Un peu de rattrapage de politique américaine.
Lundi soir, Barack Obama a fait un pas de plus vers l’abolition du "Don’t ask, don’t tell", cette politique qui interdit aux homosexuels qui souhaitent s’engager dans l’armée de révéler leur orientation sexuelle.
Après s’être entretenu avec les élus de son parti, les responsables de l’armée et du Département de la Défense, Obama a officiellement déclaré qu’il soutenait l’initiative des Démocrates du Congrès, visant à faire adopter une loi abrogeant cet acte, adopté sous l’administration Clinton il y a 17 ans : "l'administration soutient (cet) amendement afin d’instituer une non-discrimination sur l'orientation sexuelle dans l'armée".
L’engagement n’est pas nouveau – BO a depuis longtemps affirmé qu’il était en faveur d’une abrogation pure et simple de cette politique. Mais en faisant envoyer une lettre officielle aux membres du Congrès, il donne enfin à son engagement l’impulsion nécessaire pour essayer d’obtenir un consensus au sein de Sénat
Continuant dans sa lancee, Barack Obama est allé mardi à la rencontre des Républicains afin de relancer le dialogue avec une opposition qui, depuis quelques mois, joue systématiquement de son pouvoir de blocage pour retarder ou enterrer les projets des Démocrates.
L’engagement n’est pas nouveau – BO a depuis longtemps affirmé qu’il était en faveur d’une abrogation pure et simple de cette politique. Mais en faisant envoyer une lettre officielle aux membres du Congrès, il donne enfin à son engagement l’impulsion nécessaire pour essayer d’obtenir un consensus au sein de Sénat
Continuant dans sa lancee, Barack Obama est allé mardi à la rencontre des Républicains afin de relancer le dialogue avec une opposition qui, depuis quelques mois, joue systématiquement de son pouvoir de blocage pour retarder ou enterrer les projets des Démocrates.
Mais le Président a très vite compris qu’il allait lui falloir en découdre avec des Sénateurs non seulement prêts à se battre mais aussi preparés à faire fuir dans les media le moins faux pas de leur adversaire.
Car les 75 minutes passées par BO en compagnie des élus Républicains a davantage tourné au règlement de compte qu’au dejeuner de réconciliation.
Ainsi le Sénateur républicain de Tennessee, Bob Corker, s’est réjoui de livrer à la presse les détails des échanges qu’il a eus avec un Président accusé de duplicité et d’irresponsabilité - rien que cela! : "Je lui ai dit que je pensais qu’il fallait avoir un sacré culot pour oser venir aujourd’hui (parmi nous) après la façon dont est passée la loi sur les nouvelles régulations financières. Je voulais qu’il m’explique comment avait-il pu se réveiller se matin, décider de venir à notre déjeuner et nous servir une nouvelle fois son double discours habituel."
Si BO est sorti de ce déjeuner, en déclarement simplement qu’"ils avaient eu une saine discussion sur toute une série de dossiers en cours" ("It was a good, frank discussion about a whole range of issues."), les Républicains ont défilé devant les caméras pour révéler que le Barack Obama qu’ils avaient eu parmi eux aujourd’hui n’avait rien du Président calme et au sang-froid à tout épreuve, traditionnellement décrit dans les media.
Ainsi le Sénateur républicain de l’Arkansas, Pat Roberts a raconté qu’il avait trouvé Barack Obama "bien a cran/susceptible. Il aurait besoin de prendre un Valium avant de venir parler avec les Republicains".
Aussi, tandis que les télés et journaux américains s’emparaient des échanges de petites phrases et attaques en règle, on avait sans doute saisi a la Maison Blanche que l’air du temps n’était guère au compromis, à moins de six mois des élections de mi-mandat et alors que les Républicains gagnent du terrain dans les sondages de campagne.
Ainsi le Sénateur républicain de Tennessee, Bob Corker, s’est réjoui de livrer à la presse les détails des échanges qu’il a eus avec un Président accusé de duplicité et d’irresponsabilité - rien que cela! : "Je lui ai dit que je pensais qu’il fallait avoir un sacré culot pour oser venir aujourd’hui (parmi nous) après la façon dont est passée la loi sur les nouvelles régulations financières. Je voulais qu’il m’explique comment avait-il pu se réveiller se matin, décider de venir à notre déjeuner et nous servir une nouvelle fois son double discours habituel."
Si BO est sorti de ce déjeuner, en déclarement simplement qu’"ils avaient eu une saine discussion sur toute une série de dossiers en cours" ("It was a good, frank discussion about a whole range of issues."), les Républicains ont défilé devant les caméras pour révéler que le Barack Obama qu’ils avaient eu parmi eux aujourd’hui n’avait rien du Président calme et au sang-froid à tout épreuve, traditionnellement décrit dans les media.
Ainsi le Sénateur républicain de l’Arkansas, Pat Roberts a raconté qu’il avait trouvé Barack Obama "bien a cran/susceptible. Il aurait besoin de prendre un Valium avant de venir parler avec les Republicains".
Aussi, tandis que les télés et journaux américains s’emparaient des échanges de petites phrases et attaques en règle, on avait sans doute saisi a la Maison Blanche que l’air du temps n’était guère au compromis, à moins de six mois des élections de mi-mandat et alors que les Républicains gagnent du terrain dans les sondages de campagne.
Autre correction: Pat Roberts n'est pas sénateur de l'Arkansas, mais du Kansas...
Rédigé par : Patrick | 03 juin 2010 à 23:30
Il semblerait que parfois, les républicains et les démocrates aient réussi à travailler ensemble, dans l'intérêt général. Ce temps que l'on pourrait qualifier de "normal" est révolu...
J'admire la force de caractère de B Obama, qui trouve normal cette agressivité incroyable, qui est tout sauf de la politique.
Il faut une grande force de caractère et une santé résolument de fer pour avancer malgré tout.
Rédigé par : Sélène | 29 mai 2010 à 23:55
U.S. report criticizes drone operators in deadly Afghanistan airstrike
By Karin Brulliard
Washington Post Staff Writer
Saturday, May 29, 2010; 11:52 AM
KABUL -- A biting U.S. military report released Saturday criticized "inaccurate and unprofessional" reporting by operators of unmanned drones for contributing to a mistaken February airstrike that killed and injured dozens of civilians in Southern Afghanistan.
As many as 23 people were killed in the attack in Uruzgan Province, where a strike intended for what military officials believed was an insurgent force hit a civilian convoy. The incident was condemned by the Afghan cabinet as "unacceptable," and it prompted Gen. Stanley A. McChrystal, the commander of U.S. and NATO forces in Afghanistan, to apologize to Afghan president Hamid Karzai.
In a memo accompanying the military report, McChrystal said four senior officers were reprimanded and two junior officers were admonished in connection with the strike, and he announced bolstered training to prevent similar incidents in the future.
McChrystal has made it a top priority to reduce civilian casualties as the U.S. strategy in Afghanistan has shifted from killing Taliban members to protecting Afghan people. He has restricted the use of air strikes, night raids and home searches, all in a bid to quell public hostility.
"Inadvertently killing or injuring civilians is heartbreaking and undermines their trust and confidence in our mission," McChrystal said in a statement. He added: "When we make a mistake, we must be forthright and we must do everything in our power to correct that mistake."
The Feb. 21 incident in Uruzgan, a Southern province, occurred when a U.S. helicopter fired Hellfire missiles and rockets on a three-vehicle convoy approaching the village of Khod, where U.S. Special Forces and Afghan troops were battling Taliban fighters. A Special Forces ground commander had determined the convoy was carrying militants arriving to provide backup to the fighters, according to the report, written by Maj. Gen. Timothy P. McHale.
But the four-page report said that judgment was based on flawed information from "poorly functioning" ground command posts and faulty reports from Predator drone operators, who were tracking the convoy from their stations at Creech Air Force Base in Nevada. Those operators, the report said, "deprived the ground force commander of vital information" as it tracked the convoy for three-and-a-half hours.
Those observing the convoy reported adult men "moving tactically and appearing to provide security during stops." But Predator operators failed to notice women in the convoy, the report said, and though they did spot two children nearby, the information they provided led the ground crew to believe the vehicles carried only "armed military-aged" men.
"Information that the convoy was anything other than an attacking force was ignored or downplayed by the Predator crew," according to the report, which said the vehicles contained more than 30 people.
The report said the aircraft crew stopped firing when its members spotted brightly colored clothing, leading them to believe women might be at the site. By then, 23 men had been killed and 12 had been wounded, including one woman and three children, the report said. That "tragic loss of life" was exacerbated by the U.S. forces' failure to immediately report the possibility of civilian casualties, as required. The deaths were not reported until 12 hours after the incident.
The U.S. military said McChrystal briefed Karzai on the report earlier this week. In a statement, Karzai said he was satisfied with the investigation and measures taken to prevent similar incidents, which he called "deeply regrettable."
Rédigé par : Charlotte Goulmy | 29 mai 2010 à 19:06
Mrs-DSK, welcome to Paris, France!
Btw, pour les interminables heures de vol et les décalages horaires importants, le stilnox marche vraiment bien, testé et approuvé par de nombreux passagers...:-)
===
Merci & lucky you, chère Françoise-D!
Je suppose qu'il s'agit du 5-7, rue de l'Exposition... j'ai vécu 8 ans à Paris, après mon arrivée en France; pendant le régime-ceausescu, j'avais besoin d'un visa pour retourner en Roumanie(450FF à l'époque!) et je m'y suis rendue plusieurs fois... Incroyable, mais vrai: on faisait la queue DANS LA RUE, qu'il pleuve, qu'il vente, qu'il neige, donc je ne suis jamais allée à l'intérieur.
Je me rappelle une fois, j'y faisais la queue avec une amie française qui n'en revenait pas qu'on doive attendre dehors, sur le trottoir!!! A un moment-donné, le monsieur devant moi s'est retourné en me demandant:"et vous, madame, c'est pour un visa ou pour renoncer à la nationalité roumaine comme moi?..." Huge surprise, guess what: c'était George(s) Zamfir, le célèbre musicien, sans son "naï"(flûte de Pan)... il m'a expliqué qu'il avait décidé de renoncer à la nationalité(citoyenneté) roumaine, parce que les "securistes" lui avaient confisqué sa maison de Bucarest, comme il passait bcp plus de temps à l'étranger(pour des concerts) et qu'ils terrorisaient ses parents(déjà âgés!) et ses relatives, en leur demandant de le persuader de rentrer définitivement en Roumanie...
Arrivés au guichet, le type l'a reconnu aussitôt:"ah, Mr Zamfir, nous vous invitons dedans, on va vous ouvrir, etc, bla-bla..." Mr Zamfir a refusé poliment, mais fermement:"non, merci, je fais comme tout le monde, passez-moi les papiers, SVP!" Il doit avoir dans les 70 ans à présent, je sais qu'il vit et enseigne à Bucarest, mais comme Ilie Nastase aka Nasty(l'ex-tennisman), il voyage pas mal et donne encore des concerts en Europe et ailleurs.
Vous allez reconnaître:
Kill Bill (The Lonely Shepherd)
http://www.youtube.com/watch?v=DC-qVU58Nk4&feature=related
et le rossignol:
http://www.youtube.com/watch?v=QzyoqDz04v4&feature=related
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les temps sont difficiles partout, indeed, mais la Roumanie est au bord de l'effondrement général, hélas...
Amitiés toulousaines et merci encore!
Rédigé par : Mélanie | 29 mai 2010 à 17:09
DC, Brasilia, Lima Paris et après???
Difficile de vous battre au jeu des quatre coins!
Je me suis fait une andouille doublée d'une imbécile, journaliste à l'Obs...Bref une chiure courtelinesque, un pithécanthrope de la bienséance, un écervelé reptilien, scolopendre rampant…
Anne je vous pose la question...
Peut-on être journaliste et pratiquer la censure, qu’il appelle eux modération les couillons?
C'est antinomique à mon sens mais peut être me trompe-je!
Rédigé par : Account Deleted | 29 mai 2010 à 16:53
A l’Obs! Parce que, comme dirait Ségo(gol), j’aime leur façon de placer les valeurs humaines au-dessus des valeurs financières. Bien qu’ils soient situés Place de la Bourse. Le Point, j’irai quand je me sentirai à l'aise pour cautionner en couverture une tête de gentil cheminot avec titré « CEUX QUI PROFITENT DU SYSTEME » :) Pour l’instant, j’en vois d’autres...Cf les NOUVEAUX BANKSTERS! Tous aux abris!
Rédigé par : Clara | 29 mai 2010 à 16:36
De Paris après d'interminables heures de vol: Clara, vous passez à l'Obs ou au Point? Oui, hélas, aujourd'hui, on invente souvent les news... Pas de pb pour le 15 aout!
Rédigé par : Anne Sinclair | 29 mai 2010 à 15:48
La semaine prochaine, ns aurons un spécial "envoyé spécial" où on devrait voir notre hôtesse.....
Totalement hors sujet, @ Mélanie : j'ai pu visiter hier l'hôtel particulier de Behague, rue st Dominique, aujourd'hui ambassade de Roumanie. Il est étonnant et agréable de voir que le réalisme soviétique de l'époque a pu sauvegarder l'ensemble du lieu. Seul le théâtre a eu droit à la cure -déco- soviétique. La Roumanie tient en mains un devis de 6 millions pour le remettre en état et les temps sont difficiles. Cela devrait pouvoir se faire car il s'agit d'un patrimoine foncier évident ; dès que l'on pousse les portails dans ces rues, on tombe sur des jardins, des fontaines, c'est vraiment très édifiant. Cet hôtel particulier est à 2 pas -vraiment- du restaurant "la fontaine de mars" où Obama avait dîné avec Michelle lors de son passage à Paris. Il avait préféré un restaurant bien français à l'Elysée.
Rédigé par : Françoise Dumont | 29 mai 2010 à 10:35
« Yannick : fatigue+distance+se dépêcher+ fautes de frappe ». Vous parler bien la France :-) Moi, mon équation, c’est:
« Anne : la plus cool + la plus ouf + la plus fun + la plus mieux des journalistes ».
Fini l’Express. Je suis atteinte de bessonite aigüe : je file dans dix jours chez le concurrent direct. Pour tout l’été... Espérons qu’il y ait des news le 15 août. Au pire, je les invente. C’est bien ça qu’on fait, de nos jours. Décidément, c’était mieux avant. Quand j’étais jeune.
Rédigé par : Clara | 28 mai 2010 à 21:08
Chez nous aussi , Anne, on ferraille.
Le grand débat de société est lancé et ça disserte à hue et à dia.
Même que dans les manifs, une certaine gauche "irresponsable " n'a eu de cesse que de "taper" sur celui qui tente de les responsabiliser en leur montrant, qu'en politique, il y a autre chose que la "dogme-attitude "
Les invectives fusent mais nous sommes un certain nombre à faire front, avec conviction et puis parce que quelque part c'est notre job.
Nous nous dressons,alors, au nom du réalisme politique, contre la bêtise et ce populisme revanchard qui se nourrit de slogans élimés.
Alors, lorsque sur Marianne2 paraît un tel article, ça nous change des discours haineux d'un Mélenchon qu'il ne faudra pas oublier le moment venu et qui n'a que trop causé !
http://www.marianne2.fr/La-retraite-a-60-ans-Il-y-a-une-alternative-!_a193323.html
Rédigé par : Philippe Pugnet | 28 mai 2010 à 17:36
Pour passer à un autre sujet:
Les Babushkas qui auraient pu représenter la Russie à l'Eurovision- Elles auraient fait fureur ♫♫♫♫♫
http://www.youtube.com/watch?v=0hqRe1YUfFM
C'est très intéressant @ 2:18 mins
Rédigé par : Yul | 28 mai 2010 à 16:59
A propos de la phrase de Pat Roberts from "plouc state", il devait certainement porter une cravatte flèche en bas, pour montrer la direction du cerveau...;-)
===
En fin, on a entendu pire ici: berlusconi a justifié hier à Parigi, son rapport au pouvoir par une référence à mussolini.(il y était pour une réunion de l'Organisation de coopération et de développement économiques.) Mais bon, il n'est est plus à un scandale près...
D'ailleurs, son ex-belle-mère lui a dit après:
- silvio, vous mé férez mourir dé honte et dé chagrin...
silvio:
- Tant mieux! Commé ça, on né rétrouvéra pa l'arme dou crime!!!☻☺☺☻
Rédigé par : Mélanie | 28 mai 2010 à 15:38
yannick: fatigue+distance+se dépêcher+ fautes de frappe. evidemment, c'est dont ASK/don't tell... j'ai corrigé, merci
Rédigé par : Anne Sinclair | 28 mai 2010 à 14:41
"bien que l'expertise est invalidée leur version des faits" --> Bravo LeMonde.fr ! C'est bien gentil de se glisser dans les depeches reprises par Free.fr mais la il y a comme qui dirait une ENORME faute de conjugaison !
Rédigé par : Account Deleted | 28 mai 2010 à 13:01
Jour vous,
Lundi soir, Barack Obama a fait un pas de plus vers l’abolition du "Don’t act, don’t tell", cette politique qui interdit aux homosexuels qui souhaitent s’engager dans l’armée de révéler leur orientation sexuelle
========
Un petit pas pour l’homme ,un grand pas pour la « no différence » ,si chère à mes amis (es) des LGTB
Décidément, il n’a pas fini de m’étonner ce BMO
Un député de cette bonne ville de Tourcoing, s'interroge sur son blog :
"sur le lien et même la confusion qui règnent entre l’homosexualité et l’éphébophilie "
Ben oui, y a homme politique et homme politique ,enfin c est juste mon avis
Rédigé par : Haier le mécréant | 28 mai 2010 à 12:04
Bonjour !
Et hier cette conférence de presse BP... où BO, pour la première fois à ma connaissance, est apparu un peu fripé, un peu fatigué et où il a dû s'expliquer, se défendre, se justifier.
Yes, I "am" doing something !, semblait-il dire.
Pas vraiment un exercice idéal de comm' !
Cette histoire de BP, c'est n'est pas de sa faute à lui. La duplicité, l'avidité, la stupidité, les mensonges de BP, non plus. Et pourtant "on" voudrait qu'il règle tout ça en deux temps trois mouvements avec un coup de baguette magique. Qui se souvient encore (hello Fox News) que ce offshore drilling a été approuvé par Bush ?
Rédigé par : Robert | 28 mai 2010 à 11:43
Petite correction : "Don’t act, don’t tell" => "Don't ask, don't tell".
Est-ce que le président a un plan pour après le retrait ? Avant "Don't ask, don't tell", il était tout bonnement interdit aux homosexuels de servir dans l'armée.
Rédigé par : Yannick | 28 mai 2010 à 05:21