Vous voyez comme moi les images terribles de Port au Prince anéantie.
Les reportages de la télévision américaine me paraissent sobres. On voit des gens qui marchent, mais pour aller où? Ils n'osent même plus rester dans les maisons qui ne sont pas détruites.
Chacun cherche ses morts, ses disparus. Une phrase d'un des journalistes sur place m'a bouleversée, qui décrivait "l'enfer sur terre": "les Haitiens" disait-il, " n'ont pas encore le luxe de pouvoir pleurer".
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