Apparemment, c'est la question qui est posée aux Démocrates qui vont devoir remballer leur projet d'assurance santé publique au profit d'un consensus minimum qui permette à une loi d'être votée. Le Sénateur, Joe Libermann souvent accusé de traîtrise pour son comportement ondoyant (l'année dernière encore en soutenant John McCain alors qu'il se disait toujours Démocrate), tient la majorité à la gorge en refusant de voter tout ce qui pourrait contenir le début du commencement d'une public option.
Si bien que oui, le dilemme est celui-là: Une loi a minima ou pas de loi du tout!
Obama a semble-t-il choisi. Il a reçu pour la deuxième fois en 15 jours les sénateurs démocrates pour leur dire qu'ils n'avaient plus que 9 jours avant la pose de Noël pour tenir les délais. " Now, lets be clear. The final bill won't include everything that everybody wants. No bill can do that". "Disons-le franchement: la loi définitive ne comportera pas tout ce que chacun voudrait qu'elle comporte".
Le tout est de savoir ce qui restera... Et s'il y a encore réforme ou simulacre.
D'après le Président américain, "prudemment optimiste" selon ses termes après le meeting, les compagnies d'assurance privées ne pourront plus refuser de couvrir les citoyens qui auraient une maladie préexistante à leur demande d'assurance comme c'est le cas aujourd'hui. Pas plus qu'elles ne pourront résilier le contrat en cas de maladie de l'assuré. Et affirme-t-il, tout en réduisant le coût des dépenses de santé...
D'après lui, cette réforme pourra quand même apporter une couverture santé à 30 millions d'Américains qui n'en ont pas, en devenant le pas en avant le plus important depuis le vote du programme Medicare pour les personnes âgées dans les années 60.
Il a intérêt à positiver de toutes façons, sinon, les Républicains, et une poignée de Démocrates conservateurs, finiront par réduire en pièces le projet initial.
D'où le vieux débat que connaissent tous les réformistes du monde: vaut-il mieux un projet réduit dans ses ambitions, mais qui peut apporter du progrès à certains, ou vaut-il mieux le jeter aux orties en imputant la faute aux immobilistes qui ont dépecé un projet ambitieux?... Tout dépendra de la taille du compromis, sans doute...
Michèle je vous ai dit n'importe quoi et vous ai "enduit dans de l'erreur" comme disait Pierre Dac. Je n'etais pas encore sortie et m'étais fiée au temps tres doux d'hier et au beau soleil de ce matin. Mais en fait, on caille, il fait 2 º... et je suis sortie cet ap midi comme une française qui n'a pas le regard rivé sur la Weather Channel comme ils sont ici! Et je m'as gelée (oh sorry...)
Quand au Health Care, je vous inclus dans la réflexion que je faisais a Séverine et Blaise. Je ne sais pas ce qui reste en fait de ce projet, j'ai l'impression que tout le monde joue à "je te tiens, tu me tiens"... Il paraît que c'est de la politique... Je ne dois pas être faite pour cela ;-))
Rédigé par : Anne Sinclair | 16 décembre 2009 à 23:02
Ah bon, Jog? "j"aurai élu un certain Mr K". Kouchner, vraiment? Je rigole, je rigole, moi aussi.
Sinclairville m'a l'air d'un sacré bled si vous voulez mon avis...
Quant a votre fiston, il a l'humour de son père et sa carte de voeux/pub m'a fait marrer
Rédigé par : Anne Sinclair | 16 décembre 2009 à 22:52
Pour ceux qui résident au Canada:
http://santa.sympatico.ca/watch/1af3f9e1b25cff7d5eb5b6cd85499a5c
Les Conservateurs veulent fermer boutique jusqu'à la fin des J.O.
http://www.theglobeandmail.com/news/politics/ottawa-buzzing-with-talk-of-proroguing-parliament/article1400284/
Rédigé par : Yul | 16 décembre 2009 à 22:31
J'aurais élu moa un certain Mister K...Pour le travail qui reste à faire...En quelque sorte un encouragement!
On aurait eu un discours à Sinclairville pour l'inauguartion du chantier de la gigantesque Tour où habiteront tous les habitants de la ville. sur laquelle on aurait posé délicatement Anne...
Anne chère Anne ne voyez vous rien venir?
Qu'on lui aurait pu lui demander...
En Echo elle aurait répondu:
Je vois la France qui merdoie...lamentablement dans son débat nombrilistique, et la Sirène qui se tire de Copenhague, marre qu'elle en a d'entendre nos disputes de bousilleurs d'atmosphère!
Bon je rigole Anne, je rigole!
Rédigé par : Account Deleted | 16 décembre 2009 à 18:16
Merde alors il ne m'ont pas choisi comme homme de l'année?
J'arrête mon abonnement!
Non mais!
Zont besoin de facilités de caisse au Time?
Vont pouvoir piquer dans la réserve!
Rédigé par : Account Deleted | 16 décembre 2009 à 17:48
@Françoise
Wangari Maathai
Sacrée femme, ancienne candidate à la présidence du Kenya elle fut désarconné par les "mâles politiques" .
Ce que nous pouvons être cons parfois nous les "mâles"!
Elle est fondatrice de Green Belt...et plante des arbres pour empêcher l'érosion !
Oh oui elle y est à Copenhague, elle a même rencontré Borloo lors d'un de ses déplacements au Kenya !
je crois qu'elle préside l'université de Nairobi ou un truc similaire! Elle est Parlementaire!
C'est un très bel exemple de combativité politique!
Rédigé par : Account Deleted | 16 décembre 2009 à 17:42
Anne, vous en avez de la chance d'avoir un temps aussi doux...
Vous écrivez "Il n'est que de voir les Américains qui n'éteignent jamais les lumières quand ils quittent une pièce".
C'est aussi le cas en Norvége car outre le pétrole ( et les idées ) ils ont énormément d'énergie hydroélectrique et leur électricité n'est pas chère.
C'est ainsi qu'une de mes amies norvégiennes qui était partie jeune fille au pair un an aux Etats-Unis et qui laissait tout allumé ne comprenait pas le courroux de ses employeurs. J'en avais donc déduit à tort, quelle idée aussi de généraliser à partir d'un seul cas, que les Américains éteignaient tous en sortant d'une pièce...mais c'était une autre époque aussi !
Au fait Anne, à propos du texte de Jog sur les variations Goldberg "aimez vous Bach" ? oui elle est facile digne d'une soirée bien noire, car il me semble que vous n'êtes guère adepte de la musique baroque mais Johann Sebastian est il vraiment baroque?
@ Jog et Françoise
Les variations Goldberg me font penser à Zhu Xiao Mei ( j'ai dû vérifier le nom ) et à son livre " des camps de Mao à Jean-Sébastien Bach".
Rédigé par : Michèle Doige | 16 décembre 2009 à 17:36
n'importe qui???????
N'importe quoi!!!!
Rédigé par : Charlotte Goulmy | 16 décembre 2009 à 17:29
Oui, je suis comme vous, Yul par Bernanke homme de l'année pour Time Magazine: un peu, comment dire? étonnée!...
Rédigé par : Anne Sinclair | 16 décembre 2009 à 17:19
Bonjour Anne, bonjour la Sinclairie !
Joies et misères du régime présidentiel, comme on l’a si souvent dit ici. Et le comble de l’optimisme en l’espèce, n’est-ce pas pour le POTUS de devoir positiver alors même que ses propres lieutenants ne pensent qu’à leurs petits calculs électoralistes et lui refusent leur soutien pour une réforme dont la promesse avait pourtant été déterminante pour son élection à la présidence ? Les choses auraient-elles été pires pour lui si son parti n’avait pas la majorité dans les deux chambres ? Même pas sûr. Oui, c’est à l’aune de la taille du compromis qu’on jugera s’il y a matière à se satisfaire ou non de la souris dont aura accouché la montage d’une réforme qui « fut » celle de tous les espoirs. Car si loi il y a (et il y en aura bien une visiblement), elle sera bien une « loi a minima », on en est à cette douloureuse évidence. L’Amérique des lobbys a encore de beaux jours devant elle, ce que doit noter Obama, bien malgré lui.
Enfin, petit retour à Copenhague, sur le mode Quiz que j’emprunte à Charlotte G. Qui a tenu ces propos en marge du Sommet de Copenhague, s’adressant au POTUS ? ««Quand on est un leader, on n’est pas un suiveur! Lorsqu’on est le premier pays du monde, cela impose des contraintes (…). Le Président Obama a souvent dit qu’il voulait le meilleur pour l’Afrique, c’est l’occasion de le démontrer par un acte fort ». Ambiance, ambiance...♥♥
Rédigé par : Blaise d'Ottawa | 16 décembre 2009 à 17:10
Vraiment !!!!!!!!
http://www.time.com/time/specials/packages/article/0,28804,1946375_1947251_1947520-1,00.html
Rédigé par : Yul | 16 décembre 2009 à 17:04
Charlotte, ils reçoivent en effet n'importe qui à la Maison Blanche!...
Mélanie: Denisot fait bien son travail, et il est un journaliste honnête... Ce n'est pas un journaliste politique, et le Grand Journal n'est pas une émission politique, mais je n'ai rien contre le fait que les politiques fassent des incursions ailleurs que dans les émissions estampillées comme telles, surtout quand elles ne sont pas déshonorantes. Quand Obama va a Saturday Night Live pourquoi pas, non plus!
Le problème est - qu'à la différence des US où tous les dimanche matins de 9h a 13h il n'y a que cela sur les grandes chaînes - la France n'a plus ou presque plus d'émissions politiques de grande envergure (mots Croises une fois/semaine, A vous de juger,une fois par mois). Le reste est confidentiel.
L'autre problème vient de la révérence dans le ton adopté par les journalistes français, surtout quand ils interrogent le Président dans des émissions ou de JT qui se veulent exclusivement politiques...
Rédigé par : Anne Sinclair | 16 décembre 2009 à 16:54
Un délice, Jog, ce texte sur les Variations Goldberg: ça fait du bien...
La France grelotte, visiblement et nous, il fait entre 10 et13 degres, beau, soleil et doux!
Sylvain, tres juste le texte sur le chauffage et la clim en Amérique. Ici, on ne connait pas le sens du mot economies d'energie... Il n'est que de voir les Américains qui n'éteignent jamais les lumières quand ils quittent une pièce...
Rédigé par : Anne Sinclair | 16 décembre 2009 à 16:45
il vaut mieux une médecine douce, pas trop chère; en parallèle du health care pourquoi n'y a t-il pas eu un livre de Michelle Obama sur la médecine du pauvre par les plantes elle qui aime tant les jardins biologiques ? avec les milliards récoltés sur les ventes (sans doute mieux que S.Palin..) il pouvait y avoir la création d'un nouveau label, un partenariat avec le us food and drug pour des produits naturels adaptés dans le combat contre l'obésité, avec des manufactures, un centre de recherche, des emplois pour nos amis américains, etc.
Rédigé par : claude | 16 décembre 2009 à 14:12
La pensée du jour de sa Gracieuseté le Marquis!
"Johnny Halliday va mieux… L’idole déjeune.
Son chirurgien, qui a trinqué à sa santé, est prêt à lui remettre en « main propre » un disque de platine. En revanche, on ne sait toujours pas si son assureur paiera sa tournée."
Rédigé par : Account Deleted | 16 décembre 2009 à 13:25
Tellement vrai : http://usa.blogs.rfi.fr/article/2009/12/16/dis-cest-loin-copenhague
Rédigé par : Account Deleted | 16 décembre 2009 à 13:05
Bonjour de still chilly Toulouse!
(1°C today, "la canicule" comme me disait une amie plus tôt...)
Mrs DSK, je vous cite:
"les Républicains, et une poignée de Démocrates conservateurs, finiront par réduire en pièces le projet initial."
Hélas, oui, c'est plus que possible et probable...
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@ Marc,
vous avez tous dit et je suis d'accord avec vous sur:"Joe Libermann ne laissera pas un souvenir positif, il fait partie de ces emmerdeurs qui "jouissent" de leur "pouvoir"... et ils en profitent!"
Je ne vais pas "élaborer" sur mon scepticisme intial, car je suis persuadée que Prez-Obama aura tjs fait his best et qu'il continuera, but again: sa volonté et sa détermination ne suffiront pas...
Good luck, Mr President!
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Comme certains des collègues de France, je regarde Canal+... eh bien, j'aurai vécu pour voir et entendre "ça":
Sarkozy a été interviewé par Denisot et ce sera diffusé ce soir, vers 19h30!!! J'en déduis que Denisot est un journaliste politique... ébé, comme dirait les anciens:
"tout fout l'camp, ma brave dame!"
On savait depuis quelques mois que les locataire de l'Élysée étaient TRES agacés par les décryptages désopilants du lutin Yann Barthès dans son Petit journal...
Récemment sur le clip promotionnel de l'UMP sur une France qui change, le tout tourné avec avec images américaines, LOL of the LOL!!! Et puis le fameux "lipdub" qui fait le buzz depuis quelques jours sur le net, et dont l'autorisation des ayant-droits de la musique (dont Luc Plamandon fait partie!) n'ont pas été avisés: du plagiat, quoi!
Je n'en reviens pas: Nico interviewé par Denisot(rime involontaire, of course!)
Si Nico va lui présenter un nouveau "film" pour la France et les Français, sortie-2010, croyez-vous que l'animateur journaliste(?!) osera l'interrompre et nous raconter la fin?!... peu de chance et NO way, et je suis prête à parier que ce ne sera pas une rencontre "musclée"...
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N.B. Peut-être un sujet intéressant pour LA JOURNALISTE Anne Sinclair?... J'ai lu qqpart qu'elle travaillait à un livre qui compare les relations de la politique et des médias en France et aux USA...☺☺☺
Rédigé par : Mélanie | 16 décembre 2009 à 11:45
http://www.huffingtonpost.com/2009/12/15/harvey-and-paula-darden-u_n_393347.html
Bon, à quand votre interview avec le boss? Vous n'avez qu'à vous présenter au p'tit dèj...
Rédigé par : Charlotte Goulmy | 16 décembre 2009 à 11:31
Bonjour Anne,bonjour à tous
- 5° c ce matin comme à Oslo ! et maintenant il neigeote.
Quel dilemne en effet!
Je crois malheureusement qu'il va falloir abandonner tout idéalisme, la grande réforme qui aurait pu enfin voir le jour, celle que Ted Kennedy appelait de ses voeux dans sa lettre adressée à Obama, est à oublier.
C'est dommage, les Démocrates et les Etats-Unis vont rater un rendez-vous qui aurait pu être beau...
Il faut donc revenir au pragmatisme et se dire que toute avancée en matière de couverture sociale est à prendre, enfin quand je dis "toute" je veux dire à condition qu'elle soit significative !!
Ce serait le cas effectivement si comme le dit le Potus " cette réforme pourra quand même apporter une couverture santé à 30 millions d'Américains qui n'en ont pas".
Mais la loi sera t-elle assez coercitive pour obliger les compagnies d'assurances privées à ne plus " refuser de couvrir les citoyens qui auraient une maladie préexistante" et à ne "plus résilier le contrat en cas de maladie de l'assuré."
Rédigé par : Michèle Doige | 16 décembre 2009 à 11:29
Bonjour !
Il semble de plus en plus évident qu'il faudra se contenter d'une loi a minima.
Ce qui me semble particulièrement regrettable dans toute cette affaire, en plus du grandstanding de Lieberman, c'est le fait que la question de la justice sociale ait été complètement évacué du débat.
Rédigé par : Robert | 16 décembre 2009 à 11:16
Le sénateur Kennedy qui défendait ardemment ce dossier aurait été bigrement utile. Mais allons de l'avant.
@ Jog : j'ai démarré hier un livre offert : de Wangari Maathai "celle qui plante les arbres". Le début me plait déjà beaucoup. Elle est à Copenhague ?
Parler de l'assurance-santé états-unienne est bigrement plus intéressant que de parler de Johnny et autres Tiger Woods. D'accord Anne, le débat sur l'identité nationale revient dans la figure de ceux qui l'ont initié. On ne va pas les plaindre, ils l'ont cherché.
Rédigé par : Françoise Dumont | 16 décembre 2009 à 11:16
Bonjour Anne, Toutes et Tous..
Je ne sais quoi ajouter à votre note Anne, à minima si cela evite les résiliations pour sinistres agravés..c'est déjà un minimum...mais est-ce suffisant?
Je crois que non, malheureusement!
Ne sachant que vous dire d'autre je vous mets ce texte sur les variations Golberg pour la musique, je suis désolé les commentaires ne le permettent pas!
BWV 988…rouge pair et gagne !
Les Variations GOLDBERG font la quatriéme et dernière partie du KlavierÜbung composée entre 1740 et 1741 par le Cantor.
Pas mâitre kanter Chafouins,…. Vous êtes décidément indécrottables !
J.S. Bach ne les a sans doute pas écrites pour le prodige Johann Gottlieb Goldberg âgé alors de 13 ans.
Il semble que Bach ait commencé cette œuvre entre 1733 et 1736, Goldberg avait alors à peine 6 ans, puis sans doute les reprit-il après sa rencontre avec le petit prodige.
Celui-ci deviendra un claveciniste virtuose qui les jouera à son maitre le comte Keyserlingk insomniaque notoire.
Le genre de personnage que j’aime voyez vous, je ne dors pas donc j’emmerde tout le monde !
Pour autant peu importe pour qui elles furent composées, elles sont là complètes, nous l’espérons depuis la découverte de 1975 en Alsace du manuscrit autographe de Bach.
Ces exercices pour clavier furent écrits pour le clavecin, puis transcrits pour le piano, souvent en de bien piètres transcriptions très éloignées de l’esprit de Bach. Mais il est vrai que notre époque nous porte à toutes sortes de trahisons, même les amis de 30 ans alors pensez donc la musique de Bach !
Je sais qu’ici il me faut être un peu plus Clair dans mes propos, sinon je vais encore être incompris par une Certaine!
Que sont les variations Goldberg ?
L’enfer du claveciniste, il lui faut croiser les mains sur deux claviers ! Déjà un c’est beaucoup, alors deux ! De plus, les claviers ne sont pas accouplés… juste histoire de !
La tarte à la crème du pianiste ne pouvant faire oublier qu’il a devant lui un clavier, confondant ces exercices, ce plaisir absolu du jeu, avec une œuvre liturgique pompeuse.
Sauf Glenn Gould…qui lui nous fait traverser d’un coup le miroir de notre ignorance et nous envoie en pleine lumière musicale.
Harmonie, rythme, expression, émotion, le tout en contrepoint, ce contrepoint dont Johan Sébastien avait la maitrise la plus accomplie.
Nous partons de l’Aria à l’ornementation développée, sarabande de facture italienne lente en sol majeur, déjà dans le Klavierbuchlein fur Anna Magdalena Bach en 1725, pour découvrir l’étonnant royaume des variations composées par Bach.
Trente variations ayant pour origine une mesure différente de l’Aria.
Il part de cette mesure et par mille détours musicaux, du canon à trois voix à la gigue, au passepied breton du XVI éme siècle, d’une fugue à un choral ou toccate italienne il en revient au point du départ.
Il en est ainsi durant quinze variations.
La quinzième clôturant ce premier cycle est un canon à la quinte en andante pour un clavier ce qui nous fait présager d’une trentième en canon à la dixième de dominante.
Suit l’ouverture à la façon des pièces pour clavecin de Jean Henri d’Anglebert puis les quatorze autres variations dont la dernière avant l’Aria Da Capo final est un Quodlibet, cette fameuse trentième.
Le quodlibet est une composition musicale combinant plusieurs mélodies sous la forme contrapuntique.
Celui des Variations mêle deux airs populaires :
- Il y a longtemps que je ne suis pas venu chez toi, rapproche toi, rapproche toi, et
- Les choux et les raves m’ont chassé, ah si ma mère avait fait cuire de la viande je serai resté plus longtemps…
On se plaint souvent sur nos blogs de la qualité des propos tenus par nous, avouez qu’ici le Maitre dans son choix croisé nous en fiche plein la vue, au moins pour le texte de la seconde !
La première rengaine était très répandue au 17éme pour terminer la soirée.
Comme Bach n’est pas à une structure près, il regroupe en dix groupes de trois ses variations.
De plus, il est de nature taquine, la trentième il nous la livre non pas dans la structure dix, canon, comme elle se devrait d’être, non il nous la compose très dissemblable, mais en contrepoint avec basse continue.
Contrepoint et basse continue certes,….. mais de qualité, celui-ci ayant la charge de réintroduire l’Aria en sa forme finale comme au début d’où le Da Capo !
Vingt sept variations sont en sol majeur, trois sont en sol mineur…
Ouf j’ai eu peur de me tromper dans la soustraction !
Les tempi musicaux sont variables ¾. 2/4. 12/8 .etc… de même que le nombre de mesures 16, 32 ou 48 pour l’Ouverture.
Voilà en quelques lignes ce que sont les structures des Variations Goldberg.
J’allais écrire diaboliques mais comme certains voient en JS Bach le cinquième évangéliste, je vais éviter !
Pourtant, ici, je leur suggérerais volontiers de regarder Bach autrement, au moins pour ces exercices comme étant l’intelligence, l’émotion et le plaisir du jeu exprimés les plus aboutis.
Cette musique que nous apprenons, par l’entremise de Gould ou de Leonhardt, à lire avec nos oreilles, oubliant le clavier, l’instrument, nous laissant pénétrer par elle, n’est que jouissance pure.
L’ascèse du contrepoint transfusée, révélée devient une gourmandise, un plaisir.
Gould plus que Leonhardt nous transporte au-delà de ce à quoi nous nous sommes habituellement cantonnés; l’écoute passive du soliste.
Le magicien brise le réel du clavier, accentuant, soulignant chaque voix brisant nos piteuses marottes.
Il ne cherche nullement à nous faire partager un quelconque voyage céleste, il nous apprend la forme, nous démembre, nous fait enfin danser avec l’esprit, comme Bach danse avec les sons !
Cette musique là devrait nous inciter au désir de la lire pleinement.
Et mes doigts vont dociles courant sur le dos soyeux de mon rêve endormi!
Les indicibles murmures de Glenn Gould dans l'aria da capo m'apaisent !
Rédigé par : Account Deleted | 16 décembre 2009 à 09:58
Malheureusement, la réalité est là et notre ami BO ne peut rien faire. Il a fait de son mieux et il ne peut rien se reprocher.
C'est triste de voir le manque d'ambition des démocrates, mais c'est comme cela, il faut faire avec...
Joe Libermann ne laissera pas un souvenir positif, il fait partie de ces emmerdeurs qui "jouissent" de leur "pouvoir"... et ils en profitent!
Malgré tout, même si la loi ne sera pas ce qu'elle aurait idéalement du être, elle marquera quand même un sérieux pas en avant par rapport à ce qui existe actuellement. Donc, il faut la faire passer. Sinon, ce sera alors l'échec total et une nouvelle attente de nombreuses années avant de voir se présenter une nouvelle opportunité!
Soyons donc pragmatiques et croisons les doigts pour que cette loi passe pour Noël!
De nouveau, je répète, Obama n'est pas à blâmer dans cette histoire. Il a fait ce qu'il a pu, et c'est déjà beaucoup!
Marc
Rédigé par : www.facebook.com/profile.php?id=1625165450 | 16 décembre 2009 à 01:39