Avant que les connexions Internet saturent à Marrakech qui doit faire face à une invasion sans précédent de touristes (au secours!), je veux vous souhaiter tout le meilleur possible pour 2010.
Une année heureuse (pour tous), une bonne santé (spécial Line), pas trop d'ennuis d'emploi ou d'argent (spécial Céline), un minimum de c....ries (spécial Jog), un maximum d'humour face aux ennuis qui nous assaillent, un Obama successful qui donne la pêche à ce blog où je suis toujours ravie de voir qu'il règne une belle harmonie: quelques soient nos divergences d'appréciation ou d'opinions, je me réjouis du respect que vous manifestez, et que vous preniez la peine de répondre aimablement à des idées qui ne sont pas toujours conformes aux vôtres. A commencer par moi qui vous inflige souvent mes enthousiasmes ou mes indignations ☺☺☺☺☺
Et puisque nous y sommes (voyez l'habile transition!), j'espère aussi une année paisible en France et notamment la fin prochaine de ce débat sur l'identité nationale.
Bonne année à tous et toute mon amitié.
Une Céline en pleine forme à ce que je vois???? j'aime trop lui taper dessus et vu les débats sur la nationalité, avec mes ancêtres les Huguenots, je suis probablement la plus française de tous ici.... Alors le droit de lui taper dessus m'est acquis!!!!!!!!
Rédigé par : Charlotte Goulmy | 05 janvier 2010 à 18:35
Comment ? Qu'ouïs-je ? Je devrais hâcher menu la grande Charlotte ? J'ai le droit, Anne ?
Il me semblait pourtant avoir lu quelque part que le découpage des viandes n'était toléré que post mortem.
Bon, admettons que j'ai le droit de découper Charlotte. Mais après, qu'est-ce que j'en fais ? Je parie que sa viande n'est plus bonne à manger !!! Et puis, une Charlotte quand elle n'est pas aux fraises (même si elle les sucre parfois, reconnaissons-le !), je ne vois pas comment on peut la cuisiner. Quoique...
Charlotte glacée, avec un peu de meringue, ça doit bien finir un repas de cochonailles, vous ne croyez pas ?
Charlotte, gouda pré-tranché impropre à la consommation, tu devrais arrêter cette fixette sur un Président qui n'est même pas le tien ! C'est mauvais pour ta santé mentale, tu sais ? Et puis, puisque tu parles des vacances du fils de, sache qu'il y a une baie des cochons très connue où certains, par le passé, se sont bien amusés à faire la guerre froide. Je ne sais pas s'ils mangeaient des cochons tous les jours mais je suis prête à parier qu'il y en a qui n'en ont plus mangé par la suite.
Au fait, Anne, vous savez ce qu'on dit du mal de dents ? Non, pas ça ! On dit que tant qu'on a mal aux dents ça prouve au moins qu'il nous en reste !!!! A méditer...
Rédigé par : CelineElias | 05 janvier 2010 à 15:16
Bonjour Anne,
Je vous souhaite une très belle année 2010. J'ai découvert votre blog en 2009 et je suis certaine qu'en 2010, je prendrai toujours autantde plaisir à vous lire.
Tous mes voeux,
Audray
Rédigé par : Audray | 05 janvier 2010 à 14:48
Mrs DSK,
Dr Gordon, mon dentiste houstonien, avait une phrase qui me "calmait" à chaque fois:
"Keep cool, I don't want any hero in my office!" Et c'est vrai que je n'ai jamais freaked-out... Bon courage, même si ce n'est point une partie de plaisir, mais nous avons besoin de nos dents toute la vie, pour..."mordre"!☺☺☺
Rédigé par : Mélanie | 05 janvier 2010 à 11:34
Charlotte, un peu sonnée et glacée ce matin mais ça va merci!
Michèle, comme le dit l'article de Slate, c'est une mode...
Rédigé par : Anne Sinclair | 05 janvier 2010 à 10:58
Ca a été?
Rédigé par : c | 05 janvier 2010 à 10:43
Ben quoi? C' est mignon, les petits cochons... C' est le grand qui pose problème! Le voir haché menu me plairait assez....
Cela dit, viande hachée de cochon... Pas très indiqué pour ma ligne...
Préparez vous un sac de glaçons dans un gant de toilettes, mettez une serviette rugueuse sur l' oreiller et un somnifère assez lèger pour passer une nuit zen, demain vous n' aurez plus mal.
Le boucher n' a pas oublié de vous préscrire des bains de bouche?
Bonne nuit!
Rédigé par : c | 05 janvier 2010 à 00:15
Merci Charlotte d'avoir compati... Enfin une qui pense à moi :-(
Heureusement que les dentistes ne font plus mal. Mais entendre gratter sur la racine n'est guère plaisant, l'anesthésie n'a disparu que ce soir en dinant, et je suis bonne pour antibios+efferalgan+advil... Voila... J'avais envie de me plaindre. Ca peut arriver, non? ;-))
En revanche, Céline va vous hacher menu pour votre plaisanterie sur le fils Sarko et franchement, elle aura raison !
Rédigé par : Anne Sinclair | 05 janvier 2010 à 00:02
Oh ma pauvre... y a pas pire cauchemar que les dentistes....Il vous a fait mal? Je connais des casseurs.... ils se chargeront de son cas ☺
Rédigé par : Charlotte Goulmy | 04 janvier 2010 à 19:18
Merci des voeux d'AliceLouisettes, de Marjorie et de Topaz.
J'ai eu une drôle de façon de commencer 2010 en passant trois heures chez mon dentiste: abcès dentaire + dévitalisation!!! J'en ai encore la figure toute tordue par l'anesthésie...! et je grelotte de froid dans ce Paris pas du tout réchauffé climatiquement!
Hermèes et Thésée, s'il reste un cadeau de Noel a vous faire, faites vous offrir ce que mon fils attentionné m'a offert hier: l'"album du bicentenaire" de Chopin avec les enregistrements de Rubinstein (ouais...), Luisada (pas mal) Kissin (j'adore) et Horowitz (génial); je suis en train d'écouter la ballade n°1 par Horowitz, un de mes morceaux favoris et c'est sublime! Puisque vous voulez un peu plonger dans le classique, allez y!
Oui Robert, le Potus vieillit à la mesure des soucis du monde...
Claude et Yul vous vous rejoignez sur l'analyse du renseignement américain...
Séquina, Robert B et moi ne pouvons pas divorcer: nous sommes liés par le pacte du macaron magique!
Et bonjour a Ghislaine et Michèle toutes deux niçoises...
Rédigé par : Anne Sinclair | 04 janvier 2010 à 18:50
Bonne année à vous et à votre famille !
Merci d'agrémenter nos journées de vos posts délicieux.
Rédigé par : AliceLouisettes | 04 janvier 2010 à 17:49
Bonne année à tous et en finnois il me semble que cela se dit comme cela :
Hyvää Joulua ja Onnellista Uutta Vuotta (Joyeux Noël et Bonne année)
Rédigé par : Marjorie | 03 janvier 2010 à 18:57
C'est super de vous retrouver Hermès et Thésée! Où en êtes vous de votre brillant cursus? Les vacances ont été bonnes et les cadeaux au rendez-vous? Très bonne année à vous. Quant aux macarons, les meilleurs sont ceux de Pierre Hermé et ceux de Robert B.
Rédigé par : Anne Sinclair | 03 janvier 2010 à 01:33
Tous mes voeux Anne pour toi et les tiens, et bien sur Tous mes voeux de réussite pour Dominique.
et merci pout ton blog si agréble à suivre .
pour notre France, je sui mille fois daccord avec toi , je lui souhaite de sortir vite de ces tristes débats sur l'identité nationale.
Rédigé par : J Marc | 02 janvier 2010 à 22:56
On vous souhaite à tous une très bonne année et surtout bonne santé.
Jog, on enregistre Carmen ce soir sur la 3. J'espère que ça sera bien.
Robert B, très jolie formule. On a pensé à vous pendant les fêtes quand nos grands parents nous ont rapporté des macarons. Soit disant les meilleurs de France ...
Rédigé par : Hermès et Thésée (le retour) | 02 janvier 2010 à 21:25
J'espère ne pas vous avoir fâchée avec mon histoire de bonbons palois..
Allez je vais faire une grande pause, il est temps que je m'éloigne !
Ca sentirait il le retour dans la froidure hivernale ?
Bon courage à toutes et tous!
Rédigé par : Account Deleted | 02 janvier 2010 à 19:23
Bonne Année à vous chère Anne et à tous ceux qui vous sont chers proches ou loins de vous. Bonne Année à tous les participants de ce blog et grand merci à Anne pour nous accepter tous tels que nous sommes fréquents ou moins fréquents, diserts ou concis, drôles et/ou sérieux (souvent les deux à la fois) en souhaitant à tous des jours meilleurs encore en 2010 avec une bonne santé et un monde plus juste.
Belle et heureuse année 2010
Amicalement
Stanislas
Rédigé par : Brossollet Stanislas | 02 janvier 2010 à 17:26
Sylvain, j'aime bcp votre nouvel avatar de piéton New Yorkais! Quant au livre de Jospin, d'après ce que j'ai lu, je crois que c'est un livre d'entretiens.
Séquina: c'est vrai je me disais, aux premiers jours de ce débat, qu'il aurait été intéressant pour la gauche de le poser en termes progressistes et faire avancer par exemple la question de l'immigration de façon audacieuse. Mais il a été instrumentalisé d'une façon insupportable, ce qui m'a conduit à signer la pétition de SOS...
Hugues: Bloavez mad, ça veut dire bonne année en breton, j'imagine? On prend tout ici, merci.
Rédigé par : Anne Sinclair | 02 janvier 2010 à 15:38
Janvier commence par un livre et un documentaire en 2 parties sur et par Lionel Jospin. Ca promet de belles pages dans les journaux ! :-(
Rédigé par : Account Deleted | 02 janvier 2010 à 15:29
Bonjour Anne
Tous mes voeux de bonheur à vous, votre famille et tous vos amis, je vous suppose dans les bagages et en partance...Je suis ravie que vous partagiez mon opinion sur ce fichu débat,vous disiez au début, qu'il était nécessaire, probablement sous une autre forme...
Je n'oublie pas DSK dans mes voeux et une continuité réussie dans sa lourde tâche,il incarne pour nous l'espoir et c'est déja beaucoup.
Je souhaite à tous nos amis de ce blog : santé et serenité
A bientôt
Rédigé par : sequina | 02 janvier 2010 à 13:12
Bonjour !
Appréciation juste ? Jugement trop sévère ?
http://www.theglobeandmail.com/news/opinions/why-time-passed-obama-by/article1415232/
Rédigé par : Robert | 02 janvier 2010 à 12:57
Bonjour et bonne année 2010 à tout le monde !
Rédigé par : CelineElias | 02 janvier 2010 à 11:20
Bloavez mad
Rédigé par : Hugues | 02 janvier 2010 à 10:12
Bonjour Anne, Toutes et Tous...
Vous vouliez des conneries,Madame va pour voir dire servie!
Eles sont un peu graves et mettent en scéne deux hommes que j'apprécie beaucoup!
Les raisons de l'un ne sont pas celles qui me font apprécier l'autre, mais sans eux je crois que nous perdrions beaucoup de notre identité!
Dans le parc, prés de la mare aux canards où les labradors successifs de Bougnat 1er et de Wandering Mite anciens colons des lieux venaient laper l’eau, sur un banc grignotant une croute de pâté Jean d’Oraison et Jean Filiusviscumviscum méditaient. Jean Contour les avait lâché pour répondre à une question à la con, que même l’amiral Ours Mal Léché en aurait fait une improvisation à faire pâlir d’envie n’importe quel romancier en tourment de page blanche.
Une question, disais-je, sur la nature de la culée de l’arc boutant sous lequel Pi 22/7 en statue tripotait les roustons d’un agneau égaré.
Les deux hommes tout en picorant, bavassaient, jabotaient volontiers de la nature de leurs engagements respectifs. Leur amour immodéré de la même femme Calliope, l’un la voyant brune l’autre blonde. Tous deux sur chacune des rives du Rubicon ne s’étaient rencontrés que très rarement.
Il avait fallu cette réception protocolaire pour qu’ils eussent enfin loisir de se trouver quelques pans de robes communs d’un autre de leurs amours Clio.
Apollon musagète mena ses muses vers eux, les honora d’un don, le sien : la parole.
Les autres femmes qui traversèrent leur vie, furent telles des étoiles éphémères et filantes, une nuit d’aout ou de novembre, alors que fixant le nez au ciel, se mouchant dans les étoiles, vous pissez le long du tronc d’un vieux chêne fort aimable.
La mort les hantait, non qu’ils en aient peur, mais il discernait dans leurs journées vieillissantes les prémices de sa venue.
Jean d’Oraison donna plus de force soudainement à sa voix, comme si il eut voulu que je l’entendis moi l’écrivaillon du dimanche, l’encorneur de la langue.
- Jean dit il, me permettez-vous de vous nommez Filius pour simplifier la tâche du scribouillard.
- Je suis votre ainé de quelques années et il serait ridicule que vous vous prêtiez à une telle fanfaronnade.
- Pourtant il piétine et n’ose s’attaquer aux dialogues, il à l’air empesé le pauvre !
Cela me ficha en boule.
- Eh dites-donc vous deux c’est moi le patron, c’est moi qui écrit l’histoire, ce n’est pas vous !
- Je disais cela, ergota Jean d’Oraison pour vous faciliter la tâche. Avec vos deux Jeans vous êtes Grosjean comme devant. !
- D’accord mes Vénérables je vous appellerai donc dorénavant Jean d’O, histoire de, et Jean Fil, la crémière, vous l’avez cherché !
- Vous n’êtes guère d’une grande invention, reprit à l’envolée Jean Filiusviscumviscum.
- Bon ça suffit la camarde rôde, fis-je excédé
Ils reprirent leur émiettage de gallinacées, bref ils picorèrent de nouveau au fil d’une conversation chargée de lourds propos.
- Jean Fil, avez-vous peur d’elle ?
- Oui parfois, mais plus que la peur d’elle, c’est la peine de mes proches qui m’effraie ! Le manque pour l’avoir de nombreuses fois ressentit est une douleur insupportable.
- La mort n’est rien, ce qui importe c’est l’injustice !
- Allons Jean d’O voilà que vous vous mettez à citer Camus ! Il y a c’est vrai une injustice à être séparer des siens. Ce qui est effrayant dans la mort de l’être cher, ce n’est pas sa mort, c’est comme on est consolé.
- A là mon cher Jean Fil vous me surprenez en citant Montherlant, mais en résumé ces deux hommes en deux phrases résument toute l’imperfection de nos fins de vie.
Et pour ne pas rester sur une note grave, voici la présentation d'un délicieux bonbon palois!
La belle assise à une terrasse de café attendait patiemment l’heure de sa rencontre avec le Boustrapa trouduculogue escroc de l’INDCP. Derrière ses lunettes noires de star elle s’enfilait des coucougnettes roses et croquantes en leur centre.
Sans vous faire un cours sur mes vieilles roubignolles la façon dont elle les enserrait entre ses doigts auraient pu redresser dare-dare la tour de Pise ou transformer la sinueuse muraille de Chine en autoroute rectiligne.
Plus simplement encore cela en disait long sur sa gestuelle délicate en amour, à faire mourir votre femme d’une rafale de boutons de braguette, si couillon que vous êtes vous ne portiez pas des futes à fermeture éclair ! Vous savez les coinces poils, qui vont d’ailleurs avec les nouvelles chiottes vespasiennes à brumisateurs de testicules qui pour vous réveillez le matin vous réveille en vous vaporisant sur les burnes un peu d’eau froide. Vous les connaissez elles sont installées dans les stations de notre pétrolier national, celui qui vient chier le long des cotes bretonnes.
Certains élégants diraient avec pudeur les choses de la vie, les précieuses, les bijoux de famille...Pour les bijoux de familles je connais moult femmes qui n’ont qu’elles à mettre à leur cou ! Ce qui est drolatique c’est le bijoutier qui change souvent.
L’homme de science parlera des parties génitales, des testicules, des organes reproducteurs, des gonades mâles, devant vous ! Mais en privé il jouera les ruffians avec sa bourgeoise et l’appellera à venir lui palper les roupettes, a ne pas lui casser les roustons ou ayant gagné au loto criera à tue tête d’avoir maintenant les couilles en or.
Au risque qu’un jaloux vienne les lui couper.
Pendant qu’il s’évertuera à évaluer la nouvelle étendue de ses bourses, madame à la cuisine lui fera des rognons !
Bref des joyeuses, aux valseuses que ma cousine savaient trouver naguère sans que j’eusse à lui en indiquer le chemin, on peut encore trouver dans quelques idiomes locaux d’autre appellations contrôlées de nos vielles roubignolles.
Mais je ne vais pas vous casser les burettes en continuant ma litanie sur les témoins de virilité des mâles que nous sommes ! Certains attesteront, j’en suis dur avec une sorte de jubilation qui les fera ressembler à des demeurés. Très tôt dans leur existence, la lourdeur de leurs pendouilleries ou pendeloques les aura transformée en sexe ambulant, en queutard. Sorte de dégénérescence les limitant à cette seule phrase : tu baises ?
La belle rêvassait, tout en laissant couler dans sa gorge le suc exquis de ces friandises. Elle en aimait la tendre douceur fruitée de la framboise se mélangeant à l’amertume du chocolat noir et à l’indicible praliné de l’amande. Oh oui de toutes les coucougnettes du monde celles d’Henri le Vert Galant étaient les plus extraordinaires. Elles lui cajolaient le palais, lui câlinaient les papilles, lui chouchoutaient le plaisir, la caressaient de ravissement Sans le savoir Goôderune faisait une coucougne.
Pour les sots retriplantes et retriplants en 1ére année de psycho ou de lettres modernes vous avez là l’origine du mot coucougnette. Ce sera le seul tribut que je vous apporterai, bande d’énucléés du bulbe de la comprenance.
Pour les lyonnais qui vont me parler de leurs coussins de chez Voisin, autres délices à la ganache parfumée d’un exquis voile de curaçao antillais ! Vous n’arrivez pas à la cheville de ces gâteries Béarnaises. Les jeunes femmes qui voudraient parler de gâteries avec moi je les recevrai à partir de 17 h derrière le confessionnal en l’église St Nicolas du Chardonnet.
Lyonnais je vous adore, aime votre ville vos bouchons du vieux Lyon, notre Dame de Fourvière, le parc de la Tête d’Or, la place des Terreaux et sa fontaine Bartholdi, la cour du Lyon ou le musée de la Miniature dans le vieux Lyon, mais je suis devenu depuis quelques années plus rustique que vous ne l’êtes. Sans doute pour les mats que la Royale à voiles tira des épicéas de la vallée d’Ossau, pour cet art de vivre champêtre du Béarn, je préfère les coucougnettes paloises !
Goôderune savourait ces confiseries, abandonnée aux souvenirs astraux du trop court passage entre ses bras du jeune officier de la garde princière dont la rectitude n’était pas que morale. Les souvenirs tourbillonnaient se mêlant à l’égrainement du temps.
Elle ne songeait point à l’affrontement futur.
Elle regardait les panurgiens évoluer dans un empressement quasi maladif, surgissant d’une bouche de métro ou s’engouffrant comme happés par l’antre béante avaleuse ou cracheuse d’humains dans des spasmes telluriques et vrombissants. Souvent ils regardaient leurs pieds évitant les crottes de chiens que des maitres indignes oubliaient de ramasser. Elle enviait un peu les jeunes panurgiennes. La légèreté de leur démarche et l’élégance aérienne de leurs tenues estivales les lui faisait imaginer dansant sur une corolle de fleur. Elle fustigeait du regard la cohorte inélégante de celles vêtues d’uniformes. Toutes semblables, comme une matière consomptible, à prendre et à jeter. Le mâle, aussi, atteint de cette maladie jeané et teeshirté moulant se fondait à elles. L’uniformité les faisait ressembler à des zombies errant appareillés de leur toute nouvelle prothèse auriculaire. Tel la vieille Rocinante trop lestée de son chevalier en armure de désespoir, ils ahanaient.
Rédigé par : Account Deleted | 02 janvier 2010 à 10:08
Merci chère madame; en effet Sana Saida signifie aussi Bonne Année en Arabe. Amicalement et profitez-bien de votre séjour Marrakchi ♫♫♫♫♫♫♫♫.
Ici, vous trouverez les voeux de quelques politiques Francais sur Internet( Le Monde du 1/1/2010): http://www.lemonde.fr/politique/article/2010/01/01/les-v-ux-des-politiques-sur-internet_1286495_823448.html
Rédigé par : Elyas23 | 01 janvier 2010 à 21:55