L’aéroport hier a Washington était plein de Français en souffrance, refoulés des stands vides d’Air France. Ils râlaient – ce qui est habituel - et pestaient contre des pilotes « trop gâtés par la vie » - ce qui n’est pas complètement injustifié (voir ma réponse à Sylvain). Ils achetaient aussi en vitesse des T shirts Obama pour être dans le coup à leur retour en France.
Beaucoup de membres des délégations du G20 aussi, et pas mal de journalistes qui ont couvert l’événement, étaient aussi on their way back.
Il faut dire qu'ils étaient fous, ces deux derniers jours à Washington, où la ville fut bloquée par des « motorcades », des cortèges de voitures officielles, toute sirène hurlante. Limousine après limousine, elles déchargeaient leurs paquets d’officiels devant les hôtels où squattaient les passants, qui voulaient absolument voir Hu Jin Tao, Lulla, Berlusconi ou Sarkozy.
Ce n’était pas, il faut le dire, un événement ordinaire que de voir ces 20 plus gros pays de la planète, plus l’ONU, le FMI et la Banque Mondiale, chercher des moyens de comprendre, puis de combattre la crise actuelle, et surtout comment éviter la prochaine.
Curieux aéropage d’ailleurs, des hommes les plus puissants du monde, et néanmoins sans vrai leader se détachant parmi eux. Avec Bush, puisance invitante, paradoxalement au centre des débats (puisque chacun reconnaît que la crise est venue des US) et en même temps absent, puisqu’Obama sera bientôt « in charge ». Mais au total, des décisions d’agir, de relancer par des politiques budgétaires les économies en train de dégringoler, une vraie volonté de régulation mondiale, la première peut-être depuis longtemps.
Vivement avril prochain pour le nouvau rendez vous de ce G20, où l’on verra si Obama aux manettes change le cours de ce leadership mondial.
En vol vers Paris, j’ai trouvé une petite perle qui complétait bien les échanges que nous avons eus ces derniers jours sur la comparaison France/USA, et qui m’a fait bondir. Cétait la critique d’un petit livre « I’ll never be french (no matter what I do )» écrit par Mark Greenside et publié chez Free Press (en anglais of course). Evidemment l’auteur de l’article qui critiquait le livre se devait de commencer par décrire la France comme le pays du chèvre, de la tarte Tatin, de la tour Eiffel, de Madame Bovary et du charmant foulard des Parisiennes autour de leur cou ( D'où sort-il cela??? !! c’était au cinéma en 1950 avec Audrey Hepburn !)… Ça commençait mal !
Il faudrait faire un training des journalistes américains sur la France et les Français et leur dire qu’on est aussi le pays de la carte à puce, d’Airbus, de la cuisine inventive de Guy Martin, du design des objets quotidiens par Starck, des tours san fin de Jean Nouvel, des chaussures sexy de Louboutin, du cinéma de Despleschin, de la musique de « M », ou des romans de Marie Darrieusecq!...
Je pense quand même que le ton de l’auteur vaut mieux que cela, et raconte plutôt drôlement ses tribulations d’Américain en Bretagne. Tout cela pour conclure quand même assez banalement qu’un expatrié n’est plus vraiment chez lui nulle part et qu’il se fait du souci du coup, partout, autrement dit, si j’actualise son propos, sur l’avenir de General Motors ou sur celui du PS…
Cela dit, Paris c'est bien bon: humer son temps « humide et froid sur l’ensemble de l’Hexagone » ( c’est toujours dit comme cela dans les bulletins météo), écouter France Info, aller voir Picasso au Grand Palais, boire un vrai expresso à République et voir enfin Sarko et Ségolène à la télé tous les soirs ;-) !
I just read your comments about my book, and I want you to know how pleased and thrilled I am that you like it. Not only like it, but found it interesting, informative, and entertaining. Thank you so much for your kind words--and for letting others know as well. Onward with Franco-American relations! Thanks so much. Happy new year to you. Mark
Rédigé par : Mark Greenside | 15 janvier 2009 à 01:08
Bonjour,
Il commence a faire bien froid à Washington, donc vous n'avez rien raté ; il a même neigé pendant 15mn !
Permettez-moi aussi de rajouter qu'il y a à Paris un très bon restaurant marocain, Le Mansouria, rue Faidherbe, tenu par Fatema Hal. Le couscous "medfoun" (version sucré, au poulet, amandes et raisins secs) y est excellent. Leurs pâtisseries, néanmoins, ne sont pas très variées et je ne rappelle pas y avoir mangé des cornes de gazelle, du moins à l'époque où j'étais étudiante. Reposez-vous bien et revenez-nous vite :-)
Rédigé par : Elyas23 | 19 novembre 2008 à 14:54
@ Robert de Marrakech
Ce blog consacré à la campagne électorale américaine puis à la victoire d’Obama nous fait découvrir tant d’autres sujets…je voyage pas mal mais n’ai arpenté pour l’instant que l’Europe !! eh bien me voilà avoir envie de visiter les Etats Unis dont Washington, étrange non ? …et grâce à vous de découvrir le Maroc et Marrakech d’autant que je lis ce matin que vous êtes chef pâtissier, ah malgré l’heure qui ne s’y prête pas trop, je me vois bien savourer de telles pâtisseries !! Je les apprécie beaucoup savourées ici mais sur place ce doit être incomparable…
Cette fois je ne me trompe pas de destinataire...bonne journée au soleil je suppose, ah...
Rédigé par : Michèle Doige | 19 novembre 2008 à 11:09
Je pense que le G20 ne peux pas véritablement globaliser une relance économique mondiale car les récessions ne sont pas les mêmes partout. A chaque pays des résolutions financières différentes. Le Japon par exemple connaît une récession technique liée à ses exportations vers les USA; ce qui n'a rien à voir avec la France ou l'Allemagne.
La France aura à restructurer toute son industrie automobile, tout le monde le sait. Les sous-traitants, les salariés, etc. vont souffrir car un emploi sur dix est lié à ce secteur. On aura forcément plus de chômeurs et des familles dans le désarroi. Il faudra bien partager en signe de solidarité. C'est quand même pas difficile de faire un chèque. Le Japon a prêté 100 milliards de dollars au FMI, c'est merveilleux !
Rédigé par : claude | 19 novembre 2008 à 08:51
@Anne (Sinclair): vous voila americanisee avec toutes ces fautes de frappes a cause du changement de clavier ! :-)
@Claude: ce que vous dites sur les pilotes est non seulement poetique mais cache une triste realite: les compagnies americaines qui avaient degraisse il y a qq annees se retrouvent dans des situations impossibles: les pilotes seniors foutus a la porte (la plupart partis dans les emirats) il ne reste plus que des juniors manquant d'experience.
@Anne (Sinclair, tjs et encore! :-)): je decouvre que je partage vos points de vue politiques, vous vous "lachez" sur ce blog et ca fait vraiment plaisir !
Pour l'anecdote, j'adorais regarder 7/7 en repassant le dimanche soir... :-)
Et je sais maintenant que vos yeux ne sont pas aussi bleus qu'a l'ecran pour vous avoir croise a Washington et verifie par moi-meme leur couleur ! :-)
Rédigé par : Sylvain | 19 novembre 2008 à 00:52
De Bill Cosby et de la réalité qui dépasse la fiction
LOS ANGELES, California (AP) -- When Bill Cosby entered the polling booth in his neighborhood last week, he carried with him photographs of his late parents and Jimmy, the kid brother who died in childhood.
Bill Cosby says he wanted "The Cosby Show" to be an antidote to the kids-run-wild sitcoms of the early '80s.
Bill Cosby says he wanted "The Cosby Show" to be an antidote to the kids-run-wild sitcoms of the early '80s.
"I pulled out the pictures, pulled the curtain shut. And I said, 'You guys are gonna vote.' And they did, on one piece of paper," Cosby said.
He couldn't resist delivering a punch line for fellow voters in Shelburne Falls, Massachusetts -- "I yelled out, 'How do you spell plumber?' " -- even as he exulted in casting his ballot for the first African-American president.
There's an argument circulating that "The Cosby Show" laid the groundwork for President-elect Barack Obama by presenting an appealing black family, the Huxtables, to young TV viewers who grew up equipped to thwart stereotypes and barriers.
Writer Alisa Valdes-Rodriguez called her theory "the Huxtable effect," a counter to the so-called Bradley effect (named for failed black California gubernatorial hopeful Tom Bradley) of possible hidden racism among white voters.
Ask Cosby, 71, his view of the part his 1984-92 NBC sitcom played as political groundbreaker, and the man who looms large as both a comedian and blunt commentator on black America first offers a measured appraisal.
"I was amazed when the young woman's theory came through," said Cosby. It sounds plausible, he mused, recalling the show's immense popularity and the many times that fans said Cliff Huxtable reminded them of their dad -- their white dad.
But he chafes at what he calls the "Karl Rovian" interpretation, referring to the Republican strategist's Election Night comment on Fox News that viewers embraced the Huxtables as "America's family" and not a black one.
"The reason why he's in the White House is Cosby? No, no, no," Cosby said.
He suggests looking beyond the influence of a TV family to that of a real one: the household in which the future president was raised.
He cites Obama's account of being woken early to do his homework and his mother's refusal to brook any complaints. Cosby bows as well to Michelle Obama and her father, who refused special treatment despite multiple sclerosis.
"This is what Michelle and Barack are made of, the things they see" in their parents, he said.
It was Cosby's firm belief in parental responsibility -- and aggravation over '80s programs -- that shaped the creation of "The Cosby Show,"
"I was not happy with what we used to call family TV in those days. ... They had all these shows where you just dropped to one knee and fired, then a car blew up or a plant blew up -- all this dopamine-raising violence," he said.
Wasn't he also intent on shattering racial stereotypes?
"Look, I'm already black," Cosby said, so pressing the race issue "gets to be stupid after all."
But, he adds, "What I did have in mind was that the images that you see on television are not the behaviors of Americans who are black. Racism is so stupid, but it is and it does exist. Period."
The show was a hit from the start, and from the start it encountered criticism that it failed to portray the difficult lives of many blacks and ignored middle-class issues like assimilation. Defenders said it showed what African-Americans could, and had, achieved.
Its many fans had no reservations about embracing the story of a modern family with bedrock traditions, always infused with Cosby's droll humor and indelibly puckish grin. "The Cosby Show" was the nation's top-rated prime-time program for five years.
And then there's the tantalizing suggestion that the echoes of a sitcom long in reruns changed presidential history -- an idea that Cosby can't resist playing with.
http://edition.cnn.com/2008/SHOWBIZ/TV/11/12/tv.bill.cosby.ap/index.html#cnnSTCText
Rédigé par : Charlotte Goulmy | 18 novembre 2008 à 23:13
Ca doit être drôlement agréable de retrouver Paris. J'habite le 92 -comme ceux qui m'ont lu le savent déjà- mais je reste une inconditionnelle. J'ai vu récemment "la fiancée vendue" de Smetana, mais je crois que ça doit être terminé. Encore un cadeau de Mortier avant son départ.
Profitez bien des expos, Mantegna au Louvre, les pastels à Orsay, etc... etc...
C'est magique et c'est une chance d'avoir tout ça !!!!!
Françoise
Rédigé par : Françoise Dumont | 18 novembre 2008 à 23:10
C'est gentil Anne d'avoir compris que cette situation au ps m'atteint : j'ai plus de mal à m'intéresser à ce qui ce passe outre-atlantique de ce fait. Je sais pour qui je vote jeudi mais n'en dirai rien, du moins pour l'instant. Je ne suis pas la seule militante stressée en ce moment. Le fait d'être à Paris pendant cette période vs fait mieux comprendre nos ressentis.
J'ai quand même entendu -lu- que BO s'est exprimé sur le changement climatique. Il va vraiment y avoir de réelles avancées avec lui. J'ai également lu que Guantanamo ne va pas être aussi facile que ça à règler.
C'est difficile quand on est dans une situation personnelle difficile, je pense à Céline, de se concentrer sur les problèmes globaux : les problèmes courants ns submergeant, on peut être à des années- lumière de stratèges globaux.
J'avais promis de vs tenir au courant pour Atiq Rahimi : quel bonheur, quelle poésie ; c'est un bonheur immense de penser que c'est le premier livre que cet Afghan écrit dans notre langue. Je me demande s'il va avoir du fil à retordre avec les intégristes islamistes, il me semble qu'il y va plus fort que Salman Rushdie. Mais c'est sans blasphème ...
Bonne nuit à tous
Françoise
Rédigé par : Françoise Dumont | 18 novembre 2008 à 23:06
Quant au PS, que dire?
Heu le PS de demain ?
Pardon je vais dire un truc
"enorme" (Fabrice Luchini)
____________________________________________
Anne avez vous, ou avez vous eu une ambition politique?
____________________________________________
Parceque tout ce qu'on a ici n'est pas mobilistateur, c'est le grand souci de ce parti .
Sinon un resto à PARIS c'est LE DIVELLEC mais pour une très grande occasion ,c'est devenu inaccessible mais c'est grandiose.
Rédigé par : Marianne | 18 novembre 2008 à 21:09
@Anne :
Tout d'abord, merci. Mais vous savez, je ne suis sans doute pas la personne la plus à plaindre. Je gagnais bien ma vie jusqu'à vendredi et j'ai bon espoir de retrouver un emploi rapidement. Pour répondre à votre question, j'étais attachée d'administration hospitalière, contractuelle et non fonctionnaire par choix délibéré de ma part. Mon emploi au sein de la Direction était presqu'essentiellement voué à la communication, orale ou écrite, ainsi qu'à la veille de la bonne mise en place des décisions internes et des réformes plus générales. En gros. C'était un peu plus "pointu", si je puis dire, mais terriblement délicat à expliquer.
Ah oui, je ne suis pas victime de la crise actuelle. Les deux situations ne sont en aucun cas liées.Je fais les frais de petites gens qui avaient juré de faire sauter l'équipe de Direction en place.
Il vaut parfois mieux être en bas de l'échelle car personne ne viendra vous en déloger et si vous tombez, vous tombez de moins haut et cela fait forcément moins mal.
Enfin, qu'importe, les choses sont ce qu'elles sont et je refuse de sombrer dans un défaitisme passif. La preuve ? Je viens d'acheter une merveille de petite voiture, genre cabriolet décapotable, vous voyez ? Quand je disais que je n'étais pas la plus à plaindre...Pire, je sors au théâtre, au restaurant (prochaine étape : "Chez Marius et Jeannette") et je fais tout ce que je n'avais pas le temps de faire en travaillant.
De plus, en attendant de retrouver un emploi de cet ordre -ou pas-, j'écris. Ca occupe sainement l'esprit :-) !
Et il m'arrive même de venir écrire sur un blog !!! Inouï, non ?
D'ailleurs, à ce sujet, votre réponse au sujet du G20 et des décisions qui y furent prises m'a bien plue. Toutefois, et parce que je suis TRES têtue, même si l'action concertée de tous les éminents acteurs me semble une bonne chose, ont-ils une idée de l'action à mener ? J'ai parfois l'impression qu'ils ne savent pas trop par quel bout s'y prendre. Et si j'en crois les réactions boursières, je ne suis pas la seule à m'interroger...
Mais je me trompe peut-être.
Rédigé par : CelineElias | 18 novembre 2008 à 20:53
Robert Bizolier: ah vous êtes chef pâtissier! a Marrakech en plus! ca m'intéresse bigrement!!!
Plutôt cornes de gazelles ou moeulleux au chocolat ???
Plus sérieusement, Ok pour Guy Martin, ce n'était pas le plus pertinent, chapeau à Gagnaire, à Thierry Marx (lui vraiment très innovant façon El Bulli - je l'ai reçu une fois a France Inter dans mon émission il y a deux ans). Dont acte.
Quant au PS, que dire? Je pourrai dire "post scriptum", autrement dit: voyons la suite, tournons la page. La crise ne va plus durer très longtemps maintenant...! Je pense aussi à Françoise Dumont qui met des post désespérés!
Rédigé par : Anne Sinclair | 18 novembre 2008 à 20:12
@Céline Elias: je comprends que surtout lorsqu'on vient de perdre son emploi, on soit en colère et que les élucubrations des messierus du G20 paraissent lointaines.
Mais c'est toujours le cas des décisions macro-économiques et leur influenece sur la vie de tout un chacun.
Or elle existe. A condition bien sur que ce soit des décisions.
En l'occurrence, je ne vous en citerai aqu'une seule de ce G20: la plupart du temps, les pays décident de leur politique de manière non coordonnée, ce qui fqit que la globalisation étnt là, ce qu'ils font ou iren a pas ou peu d'effets. Cette fois, ils se sont tous engagés - même les Américians - à fqire une ppolitique de relqnce budgétaire, ce qui était considéré autrefois comme "non orthodoxe économiquement", voire Keynésienne, voire "de gauche".
Ils ont donc compris(et c'est en ce sens que les pressions sur l'allamagne sont fortes aujourd'hui pour vaincre les réticences d'un gouvernement plutot "libéral" au sens français du terme) cette fois que le seul moyen d'éviter la récession à la 1929 était de faire cette relance dans tous les pays en même temps.
Cela peut vous paraitre peu de chose en regard de votre situation personnelle, mais les gouvernements ne peuvent prendre que des mesures globales. celle ci pourra peut etre limiter un peu l'ampleur de la crise, faire en sorte qu'elle n'atteigne pas les pays comme ce fut le cas il ya !à ans.
Bien sur, ca ne va pas creer des emplois miraculeusement, mais éviter d'en perdre trop ou permettre d'en retrouver plus facilement.
Je sais bien que cela fait "a minima" pour ceux qui trinquent, mais je crois qu'on ne s'est pas rendu compte à quel point cette crise est grave et peut avoir des conséquences catastrophiques, si bien que limiter les dégqts et permettre un peu d'espoir, c'est pas si mal...
Cela dit, je suis de tout coeur avec vous. Vous travaillez dans quel secteur?
Rédigé par : Anne Sinclair | 18 novembre 2008 à 18:53
@ Mme Sinclair, comme je vous comprends... j'ai vécu de longues années aux Etats-Unis et chaque retour à Paris était une sorte de pélerinage où je savourais chaque gorgée de café, chaque bouchée de croissant, chaque vue de la Tour Eiffel, chaque odeur et chaque coin de ciel bleu sur les quais de Seine... Alors amusez-vous bien, profitez bien et effectivement, Picasso au Grand Palais est un délice.
Rédigé par : Nathalie | 18 novembre 2008 à 18:51
C'est vrai que Paris ..restera Paris..j'ai l'occasion d'y venir souvent car ma fille y habite et à chaque fois, c'est magique..Bon séjour chez nous Anne..et bonne semaine
Rédigé par : Eleonora | 18 novembre 2008 à 18:31
petite blague que j' ai entendu:
Obama appelle Hillary en disant " je voudrais discuter avec vous d'un poste dans mon gouvernement"... Elle lui repond: effectivement, je prendrai President".
Rédigé par : Julie | 18 novembre 2008 à 17:03
Welcome in France :-))
Rédigé par : Catherine | 18 novembre 2008 à 16:25
Sommet du G20 ou comment je me mets moi aussi à parler des tenues vestimentaires :-)
Lorsque j'ai vu les premières images du G20 et les représentants des différents pays du monde, ma première réaction a été de me dire que cela manquait de "diversité" pour reprendre un mot dans l'air du temps.
Alors qu'il s'agissait de personnes d'horizons divers, voilà que sur les images je découvre pour l'essentiel des costumes sombres cravates presque identiques. Le monde entier est donc devenu costard noir!
Les exceptions majeures (ouf merci, je respire): un turban bleu, et un habit du moyen orient (très certainement) rendant encore plus visible l'uniformité globale des autres participants.
Je sais que le système économique est bien malade mais il n'est pas encore mort alors pourquoi ces tenues d'enterrement! Est-il de bon goût de rendre visite à ami malade à l'hopital en lui apportant une couronne de fleurs à la place d'un bouquet (je sais j'exagère!).
Lorsque je compare la photo du G20 à une photo d'un autre évènement historique mondial que fut ma photo de classe de CM2 :-) et bien malgré que nous étions du même âge (à quelque années près), habitant le même village, il y avait bien plus de différences entre les élèves qu'entre ces personnes venues des 4 coins du monde.
Déjà différence majeure entre le G20 et mon CM2 en France (école laique), il y avait beaucoup plus de filles, et heureusement d'ailleurs. Puis plus grande variété de couleurs, de style, de coupe de cheveux...
Dans un certain sens, cette uniformisation des costumes pouvait avoir du bon puisque tous les intervenants se retrouvaient sur un "pied d'égalité" pour discuter et négocier (sauf les rares exceptions). Quelque part c'était une sorte de revanche du communisme sur le libéralisme (tous habillés pareil, tous égaux!).
Pour autant, je n'aurais pas souhaité que notre représentant Français arrive avec un béret et une baguette sous le bras (stéréotype qui commence vraiment à dater, mais comment représenter de nos jour un Français et la France).
Tout cela pour dire que je regrette qu'il n'y ait pas eu plus de diversité et donc plus de richesses lors de ce G20.
A vous de réagir!
Amicalement.
Rédigé par : Fred | 18 novembre 2008 à 16:08
Humide et froid sur l'ensemble de l'Hexagone...
Pour une fois, la Bretagne fait exception : il fait soleil ici aujourd'hui!
Au sujet de livres sur la France et les Français écrits par des journalistes américains... cessez de vous faire du mal. Arrêtez de les lire ! Ils sont tous mauvais et... biaisés. Par contre, comme c'est trendy, ça se vend bien. Tout ça fait partie de l'industrie du entertainment...
Rédigé par : Robert | 18 novembre 2008 à 16:02
... des pilotes trop gâtés par la vie...
Je ne pense pas que l'on puisse dire ça. Etre pilote de ligne c'est énormément de travail, leur passion est sans doute plus forte que l'argent.
Beaucoup viennent de milieux très modestes.
Je dirai plutôt des hommes et des femmes dans l'air du temps, qui ont souvent la tête dans les nuages, le coeur sur une étoile.
Rédigé par : claude | 18 novembre 2008 à 15:55
Quelques elements en vrac des US aussi:
1. Chere Anne - est'ce que ce sejour aux EU c'est votre premier sejour en dehors de la France? Je crois que vous avez dit cela dans un posting?
2. Voici un article qui parle de Hillary en tant que futur et potentiel Secretaire de l' Etat - http://www.vanityfair.com/online/politics/2008/11/can-hillary-handle-state-yes-she-can.html
3. Le superbe Niall Ferguson explique la crise et ses origines dans deux articles:
http://www.vanityfair.com/politics/features/2008/12/banks200812
http://www.vanityfair.com/politics/features/2006/10/empire200610
4. Je ressens la meme chose vis-a-vis la reputation des US - ce que je trouve le plus dommage c'est que quelqu'un qui a passe du temps en France (donc l'auteur de cet article ce dont vous parlez) continue a faire vivre une vieille image de la France (cf les foulards Hermes et la baguette)!
La question d' etre (I’ll never be french (no matter what I do)) - est personelle, je trouve.
Je dinais avec une copine francaise l autre soir qui est aux US depuis cinq ans. Son ami est aux US depuis neuf ans. Elle m' a dit qu' a propos des elections recentes, son ami a ete emu vis-a-vis le resultat, mais pas elle. Je lui ai demande si elle se sent chez elle ici - et elle m' a dit non. Chez elle, c'est la France.
Je me rappellais de mon retour de France (apres avoir vecu deux annees consecutives) - je me sentais pas du tout francaise, mais la France a ete le chez moi. J' avais plus habitude de voir Chirac a la tele que mon President. Je suivais les nouvelles, j' etais plus au courant de la culture actuelle - la cuisine, les mots...
Je crois que l' ami de ma copine ressent la meme chose que moi. Il n'est pas americain mais il a ete emu pour l' election car, je crois, que cela appartentait a lui, quelque part.
Rédigé par : Julie | 18 novembre 2008 à 15:27
@ Julie: Bonjour.. Juste pour vous dire que je suis allé sur votre Blog,..et que je le trouve très bien fait :-).. Bonne journée (..ou nuit lol!) à vous
Rédigé par : adonis (....quelquepart dans l'Olympe ^^) | 18 novembre 2008 à 14:29
Bonjour Anne, j'espère que vous allez bien.. Je m'excuse, je vais être vraiment hors sujet, mais j'ai une info pratique :-).. POUR NE PLUS RECEVOIR DE "SMS COMMERCIAUX" (QUI, PAR AILLEURS, FONT DE LA PUBLICITÉ MENSONGÈRE) SUR VOTRE MOBILE, RENVOYEZ LE SMS EN QUESTION, AU 33700 (px d'un sms).... Pour en revenir au sujet de votre post, la France est également le pays de la musique électronique de Laurent Garnier et de Daft Punk, la "french touch" comme disent les journalistes anglais ;-) :-)
Rédigé par : adonis (....quelquepart dans l'Olympe ^^) | 18 novembre 2008 à 13:43
Ah les clichés sur la France avec la baguette de pain sous le bras et le béret sur la tête...mais le livre que vous citez me tente bien car je serais curieuse de lire ce que raconte un américain expatrié en Bretagne. J'ai vécu 4 ans dans cette superbe région pour laquelle j'ai eu un véritable coup de coeur même si le climat surtout dans le nord est assez difficile à supporter.
J'y ai connu nombre d'anglais "exilés" mais pour eux ils n'étaient guère dépaysés par l'humidité du moins et la langue celte !!
Les clichés colportés par le critique donnent envie de lire le livre ! et encore plus les commentaires trouvés, j’ai fait ma curieuse sur Amazon.com, allez tant pis pour la pub !! pourquoi pas un petit cadeau de Noël !!
Si ça vous intéresse !!
From Publishers Weekly
In 1991, Greenside, a teacher and political activist living in Alameda, Calif., found himself at both the end of a relationship and the end of the world. The French world, that is: Finistère, a remote town on the coast of Brittany, where he and his soon-to-be-ex-girlfriend spend 10 weeks. Preternaturally slow to negotiate the ways of life in a small Breton village, he gets help from Madame P., his slow-to-melt landlady and neighbor. At summer's end (as well as the end of his relationship), his attachment to France became more permanent through the quasi-impulsive purchase of an old stone house, which was made possible with the help of Madame P. She figures prominently and entertainingly through the rest of the book, facilitating several of the author's transactions with the sellers and the local servicemen who provide necessities such as heating oil and insurance. At times the author's self-deprecation comes across as disingenuous, but his self-characterization as a helpless, 40-something leftist creates an intriguing subtext about baby boomerism, generational maturity and the relationship of America to France. Greenside tells a charming story about growing wiser, humbler and more human through home owning in a foreign land. (Nov.)
Copyright © Reed Business Information, a division of Reed Elsevier Inc. All rights reserved.
Review
"One of the nicest of the trillions of books about France." -- Diane Johnson, author of L'Affaire, Le Mariage, and Le Divorce
"This tale of how one man accidentally becomes a thoroughly integrated member of a French village is funny, insightful, and winningly self-deprecatory. (My favorite character may be the nervous insurance agent.) And Mark Greenside's version of rudimentary spoken French is actually a good demonstration of how to communicate in a language you don't know!" -- Lydia Davis, author of Varieties of Disturbance: Stories and translator of In Search of Lost Time by Marcel Proust
"A light, lighthearted, occasionally very funny romp through a region of France not well represented in the travel literature. With his fresh eye and self-deprecating wit, Greenside sketches a wry, cautionary tale for all those of us who are tempted by adventures in foreign real estate." -- Michael Sanders, author of From Here, You Can't See Paris: Seasons of a French Village and Its Restaurant
"Mark Greenside has written a sweet, evocative book about the pleasures and perplexities of buying and owning a house in a small town in France. It's a funny, enlightening journey. Sit back, relax, and enjoy the trip." -- Richard Goodman, author of French Dirt: The Story of a Garden in the South of France
Most Helpful Customer Reviews
Slouching to Finistere, November 5, 2008 By Book Lover (Bethesda, MD) -
Foolishly, I thought I would read a chapter to see what this book was like, only to find myself sliding through the first half dozen chapters unable to stop, laughing aloud, as if caught in a Chaplinesque journey of an Everyman in France, a Twain's Innocent Abroad in Brittany. To read this book is to become for a few delightful hours one's own Jacques Tati as one bumbles through a personal "Mr Hulot's Holiday" trying to fit in in France. To give this book is to give the gift of an interlude of a few hour's delight marked by laughter. The writing itself is seamless and transparent; the reading, a pleasure trip; the main flaw, an ending that arrives too soon.
laugh out loud, October 30, 2008 By kb (nyc) -
A laugh out loud read about the trials and tribulations of a very American man finding his way in a small French village. If you've ever spent time in any small French village, you will recognize the characters and remember, as Greenside does, with fondness, the people, the place, the whole experience of being an American abroad.
Rédigé par : Michèle Doige | 18 novembre 2008 à 11:43
@ Yul
Merci pour la réponse sur la "location meublée"...je ne m'étais pas posé trop la question mais c'est l'histoire racontée par Obama content de retrouver son lit à Chicago qui m'a fait réagir, quid de celui qu'il trouvera à Washington ?
Oui j'imagine bien le rajeunissement des pièces occupées par les demoiselles Obama aussi. Bonne jounée à vous.
Rédigé par : Michèle Doige | 18 novembre 2008 à 11:23
Bonjour Anne,
et profitez bien de votre séjour en france.
Très bonne analyse que la votre dans votre dernier billet qui ne mérite qu’une petite critique de ma part. Lorsque vous citez Guy Martin comme symbole de la cuisine inventive, le chef pâtissier que je suis ne peut pas laisser passer ça. Votre éloignement des bonnes tables françaises vous excuse mais Guy Martin n’a pas perdu sa 3ème étoile Michelin sans raison. Rien de comparable avec un Pierre Gagnaire ou un Thierry Marx. Son éparpillement aux quatre coins du monde n’est sans doute pas pour rien dans ce recul et Guy Martin est assez intelligent pour se ressaisir rapidement, ce que je lui souhaite car il a du talent.
Amusez-vous a taper « Pierre Gagnaire décevant » sur la recherche Google : vous aurez 265 résultats, et en allant plus en détail vous verrez que le mot décevant ne se rapporte que très rarement à lui mais à des établissements ou à des livres qui le prennent au contraire en référence comparative positive. Faites la même chose avec Guy Martin et c’est 7610 résultats « décevants » que vous verrez apparaître et qui se rapportent presque tous à sa cuisine et au Grand Véfour. Cela prouve que je ne suis pas le seul de cet avis.
Rien a voir avec l’Amérique me direz vous mais votre voyage est l’occasion de se relâcher un peu…
Une petite question concernant la politique française : les initiales PS signifient « politiquement stupide » ou « parti suicidaire » ? A l’écoute de ce qui s’est passé à Reims, j’ai des doutes…
Bien amicalement
Robert
Rédigé par : RobertBizolier - Marrakech | 18 novembre 2008 à 10:21