Petit jeu de mots pour admirateurs de Françoise Sagan et pour amoureux d'Yves Montand, Anthony Perkins et Ingrid Bergman qui jouaient dans le film tiré du roman éponyme de Sagan, "Aimez vous Brahms"... (mais un jeu de mots qui a besoin d'être expliqué est-il encore un bon jeu de mots?)
Bref, il s'agit là, non pas de Hollywood, mais de la Maison Blanche et de son chief of staff (équivalent de Secrétaire général de l'Elysée), Rahm Emanuel, homme de main comme l'appelle le Washington Post, d'Obama.
Cet ancien Congressman, avait été embauché par BO dès son arrivée pour sa bonne connaissance du Congrès et pour sa brutalité . Le WaPo précise même élégamment qu'il est connu dans le tout Washington pour être celui qui prononce le plus fréquemment "the four letters word"(f***).
Cela fait quelque temps déjà qu'on lui faisait porter tous les reproches pour la stratégie ratée dans le Health Care ou dans les juridictions appelées à trancher des cas des terroristes du 11 septembre. Or apparemment, on ferait désormais reproche à Obama de ne pas assez l'écouter car il serait la voie de la raison et de la sagesse auprès d'un Président trop confiant en son savoir-faire, qui aurait négligé ses avis, et notamment celui de faire une loi sur le Health Care plus légère mais qui lui aurait permis d'être adoptée.
Evidemment ce genre de suppositions met Rahm Emanuel dans l'embarras car on fait de lui le sage et d'Obama l'aventureux. Sorte d'inversion des rôles prévus au départ.
C'était la page "coulisses à la Maison Blanche", dont vous vous moquez peut-être, mais dont le tout Washington parle depuis ce matin. Au-delà des cancans, c'est assez révélateur des critiques qui commencent à se faire jour sur un Président un peu trop sûr de lui. Jamais bon, ça...
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