Bonsoir à tous du Maroc où je suis arrivée hier avec une énorme angine
et de la fièvre (merci la clim des avions - visiblement, malgré
Dutronc, je ne suis pas faite pour être hotesse de l'air, Céline!!).
Tout va bien maintenant.
Il
y fait très chaud, d'une chaleur sèche mais le vent du soir, donne plus
le sentiment du séchoir à cheveux que de l'air frais des montagnes (et
pourtant, l'Atlas n'est pas loin).
Si bien que les nouvelles du monde m'arrivent depuis deux jours comme assourdies par la touffeur de l'air.
Oui,
je sais tout du malaise de Sarko et de son emploi du temps allégé. Mais
rien d'Obama, sinon les suites de cette affaire Gates (merci de vos
témoignages et infos très instructifs sur le sujet).
Mais je me remets dans le bain des nouvelles du monde très vite et on en reparle.
J'admets la gourmandise ! Mais il me serait utile de savoir en quoi les informations publiées ne seraient "pas vraiment exactes". Je corrige volontiers mes erreurs si elles sont établies !
Rédigé par : Jean-Luc Vautravers | 07 janvier 2010 à 05:53
@ Jean Luc Vautravers: les infos que vous livrez avec gourmandise ne sont pas vraiment exactes, mais une chose est vraie: Dominique, à l'école à Agadir, était tout maigrichon ☺☺☺☺
Séquina, et Frédéric, je n'ai pas vu le film ou livre dont vous parlez.
Quant aux stocks de vaccin, je suis d'accord que le principe de précaution fait faire des sottises. Mais il faut être juste: qu'aurait-on dit si l'épidémie avait été plus forte (il parait qu'une deuxième vague doit venir en février/mars)et qu'on ait manqué de vaccins???
Rédigé par : Anne Sinclair | 06 janvier 2010 à 22:51
Chère Anne Sinclair, chers internautes,
Je me permets de vous signaler le message que je viens de rédiger sur le sujet http://ksarmaroc.blogspot.com/2010/01/quand-dominique-strauss-kahn-usait-ses.html Il intéressera sans doute quelques-unes des personnes qui suivent ce blog.
Cordialement.
Jean-Luc
Rédigé par : Jean-Luc Vautravers | 06 janvier 2010 à 15:21
Bonsoir Anne,
Je suis de Marrakech. Juste pour vous dire que je vous ai toujours trouvé magnifique! pleine de classe et de charme.
Je suis agriculteur près de la ville ocre. Je serai heureux de vous faire visiter nos vergers d'oliviers au pied de l'Atlas.
Bienvenue chez vous!
PS: j'adorai vous voir interviewver feu Hassan II.
Rédigé par : Oth | 11 août 2009 à 06:38
Bonnes vacances à vous, chere Anne, depuis des vacances grecques également fournaisiennes.Continuez à nous faire part de vos commentaires sur les nouvelles du monde en attendant la rentrée, un peu inquiétante ,( pour nous au ps français)
Rédigé par : dominique(mme) | 29 juillet 2009 à 15:56
@ Blaise d'Ottawa:
Merci pour vos mots gentils. Je ne suis pas sûre que mon commentaire les mérite, mais en tout cas, je ne vais pas nier que vos propos m'ont touchée.
Rédigé par : Laurence (du Michigan) | 28 juillet 2009 à 18:41
Pardon, Robert, faute de frappe: squirm est le mot que j'ignorais et qui veut dire "se tortiller, être mal a l'aise".
Quant a votre phrase, si je la transcris en caractères latins - attention Elyas 23 me surveille - c'etait : marhaba bikoum fin el Maghrib. ce qui veut dire bienvenue a vous (au sens pluriel) au Maroc.en fait vous auriez dû me dire "marhaba bik (a toi, le vous de politesse n'existe pas)fin el Maghrib". Mais je frime, je frime, je fais la savante pour vous en mettre plein les mirettes, et je vais avoir un démenti grave des arabisants qui vont me renvoyer dans mes cordes...!
Rédigé par : Anne Sinclair | 28 juillet 2009 à 17:35
Je suis moi-même incapable de lire l’arabe mais le copié-collé fait parfois des miracles… Voila donc la traduction :
مرحبا بكم في المغرب = bienvenue au Maroc
Par contre c’est à vous de m’aider, je n’ai jamais entendu le mot «squimble», quelle est sa traduction ?
Rédigé par : RobertBIZOLIER - Marrakech | 28 juillet 2009 à 16:29
Robert B: je suis furieuse contre moi et ma chère prof d'arabe va etre très mécontente de son élève, car j'ai été incapable de lire complètement les quelques mots de bienvenue que vous m'envoyez...
Mais à vivre aux US, j'ai perdu bcp du peu d'arabe que je bredouillais!
Je vous rassure, j'avais entendu parler des méfaits du jogging a midi ;-)
J'ai plutot fait de la nage ce matin, mais impossible de rester plus de 3 min au soleil tant il brûle.
Je suis guérie, ce n'était qu'une angine, je peux regarder les tagines, mais j'ai préféré une salade et des pêches ce midi!
Hmmm, les macarons... Pas bon du tout pour mon régime, ça!
Quant aux fameuses calèches de Marrakech, j'ai emmené hier soir mes petits fils de 3 et 5 ans qui adorent cette ballade, mais même à 8 h du soir, il faisait vraiment chaud...
Il n'y a que le muezzin qui se déchaîne quelque soit la chaleur, et surtout en pleine nuit, comme toujours... Mais, pardon aux américain(e)s, ça fait du bien apres quelques mois de M street...
Rédigé par : Anne Sinclair | 28 juillet 2009 à 16:21
@ Yul: Pas mal, l'article du cher Eugene Robinson qui m'a forcée à regarder dans le dictionnaire des mots que je ne connaissais pas: eschew, squimble, etc...
Rédigé par : Anne Sinclair | 28 juillet 2009 à 16:08
مرحبا بكم في المغرب
Bienvenue Anne et prompt rétablissement.
Vous n’êtes pas la première hôtesse de l’air à prendre ses RTT sur ce sol magique et les 45 à 48°C que nous subissons depuis quelques jours est sans doute la conséquence de l’arrivée massive de rayons de soleil comme vous ! ☼ ☼ ☼
Pour information, car tout le monde ne le sait pas, savez-vous qu’avec une telle chaleur il n’est pas conseillé de faire son jogging sous le coup de midi. D’autant qu’il n’y a pas toujours un hélicoptère sous la main comme pour un monarque en villégiature versaillaise (ça c'est pour Céline ☺ ☺ ☺)pour vous prendre en charge et je crains que les calèches locales ne soient pas aussi «diligentes»
Un dernier petit conseil médical : ici pas besoin de thermomètre, lorsqu’on est capable de regarder un tagine et une assiette de cornes de gazelles sans tourner la tête, cela signifie que la fièvre est tombée !
Et pour finir votre convalescence, sachez que rien ne vaut une petite cure de macarons, délivrés sans ordonnance…
Rédigé par : RobertBIZOLIER - Marrakech | 28 juillet 2009 à 15:50
en parlant de "dégelé et regelé", DC a été chanceux par rapport à MD et VA. Panne d'électricité à travers les deux états dimanche dernier à cause du mauvais temps.
Bon séjour au Maroc et bonnes vacances
Et comme vous l'aimez si bien ce cher Eugene ( nous sommes deux) voici une bonne pour vous :
http://www.washingtonpost.com/wp-dyn/content/article/2009/07/27/AR2009072701907.html
"Yet Gates's fit of pique somehow became cause for arrest. I can't prove that if the Big Cheese in question had been a famous, brilliant Harvard professor who happened to be white -- say, presidential adviser Larry Summers, who's on leave from the university -- the outcome would have been different. I'd put money on it, though. Anybody wanna bet? "
Rédigé par : Yul | 28 juillet 2009 à 15:02
L’effroyable clepsydre, où s’écoulaient inéluctables et sadiques les heures irrémédiablement perdues..
ce serait mieux ainsi je le pense fortement...
Jog que t'es bigleux tout de même!
Anne ce n'est pas tout à fait la trame, disons que du Chasseur Ivan j'en ai fait un prisonnier....Vieillissant....
J'aime bien les légendes...
Bonne journée à vous dans le frigo!
A 45° a part mon bourbon je ne touche pas!
Ah le soleil de l'artique 23 h et peu de chaleur...juste ce qu'il faut..
Rédigé par : Jog | 28 juillet 2009 à 14:14
Sbah el Kheir (bonjour), Blaise et merci de ce commentaire magnifique d'amoureux déçu d'une France quelque fois rapide elle aussi à verser dans les préjugés sur la mélanine...
Merci Gérard de vos voeux lointains de prompt rétablissement. il est vrai que la chaleur vraiment forte cette année, n'est pas ce qu'il y a de mieux, mais enfin, le Maroc, c'est tellement de couleurs, d'odeurs, de gentillesse, de talents, qu'on va attendre que la vague de chaleur passe un peu... N'est ce pas Robert Bizolier qui doit souffrir lui aussi des 45º annoncés pour aujourd'hui...
Merci Jog pour ce conte fantastique dont je ne savais pas qu'il était la trame de l'Oiseau de Feu!
Ghislaine, ne vous enfermez pas dans le détails de ce fait divers. L'important est ce que Blaise souligne: on ne va pas prétendre que le racisme a disparu des comportements humains...
Merci Mélanie et Françoise de vous soucier de mes vacances et de ma gastronomie...On mange tres bien au Maroc, mais trop, c'est le problème... alors, cette année, pas de cornes de gazelle, pas trop de tagines, mais des soupes froides, des salades, des brochettes, et du poisson, le mardi et le samedi car il arrive frais d'Essaouira. Car en ce moment je ne fais pas trop confiance aux frigos ou aux congélateurs dont on ne sait jamais s'ils ont dégelé et regelé ...
Tout ça nous emmène bien loin d'Obama!
Rédigé par : Anne Sinclair | 28 juillet 2009 à 13:55
Bonjour !
L'équipe de BO = de vrais pros... de la communication !
http://www.ctv.ca/servlet/ArticleNews/story/CTVNews/20090727/gates_police_090727/20090727?hub=TopStories
Pendant ce temps, Sarah Palin refait parler d'elle. Pétard mouillé ? Lancement officieux de sa campagne pour la prochaine présidentielle ? Si oui, du fun en perspective avec les Red Necks et les conservateurs du Bible Belt !
Attachez vos ceintures...
Rédigé par : Robert | 28 juillet 2009 à 12:17
Hors sujet ....mais vraies conneries!
On passe le temps comme on peut, et puis... merde ce sont les vacances...Au Maroc on doit bien aimé les histoires fantastiques....Ces contes à dormir debout!
DANS LES TENEBRES DE KACHTCHEÏ.
Il était là depuis des lustres, immobile, pris dans les rets de sortilèges de Kachtcheï.
Tout en lui se transformait, son corps se raidissait, devenait cassant !
Il se pétrifiait.
Bientôt il rejoindrait les autres statues de pierre grisâtre, ces chevaliers pétrifiés, ornant le vaste palais de l’Immortel Kachtcheï le fatidique.
L’effroyable clepsydre ou s’écoulait inéluctable et sadique les heures irrémédiablement perdues, transformait dans la plus grande âpreté chaque infime parcelle de son corps en cristaux ternes et gris, en cristaux éteints, sans éclat, morts !
Il savait la vie le fuyant, rien ne pouvait lutter contre les assauts de cet ensorcèlement, les rêves les plus fous, les plus insensés s’étiolaient aussi surement qu’un rocher de granit se délite sous les assauts de l’onde furieuse.
Sous le joug du temps, le plus féroce allié de Kachtcheï, l’homme avait fini par admettre cet envoutement tragique, que ne l’avait-on laissé dans le silence, cette petite mort lente…Transformé longuement en statue de pierre, il finirait, pensait-il, par oublier les feux de la vie…Il finirait par oublier le rai de lumière secret embellissant ces rêves…
Pourtant dans ses mains restait une flammèche encore vive de l’espoir…Il regardait avec amour cette clarté mourante que le souffle fétide de Kachtcheï tentait d’éteindre…Il abritait précautionneusement de sa main libre, mise en paravent, son précieux trésor lors des assauts furieusement venteux du tyran.
Tel un elfe, une flammerole, il la voyait résister, se recroquevillant offrant moins d’emprise au souffle nauséeux. Sa réduction extrême ternissait sa lueur, mais la soumettait moins aux agressions du demi-dieu de pierre.
Un jour il vit dans ses ténèbres un éclat de lumière, puis disparaitre celui-ci..
Un autre jour le même mystérieux phénomène se reproduisit…
Il l’observa ainsi durant des jours, des semaines, des mois…
Ce curieux enchantement..Pouvait-il être autre chose qu’un curieux enchantement ? Un soubresaut avant la grande immobilité…Avant que les ténèbres ne dévore sa précieuse flammèche…
A chacune des apparitions de ce curieux enchantement il voyait la petite flammèche s’animer danser, virevolter, grandir, puis soudainement lorsque le charme s’effaçait, elle se réduisait plus encore, se nanifiait tel un de ces bonsaïs japonais que l’on réduit en lui ligaturant le tronc et les branches…Moins il en percevait la clarté plus il ressentait le sortilège de Kachtcheï, la froideur de la pierre lui raidissant le corps.
Le temps passa, le feu follet qu’il détenait dans sa main gagna en intensité..Il sentit une onde chaleureuse lui parcourir le corps.
Chaque éclat diurne l’éloignait des ténèbres de Kachtcheï…
Alors, celui-ci usa d’un autre sortilège plus diabolique encore. Il insinua en son prisonnier le doute, lui faisant croire en des hallucinations. Chaque jour le prisonnier devait détisser le voile de plus en plus robuste dont le doute l’emmaillotait avec l’application d’une Veuve Noire. Il se voyait sans force face à lui, dans un cocon étouffant, l’asphyxiant avec lenteur sadique, proche d’être aspiré, vidé de toute vie par l’immonde araignée.
Plus le temps passait, plus l’éclat merveilleux se faisait intensif, lumineux..
Apparut dans cet azur naissant un Etre fabuleux, aérien.
Ce Rai de lumière, cet intense sourire l’accompagnant dans sa solitude était là devant lui, plus rayonnant que jamais il ne le fut en songe.
Il le voyait comme un astronome voit au bout se son télescope ce cœur battant de l’univers, ce pulsar lumineux, dont les fils d’argent, symétriques, embrasent la ronde des galaxies..
Encore dans le lointain il sut le reconnaître..
Etincelant d’aveux et de promesses, il avait l’éclat de l’or le plus pur, la beauté légère d’une plume d’oiseau bariolé, la grâce d’un Confiteor angélique…
Les jours s’égrainèrent, et chacun apporta au prisonnier de Kachtcheï son once d’espérance, et la flammèche brilla plus encore….Plus dense, plus chaleureuse…
Par je ne sais quel tour de magie, il faut bien que ce qui est beau ait aussi sa magie, sinon le monde tomberait irrémédiablement dans le néant..Ils réussirent à se joindre un court instant, à réduire les années sombres de solitude qui les séparaient.
Ils se parlèrent…
Le prisonnier de Kachtcheï reconnut dans les mots de l’Etre extraordinaire sa propre détresse, son propre désarroi, sa propre désespérance.
L’Etre fantastique lui demanda de lui rendre sa liberté…
Il ne put satisfaire ce souhait, il n’en avait point le pouvoir…
Le seul détenu par le prisonnier était celui d’aimer l’Être fabuleux jusqu’au plus tragique renoncement.
Il réconforta l’Etre magnifique du mieux qu’il le put, lui disant que lui seul détenait cette liberté si douloureusement demandée.
Nul autre que lui-même ne pouvait le libérer…
Il eut peur du choix que ferait son visiteur extraordinaire, ce songe pensait il, cet Adorable Fantôme.
Cette prière précédée du plus merveilleux des aveux révélait tous les bienfaits d’un mercy !
Un jour apparut dans un ciel plus azuré que le plus beau des lagons d’ile fantastique, l’Oiseau de Feu !
Son ramage sonnait comme la Grande Porte de Kiev..Son plumage d’or multicolores réfléchissait la lumière du jour, la faisant vibrer en un arc en ciel…
Une plume de sa queue chamarrée se détacha de lui et virevolta lentement vers le prisonnier. Elle vint se poser et s’unir à la flammèche plus étincelante que jamais…cette lumière aveuglante embrasa son âme, tel « un mon amour » dit au creux de l’oreille aimée.
Il lui vint alors la vision de l’enlacement de leurs deux corps devenant l’un et l’autre dans le murmure soyeux d’une immobilité intemporelle…
L’engourdissement profond vers lequel il sombrait lentement mais surement disparut comme se lève un brouillard épais sous un ardant soleil, comme une douleur profonde s’efface sous un trait d’opium, comme un manque douloureux s’évanouit à l’apparition du plus beau des sourires, celui de l’Être aimé.
Kachtcheï reprit en ses mains son captif…
Il le tritura du plus affreux des doutes, l’installa pour qu’il ne vit plus les éclats de jour, dans son palais où déjà offertes au néant moult statues de pierre à jamais figées, trônaient dans l’oubli.
Le prisonnier savait le temps comme adversaire redoutable, invincible, que sa seule foi ne lui suffirait pas !
Sans doute ne pourrait-il pas lutter longtemps contre sa propre désespérance…
Il verrait alors s’éteindre dans sa main l’espoir qu’il portait..
Il sombrait alors, pensant cela, dans la plus accablante des solitudes où même son reflet dans le miroir l’effrayait.
Kachtcheï allait le ramener à nouveau et à jamais dans ses ténèbres maudites…
Le prisonnier ne voulait pas oublier, ne pouvait pas oublier la détresse perçue de l’Adorable Fantôme, ni son aveu chatoyant, chaleureux, aimant, adoré…
Il garda dans sa main la vie offerte, vibrante et amoureuse..
Il refusait les ténèbres de Kachtcheï..
Il ne pouvait douter de l’Être resplendissant, munificent de lumière et d’amour.
Il lui fallait bannir le doute, faire confiance, croire, lui l’incrédule, en l’Être Merveilleux..
Alors il se mit à répéter lorsque le doute d’avoir été le jouet d’illusions maléfiques le reprenait dans ses rets, que cet Être magnifique, cet Adorable Fantôme reviendrait !
Que l’Être extraordinaire finirait par entendre, écouter dans son lointain, ces secondes, ses minutes, ces heures, ces jours, ces mois, ces années, irrémédiablement perdues, livrées à l’inutile, au néant.
Qu’il détruirait le palais maudit de Kachtcheï !
A chacune de ses apparitions il vit la flamme luire, briller plus intensément.
La conviction de sortir de cet enfer minéral, lui figeant le sang, le cœur, érodant de la plus féroce manière ses rêves les plus fous, les plus inouïs, les plus tendres, était portée par cette flammèche le revivifiant d’espérance revigorée dans les ténèbres de Kachtcheï !
L’Être magnifique lui apportait, en sa tendre générosité un don prodigieux, l’espoir de la disparition du palais pétrifiant de Kachtcheï et de ses sortilèges.
Ainsi allait danser d’allégresse l’univers.
Un conte à dormir debout de plus !
L'Oiseau de Feu
d'Igor STAVINSKY
La danse infernale de tous les sujets de Kachtcheï
La disparition du palais et des sortilèges de Kachtcheï
Chicago Symphony Orchestra.
Direction Pierre BOULEZ
Enregitré au Orchestral Hall de Chicago en décembre 1992.
Pour la musique bin c'est sur http://jog.blogs.nouvelobs.com
Vous voyez bien que je ne vous délaisse pas!
Rédigé par : Jog | 28 juillet 2009 à 10:49
Lady-Anne,
si vous êtes à Marrakech, you're sooo lucky, "far away from the madding crowd"...(ou "crowds"...) et si vous rencontrez notre cher Sir Robert-B, la boucle(de l'amitié) sera vraiment bouclée...
Ce qui me rappelle que George Orwell a bcp aimé cette ville, il y a vécu et que son blog posthume: orwelldiaries.wordpress.com/ est unique...
Bonnes vacances, prenez votre temps, because:“Le temps est le meilleur bâtisseur de l'amitié. Il est aussi son témoin et sa conscience. Les chemins se séparent, puis se croisent.”(Tahar Ben Jelloun)
Amitiés toulousaines à tous!
Rédigé par : Mélanie | 28 juillet 2009 à 09:54
@ Robert de Marrakech : tiens-toi prêt gastronomiquement pour des hôtes un peu spéciaux dont tu auras peut-être le plaisir d'avoir l'heureuse visite. Mais voilà, en ces périodes de vacances, je ne sais plus qui est encore là et qui est parti.
Rédigé par : Françoise Dumont | 28 juillet 2009 à 09:40
dernière dépêche de l'AFP :
"Les enregistrements des échanges verbaux entre un policier et ses collègues lors de l'arrestation d'un professeur noir de Harvard (Massachusetts, nord-est) qui a déclenché une vive polémique aux Etats-Unis, laissent penser à un banal fait divers sans connotation raciale.
Les enregistrements ont été rendus publics lundi par la police de Cambridge, commune dans laquelle a eu lieu l'arrestation de Henry Louis Gates Jr., une sommité en matière d'études afro-américaines, le 16 juillet.
Lundi, la Maison Blanche a dit espérer réunir autour d'une bière M. Gates, le sergent Crowley et le président Obama qui avait qualifié le comportement de la police de Cambridge de "stupide", avant de s'en excuser par la suite.
Sur les enregistrements, le policier indique à ses collègues que M. Gates ne "veut pas coopérer" et il ajoute: "envoyez des renforts". La voix du professeur est inaudible."
S'agissant du président Nicolas Sarkozy, le sport qu'il fait réellement (jogging, vélo) devient trop intensif. Même si il a minci, sa mine n'est pas terrible. Du repos certes mais peut être plus de zénitude ?
Bonnes vacances sous le soleil marocain ! et bon rétablissement.
A aucun moment toutefois, les échanges ne portent sur la couleur de peau du suspect.
Selon le premier rapport de police, M. Gates se serait exclamé: "Voilà comment on traite les Noirs aux Etats Unis", au moment de son arrestation."
Rédigé par : ghislaine | 28 juillet 2009 à 09:17
Hum je ne sais pas si l'atmosphère "sèche cheveux" convient à une angine :-) en tous cas, nous vous souhaitons un prompt rétablissement au beau milieu d'une parenthèse paisible
Rédigé par : Catherine | 28 juillet 2009 à 07:42
Salaam Alaykoum Anne, bonjour la Sinclairie !
Puisque l'affaire Gates (The Gate gate ?) continue à occuper autant de place dans les médias américains et en attendant que Anne range sa valise et passe à autre chose, j'apporte mon son de cloche, bien tardif je l'admets...
@ Laurence :
Votre commentaire que je viens seulement de lire est d’une sagesse, d’une intelligence et d'une objectivité qui ne peuvent que forcer l’admiration. Vous avez tout dit : c’est très facile de se dire outré et de lancer des cris d’Orfraie lorsqu’on refuse de balayer devant sa propre cour ou, pour faire très chrétien comme ces mêmes Américains, de retirer la paille dans l’œil du voisin sans voir la poutre dans son propre œil. Les lois Jim Crow n’ont pas droit de cité dans l’Amérique d’Obama, mais comme l’a dit Gerard Le lorrain : « Il faut être noir pour connaître la colère qu'engendre le délit de faciès », n’en déplaise à Ghislaine.
@ Ghislaine :
Si je cherchais la polémique, je dirais que votre argumentation se résume dans un classique bien connu qui consiste tout bonnement à noyer le poisson. Si on ne veut pas débattre des survivances d’un racisme quasi institutionnel qui trouve ses origines ici (USA) dans l’esclavage et les lois ségrégationnistes d’un passé qui ne passe d’ailleurs pas; là-bas (France), dans un passé colonial lui aussi ségrégationniste et reposant sur le dogme de l’infériorité de l’indigène Noir ou Arabe, évidemment la meilleure tactique consiste à renvoyer dos à dos les racistes des deux camps. Pourquoi blâmer un policier qui se rend coupable d’un délit de faciès, puisque dans tel quartier de Seattle, malfamé et (sur)peuplé de Noirs, un Blanc se fera assurément agresser verbalement par un Noir ? Prenons même pour acquis que le Blanc qui se promène à St-Denis ou dans le quartier strasbourgeois de Haute-Pierre a 100% de « chances » de se faire traiter de « face de craie » par le petit voyou du coin, Noir ou Arabe, le même qui crie « Sarkozy, je te vois! ». Cela justifierait quoi, en l’occurrence ? Pensez-vous sincèrement que ce qui a fait flamber les banlieues françaises en 2005 ou les émeutes consécutives à l’affaire Rodney King en 1992 mérite d’être balayé d’un revers de main avec une formule du style : « le racisme est partout et violent » ? Ce dont Obama s’est indigné (et je suis cependant d’accord avec vous qu’il n’aurait pas dû se prononcer publiquement, d’abord parce qu’il avouait ne pas connaître toutes les circonstances de la cause; ensuite parce que M. Gates est son ami personnel), c’est du racisme au cœur d’une institution républicaine : la police. De la même manière qu’elle est au cœur du système judiciaire américain qui enferme 1 jeune Noir sur 9, avec le nombre phénoménal d’erreurs judiciaires que l’on connaît (mais par pur hasard, cela touche principalement des sujets Noirs). Faut-il tout de même rappeler qu’Obama, dans sa sortie, n’a pas évoqué que le racisme anti-noir, qu’il a aussi mentionné celle dont sont souvent victimes un autre groupe ethnique, les latinos. Personne n’est trop stupide pour espérer que la France ou les USA se transforment un beau matin en des pays extirpés de ces racistes qui se lancent des injures à la figure, tout fiers d’avoir réussi l’exploit de naître avec la couleur de peau dont ils rêvaient depuis leur néant « antéfœtal ». Mais tout homme qui accorde de la dignité à son semblable (je veux dire par là à un autre être humain) et qui croit que l’État de droit a encore un sens dans ces belles démocraties si promptes à donner des leçons à tout va, devrait s’indigner lorsqu’un dépositaire du pouvoir républicain se comporte de façon stupide (et je persiste) sur base de la couleur de la peau de son client. Et pourquoi on aurait le droit de blâmer les banquiers quand ils agissent en saltimbanques et que les Policiers ou les Magistrats seraient, eux, des intouchables ? Personnellement, je supporterais encore qu’un voisin Blanc me gratifie de je ne sais quel nom tiré de la jungle congolaise (Claude Makélélé en a entendu d’autres sur les terrains de foot français, ca ne l’a pas empêché d’être un des footballeurs qui a le plus donné à l’équipe de France et non pas à celle de son Congo natal); mais pas un Policier, pas un Magistrat. Lorsqu’un policier Français et Blanc à qui mon ami Français et Noir demande le pourquoi d’un énième contrôle alors même qu’il venait d’être témoin d’un contrôle opéré sur nous quelques minutes plus tôt par un de ses collègues, Gare du Nord à Paris, lui lance à la figure : « Si vous n’êtes pas d’accord, vous n’avez qu’à prendre le premier vol et retourner chez vous manger des bananes » (sic), cela me fais dire que cette France-là, je la déteste autant sinon plus que le Zimbabwe de Robert Mugabe! Car cette France-là, celle du Policier Blanc qui ose insulter un citoyen qui lui parle poliment pour défendre sa liberté d’aller et de venir (garantie par la constitution française), de même que l’Amérique du policier Blanc qui pousse la sottise, quel que soit le prétexte, jusqu’à amener au poste un type qui vient de lui prouver qu’il est bien chez lui, ont fini de basculer dans les abysses des démocraties-fantômes où le droit est avant tout affaire de mélanine. Heureusement, je sais qu’il a existé aussi une autre France, à l’opposée de celle où le Président dit à ses jeunes compatriotes nés des parents Français issus de l’immigration comme le sien propre : « La France, tu l’aimes ou tu la quittes », cette France qui sous Louis X le Hutin proclamait : « la France affranchit quiconque y pose les pieds ». Sauf que Louis X le Hutin, c’était en… 1315 ! Ah oui, heureusement qu’il existe en 2007 des Français qui voient le monde, l’Amérique et la France avec les mêmes yeux que ceux de Laurence et qui, quand je fais ma crise anti-française comme cette adolescente trop naïve qui ne supporte pas que le premier amour de sa petite vie ne lui soit pas fidèle, me rappellent que ces pays sont autres choses que les caricatures que certains de leurs « représentants » livrent en spectacle, au grand dam de ceux qui ont la même couleur de peau que moi.
@ Yul :
Le sort réservé à l’amie de votre sœur, j’ai eu certes la « chance » de ne pas le subir jusqu’à ce jour, mais je connais malheureusement des tas de personnes qui ont été logées à la même enseigne. Ce sont des Africains Noirs ou des Arabes, maghrébins pour la plupart. Bon nombre d’entre eux avaient choisi ces pays « démocratiques » (en Europe) pour tourner le dos aux affres connus dans leurs pays d’origine, à moins que ca soit leurs parents avant eux. Ils ont dû déchanter. Ils avaient oublié de se délester de leur peau qui crie plus fort que leur portefeuille ou leur passeport.
Je me calme, d’autant plus que le FN n’a plus de sous et risque de couler avec Jean-Marie Le Pen, tandis que le professeur Henry Louis Gate et le Sergent James Crowley vont aller boire à la table du POTUS. Lequel POTUS, après leur avoir lancé son invitation, a tout de même tenu à justifier sa sortie au cœur de la polémique : « A cause de notre histoire, à cause des difficultés que nous avons connues dans le passé, les Africains-américains sont très sensibles à ces questions. Certains disent que parce que je suis président, je n’aurais pas dû intervenir dans ce débat local. Je ne suis pas d’accord. La « race » est encore un aspect qui pose problème dans notre société. Je considère qu’un commentaire de ma part, pour trouver des solutions [...] fait partie de mes prérogatives».
PEACE AND LOVE !☺☺☺
Rédigé par : Blaise d'Ottawa | 28 juillet 2009 à 07:07
OUPSSSS
J'ai oublié les raisons de mon post : BON RETABLISSEMENT ...........
Rédigé par : Gérard Kleinberg | 28 juillet 2009 à 04:37
Bonjour et bonnes vacances Anne.
Ici, aux Philippines, chaud avec une averse tropicale le soir ... Mais quel pays merveilleux où les gens sont si gentils malgré les conditions de vie incroyable.... Et en plus, ils s'entraident.... Une leçon de vie pour ma fille pendant ces deux mois de vacances lointaines ..
Heureusement que je peux vous lire avec bonheur.. Vive Internet .
Gérard
Rédigé par : Gérard Kleinberg | 28 juillet 2009 à 04:28
Bonsoir Mme Sinclair,
Vous voulez savoir ce qui se passe: eh bien si vous croyez aux "birthers" , cela va être un été chaud pour les membres de la GOP quand ils retourneront au bercail ☻☻☻☻
http://www.politico.com/news/stories/0709/25444_Page2.html
"But the birther phenomenon may present a bigger challenge — a potent blend of race and politics, fueled by conservative TV and radio pundits, and played out in a day when all that stands between a town hall meeting and Web omnipresence is a $100 flip cam."
Et il y encore ceux qui pensent que BHO a été maladroit en défendant Skip Gates :(
Rédigé par : Yul | 27 juillet 2009 à 23:20