Il a deux semaines pour démontrer que sa popularité personnelle peut se traduire en succès législatif sur le décisif projet de réforme du système de santé.
Et devant le scepticisme général, même chez les Démocrates, Obama a décidé de monter au front, sur tous les fronts même, dont une conférence de presse en prime time mercredi soir, un voyage à Cleveland, et l'utilisation d’internet tous azimuts.
Il veut que tout soit bouclé d'ici le 7 aout, et on lui rétorque que ce programme n'est pas tenable. On lui demande aussi, des deux côtés de l'échiquier politique de renoncer à sa promesse de campagne de laisser les prestations non imposables.
Le contraire, évidemment, renflouerait les comptes. Et aussi pourrait être plus juste socialement, car les plus riches sont les plus imposés . En France, les prestations ne sont pas non plus imposées, mais la solidarité s'exerce au moins au moment des cotisations.
Obama cèdera-t-il ?
En tout cas être en première ligne n’est pas sans risques, car un échec plomberait tout son programme et son autorité. Les chaines de télé répètent à l’envi que son projet de réforme a du plomb dans l’aile. La Maison Blanche se dit plus proche que jamais du succès. Hum, hum… Espérons qu'Obama soit bon au poker...
@ Anne S.
les enfants de - de 15 ans étaient condamnés en restant sur l'archipel; maintenant ils auront une chance de survie en restant sur l'île, comme pour les adultes. Tout le monde est sur le même pied d'égalité d'un point de vue législatif.
Rédigé par : claude | 25 juillet 2009 à 09:10
Rigolo, Victoria, et ça peut s'appliquer à plein de gens qui "se la jouent" comme on dit. Mais rappelez nous (enfin moi!)qui est Chuck Norris. Pas eu le temps de chercher: je crois qu'il est acteur, + arts martiaux+ chrétien conservateur + Républicain. Mais à part cela???
Rédigé par : Anne Sinclair | 24 juillet 2009 à 21:44
Merci Claude pour cette info. Mais pourquoi seulement les enfants? Les adultes japonais qui ont besoin d'une greffe peuvent toujours courir?
Rédigé par : Anne Sinclair | 24 juillet 2009 à 21:40
bravo pour les députés japonais qui ont enfin voté un amendement qui autorise les dons d'organe pour les enfants. Des familles se rendaient aux EU pour une opération souvent payée plus de 1 million de dollars..
Rédigé par : claude | 24 juillet 2009 à 21:28
Bonjour Anne, à toutes et tous,
Pour un peu détendre l’atmosphère et remonter le moral des troupes blessées dans l’âme sur le front ukrainien et français
notre héros Chuck va nous sauver et trouver le bon plan pour le système de santé américain avant qu'Obama ne doive aussi se rendre à l'infirmerie ☺☺☺
> Chuck Norris peut te mettre un coup de pied dans la tronche avec une seule main.
> Quand Chuck Norris a perdu sa première dent de lait, la petite souris a déposé le bilan.
> Le poing de Chuck Norris suit une trajectoire plus courte que la ligne droite.
> Si tu joues à pile ou face avec Chuck Norris, il a largement plus de chances de gagner que toi.
> Quand Chuck Norris était petit, le monstre sous son lit avait peur la nuit.
Bon week end tout le monde
Rédigé par : Victoria | 24 juillet 2009 à 17:30
Bonjour Anne, Toutes et Tous…
Je vous ai lâché !
Yep !
P’ticon m’oblige comme on dit !
@Andreï
« pourquoi c'est toujours aussi difficile dans ce monde, même quand il est aussi développé techniquement et tout est là pour vivre vraiment bien? »
Parce que l’homme est con par nature !
La femme aussi faut pas croire…Ca fait des siècles qu’il a tout en mains mais pas de cervelle, ou plus exactement une cervelle engluée dans tout un tas de croyances à la con !…J’aurais bien une image pour ce qu’il a en pognes…mais elle serait tellement grossière que la Dame du séant me ferait manger de la savonnette !
A part cela, j’aime mieux le rire de la hyène que celui contrit de l’homme !
Pour la femme j’hésite un peu à la préférer à la hyène !
Vous cherchez la complexité alors que la réponse est sous nos yeux !
Elle n’est ni à droite ni à gauche : mais en nous…Nous sommes de la catégorie du toujours plus… de la compéte éternelle…du pouvoir à tout craint !
Même dans vos réflexions les plus profondes cela se sent, s’entend, comme nous tous vous avez ces tares…..Les tunnels ou les bulles existent depuis la nuit des temps… ethnies, tribus, familles, castes, professions, etc…etc…etc…
Nous rendons le monde inamovible car trop heureux d’être d’un de ces tunnels là !
EN sortir…VOUS ETES LIBRES DE LE FAIRE !
Depuis 1789 on a ce mot LIBERTE à la bouche et on la cherche à droite et à gauche…Mais rarement en avons la volonté…..Au nom de tout un fatras de sottises on s’en prive, on l’aliène, on la borne comme un terrain l’est par un géomètre…
Qu’est ce donc qui vous empêche de quitter la pâture ?
L’herbe doit y être bonne !
Quand à votre vision idyllique du peuple américain plus proche selon les dires de Sélène de Diderot, ou de Montesquieu…MON C….
Il suffit de regarder leur histoire !
Ils sont comme nous, impérieux, égoïstes, et ont laissé sur le tapis plein de sauvages inutiles pour leur accession à la puissance. Tout comme nous…Ou est là dedans la fidélité aux principes de Montesquieu…de Diderot…Je vous le demande !!!
Vingt deux Andreï que vous n’êtes pas capable de dire merde au système qui vous entoure !
Comme nous tous, il est une sorte de rempart…alors on en accepte aussi les contraintes….
Il faut déconstruire…..Déconstruire….pas démolir…la différence est là !
Cette crise pouvait en être le premier acte…Manque de pot on est reparti comme en quarante la fleur au fusil…
Rédigé par : Jog | 24 juillet 2009 à 16:42
Attila , Sélène: vu l'état de la situation dans la gauche, je pense en effet que Nicolas sarkozy doit être en ce moment très optimiste sur la suite ... Mais en politique, les choses changent vite...
Quant aux hypothèses "marc de café" des journalistes... Heureusement que je ne vois pas "c'est dans l'air", j'aurais "bouillu": quels délires! Peuvent pas réfléchir sur des sujets sérieux plutôt que de jouer au bonneteau et dire n'importe quoi? car c'est vraiment du n'importe quoi....!
Rédigé par : Anne Sinclair | 24 juillet 2009 à 15:37
Mélanie, géniale encore une fois votre histoire! Mais vos les trouvez où vos histoires drôles qui nous font rire et mettent de bonne humeur? je ne me souviens jamais des histoires et suis incapables d'en raconter ever :-((
Rédigé par : Anne Sinclair | 24 juillet 2009 à 15:32
@Andrei : Pour avoir sejourne un peu a Kiev il y a 4 ans, ce que vous evoquez ne m'etonne pas (je ne vous envie pas). Ai rencontre les memes difficultes de vivre a Teheran ou a Addis Abeba.
Mon propos portait plutot sur les quelques universitaires chercheurs (en sciences de gestion) que j'ai eu la chance de frequenter, bourres de theories (et faisant le meme constat que vous en declarant qu'on n'a pas trouve mieux depuis "La Richesse des Nations" d'Adam Smith, meme pas en reve, meme pas en theorie) mais surtout a l'affut d'histoires vraies, a l'oeil qui s'eclaire des que l'on intervenait pour raconter ce que nous vivions en entreprise (ce qui nous valait du coup de bonnes notes, j'ai vite pige), bref completement deconnectes de la vie reelle.
Rédigé par : Sylvain - New York, NY | 24 juillet 2009 à 13:29
Ce que nous dit Andreï, opinion que je partage, c'est que la vie "normale" n'est plus possible sauf pour des privilégiés.
Parmi ces privilégiés, il situe à tort les femmes, arrivant peut être un peu mieux à survivre(il faut bien protéger les enfants). elles lui paraissent d'horribles "bourgeoises", c'est à dire des personnes ne voulant pas de changement, puisque tout va bien pour elles...illusion, Andrei, illusion. Les femmes sont certainement plus douèes pour la survie, cela n'empêche pas la volonté de changement..
Ne pouvant vivre vraiment, il "survit" dans une sorte de "tunnel".
Il ajoute ensuite "Même les riches ici “vivent” un peu comme ça, même si leur tunnel est beaucoup plus chic et vaste".
En résumé, personne ne vit "bien".
Plutôt que tunnel, je parlerai de "cocon", parce que de cette crise surgira inévitablement un monde nouveau, par la violence et la révolte, ou par la force incompressible (tranquille est déjà pris ☺☺)de la démocratie.
Nous rejoignons ici les interrogations de Jacques Attali.
Quels sont les domaines qui ne peuvent appartenir à des intérêts privés? Quel sens a encore la propriété à notre époque de l'immatériel et d'une planète surpeuplèe et en danger?
J'en rajoute encore:
Quel sens a l'héritage dans une société où les enfants n'hériteront pas de leurs parents, sauf à un âge avancé?
Le temps n'est plus au raccomodage, nous dit Andrei.
Peut être n'a t il pas tort?
Et oui, Anne, sans projet alternatif fiable, les électeurs, déboussolès, cabossés, choisiront l'impression de sécurité apportèe par la droite..
Rédigé par : selene | 24 juillet 2009 à 13:09
@ Andrei
Qu'est-ce qui vous fait rire dans la vie?
@ Anne
Ne vous en faites pas, il est Russe ☺
Rédigé par : Charlotte Goulmy | 24 juillet 2009 à 11:29
Supposons, pour un instant, que le sujet de ce billet soit: il joue gros, le Pof (President of France).
Puisque la direction du PS n'est pas capable de faire passer un message assembleur aux militants de base, il faudra peut être faire appel à des outsiders tels que Jacques Attali, Bernard-Henri Lévy, Christophe Barbier ou même DSK puisqu'en congé forcé du parti pour élaborer ce message. Mais qui pourra vraiment le porter politiquement? Comme l'a dit Daniel-Cohn Bendit à François Bayrou "il faut être un tueur pour être président", alors il ne reste que ce dernier même s'il nie ne pas se présenter en France ... ou bien NS et alors les jeux sont pipés définitivement. C'est désespérant!
http://www.france5.fr/c-dans-l-air/index-fr.php?page=resume&id_rubrique=1211
Sur ce, je me retire de mon clavier pour qq semaines, loin de toute civilisation.
Rédigé par : attila | 24 juillet 2009 à 11:21
Hi everybody!
@ Lady-Anne et Céline...
Je sens que vous allez vous trouver de plus en plus de points communs...;-)
J'ai pensé à vous-2 hier soir, en regardant et en écoutant sur la 5 "c'est dans l'air", sujet d'actualité très actuelle:"qui veut la peau du PS?"...
Il y en a qui disaient qu'il faudrait changer de nom, prendre: le Parti Socialiste Républicain, par exemple, comme socio-démocrate est déjà pris, ou
s'inspirer(copier?!), plus ou moins, le "Modem", un nom qui "sonne" bien: entre moderne et internet(?!)... PK qqs socialistes ont cédé aux "chant des sirènes" de Sarkozy?...
Un scénario-complot-conspiration: toutes les querelles du PS seraient du "pipo"(sic!) afin de laisser Mr DSK en dehors de tout ça... Mais l'ipothèse de Christophe Barbier(l'Express) m'a "sciée":
Sarko regagne les élections de 2012 et nomme Mr DSK "son" PM!!! NO other comment(s), mais une citaion:
"à chaque jour, suffit sa peine!", comme disait un très célèbre essénien qui croyait au communisme socialiste(si, si!), disparu vers l'an 70, avec ses camarades, probablement victimes de leur attachement à la Loi... il paraît qu'ils étaient peu nombreux; les partis extrêmes auront toujours eu peu d'influence sur les masses; ils auront été respectés, mais faisaient, font peu de "prosélytes"...
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@ Andreï-K, je vous ai compris...
ah, l'âme slave...☺☺☺
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Et comme certains sont ou vont partir en vacances, ils vont, peut-être, rencontrer des célèbrités, comme Francis Lalanne qui était sur le même vol(Paris-Toulouse) que moi l'année dernière...
2 potes du conservatoire se croisent dans la rue:
- Ah salut! Tu deviens quoi?
- trankil, ça marche, je viens de tourner un film, c'est réalisé par Speilberg!
- Quoi??? Steven Spielberg?!
- Non, Jean-Paul Spielberg, mais bon, je donne la réplique à Banderas!!!
- Quoi??? Antonio Banderas?!
- Non, Kevin Banderas, mais le premier rôle féminin est quand-même tenu par Bellucci!!!
- Quoi??? Monica Belluci?!
- Non, Geneviève Bellucci, mais c'est quand même Lalanne qui a fait la musique du film!!!
- Quoi??? Francis Lalane?!
- Ouais, lui-même, Francis Lalanne.
☺☺☺
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Un weekend agréable à tous, selon vos plans et préférences! Amicalement,
Mélanie d'Armagnac et de la Roquetaillade,
si, si je suis noble et aristo, ou vice-versa, ça m'a tjs échappé...☺☺☺
Rédigé par : Mélanie | 24 juillet 2009 à 10:47
Melanie:Comme antidote aux exces Texans en matiere de religion, je vous propose ces citations de Thomas Jefferson:
"But it does me no injury for my neighbor to say there are 20 gods or no god. It neither picks my pocket nor breaks my leg."
"What is it that men cannot be made to believe!"
"Question with boldness the existence of a god;because if there be one he must approve of the homage of reason more than that of blindfolded fear."
"Christianity neither is, nor ever was, a part of common law".
Rédigé par : Gerard le Lorrain | 24 juillet 2009 à 04:59
Anne: Vous avez raison. Une des idées force d'Obama, c'est ce qu'il appelle le ``mandate``, c'est-à-dire l'obligation faite à tout citoyen de s'assurer (comme pour l'automobile). Il a d'autres idées comme celle d'interdire aux assurances de refuser des clients avec maladies pré-existantes, ou de couper les vivres aux patients atteints de maladies dites catastrophiques. Il a abandonné d'emblée la formule dite Single payer, qui aurait permis a lÈtat Fédéral de négocier le prix des medicaments. Son aile gauche lui reproche violemment.Il veut proposer comme repli, un Public Plan qui serait exactement le type d'assurance fédérale dont bénéficient tous les parlementaires , y compris les republicains! On pense qu'à la longue, les assurès choisiront en grande majorité le plan public, meilleur marché.
Rédigé par : Gerard le Lorrain | 24 juillet 2009 à 04:39
Andrei: Vous avez entierement raison. Bien que toutes les deux inspirees par le siecle des lumieres, nos deux Republiques se distinguent en ceci: La France, apres l'Empire et la Restoration, a mis une sourdine au suffrage universel et a la democratie directe. Plus idealistes et plus confiant dans l'Homme, les peres fondateurs americains ont accorde beaucoup plus de pouvoir a leurs administres et sont bien plus proche de Montesquieu et de Diderot que nous.
Rédigé par : Gerard le Lorrain | 24 juillet 2009 à 04:26
Sylvain: “@Andrei: sortez un peu de votre laboratoire de recherche et vivez !”
Dites encore: “Follow the white rabbit” :) . Merci pour le conseil, Morpheus, mais c'est tellement mieux dans leur cinéma que dans la vie réelle! Ici, en particulier, “vivre” est impossible, trop cher pour un salarié dans un secteur public comme moi, sans pots-de-vin et autre profits criminels. Au contraire, le seul moyen de survivre c'est de se cacher dans une sorte de “tunnel” (je l'appelle comme ça) d'une existence supportable et essayer d'en sortir le moins souvent possible. Même les riches ici “vivent” un peu comme ça, même si leur tunnel est beaucoup plus chic et vaste. Car dès qu'on en sort, on se trouve tout de suite dans un monde néolithique, avec les “compatriotes” et infrastructure caractéristiques de cette période remarquable. Et tout cela n'est pas vraiment compatible avec la science et complexité et autres soucis du monde moderne développé. C'est aussi une déviation “impossible” d'une doctrine dominante où “chaque homme et femme est né égal aux autres”, bla, bla, bla... Impossible mais vrai et très durable, ce miracle-là plutôt que les merveilles cinématographiques...
Alors, Monsieur le Conseiller, quel est votre prochain conseil pour cette situation? It's so easy when you live in New-York...
Rédigé par : Andrei Kirilyuk | 23 juillet 2009 à 20:36
Blaise d'Ottawa: “à quel monde rêvez-vous et où vivent les SuperHommes qui sous votre gouverne, le matérialiseront après le déluge de « notre » monde que vous exécrez au point de me faire craindre que vous fassiez un jour un malheur autour de vous ?”
Et voilà que vous êtes “bourgeois”, Blaise, vous aussi, car vous ne faites que “craindre” nouveautés comme telles, même sans savoir les détails et sans comprendre l'état réel de “votre” monde actuel. C'est celui-là qui est très instable, intrinsèquement, et sans perspectives de développement comme tel: il ne peut donc que de se dégrader, plus vite ou moins vite (mais TOUT se passe assez vite aujourd'hui!). C'est ça déjà votre “malheur” qu'on ne peut pas éviter en restant dans le même système et qui est là sans “aide personnelle” de qui que ce soit. La seule bonne solution c'est d'aller plus haut dans l'organisation et les pratiques (plutôt qu'à “gauche” ou à “droite” sur le même niveau!) et y être guidé non pas par des personnes (leurs “partis politiques”, “religions”, etc.), mais par les idées consistantes et prouvables (bien que toujours liées aux personnes). On peut les développer, mais il faut d'abord arrêter l'hypocrisie/illusions dominantes et avouer que ce qui est maintenant est qualitativement insuffisant, sans quoi il n'y a pas de sens de proposer des nouveautés même les meilleures: progrès est né toujours d'une nécessité bien reconnue comme telle et pratiquement jamais de bons souhaits (en tout cas jusqu'à maintenant).
Il y avait toujours cette partie presque “religieuse”, haute-spirituelle dans tous les grands mouvements sociales, au-delà des soucis matériels qui finissent malheureusement toujours par dominer: c'est le désir de se libérer vraiment de la dominance de cette matière lourde en principe, de vivre non seulement bien au niveau matériel, mais de n'en plus dépendre, de vivre principalement par les idées élevées, leur progrès et réalisation de plus en plus raffinée... Alors cela n'est pas possible en aucune version du système actuel, y compris la plus rouge (allez en Suède pour vérifier), mais cela est réellement possible - maintenant, pas avant - sur le niveau plus élevé de la complexité d'organisation, des pratiques, de la pensée... Il suffit de le vouloir vraiment, le vrai bonheur, pour soi-même, pourquoi c'est toujours aussi difficile dans ce monde, même quand il est aussi développé techniquement et tout est là pour vivre vraiment bien?
Rédigé par : Andrei Kirilyuk | 23 juillet 2009 à 19:49
Anne: “Mais décidément, nous n'aurons pas les suffrages d'Andréi qui nous trouve insupportablement bourgeoises”.
Bien sûr, Anne, dans cet état-là vous l'êtes objectivement, sans moi, et dans une façon évidente. Et même si je vous colle parfois le luxe de vie pratique (considérez le comme mon rêve subjectif d'un misérable), ce qui est vraiment important ce n'est pas le “niveau de vie” matériel, mais cette attitude clef de “satisfaction” dominante de ce qui est, en gros, par opposition à l'insatisfaction majeure et le désir pratique de changer la vie essentiellement. Comme ça, il y a beaucoup de “pauvres” dans le camp de “bourgeoisie”: c'est le camp des “contents de soi-même et sa petite famille”, de tout ce qui est essentiel et supposé d'évoluer seulement lentement et en petits détails. Avec toute la liberté de choix individuel, il y a une contradiction intrinsèque majeure en “gauche bourgeoise” (sans changement, plutôt qu'avec l'argent!): or, les attitudes/idées “gauches” sociales quelconques sont justement dû au désir de changement plus grand, tandis que modification évolutive, par des petits pas, c'est l'idée de base du camp opposé de droite. C'est pour ça qu'on ne trouve plus la différence essentielle entre Sarkozy et Obama (qui sont en compétition purement personnelle/nationale entre eux!), c'est pour cela que la gauche bourgeoise est morte pour toujours en France (et partout ailleurs), c'est pour ça que l'idée de vraie reforme sociale doit trouver son autre réalisation concrète, très nécessaire aujourd'hui et loin des jeux politiques ordinaires qui ne changent plus rien pour personne. Obama a été financé comme candidat et agit maintenant comme président très essentiellement en faveur de big business et finance (il nous laisse maintenant mourir, nous les pauvres travailleurs, et ramasse toutes les ressources pour les riches parasites à l'origine de la crise: en quoi ce leader est-il “de gauche”, alors?!), tandis que Sarkozy appuie vraiment beaucoup sur les actions populistes typiques pour la gauche et “attaque”, lui aussi, les excès de “parachutes dorés”, etc. Tout ça ne sont que des mouvements chaotiques et opportunistes/populistes (donc purement politiques et universels “dirigistes”, non plus même “idéologiques”) sur le même niveau d'organisation épuisé et inefficace qui se termine inévitablement par le déclin de plus en plus profond.
Mais désolé pour avoir insisté sur les choses tristes au milieu de la fête qui ne s'arrête jamais: c'est uniquement pour être bien compris, plutôt que pour “forcer” qui que soit où que ce soit. Finalement c'est pour préserver le rêve, avec champagne, caviar, jet-set, tout ce qui est aussi cher au cœur... :)
Rédigé par : Andrei Kirilyuk | 23 juillet 2009 à 19:24
Oui, Sélène, Jacques Attali a raison dans son analyse d'un parti qui s'auto detruit sans poser les vraies questions.
Sa dernière phrase me laisse songeuse néanmoins: "S'ils continuent ainsi, dans trois ans, dix candidats de gauche seront battus par le seul candidat qui aura été, au moins dans son discours, ouvertement socialiste, et qui sera triomphalement réélu".
Cela me parait un peu excessif, pour le moins...!
Rédigé par : Anne Sinclair | 23 juillet 2009 à 17:06
J'approuve cette démarche de Jacques Attali, qui, fatalement, a raison une fois sur deux, puisqu'à force de parler, il en arrive à dire parfois tout et son contraire...
http://www.lexpress.fr/actualite/politique/avenir-du-socialisme_776137.html
"""""""""""""""""""""""""""""""""""""
On peut s'étonner de voir des dirigeants de l'opposition, qui ne devraient penser qu'à trouver à la crise actuelle de meilleures réponses que celles du pouvoir, se lancer au visage de si ridicules anathèmes. On peut se révolter de voir les héritiers de François Mitterrand se suicider politiquement alors qu'ils sont électoralement majoritaires. Et, pourtant, cette discussion n'est pas sans importance. Elle pose même deux questions essentielles.
D'abord, celle de la validité même du concept de socialisme : dans un monde où tant de barbaries ont été, et sont encore, commises en son nom, il a été troqué dans beaucoup de pays contre celui de social-démocratie. Il conserve pourtant toute sa force utopique, à condition de ne pas le réduire à un positivisme scientiste béat et d'en revenir à son sens premier, qui est de faire passer, dans certains domaines, l'intérêt général avant les intérêts particuliers.
La question est donc de tracer la frontière entre ce qui doit aujourd'hui rester privé et ce qui doit être socialisé (c'est-à-dire ce qui doit être un service public). Or, la crise actuelle nous apprend que bien des choses qu'on croyait devoir garder privées influent trop sur le bien-être collectif pour ne pas être, d'une manière ou d'une autre, socialisées: c'est le cas de la finance ; c'est aussi le cas de la nature, puisque les générations futures font partie de la société dont il s'agit de protéger les intérêts, et l'écologie est désormais l'une des dimensions essentielles d'une socialisation nécessaire de certains enjeux du monde.
Par ailleurs, socialiser un domaine suppose d'en préciser le cadre géographique : dans bien des cas, comme l'avait vu Marx, il est aujourd'hui nécessairement mondial, ou au moins continental."
.....................
"si les socialistes français continuent de ne pas débattre de la frontière entre le privé et le public, le marché et la
démocratie, le payant et le gratuit, s'ils s'ingénient à ne pas mettre très clairement la socialisation de la nature et de
la finance au premier rang de leur programme, s'ils continuent à ne pas définir les niveaux où doit se situer la
socialisation (le monde, l'Europe, la nation, la collectivité locale), ils ne feront qu'accompagner de leurs dérisoires
querelles la lente évolution d'aujourd'hui vers une société qui privatise de plus en plus les profits, socialise de plus
en plus les dettes et force de plus en plus les pauvres à payer les biens essentiels: aujourd'hui la musique, demain la
santé, l'éducation et le reste.
S'ils continuent ainsi, dans trois ans, dix candidats de gauche seront battus par le seul candidat qui aura été, au moins dans son discours, ouvertement socialiste, et qui sera triomphalement réélu!"""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""
Peut être Hadrien sera t il un soupçon plus satisfait de cette démarche qu'il ne le fut de mon texte volontairement parodique (les premières phrases le laissaient entendre).
En effet, nous traiter de bourgeoises décadentes!!! et pourquoi pas de snobinardes coincèes et limitèes tant qu'il y est!
Rédigé par : selene | 23 juillet 2009 à 16:15
Gérard: “Les Americains n'accepteraient jamais la pression fiscale exercee sur le contribuable francais puisque, par atavisme, l'Etat est percu comme la source de tous les maux.”
C'est-à-dire, les Américains prennent toujours au sérieux les idées comme LIBERTÉ classique individuelle occidentale, malgré toute la décadence moderne de “versions officielles”, tandis qu'en France et en Europe la “liberté” aujourd'hui ne signifie que l'art de se plier aux autorités et les “règles du jeu” qu'elles imposent (aussi qu'en profiter au maximum par tous les moyens, “justes” ou pas). Mais parce que c'est cette liberté nonréduite et “impolie” qui est derrière tout succès occidental, on a bien ce fameux Untergang des Abendlandes européen. Ça vient évidemment partout, y compris aux USA, mais là-bas on essaie encore de résister et s'arracher aux “vraies valeurs”. Cela explique peut-être pourquoi seulement une MINORITÉ de population soutient les mesures “médicales” d'Obama qui est en général assez populaire lui-même et le “porteur d'espoir” sans égal. Bizarres, les citoyens US, leur Président le plus populaire et cool les propose du bien évident (encore et toujours plus du bien) et eux ils résistent, en s'arrachant aux “atavismes” d'autre temps, tous ces principes fondamentaux et valeurs morales aussi ridicules aujourd'hui...
Rédigé par : Andrei Kirilyuk | 23 juillet 2009 à 15:49
Un bonjour chaud et chaleureux à tous, mais... lots of bearhugs aux chères "insupportablement bourgeoises" de l'ASA!:-)
@ Céline, il faudrait demander le copyright pour l'ASA...;-)
Quant au maire roumain, un plouc of the plouc, "nouveau riche"-mafioso(pléonasme exprès!) habillé en nazi, j'en ai été malade, littéralement, de honte et de dégoût.
---
Hier-soir, vers 22h50', nous avons suivi l'ISS=International Space Station survoler le ciel de Toulouse, avec la navette arrimée, comme une énorme étoile qui se déplace extrêmement vite... Intéressés et émus, même si c'était la énième fois, c'est tjs aussi fascinant, d'autant plus que nous avons vécu 5 ans à Houston, TX... et j'ai repensé à la compatriote de Blaise, Julie Payette, qui s'y trouve pour sa 2e mission, en 10 ans.
Speakin' of Houston, Texas dont la devise est:"Don't mess with Texas!", from my inbox:
guardian.co. uk, Wednesday 22 July 2009
Christian right aims to change history lessons in Texas schools
State's education board to consider adding Christianity' s role in American history to curriculum
The Christian right is making a fresh push to force religion onto the school curriculum in Texas with the state's education board about to consider recommendations that children be taught that there would be no United States if it had not been for God.
Members of a panel of experts appointed by the board to revise the state's history curriculum, who include a Christian fundamentalist preacher who says he is fighting a war for America's moral soul, want lessons to emphasise the part played by Christianity in the founding of the US and that religion is a civic virtue.
Opponents have decried the move as an attempt to insert religious teachings in to the classroom by stealth, similar to the Christian right's partially successful attempt to limit the teaching of evolution in biology lessons in Texas.
One of the panel, David Barton, founder of a Christian heritage group called WallBuilders, argues that the curriculum should reflect the fact that the US Constitution was written with God in mind including that "there is a fixed moral law derived from God and nature", that "there is a creator" and "government exists primarily to protect God-given rights to every individual".
Barton says children should be taught that Christianity is the key to "American exceptionalism" because the structure of its democratic system is a recognition that human beings are fallible, and that religion is at the heart of being a virtuous citizen.
Another of the experts is Reverend Peter Marshall, who heads his own Christian ministry and preaches that Hurricane Katrina and defeat in the Vietnam war were God's punishment for sexual promiscuity and tolerance of homosexuals. Marshall recommended that children be taught about the "motivational role" of the Bible and Christianity in establishing the original colonies that later became the US.
"In light of the overwhelming historical evidence of the influence of the Christian faith in the founding of America, it is simply not up to acceptable academic standards that throughout the social studies (curriculum standards) I could only find one reference to the role of religion in America's past," Marshall wrote in his submission.
Marshall later told the Wall Street Journal that the struggle over the history curriculum is part of a wider battle. "We're in an all-out moral and spiritual civil war for the soul of America, and the record of American history is right at the heart of it," he said.
Dan Quinn of the Texas Freedom Network, which describes itself as a "counter to the religious right", called the recommendations "troubling".
"I don't think anyone disputes that faith played a role in our history. But it's a stretch to say that it played the role described by David Barton and Peter Marshall. They're absurdly unqualified to be considered experts. It's a very deceptive and devious way to distort the curriculum in our public schools," he said.
Quinn says that the issue is likely to lead to a heated political battle similar to the one in which the religious right tried to force creationism onto the curriculum. While it wasn't able to inject religious theories in to the classroom, the Texas school board did make changes to teaching designed to undermine lessons on evolution such as introducing views that the eye is so complex an organ it must have involved "intelligent design".
"I think, as there was with science, there's going to be a big political battle," he said. Social studies teachers will meet shortly to consider the panel's views and make their own recommendations to the board of education which has the final say. The board is dominated by conservatives who appointed Barton and Marshall to the panel.
Other states will be watching what happens in Texas carefully as the religious right campaign seeks new ways to insert God in to the classroom after the courts limited the extent to which creationist theories could intrude on the teaching of biology. But religion is not kept out of schools entirely. Many children recite the pledge of allegiance in class each morning which includes a reference to the US as "one nation under God".
The panel made other recommendations.
Barton, a former vice-chairman of the state's Republican party, said that Texas children should no longer be taught about democratic values but republican ones. "We don't pledge allegiance to the flag and the democracy for which it stands," he said.
And while God may be in, some of those he influenced are out.
According to a draft of guidelines for the new curriculum, Washington, Lincoln and Stephen Fuller Austin, known as the Father of Texas after helping to lead it to independence from Mexico, have been removed from history lessons for younger children.
There's no doubt that history education needs a boost in Texas.
According to test results, one-third of students think the Magna Carta was signed by the Pilgrims on the Mayflower and 40% believe Lincoln's 1863 emancipation proclamation was made nearly 90 years earlier at the constitutional convention.
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Pour l'instant: only in Texas..."troubling"?
Grave, très grave... dans l'Etat de shrubby-aka-bush à qui Dieu avait murmuré d'envahir l'Irak!!! Je me demande ce que Prez-Obama en pense?!...
Rédigé par : Mélanie | 23 juillet 2009 à 15:30
Bonjour !
La conférence de presse de BO fut... étrange.
Elle a débuté par une brève déclaration, livrée de façon plate et mécanique.
Ensuite, BO est redevenu lui-même dès le début de la période des questions : sûr, complet dans ses réponses, parfois drôle... mais ne donnant jamais l'impression de s'adresser au citoyen ordinaire. Vous savez celui qui se pose de sérieuses questions sur le financement de la chose. Pas sûr que l'exercice d'hier lui aura fait gagner des voix chez les Blue Dog Democrats qui tiennent dans leurs mains le sort de l'assurance-maladie aux USA.
Rédigé par : Robert | 23 juillet 2009 à 13:47
Les vieux démons sont de retour au sud des EU: racisme, nazisme, extrémisme d'avant les années 60. Voilà le vrai grand défi qui attend BO et qui va peut être le transformer. Car cela pourrait remettre en question tout ce que l'Amérique a pu mettre sur pied avec courage depuis ... le Civil War:
http://mediaserver.rtbf.be/sites/rtbf-media/themes/rtbfmedia/iPlayer/MediaPlayer.php
La gouvernance bottom up pourra-t-elle y survivre en mobilisant le vrai peuple américain? C'est ce qu'on peut lui souhaiter.
Rédigé par : attila | 23 juillet 2009 à 10:58