A 24 heures du débat, argumentations et intentions s’affinent.
Et si les objectifs et stratégies s’opposent, les tactiques des petites provocations et déclarations à double sens semblent partagées par les deux camps.
En effet, si les Républicains se déclarent plus que jamais prêts à se prêter à l’exercice, ils dénoncent désormais l’artifice d’un meeting organisé pour la forme, depuis la mise en ligne, sur le site de la Maison Blanche, du nouveau plan de réforme proposé par l’administration Obama.
Et c’est par une série d’habiles phrases à deux temps que le chef des Républicains au Sénat, Mitch McConnell, réagissait hier : "Nous serons présents au débat de jeudi et nous sommes impatients d’y participer. Mais il semble que l’administration a déjà pris sa décision (quant au plan qu’elle souhaitait voir adopter)".
Même rythme binaire chez son homologue à la Chambre, John Boehner, qui, sans jamais critiquer l’initiative, renouait toutefois avec les attaques de manipulation et de "socialisme" du Président : "la rencontre de cette semaine a tous les aspects d’une campagne de publicité des Démocrates qui continuent à suivre une trajectoire tout à fait partisane, reposant davantage sur les accords de couloir et les combines parlementaires pour détourner la volonté du peuple américain, brouiller les esprits et organiser la prise de contrôle massive du gouvernement sur le secteur de la santé".
Quant aux Démocrates, si l’appel est toujours au dialogue, les déclarations des dernières heures se font beaucoup plus offensives et mettent désormais l’accent sur l’absence de projet de l’opposition. Après les élus Démocrates ce week-end, c’est au tour de la Maison Blanche de renvoyer les Républicains à leur stratégie d’obstruction et leur manque de propositions.
Et si les objectifs et stratégies s’opposent, les tactiques des petites provocations et déclarations à double sens semblent partagées par les deux camps.
En effet, si les Républicains se déclarent plus que jamais prêts à se prêter à l’exercice, ils dénoncent désormais l’artifice d’un meeting organisé pour la forme, depuis la mise en ligne, sur le site de la Maison Blanche, du nouveau plan de réforme proposé par l’administration Obama.
Et c’est par une série d’habiles phrases à deux temps que le chef des Républicains au Sénat, Mitch McConnell, réagissait hier : "Nous serons présents au débat de jeudi et nous sommes impatients d’y participer. Mais il semble que l’administration a déjà pris sa décision (quant au plan qu’elle souhaitait voir adopter)".
Même rythme binaire chez son homologue à la Chambre, John Boehner, qui, sans jamais critiquer l’initiative, renouait toutefois avec les attaques de manipulation et de "socialisme" du Président : "la rencontre de cette semaine a tous les aspects d’une campagne de publicité des Démocrates qui continuent à suivre une trajectoire tout à fait partisane, reposant davantage sur les accords de couloir et les combines parlementaires pour détourner la volonté du peuple américain, brouiller les esprits et organiser la prise de contrôle massive du gouvernement sur le secteur de la santé".
Quant aux Démocrates, si l’appel est toujours au dialogue, les déclarations des dernières heures se font beaucoup plus offensives et mettent désormais l’accent sur l’absence de projet de l’opposition. Après les élus Démocrates ce week-end, c’est au tour de la Maison Blanche de renvoyer les Républicains à leur stratégie d’obstruction et leur manque de propositions.
En réponse aux accusations des Républicains, le directeur-adjoint de la communication d’Obama, Dan Pfeiffer, se fendait d’un message tout aussi provocateur en s’interrogeant sur les alternatives que l’opposition était en mesure de réellement apporter : "le Président espère profondément que la rencontre bi-partisane de jeudi sur la réforme de l’assurance-maladie sera plus productive si les deux partis arrivent autour de la table avec un plan unifié pour servir de base a la discussion – et si le public a l’opportunité de prendre connaissance des propositions avant que le débat n’ait lieu. C’est pourquoi la Maison Blanche a mis en ligne hier le plan du Président, qui réconcilie les propositions déjà votées au Sénat et à la Chambre. (…) Mais ce que vous ne pouvez pas lire pour l’instant, c’est le plan des Républicains – car ils n’ont toujours pas annoncer les idées et mesures qu’ils souhaitaient amener à la table des discussions. Il y a quelque temps, on nous a parlé d’un plan Républicain à la Chambre. Mais est il toujours d’actualité ? Nous attendons avec impatience de savoir si c’est bien ce plan qu’ils souhaitent partager jeudi."
L’atmosphère se fait donc de plus en plus tendue – et franchement, du côté des initiateurs, le ton est tout de même bien agressif pour une veille de première bi-partisane - si bien qu’on peut se demander quelle est la première priorité de l’équipe Obama : débattre pour réconcilier les points de vue et trouver un consensus ? Ou débattre pour montrer les faiblesses, voire la mauvaise foi, de l’adversaire afin de mieux pouvoir le court-circuiter par la suite?
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