Edward Kennedy est mort cette nuit. Je n'ai vraiment pris conscience qu'en vivant ici à quel point ce grand législateur était respecté de tous.
Chacun y va aujourd'hui de son hommage, à commencer par Obama bien sûr, auquel son soutien va cruellement manquer dans le combat - dans la guerre comme disait l'un ou l'une d'entre vous, car c'est bien de guerre qu'il s'agit - du Health Care Reform.
C'est curieux comme ce jeune homme politique, fut d'abord éclipsé par l'aura de ses deux frères, John et Bob, (John ayant sans doute été transformé dans sa mort en plus grand Président qu'il n'eût été sinon). Il paraissait sur les photos plus comme une gravure de mode que comme un futur Homme d'Etat.
Puis, aux yeux des Français en tous cas, il eut longtemps l'image de ce fêtard qui fut assez minable dans cette lamentable affaire de Chappaquiddick : une nuit, après une fête bien arrosée, il versa sa voiture dans le lac, s'en tira, mais l'amie qui était avec lui, mourut noyée sans qu'il vienne à son secours, sans doute sonné lui-même par l'accident.
Mais c'était il y a plus de 35 ans. Et le politicien jugé médiocre s'est mué en l'un des plus grands parlementaires (il était sénateur du Massachussets) de l'histoire des Etats-Unis. Surtout depuis qu'il avait renoncé à reprendre le flambeau à la fois glorieux et maudit de la famille Kennedy et avait décidé de ne pas postuler à la présidence. C'est à ce grand sage de la vie publique américaine que vont aujourd'hui l'hommage national, et les émissions spéciales qui lui sont consacrées. Un sage, mais aussi un vrai militant fier d'être considéré comme "libéral" (au sens américain du terme, c'est-à-dire engagé à gauche) pour les droits civiques et pour la réforme précisément du système de santé qui fut un des grands combats de sa vie.
Quelle famille quand même et quel mélange d'éclat et de drame! John, mort à Dallas, tué sans doute par la Mafia qu'il côtoyait et combattait; Bob, assassiné alors qu'il allait être désigné comme le candidat démocrate; Ted, abattu par le cancer au moment où le Président qu'il a contribué à faire élire (et dont chacun compare le charisme à celui de JFK) se bat comme un fou pour imposer à ce pays rétif la réforme dont il avait rêvé toute sa vie...
Puisse sa mort être le dernier coup de main du vieux Lion au jeune Président, comme une sorte de passation de témoin.
An eye-opener, comme on dit en anglais sur le sujet "la Santé"
http://www.nytimes.com/2009/08/30/opinion/30kristof.html
"si tu m'aimes vraiment, donnes-moi la permission de te divorcer et nous ne serions pas ruinés"
Rédigé par : Yul | 30 août 2009 à 17:58
Lady-Anne,
first of all: I wish you my very best...
J'apprends par des amis canadiens de Toronto que l'époux de Mrs Clinton, Bill de son prénom, a été à Toronto hier, qqs heures après les obsèques de Ted Kennedy...
From my inbox:
"You may want to make fun of yourselves all you want, but there are many people who would kill to live in an environment like this," the former American president said.
He praised Canada's healthcare system, but lamented the unequal distribution of wealth and opportunities between rural northern Canadians and those who live in urban centres.
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Speaking of Ted's dream:
"I hope that his lifetime dream that America finally will follow Canada and every other advanced nation in the world in providing affordable healthcare to all of our people will pass," Clinton said of Kennedy.
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Bonne semaine et/ou bonne rentrée à tous!
Try to stay healthy and "cool", guys!
Rédigé par : Mélanie | 30 août 2009 à 17:12
Je regarde "Guess who's coming to dinner", le film avec Katherine Hepburn et Spencer Tracy... c'est un film de 1967!
Joanna (blanche) y voit son avenir avec un homme noir et bientôt des enfants qui seront tous Président des Etats Unis... John dit que sa fiancée est trop optimiste mais que secrétaire d'Etat noir devrait peut être être possible d'ici là... C'est fou comment parfois la réalité rattrape la fiction!!!!
Rédigé par : Charlotte Goulmy | 30 août 2009 à 15:22
Le bonjour de Washington où il fait très gris; les temps changent: au Japon, c'est du jamais vu depuis 54 ans: le parti Démocrate a remporté les légilatives...
Rédigé par : Elyas23 | 30 août 2009 à 13:39
Bonjour !
Article intéressant : http://www.cyberpresse.ca/opinions/chroniqueurs/vincent-marissal/200908/29/01-896978-obama-kennedy-destins-croises.php
Seul petit hic dans l'émouvante cérémonie d'hier : le fait qu'on a gommé Joan Kennedy comme si elle n'avait jamais existé. Et pourtant, pendant les heures les plus noires du jeune sénateur, qui était à ses côtés ?
Rédigé par : Robert | 30 août 2009 à 12:56
Elyas 23: intéressant en effet de savoir si la mort de Ted Kennedy va handicaper ou aider psychologiquement Obama à passer sa réforme ...
Rédigé par : Anne Sinclair | 30 août 2009 à 12:21
Prenez-bien soin de vous Madame Sinclair! L'air de Paris vous sera bien plus doux que celui de Washington. Et ne vous pressez-pas de revenir ici. C'est Halloween le mois prochain, et les enfants de Georgetown vous encore taper à votre porte toute la nuit:-)
Ici, avec le décès 'Ed Kennedy, on parle déjà de sa relève au Sénat; On dit qu'il aurait aimé voir son épouse, Victoria Reggie (avocate de formation, et elle-même fille d'un ancien juge de Louisiana, et d'origine Libanaise) lui succéder; voici un plus d'info sur elle et sa famille:
http://en.wikipedia.org/wiki/Victoria_Reggie_Kennedy
http://www.reggiefamilyarchives.com/
On a aussi appris que le Sénateur, avait écrit une lettre au Pape et qu'Obama le lui avait remise en Juillet. Maintenant, chacun parie sur l'effet que va avoir son décès sur la "Health Care reform" qui lui était si chère.
Reposez-vous bien Madame Sinclair!
Rédigé par : Elyas23 | 30 août 2009 à 07:42
Un grand moment d'émotion pour "un grand Monsieur" que cet hommage a-politique à Ted Kennedy.
Rédigé par : topaz | 29 août 2009 à 22:45
Bonsoir Anne, prenez soin de vous, j'espère qu'un jour prochain nous nous reverrons, à la montagne, à Paris, à Marrakech.
Bonsoir Céline, je vous trouve un peu sévère, est-ce l'appréciation de P. Moscovici ? A La Rochelle M. Aubry et ses ouailles ont fait un pas en avant. C'est pas gagné, mais il y a, en apparence, une volonté exprimée de réactivité. Je redoute de nombreux écueils, mais la volonté est là, bien affichée.
Rédigé par : topaz | 29 août 2009 à 21:50
Text of President Barack Obama's eulogy at Sen. Edward Kennedy's funeral Mass on Saturday in Boston, as prepared for delivery and provided by the White House:
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Mrs. Kennedy, Kara, Edward, Patrick, Curran, Caroline, members of the Kennedy family, distinguished guests, and fellow citizens:
Today we say goodbye to the youngest child of Rose and Joseph Kennedy. The world will long remember their son Edward as the heir to a weighty legacy; a champion for those who had none; the soul of the Democratic Party; and the lion of the U.S. Senate - a man whose name graces nearly one thousand laws, and who penned more than three hundred himself.
But those of us who loved him, and ache with his passing, know Ted Kennedy by the other titles he held: Father. Brother. Husband. Uncle Teddy, or as he was often known to his younger nieces and nephews, "The Grand Fromage," or "The Big Cheese." I, like so many others in the city where he worked for nearly half a century, knew him as a colleague, a mentor, and above all, a friend.
Ted Kennedy was the baby of the family who became its patriarch; the restless dreamer who became its rock. He was the sunny, joyful child, who bore the brunt of his brothers' teasing, but learned quickly how to brush it off. When they tossed him off a boat because he didn't know what a jib was, six-year-old Teddy got back in and learned to sail. When a photographer asked the newly elected Bobby to step back at a press conference because he was casting a shadow on his younger brother, Teddy quipped, "It'll be the same in Washington."
This spirit of resilience and good humor would see Ted Kennedy through more pain and tragedy than most of us will ever know. He lost two siblings by the age of sixteen. He saw two more taken violently from the country that loved them. He said goodbye to his beloved sister, Eunice, in the final days of his own life. He narrowly survived a plane crash, watched two children struggle with cancer, buried three nephews, and experienced personal failings and setbacks in the most public way possible.
It is a string of events that would have broken a lesser man. And it would have been easy for Teddy to let himself become bitter and hardened; to surrender to self-pity and regret; to retreat from public life and live out his years in peaceful quiet. No one would have blamed him for that.
But that was not Ted Kennedy. As he told us, "(I)ndividual faults and frailties are no excuse to give in - and no exemption from the common obligation to give of ourselves." Indeed, Ted was the "Happy Warrior" that the poet William Wordsworth spoke of when he wrote:
As tempted more; more able to endure,
As more exposed to suffering and distress;
Thence, also, more alive to tenderness.
Through his own suffering, Ted Kennedy became more alive to the plight and suffering of others - the sick child who could not see a doctor; the young soldier sent to battle without armor; the citizen denied her rights because of what she looks like or who she loves or where she comes from. The landmark laws that he championed - the Civil Rights Act, the Americans with Disabilities Act, immigration reform, children's health care, the Family and Medical Leave Act - all have a running thread. Ted Kennedy's life's work was not to champion those with wealth or power or special connections. It was to give a voice to those who were not heard; to add a rung to the ladder of opportunity; to make real the dream of our founding. He was given the gift of time that his brothers were not, and he used that gift to touch as many lives and right as many wrongs as the years would allow.
We can still hear his voice bellowing through the Senate chamber, face reddened, fist pounding the podium, a veritable force of nature, in support of health care or workers' rights or civil rights. And yet, while his causes became deeply personal, his disagreements never did. While he was seen by his fiercest critics as a partisan lightning rod, that is not the prism through which Ted Kennedy saw the world, nor was it the prism through which his colleagues saw him. He was a product of an age when the joy and nobility of politics prevented differences of party and philosophy from becoming barriers to cooperation and mutual respect - a time when adversaries still saw each other as patriots.
And that's how Ted Kennedy became the greatest legislator of our time. He did it by hewing to principle, but also by seeking compromise and common cause - not through dealmaking and horse-trading alone, but through friendship, and kindness, and humor. There was the time he courted Orrin Hatch's support for the Children's Health Insurance Program by having his chief of staff serenade the senator with a song Orrin had written himself; the time he delivered shamrock cookies on a china plate to sweeten up a crusty Republican colleague; and the famous story of how he won the support of a Texas committee chairman on an immigration bill. Teddy walked into a meeting with a plain manila envelope, and showed only the chairman that it was filled with the Texan's favorite cigars. When the negotiations were going well, he would inch the envelope closer to the chairman. When they weren't, he would pull it back. Before long, the deal was done.
It was only a few years ago, on St. Patrick's Day, when Teddy buttonholed me on the floor of the Senate for my support on a certain piece of legislation that was coming up for vote. I gave him my pledge, but expressed my skepticism that it would pass. But when the roll call was over, the bill garnered the votes it needed, and then some. I looked at Teddy with astonishment and asked how he had pulled it off. He just patted me on the back, and said "Luck of the Irish!"
Of course, luck had little to do with Ted Kennedy's legislative success, and he knew that. A few years ago, his father-in-law told him that he and Daniel Webster just might be the two greatest senators of all time. Without missing a beat, Teddy replied, "What did Webster do?"
But though it is Ted Kennedy's historic body of achievements we will remember, it is his giving heart that we will miss. It was the friend and colleague who was always the first to pick up the phone and say, "I'm sorry for your loss," or "I hope you feel better," or "What can I do to help?" It was the boss who was so adored by his staff that over five hundred spanning five decades showed up for his 75th birthday party. It was the man who sent birthday wishes and thank you notes and even his own paintings to so many who never imagined that a U.S. senator would take the time to think about someone like them. I have one of those paintings in my private study - a Cape Cod seascape that was a gift to a freshman legislator who happened to admire it when Ted Kennedy welcomed him into his office the first week he arrived in Washington; by the way, that's my second favorite gift from Teddy and Vicki after our dog Bo. And it seems like everyone has one of those stories - the ones that often start with "You wouldn't believe who called me today."
Ted Kennedy was the father who looked after not only his own three children, but John's and Bobby's as well. He took them camping and taught them to sail. He laughed and danced with them at birthdays and weddings; cried and mourned with them through hardship and tragedy; and passed on that same sense of service and selflessness that his parents had instilled in him. Shortly after Ted walked Caroline down the aisle and gave her away at the altar, he received a note from Jackie that read, "On you the carefree youngest brother fell a burden a hero would have begged to be spared. We are all going to make it because you were always there with your love."
Not only did the Kennedy family make it because of Ted's love - he made it because of theirs; and especially because of the love and the life he found in Vicki. After so much loss and so much sorrow, it could not have been easy for Ted Kennedy to risk his heart again. That he did is a testament to how deeply he loved this remarkable woman from Louisiana. And she didn't just love him back. As Ted would often acknowledge, Vicki saved him. She gave him strength and purpose; joy and friendship; and stood by him always, especially in those last, hardest days.
We cannot know for certain how long we have here. We cannot foresee the trials or misfortunes that will test us along the way. We cannot know God's plan for us.
What we can do is to live out our lives as best we can with purpose, and love, and joy. We can use each day to show those who are closest to us how much we care about them, and treat others with the kindness and respect that we wish for ourselves. We can learn from our mistakes and grow from our failures. And we can strive at all costs to make a better world, so that someday, if we are blessed with the chance to look back on our time here, we can know that we spent it well; that we made a difference; that our fleeting presence had a lasting impact on the lives of other human beings.
This is how Ted Kennedy lived. This is his legacy. He once said of his brother Bobby that he need not be idealized or enlarged in death beyond what he was in life, and I imagine he would say the same about himself. The greatest expectations were placed upon Ted Kennedy's shoulders because of who he was, but he surpassed them all because of who he became. We do not weep for him today because of the prestige attached to his name or his office. We weep because we loved this kind and tender hero who persevered through pain and tragedy - not for the sake of ambition or vanity; not for wealth or power; but only for the people and the country he loved.
In the days after September 11th, Teddy made it a point to personally call each one of the 177 families of this state who lost a loved one in the attack. But he didn't stop there. He kept calling and checking up on them. He fought through red tape to get them assistance and grief counseling. He invited them sailing, played with their children, and would write each family a letter whenever the anniversary of that terrible day came along. To one widow, he wrote the following:
"As you know so well, the passage of time never really heals the tragic memory of such a great loss, but we carry on, because we have to, because our loved one would want us to, and because there is still light to guide us in the world from the love they gave us."
We carry on.
Ted Kennedy has gone home now, guided by his faith and by the light of those he has loved and lost. At last he is with them once more, leaving those of us who grieve his passing with the memories he gave, the good he did, the dream he kept alive, and a single, enduring image - the image of a man on a boat; white mane tousled; smiling broadly as he sails into the wind, ready for what storms may come, carrying on toward some new and wondrous place just beyond the horizon. May God Bless Ted Kennedy, and may he rest in eternal peace.
Rédigé par : Charlotte Goulmy | 29 août 2009 à 18:53
Je ne pense pas qu'une macaronthérapie soit adaptée dans votre cas mais sachez que nous sommes de tout coeur avec vous.
Prenez grand soin de vous
Rédigé par : RobertBIZOLIER - Marrakech | 29 août 2009 à 14:15
Nous allons laisser notre hôtesse prendre d'abord soin de sa santé ; c'est prioritaire. Attention à la grippe A.
Ns lire et ns répondre ensuite.
J'aurais bien aimé me trouver à La Rochelle ; j'espère pouvoir y aller l'année prochaine. En attendant, ns allons voter le 1er octobre pour primaires or not primaires. Qu'en pensez-vous les militants de ce blog ?
Rédigé par : Françoise Dumont | 29 août 2009 à 13:02
Anne,
Désolèe pour vos petits ennuis de santé.
Si un lien existe entre les individus, entre chaque particule de ce monde (théorie des cordes? ou la force unificatrice qui reste à découvrir pour expliquer notre univers), nous sommes reliés à vous pour vous aider à supporter ces petites misères.
Amitiés
selene
Rédigé par : selene | 29 août 2009 à 12:12
MerCi adonis et merci Charlotte. C 'est gentil.
Rédigé par : Anne Sinclair | 29 août 2009 à 07:15
Bonjour Anne.. Je vous fais plein de gros bisous (en tout bien, tout honneur! ;-)) ) sur vos deux joues afin que vous rétablissiez au plus vite ;-)
Rédigé par : adonis | 29 août 2009 à 01:53
Get well s♥♥n!
http://accel7.mettre-put-idata.over-blog.com/1/19/46/58/images-7/pivoines-logo.gif
(on est Hollandaise ou on ne l'est pas☺)
Rédigé par : Charlotte Goulmy | 28 août 2009 à 22:59
chère Anne
quelques infos sur le calendrier de nos primaires
http://www.lefigaro.fr/politique/2009/08/28/01002-20090828ARTFIG00419-le-ps-consultera-ses-militants-le-1er-octobre-.php
Rédigé par : jeff | 28 août 2009 à 16:37
Le PS made in France devrait s'inspirer de l'héritage de Ted Kennedy...
Au lieu de ça, il sombre de plus en plus dans le ridicule absolu en débattant à contre courant, une fois de plus, de ses luttes internes qui ont divisé l'opinion qui lui était a priori favorable. Le PS n'incarne plus une force d'opposition saine, que vous le vouliez ou non.
Primaires or not primaires ? Je regarde tout cela de loin et l'image renvoyée est pathétique. Luttes de pouvoir illusoire face à un pouvoir réel et en place. La Droite a encore de beaux jours devant elle face à cette Gauche si divisée en son sein qu'avant de penser à 2012, elle ferait bien mieux de penser à demain matin et à aujourd'hui. On construit demain sur les bases du présent et du passé. Pas sur des ruines et certainement pas non plus sur des egos trop mal dimensionnés pour avoir de l'écho ! Madame Royal et consorts, vous êtes absolument ridicules !!!
En attendant, franchement, cela m'amuse beaucoup parce qu'en 2012, si la Gauche continue comme ça - et comme elle le fait depuis la mort de François Mitterrand -, je peux prédire le résultat des prochaines présidentielles en France !!! ☺☺☺
A moins que...
Enfin, cela dit, La Rochelle fin août, c'est super sympa ! Moins de touristes, l'île de Ré à une encablure de pont (moins cher le péage aussi à partir de demain !), la mer, les bateaux...je suggère au PS d'aller se shooter à l'iode ! Il parait que c'est bon pour la santé mentale !!!! Double dose pour Madame Royale (elle, je lui suggère d'y vivre à l'année, vu son état...) ! ☻☺☺☺
Rédigé par : CelineElias | 28 août 2009 à 16:12
@ Julie, je connaîs un peu l'Etat de Maine,
l'Amérique TRES profonde...;-) J'ai même passé 2 jours à Bangor où habitait Stephen King, une halte avant de visiter Acadia Nat Park... A Bar Harbor, j'ai goûté the famous Maine lobster, yummy!
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Dans l'excellent NYT, 2 articles aussi excellents sur Ted Kennedy:
http://www.nytimes.com/2009/08/28/us/politics/28record.html?hp
Despite Successes, Kennedy Left Unfinished Business
By JOHN M. BRODER
There is no single lawmaker or leader in Congress to step into Mr. Kennedy’s shoes, and the atmosphere on Capitol Hill today is so partisan that it is hard to imagine anything more than incremental steps toward Mr. Kennedy’s lifelong domestic policy goals.
But Mr. Kennedy, as much as any legislator of this or any time, believed that social progress generally only comes in half steps, and that patience and persistence are rewarded.
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et sur la réforme de santé:
Health Care Fit for Animals
By NICHOLAS D. KRISTOF
http://www.nytimes.com/2009/08/27/opinion/27kristof.html?em
As a nation, we’re at a turning point. Universal health coverage has been proposed for nearly a century in the United States. It was in an early draft of Social Security.
Yet each time, it has been defeated in part by fear-mongering industry lobbyists. That may happen this time as well — unless the Obama administration and Congress defeat these manipulative special interests. What’s un-American isn’t a greater government role in health care but an existing system in which Americans without insurance get health care, if at all, in livestock pens.
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Un dernier weekend d'août formidable!
Amitiés toulousaines.
Rédigé par : Mélanie | 28 août 2009 à 16:10
Bonjour Anne, bonjour à tous
Etant astreinte à résidence toute la journée pour cause de travaux immenses de plomberie,je pianote et suis donc ravie d’avoir retrouvé la possibilité de poster sur le blog !
@Julie
Hello Julie, nice to read you again !!
Par contre je préfèrerais lire d’autres échos de cet Etat du Maine, ou du moins pour ne pas généraliser de sa partie rurale et occidentale, ( cela me fait penser à des choses plus douces comme les airelles et les myrtilles ! ) comment peut on se réjouir de la disparition d’un homme même si c’est à titre politique et non humain !
L’aile hyper libérale au sens américain, la gauche du parti démocrate perd son leader, ce n’est pas une bonne chose pour la démocratie, surtout quand l’on voit les raccourcis abominables effectués par les républicains évoqués l’autre jour. On peut ne pas être d’accord avec des idées encore heureux mais de là à attaquer personnellement un homme politique !
C’est vrai que Ted Kennedy était apprécié de beaucoup d’Américains et surtout des habitants du Massachusetts, je pense à mes amis ayant habité longtemps Worcester.
J’ignorais par contre qu’il soutenait autant ce service civil par lequel les jeunes américains peuvent passer un an au service de leur communauté, par l’association « City Year » , notamment.
J’ai vu hier soir des images de Hyannis Port sur CNN, il y faisait très beau sous un ciel mélange de ciel breton et danois (opinion très subjective je reconnais) !! je ne sais pas si c’est le hasard qui a fait qu’Obama se trouve en vacances à quelques encablures…il doit prononcer samedi à Boston l’éloge funèbre « eulogy » d’Edward Kennedy, il sera nul n’en doute très ému ayant déclaré avoir le « cœur brisé » !
Rédigé par : Michèle Doige | 28 août 2009 à 10:00
http://www.huffingtonpost.com/2009/08/27/rex-rammell-idaho-goper-j_n_270751.html
Idiots i tell you ☻
Rédigé par : Charlotte Goulmy | 28 août 2009 à 00:55
Bonjour Julie,
je pensais à toi hier matin quand je lisais les nouvelles et sachant que tu viens de MA, je voulais lire ta réaction. Moi aussi , je suis surprise de voir des commentaires assez abominables sur EMK. Même dans la mort, certains sont viles- c'est dommage qu'ils ne peuvent pas apprécier les sacrifices de cet homme qui a perdu trois frères au service de son pays.
Donc tu es dans le "logging country " :-)
Rédigé par : Yul | 27 août 2009 à 23:02
Bonsoir a tous. Je vous écris a nouveau de Paris où je suis revenue pour des petits soucis de santé pas graves, mais plus confortables pour moi a traiter en France. Soyez indulgents si Pendant qq jours mes contributions sont un peu irrégulières. Il fait bon ici a Paris. Bises a tous.
Rédigé par : Anne Sinclair | 27 août 2009 à 22:12
bonjour a vous tous:
je suis actuellement dans la tres rurale et occidentale partie de l' etat du Maine (a la frontiere quebecoise et donc la radio est 80% en francais ici)... bienvenue au "real america" de Sarah Palin.
Venant d' une famille de Massacusetts, la mort d' Edward Kennedy nous est tres triste et une grosse perte, non seulement pour l' etat de MA mais pour le Congres entier - comme vous l avez dit Senator K fut le "great lion" du Senat et a tjrs ete vocal quand il a fallu. Toute la famille Kennedy etaient des grands supporteurs du service civic (CITY YEAR) et je remercie Ted pour son soutien permanent.
Mais ici, la nouvelle n' est pas prise comme a DC. Ici, la moitie des gens sont contents qu' il soit parti - pas l' homme - mais sa presence au Senat " ultra-liberal". Ici, c'est moitie/moitie conservateur/liberal (dans les sens US) et moi, qui adore Ted K a ete assez choque d' entendre du mal sur lui. Surtout a l occassion de sa mort, c'est quelqu' un qui a tjrs travaille dur et qui a parle quand les autres n'ont pas ose.
Rédigé par : Julie | 27 août 2009 à 17:35
La nécro complète sur le NT pour ceux qui voudront se faire une opinion.
http://www.nytimes.com/2009/08/27/us/politics/27kennedy.html
Désolé Anne, mais j’ai un problème avec Chappaquiddick et quelques autres petites choses.... Laisser morte noyée une jeune femme dans sa voiture et s’en aller dormir dix heures. Il est vrai que je ne suis pas, et de loin, un Kennedy. Disons qu’il a tenté par la suite de se racheter.... J’ai fait lire cet article à ma fille (20ans) elle a eu une appréciation plutôt positive rejoignant ainsi ce que vous écriviez.
Rédigé par : Idéfix | 27 août 2009 à 17:31