Il y a deux millions d'habitants à Port au Prince, et les survivants cherchent tous un membre de leur famille ou un ami. Combien de morts, de blessés, de gens enfouis auxquels nul ne pourra porter secours?
On se sent totalement impuissants et bouleversés face à des malheurs pareils qui arrivent la plupart du temps dans les pays déjà frappés par la misère ou par d'autres catastrophes naturelles. Comme si le malheur attirait le malheur.
Tandis que j'écris de ma maison douillette de Washington, j'ai, en face de moi, trois petites statuettes qu'une de nos enfants nous a rapportées d'Haiti l'année dernière, alors qu'elle y était partie pour plusieurs mois dans le cadre d'une mission humanitaire. Je bénis le ciel qu'elle en soit revenue il y a plusieurs mois. Son bureau se trouvait dans l'immeuble démoli des Nations Unies. Et ces figurines en pierre noire et blanche me rappellent les histoires gaies et tristes qu'elle nous a racontées, et ses amis de là-bas dont elle a pu vérifier aujourd'hui qu'ils étaient vivants.
On ne peut pas grand chose pour Haiti, sinon aider ceux qui les aident sur place. MSF a l'air réactif. En voici les adresses en France et aux US pour leur permettre d'apporter de l'aide médicale d'extrême urgence.
http://doctorswithoutborders.org/
http://www.msf.org/
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