a cenar te...". le Mozart de Cosi m'ennuie un peu;
Sur le violon/vs piano: pas de doute, pour moi seul le piano est complet et il me faut vraiment Isaac Stern pour que je ne m'aperçoive pas que le violon grince...
Avez vous vu un jour cette scène formidable dans le film de François Reichenbach sur Isaac Stern expliquant à des jeunes chinois que seuls les hommes libres jouent bien du violon, car il ne faut pas avoir peur de laisser l'archet s'envoler loin dans le mouvement le plus ample qui soit?
Rédigé par : Anne Sinclair | 21 février 2009 à 01:10
@jpb: entièrement d'accord avec les utopies telles que vous les décrivez. C'est pour cela qu'Obama est désormais dans les travaux pratiques.
Non, je n'ai aps vu la tombe de Pierre l'Enfant qui est le bâtisseur de Washington et qui e a fait vraiment une belle ville... je devrais... merci de l'idée.
Rédigé par : Anne Sinclair | 21 février 2009 à 00:52
Il y a deux sortes d'utopies, celles qui se réalisent, et les autres. Qu'elles soient portées par un jeune homme fort sympathique n'y change rien :
http://jeanpierre.becker.free.fr/Schuman/index.html
http://www.facebook.com/profile.php?id=1275769462&ref=name#/group.php?gid=49191834868
Avez-vous été voir la tombe de Pierre Charles L’Enfant at Arlington National Cemetery ?
Un utopiste charmant, et français en sus. ;-)
Rédigé par : jpb | 21 février 2009 à 00:13
@ Karima: il est plus de 22 heures, et Anne Sinclair n'as toujours pas validé les commentaires.... Bref dès que tu lis mon commentaire, contacte-moi stp sur mon Blog.... À bientôt
Rédigé par : adonis | 20 février 2009 à 22:32
@ tous:
http://www.globalpost.com/dispatch/france/090111/which-it-stands-france
@ Anne: Ressentez-vous une difference des francais avant/apres OBAMA vis-a-vis les questions qu'on vous pose a Paris sur les USA?
Rédigé par : Julie | 20 février 2009 à 21:26