Sur la marée noire d'abord, Obama a annoncé qu'il allait créer une commission d'enquête indépendante pour enquêter sur les origines de l'explosion de la plateforme Deepwater Horizon. Cette décision devrait prendre effet aujourd'hui par décret présidentiel, alors que les trois protagonistes, BP, Halliburton et Transocean, continuent toujours de se renvoyer la balle quant à leur part de responsabilité dans la catastrophe.
Cette décision, destinée à apaiser le climat délétère qui s’est installé à Washington, vise surtout à montrer que le Président à la situation en main et prend sa part de responsabilité quant au manque de contrôle de l’Etat.
D'autant que, sur le terrain en Louisiane, la situation semblerait empirer. Tandis que BP se félicitait d’avoir enfin réussi à mettre en place un tuyau leur permettant de siphonner "jusqu'à 1,000 barils" par jour (soit 160.000 litres de pétrole brut), certains experts estiment que ce ne serait pas 800.000 litres mais 5 a 20 fois plus qui se déverseraient quotidiennement en mer et qu’il fallait désormais craindre que des nappes de pétrole arrivent sur les côtes de la Floride.
Deux nouvelles qui ont aussitôt fait monter les Républicains à la charge. Fustigeant le manque d’implication du Président, l’opposition a demandé qu’une nouvelle enquête soit ouverte pour déterminer si BP a fait des déclarations mensongères au gouvernement et au Sénat sur l’état de la marée noire et leur capacité à y répondre.
Sur le dossier de l'immigration, Barack Obama a critiqué, devant le Président Felipe Calderon, l’Etat d’Arizona pour sa loi sur l’immigration : "Aux Etats-Unis, aucune personne respectueuse des lois, qu’elle soit citoyen américain, immigrée ou en visite de Mexico, ne saurait être soupçonnée au seul motif de son apparence physique".
("In the United States of America, no law-abiding person — be they an American citizen, a legal immigrant, or a visitor or tourist from Mexico — should ever be subject to suspicion simply because of what they look like.")
Face à l'opposition qui fait de cette question un débat sur la sécurité nationale, il a demandé aux Sénateurs républicains de cesser de "criminaliser l’immigration" et de rejoindre les Démocrates pour réfléchir à une nouvelle politique dans ce domaine, qui encadrerait aussi bien la sécurité aux frontières que les demandes de visas et d’autorisations de travail. Courageux.
Avec ces crises de tous les côtés, il fallait bien offrir des têtes en expiation.
Et le dernier dont la démission a été rendue officielle aujourd'hui, est Dennis Blair, le patron du renseignement chargé de coordonner l'action des multiples agences nationales, dont la carrière n'aura pas survécu à la tentative d'attentat du 1er mai dernier à Times Square, par un jeune pakistanais qui venait justement d'acquérir la nationalité américaine un an auparavant. Cet attentat déjoué survenant après celui évité lui aussi à Noel dernier dans le vol Amsterdam- Detroit.
Mais la soirée d'hier a cependant été marquée par un grand succès pour BO, puisque le projet de réforme financière le plus ambitieux depuis Roosevelt a été adopté par le Sénat. 59 voix contre 39 dont 4 sénateurs républicains. un soupçon donc de politique bi-partisane, contrairement à la réforme de la santé adoptée seulement par les Démocrates. Bien sûr, le POTUS est lucide et sait que les "hordes de lobbyistes" comme il les appelle, au travail depuis des années, ne vont pas désarmer si facilement.
Toutefois en un an et demi de mandat, réussir - comme il s'y était engagé - une réforme de la santé et une réforme financière, qui peut dire mieux?
Bonjour de pas sunny washington du tout comme dirait Mélanie. J'en ai marre de voir du ciel gris depuis des semaines entre Paris et DC!
Haier, je suis comme vous, j'ai adoré ce speech d'Obama a Calderon sur le délit de faciès. Ca fait du bien à entendre...
Rédigé par : Anne Sinclair | 24 mai 2010 à 14:26
Sur le dossier de l'immigration, Barack Obama a critiqué, devant le Président Felipe Calderon, l’Etat d’Arizona pour sa loi sur l’immigration :
"Aux Etats-Unis, aucune personne respectueuse des lois, qu’elle soit citoyen américain, immigrée ou en visite de Mexico, ne saurait être soupçonnée au seul motif de son apparence physique".
============
Jour vous,
il y a de phrases comme celle ci dont la simple lecture vous donne l'impression que le monde peut se porter mieux
Oui ,simple impression,dommage
Mais?????????
Rédigé par : Haier le mécréant | 24 mai 2010 à 09:07
Bonjour Anne, bonjour à tous
@ Jog
Vous en avez de la chance de pouvoir assister au festival des étonnant voyageurs !
Haïti est à l'honneur cette année, l'occasion de penser à cette île meurtrie et à ses habitants si fiers et si courageux dont on ne parle plus guère une fois l'émotion initiale passée !
La littérature haïtienne est magnifique et les auteurs très respectés. Jeudi à "la grande librairie" sur la 5 était présent Franketienne. Quand le tremblement de terre a eu lieu les habitants de Port au Prince ont convergé nombreux vers sa demeure angoissés pour savoir comment se portait "le poète". Qu'ajouter ?
Eh oui Jog, François René et son île du Grand Bé au pied des remparts!
C'est beau.
Rédigé par : Michèle Doige | 23 mai 2010 à 17:57
" Toutefois en un an et demi de mandat, réussir - comme il s'y était engagé - une réforme de la santé et une réforme financière, qui peut dire mieux? "
++
Jour vous,
Ben j'ai beau chercher,je dois dire que cela me parait bien compliqué ,malgré les nombreux candidats,
oups,quel menteur ce Haier
Bon wwek
Rédigé par : Haier le mécréant | 23 mai 2010 à 16:09
Il faut renouveler... quoi? le logiciel, mais aussi le spectacle, le public, les idées, les choses.. sans tomber dans l'ère de la consommation d'idées et de l'idée jetable, j'avoue que le spectacle de "la traviata" à la gare de Zurich me plaît formidablement.
En ce moment sur Arte... Je n'ai pas trouvé de rediffusion..
Rédigé par : Sélène | 23 mai 2010 à 10:13
@Bloggy Bag
Merci d'avoir complété ma pensée: car il faudrait qu'on en finisse des hypocrisies. Les religieux, les politiques, les financiers de tout bord, etc, depuis des millénaires ont été les prédateurs des plus faibles. C'est écrit dans les gênes des mammifères et la première victime est leur compagne. Maintenant que nous avons la chance de vivre une époque fabuleuse ou l'information circule à la vitesse de la lumière, saisissons cette lumières que nous ont donné les Lumières en mettant en avant les valeurs individuelles et leurs créativités. Alors seulement Homo Sapiens aura vraiment évolué. D'ailleurs il vient de créer vraiment une vie à partir d'une cellule de synthèse devenant par là l'équivalent de Dieu qu'il faudrait arrêter de chercher là où il n'est pas ...
Quand l'homo politicus n'a rien à perdre, il dit la vérité. C'était le cas de Delors en 1995, comme De Gaulle en 1945 et 1958, c'est le cas de DSK maintenant. Comme nous le disons sur ce blog, c'est surtout le cas de Barack Obama depuis le 4 Novembre 2008.
Rédigé par : attila | 23 mai 2010 à 09:59
Bonjour Anne Toutes et Tous,
Charlotte Ainsi...par conséquent serait une absurdité...dans le contexte!
MiDo oui on ne parle pas de cette mise au pas de Wall Street!
Ca doit géner au palais de l'Alysée...Lui il en est encore au bouclier fiscal pour faire revenir les gros poissons qui eux s'en fichent comme de leur première couche culotte usagée!
Reste maintenant à l'étendre, (en dehors du fait que deux textes sont à moudre celui de la Chambre et celui du Sénat, ( j'ai bien retenu la leçon sur le fonctionnement du système ingérable US), au reste du monde en rejoignant Merkel.
Si tout le monde s'y met on va peut être arriver à empécher les salopards de faire des conneries pour leurs seuls porte monnaies!
Bon je retourne voir mes Etonnants Voyageurs, il fait beau l 'Etoile du Roy est magnifique et le Grand Bé est calme pas d'Anglois à l'horizon, François René peut se reposer un peu.
Rédigé par : Account Deleted | 23 mai 2010 à 07:42
Finalement, je trouve que notre ami BO tient super bien la route, il me donne aussi l'impression d'être au-dessus de la mêlée! Et le moins que l'on puisse dire, c'est qu'il n'a pas la tâche facile avec touts ces dossiers qu'il doit gérer simultanément... Il se donne même le luxe de téléphoner à Angela Merkel pour la féliciter des actions entreprises par l'Allemagne pour renforcer la zone "euro"... Pas mal, non?
Rédigé par : Marc JP | 23 mai 2010 à 04:25
Charlotte,
A mon tour aussi de donner mon avis, lequel rejoins d'ailleurs ceux de Jog, Frédéric et Anne: "Ainsi" me semble le mot correct.
Rédigé par : Marc JP | 23 mai 2010 à 04:21
Perks unchecked for some Wall Street CEOs
By Tomoeh Murakami Tse
Sunday, May 23, 2010; G01
NEW YORK -- Some of the nation's biggest financial firms have increased the perks and benefits they pay their chief executives, despite the glaring spotlight from a public fed up with handsome bonuses at bailed-out Wall Street banks.
The lavish fringe benefits included country club dues, chauffeured drivers, personal financial planning services, home security systems and parking. Some increases were in perks that Obama administration officials consider among the most egregious, such as corporate aircrafts for personal travel.
J.P. Morgan Chase awarded its chairman and chief executive, Jamie Dimon, $91,000 in personal travel on the company jet in 2009, up from about $54,000 the previous year. His total perks increased 19 percent, to $266,000. Dimon, along with Goldman Sachs chief executive Lloyd Blankfein and McLean-based Capital One chief executive Richard Fairbank, also received sharply higher perks related to personal and home security.
"Marie Antoinette could fit into this crowd without missing a beat," said Nell Minow, co-founder of the Corporate Library, which found in recent studies of several thousand U.S. companies that more chief executives received club memberships than a year earlier, and companies paid more to cover executives' personal use of corporate planes. "Many people would think the solution would be not to be so provocative of unrest and unhappiness, but no, they're saying, 'Go ahead and do that, just build bigger walls around your house.' "
A review of the 29 largest publicly traded financial companies that received federal aid found that nearly one in three increased fringe benefits for their chief executives. Those raises contrast with the belt-tightening that many Americans have experienced during the recession.
They also occurred as 20 of the firms cut perks last year, after an increase in 2008, according to figures in corporate securities filings provided by Equilar, a compensation data services firm.
Last year, executives at the firms surveyed received perks and benefits worth more than $140,000 on average, compared with $380,000 in 2008. Individually, chief executives at nine of the banks received total fringe benefits worth more than the previous year. The analysis does not include relocation costs and related taxes, typically one-time fees that can skew year-over-year comparisons. All of the banks were operating with taxpayer funding for at least part of last year, although 14 had returned the money by year's end.
The overall decline took place in part because of strict limits on perks imposed by the Obama administration for 2009 at companies receiving the most assistance. For example, at Ally Financial, the financing arm of General Motors formerly known as GMAC Financial Services, chief executive Michael A. Carpenter received perks worth just $35, compared with the $4.8 million awarded to his predecessor, Alvaro G. De Molina, in 2008.
While the sweeteners translate to a drop in the pool of money that could have gone to shareholders or been reinvested in the business, activist stockholders and corporate governance groups argue that they are symptomatic of a larger problem.
"It's a very powerful indicator of something we are learning to care about more and more, and that is the board's ability to say no to the CEO," Minow said. "If it can't say no to the CEO on a club membership, then how can we expect them to say no to an acquisition or some other decision that is not in the interest of shareholders? We have found over and over again that it is a leading indicator of a board that is not providing effective oversight."
Companies say that perks are useful in attracting talent and that they benefit shareholders as well because private jets and chauffeured drivers help keep busy and high-profile chief executives safer and more efficient.
"Security expenditures could be considered more of an issue about risk than an executive perk," Capital One spokeswoman Tatiana Stead said in an e-mail, adding that the company for years has covered Fairbank's security expenses, which can fluctuate. "As founder, chairman, and CEO, Rich Fairbank is critical to our business and this expenditure has never been a significant annual expense."
Representatives for Goldman and J.P. Morgan Chase declined to comment.
While perks have long been a focus of criticism by corporate governance-minded activists, the benefits -- about $4 million in total among the chief executives of the 29 financial firms -- are drawing increased scrutiny in today's tough economy and interest in Washington to clamp down on excessive pay.
Both the House and Senate versions of the financial regulation overhaul bill include provisions that would give shareholders an advisory, up-or-down vote on executive compensation packages. The legislation also includes measures that would give stockowners more say in electing board directors.
Meanwhile, Kenneth R. Feinberg, President Obama's pay czar, who ruled last year that perks at firms receiving the most taxpayer assistance should not exceed $25,000 per executive, is reviewing pay practices at the more than 400 financial institutions that received Troubled Assets Relief Program funds. The principles guiding his review, to be made public within weeks, are similar to those he used with the most troubled firms, according to people familiar with the matter.
Although Feinberg does not have authority to impose changes at the broader group of firms receiving TARP money, the powers granted to Feinberg through legislation allow him to review compensation, and "where appropriate, negotiate appropriate reimbursements."
"The significance is greater than the dollar value alone," said Brandon Rees, deputy director of AFL-CIO's office of investment. "It illustrates the power of CEOs to dictate every term in their compensation agreement . . . If the CEO wants to go to Aspen, or the South of France for his vacation, and wants to fly on the corporate jet, well then, he should expend the vast sums of compensation shareholders have given him to do that."
Rédigé par : Charlotte | 23 mai 2010 à 00:21
http://www.dailymail.co.uk/news/article-1280370/Canada-geese-left-charge-40-goslings.html
Rédigé par : Charlotte Goulmy | 22 mai 2010 à 23:07
Obama's Progressive Project Is Changing Washington

The New York Times
Signature Programs In 1944, President Roosevelt signed the G.I. Bill; President Johnson signed the Civil Rights Act of 1964; President Reagan explained his program to lower taxes in 1981, and in March, President Obama signed the health care reform bill.
By DAVID LEONHARDT
Published: May 22, 2010
WASHINGTON
With the Senate's passage of financial regulation, Congress and the White House have completed 16 months of activity that rival any other since the New Deal in scope or ambition. Like the Reagan Revolution or Lyndon Johnson's Great Society, the new progressive period has the makings of a generational shift in how Washington operates.
First came a stimulus bill that, while aimed mainly at ending a deep recession, also set out to remake the nation's educational system and vastly expand scientific research. Then President Obama signed a health care bill that was the biggest expansion of the safety net in 40 years. And now Congress is in the final stages of a bill that would tighten Wall Street's rules and probably shrink its profit margins.
If there is a theme to all this, it has been to try to lift economic growth while also reducing income inequality. Growth in the decade that just ended was the slowest in the post-World War II era, while inequality has been rising for most of the last 35 years.
It is far too early to know if these efforts will work. Their success depends enormously on execution and, in the case of financial regulation, specifically on the Federal Reserve, which did not distinguish itself during the housing bubble.
Already, though, one downside to the legislative spurt does seem clear. By focusing on long-term problems, Mr. Obama and the Democrats have given less than their full attention to the economy's current weakness and turned off a good number of voters.
After months of discussion, and with the unemployment rate hovering near a 27-year high, Democratic leaders said Thursday they had finally reached agreement on a bill that would send aid to states and take other steps to increase job growth. Congress plans to vote on the bill next week. But some of the money will not be spent for months and may not be enough to affect voters' attitudes before November's midterm elections.
Still, the turnabout since Jan. 20 - the first anniversary of Mr. Obama's inauguration and the day after Scott Brown, a Republican, won a Senate seat in liberal Massachusetts - has been remarkable. Then, commentators pronounced the Obama presidency nearly dead. Today, he looks more like a liberal answer to Ronald Reagan.
"If you'd asked me about this administration after Scott Brown was elected, I'd have told you it was going to fizzle into virtually nothing," said Theda Skocpol, the Harvard political scientist. "Now it could easily be one of the pivotal periods in domestic policy." But, Ms. Skocpol added, "It will depend on what happens in the next two elections."
The recent period surely will not match the impact of the New Deal. Nothing is likely to, notes David Kennedy,a Pulitzer Prize-winning historian, because the New Deal created much of the modern American government. "These are not as dramatic as the foundational moments," Mr. Kennedy said, "but they're significant changes."
Alan Brinkley, a historian of the Depression, added: "This is not the New Deal, but it's a significant series of achievements. And given the difficulty of getting anything done under the gridlock of Congress, it's pretty surprising."
The last 16 months seem most similar in scope to three other periods in the last 80 years. After World War II, the federal government helped build the modern middle class with the G.I. Bill, housing subsidies, the highway system and incentives for employers to offer health insurance. The 1960s - mostly under Mr. Johnson, but also Richard Nixon - brought civil rights legislation, Medicare, Medicaid and environmental laws. Then Mr. Reagan ushered in a period that continued, more or less, until 2008: tax cuts, less regulation and other attempts to unleash the competitive forces of the market.
Mr. Obama has been trying to reverse the Reagan thrust in some important ways. Although the Reagan administration did not shrink the size of the federal government, it changed the ways that Washington collected and spent its money, by reducing taxes on the affluent, cutting some social programs and increasing military spending.
These policies ended up magnifying income inequality, which was already rising for other reasons. Since 1980, median household income has risen only 30 percent, adjusted for inflation, while average incomes at the top have tripled or quadrupled. Every major piece of the Obama agenda is meant, in part, to push back against inequality. Government may grow, but the bigger change will be how the government is spending its money.
The health bill expanded insurance coverage largely for middle-class and poor families and paid some of the bill by taxing households making more than $250,000 a year. Attached to the final health bill were also education provisions that cut subsidies to banks making student loans, and used much of the money for college financial aid instead.
The financial regulation bill, meanwhile, would take several steps likely to reduce Wall Street's profits - and Wall Street has created more multimillionaires in recent decades than any other industry. To take one example, certain trades would be forced onto open exchanges. This would hurt financial firms' ability to act as a middleman, much as Expedia and other travel Web sites have hurt travel agents.
For all these differences, though, there are also ways that Mr. Obama and today's Democrats have accepted, and are even furthering, the Reagan project. They are not trying to raise tax rates on the affluent to anywhere near their pre-1981 levels. Their health bill tried created new private insurance markets, not expand Medicare.
Most striking, the administration is trying to improve public education by introducing more market competition. To win stimulus funds, about 20 states have changed their rules to allow more charter schools or to evaluate teachers in new ways. On Thursday, Gov. Bill Ritter Jr. of Colorado signed a bill that would reward teachers who received strong evaluations and deny tenure to some who did poorly.
These education changes - combined with increased spending on science research - are meant to lift economic growth. Economists have long considered education and technology to be the main ingredients in growth. In Mr. Obama's phrasing, the goal is to create a "new foundation," more solid than the bubbles of recent years.
Even with those bubbles, the nation's economic output expanded only 20 percent from 2000 through 2009. In the 1980s, it grew 35 percent, and in the 1990s, it grew 37 percent.
Will this new progressive project succeed? There are any number of uncertainties: whether enough charter schools will succeed, whether the new health insurance markets will function well, whether the Fed will learn to become an effective regulator of Wall Street.
Some of those questions won't be resolved for years. But one issue should become clear much sooner. Mr. Reagan, Mr. Johnson and Franklin D. Roosevelt cemented their changes by retaining enough allies in Congress and serving more than four years in the White House. Mr. Obama has yet to do so.
Rédigé par : Charlotte | 22 mai 2010 à 22:56
http://www.dailymail.co.uk/news/worldnews/article-1280196/Another-awkward-meeting-Cameron-After-Sarkozy-gears-meet-Merkel-amid-euro-tensions.html
Rédigé par : Charlotte Goulmy | 22 mai 2010 à 21:35
Bonjour Anne, bonjour à tous
Je trouve que cette importante réforme du système financier n'a guère été commentée en dehors de ce blog ☼☼☼☼ les réformes importantes que le Potus fait passer seraient elles sous-estimées? Il s'agit tout de même de la loi la de régulation du secteur financier la plus importante depuis 1929.
Elle est passée au Sénat malgré les nombreuses tentatives des milieux financiers pour la faire échouer.
A t-on déjà entendu un Président de la République dire aussi clairement que Wall Street avait voulu faire dérailler sa réforme en envoyant notamment des "hordes de lobbyistes".
Le titre de la Tribune de Genève est assez évocateur " le putsch historique d'Obama contre Wall Street".
http://www.tdg.ch/actu/economie/putsch-historique-obama-contre-wall-street-2010-05-21
Rédigé par : Michèle Doige | 22 mai 2010 à 19:15
@attila : la contradiction majeure est de faire croire depuis des dizaines d'années qu'un système insolvable de retraite est pérenne.
Soit on indique clairement qui on veut ruiner dans un tel système, soit on dit qu'il faut radicalement réformer ce système. Il me semble que Dominique a choisi la deuxième voie, et je suspecte qu'il le fait sur l'air du défit amusé "vous voulez que je revienne, alors regardez la réalité telle qu'elle est".
Si c'est bien le cas, je réponds chiche...
Rédigé par : Bloggy Bag | 22 mai 2010 à 17:54
Comme à ses habitudes, Joseph Stiglitz nous fait partager ces analyses pertinentes - quoique souvent dérangeantes - que beaucoup de dirigeants européens devraient prendre le temps de considérer par mauvais temps.
Je ne suis pas Économiste pour un sou, mais quand des choses reputées complexes sont dites aussi clairement, elles me font comprendre ce que "bon diagnotic, thérapie douteuse" veut dire :
http://www.lemonde.fr/economie/article/2010/05/22/joseph-stiglitz-l-austerite-mene-au-desastre_1361520_3234.html
Charlotte,
Comme d'autres, je ne vois qu' "ainsi".
Rédigé par : Blaise d'Ottawa | 22 mai 2010 à 17:10
Merci tout le monde, vous êtes adorables.. j'espère juste que ma citation n'a pas été trop courte, je me rendais pas trop compte. Si cela
vous fait changer d'avis....
La voici en entier:
Mc Donald's et Coca Cola sont devenus des symboles de l'uniformisation. Pourtant, on consomme ces produits de façon très différente aux quatre coins du monde. ................. , un hamburger vendu en France n'a pas le même goût qu'à Taiwan, où l'on trouve des Rice Burger! Ou encore, au Mexique. les indiens Chamulas considèrent que le Coca-Cola est une boisson rituelle: son gaz ferait fuir les mauvais esprits.
A Ainsi
C Par conséquent
Vous choisirez lequel?
Examen un peu daté.. voici un texte sur Diam's...plus tellement à l'ordre du jour
Diam’s aux mille facettes
Porte-parole du rap féminin français, Diam’s connaît un succès fou
Q 1
J’ai l’impression d’appartenir à la
deuxième génération de ce genre
musical. J’avais 6 ans quand le groupe
NTM commençait. J’ai connu I am,
Assassin, etc. Je veux bien leur rendre
hommage car ils ont construit l’histoire
de cette musique. J’aurai toujours ce
besoin de dire que, sans NTM, je ne
serais pas là.
Q 2
Contrairement à ceux qui disent que
ce genre de musique est mort, il est
plus vivant que jamais! Il a beaucoup
évolué. Internet a changé les choses
car il existe des millions de sites
musicaux. Quelqu’un qui a beaucoup
de succès aujourd’hui a probablement
plus de mérite que moi à mes débuts
en 1999.
Q 3
Je raconte ma vie de femme, c’est
normal qu’elles s’y reconnaissent. Si
mes chansons leur permettent de
retrouver le bonheur, je suis fière. Mais
maintenant, il y a aussi beaucoup de
garçons, que ce soit le grand frère ou
le copain, qui viennent aux concerts…
Q 4
Adolescente, j’étais très seule. Je
n’étais ni la plus belle ni la plus laide.
Voir aujourd’hui que des milliers de
personnes m’apprécient compense
mes problèmes d’autrefois.
Il fallait trouver les Questions auxquelles elle répondait.... Pas très dur, mais qu'est-ce que la vie peut changer vite!
Rédigé par : Charlotte Goulmy | 22 mai 2010 à 17:00
Charlotte, à mon tour de donner mon avis: j'utiliserais "ainsi" car cela illustre la phrase précédente. "Par conséquent" donnerait un autre sens à la phrase, en l'enfermant dans une conséquence inévitable.
Rédigé par : Anne Sinclair | 22 mai 2010 à 16:47
Bonjour Charlotte :
La première partie de la phrase, " Pourtant, on consomme ces produits de façon très différente aux quatre coins du monde" est une forme de constat. La suite de la phrase est là pour donner un exemple afin d'étayer le constat. J'utiliserais donc le mot "ainsi".
J'aurais utilisé l'expression "par conséquent" ou le mot "aussi", si la première partie de la phrase avait été une décision. Auquel cas j'aurais voulu exprimer la conséquence, ou ce qui découle, d'une décision.
Bonne journée
Rédigé par : Frederic Audibert | 22 mai 2010 à 16:39
D'ici 5 minutes Obama va donner un speech important sur les politiques internationales. Il est à West Point... ça promet
Rédigé par : Charlotte Goulmy | 22 mai 2010 à 16:29
Dans tous les partis, il y a les slogans électoraux (idéologiques) et les pratiques gouvernementaux (pragmatiques). Nier cela est prendre les électeurs pour des "moutons". Si la côte de NS a chuté tellement c'est à cause de cette contradiction. Quel(le) qu'il(elle) soit, le (la)candidat(e) du PS pourra-il(elle) se permettre cette entourloupette ?:
http://www.slate.fr/story/21813/ps-aubry-les-retraites-et-dsk
Rédigé par : attila | 22 mai 2010 à 15:44
http://www.thedailybeast.com/blogs-and-stories/2010-05-20/ayaan-hirsi-ali-on-injustice-of-female-genital-mutilation/
Le monde est fou! Je vous le dis... Dinguo et criminellement cinglé, starbé et irrécupérable. Une honte
Rédigé par : Charlotte Goulmy | 22 mai 2010 à 14:39
Charlotte
je dirais "ainsi" mais de là à mettre ma main au feu!
Tout découle de l'ensemble de l'énoncé...
par conséquent me semble absurde car le constat est que de par le monde on mange ces saloperies de façons différentes, le constat entraine une autre affirmation, qui n'est pas la conséquence de ce qui précéde qui on se référe à ce qu'en mathématiques est une conséquence, c'est que dans le monde le gout est différent.
Je voterai pour ainsi, serait peut être pas élu!
je ne suis pas fortiche en opposition et concession, ça se saurait!
Rédigé par : Account Deleted | 22 mai 2010 à 12:19
Bonjour !
Petites pensées "profondes" aux aurores, avant le premier café...
On a l'impression qu'il a fallu une bonne année à BO pour bien se rendre compte que c'est lui le POTUS.
La goutte qui aurait fait déborder le vase ? Peut-être ceci : l'avidité, la stupidité, la malhonnêteté de BP.
Avec la réforme de Wall Street mieux ficelée et mieux réussie que celle de la santé, avec les Républicains qui semblent vouloir comprendre que leur intérêt électoral à court et moyen terme est peut-être plus au centre droite qu'au Tea Party et, surtout, avec l'immense majorité des États-Uniens solidement derrière lui, BO ne devrait pas se priver de bouffer du BP au cours des prochains mois. Pour à la fois affirmer sa présidence et neutraliser / limiter / renverser la débâcle annoncée aux diverses élections de mi-mandat.
No more Mr. Nice Guy ! BO has found his issue !
Les prochains mois en politique USA s'annoncent... passionnants !
Rédigé par : Robert | 22 mai 2010 à 11:46
Tout à fait d'accord : une réforme du système de santé plus une réforme financière, avec des chambres difficiles à gérer, c'est excellent. Est-ce que l'on peut en savoir plus sur le contenu de la loi financière ? En quoi elle changera réellement le système existant ?
Je voulais revenir sur l'émission hexagonale "A vous de juger" de jeudi dernier : j'apprécie beaucoup l'économiste Daniel Cohen et ce n'est pas pour rien car là, il m'a encore très agréablement surprise ; pour le sujet "retraites" il a parlé d'âge social et non plus d'âge biologique d'une façon très pertinente comme toujours avec lui. En effet, 60 ans ça ne veut rien dire car selon l'état de santé des individus, la pénibilité ou non de leur métier, l'âge auquel on a commencé un travail, on a des situations extrêmement différentes. Et si on aime son métier, que celui-ci n'est pas épuisant, pourquoi ne pas continuer. J'ai apprécié plus que tout cette intervention car j'ai vu des situations si différentes d'individus à un âge identique, ayant une forme physique très variable. C'est cet âge social qui devrait prévaloir et non l'âge biologique.
Rédigé par : Françoise Dumont | 22 mai 2010 à 11:03