Le ton se durcit de part et d'autre.
Hier, Barack Obama a profité de son adresse hebdomadaire pour revenir sur les promesses électorales des Républicains, n’hésitant à déclarer "qu’au lieu d’offrir une voie vers un avenir meilleur, leur plan n’était que l’écho d’une décennie passée et désastreuse que le pays ne peut se permettre de revivre." ("Rather than offering a path to a better future, their plan is an echo of a disastrous decade the country cannot afford to relive.").
Les Républicains ont en effet présenté en grande pompe jeudi leur "promesse pour l’Amérique" ("Pledge to America"), un programme de 45 pages pour mettre fin à l’irresponsabilité - comme ils disent - des décisions de Barack Obama.
A défaut de proposer une véritable alternative, l'opposition a déroulé une série de mesures et d’engagements à court-terme, visant la politique de Barack Obama et faisant des élections à venir la dernière chance pour "restaurer une (politique) budgétaire saine à Washington" ("to restore "fiscal sanity" to Washington").Leurs arguments, à longueur de tribunes sont toujours sur le même thème: "le gouvernement est trop gros, dépense trop et est hors de contrôle".
("The federal government is too big, it spends too much, and it's out of control.")
Plus que des propositions, c'est une stratégie de blocage, pour endiguer les réformes du Président qu'ils jugent inconsidérées : gel des dépenses publiques et fin du "gaspillage de l'argent public", "fin des programmes d’aides et des réformes du gouvernement qui plombent l’économie et les entreprises", révision, voire abrogation de la réforme de l’assurance-maladie votée il y a peine six mois, sans oublier interdition de tout financement public de l'avortement.
Le tout sur un ton qui se veut délibérément alarmiste et grandiloquent: "Un pouvoir exécutif incontrôlé, un législatif complaisant et un judiciaire bien zélé se sont alliés pour contre-carrer la volonté du peuple et renverser les votes et les valeurs des Américains, anéantissant les lois et les institutions les plus fondamentales de notre pays et méprisant les croyances les plus profondes du peuple américain. Un gouvernement arrogant, (composé) d’élites auto-proclamées qui ont perdu le contact avec la réalité, prend des décisions et signe des lois, sans accepter le dialogue ou demander l’apport de l’opposition. (…)Avec un chômage en hausse, une dette croissante et un climat politique de plus en plus polarisé, (…) l’urgence d’agir ne peut être surestimée. Il est impératif de réparer notre économie et rendre le gouvernement au peuple."
Alors, certes, face à un tel raccourci, la Maison Blanche s’est vite empressée de rétorquer, une nouvelle fois, que ce programme n’était qu’un retour en arrière et que "les leaders républicains ne défendaient que les milliardaires, les délocalisations et les intérêts privés au lieu de ceux des travailleurs américains".
Mais le décalage avec les électeurs progresse chaque jour un peu plus et le fait est que les Démocrates ne parviennent pas à remonter dans les sondages.
Si bien que tous les médias, dans leurs émissions hebdomadaires du dimanche matin, ne pouvaient que souligner que la ‘magic touch’ de Barack Obama n’y était plus, ou plutôt que le candidat charismatique et empathique de la campagne s’était transformé en (ou serait redevenu) un président froid et cérébral.
Une observation validée par tous les analystes politiques comme par les anciens de l’administration W. Bush ou Clinton. Moins que les rythmes des réformes ou la lenteur des progrès, Barack Obama pâtirait de son sens de la réserve et de sa difficulté à communiquer émotionnellement avec des électeurs au quotidien toujours difficile.
Et alors que l’un des experts expliquait qu’Obama devrait plus donner dans le style Oprah Winfrey Show (la grande prêtresse des confidences à sensation) que dans le Harvard Elite Club, un autre commentateur, plus taquin, expliquait que Barack Obama tenait, en réalité, davantage du Spock de Star Treck, privilégiant, par nature, la raison sur les émotions, torturé par un conflit permanent entre logique et intuition.
Difficile de nier que le pouvoir use et éloigne et que l’incompréhension des électeurs est réelle. Barack Obama saura-t-il forcer sa nature et être capable de retrouver ses élans d’autrefois? C'était tout l'enjeu des discussions politiciennes de ce dimanche. Et l'enjeu sans doute des élections dans 5 semaines.
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Je l'ai essaye avec facebook,ca drige vers une page erronee.
Rédigé par : Adibhabli | 01 octobre 2010 à 18:22
Après moult réflexions, je me suis enfin décidé à poster cette note en commentaire du billet du 27/09/2010 – « Demain pourra-t-il être différent ? ». Ce billet reprend les grands axes du discours d’Obama aux Nations Unies. Les sujets évoqués sont tous d’une actualité brûlante et déclenchent toujours les passions. Mais lorsqu’un blog est de qualité, qu’il donne du plaisir à sa lecture, qu’il est enrichissant et qu’il offre un espace de réflexion, de dialogue et d’échange, dans le respect des uns et des autres, comme celui notre journaliste préférée, quelque soit le sujet, on est immanquablement incité à y exposer sa part de vérité.
Concernant la question de l’aide au développement, le constat fait par le Président Obama est juste et pertinent. On ne peut qu’y souscrire. Mais veut-il ou a-t-il les moyens de changer quoi que soit ? Je doute fortement de sa capacité d’action dans ce domaine. Un suivi assidu de plusieurs années de la politique internationale m’a aidé à faire ma religion dans ce domaine. On prête à de Gaulle, cette phrase : « Les Etats n’ont pas d’amis, mais des intérêts » et j’ajouterai, encore moins de principe dans leurs relations. Dans les relations entre Etats, les Gouvernements appliquent le proverbe africain qui dit : « Il vaut traiter avec un diable que l’on connaît qu’avec un ange que l’on ne connaît pas ».
C’est dans les rapports entre Etats que le machiavélisme atteint des sommets. Jean-Pierre Cot, l’éphémère Ministre de la Coopération dans le premier gouvernement de François Mitterrand en 1981 en fit l’amère expérience. Fidèle à l’idéal de la gauche porté au pouvoir par l’élection de Mitterrand, il a voulu mettre les actes en harmonie avec le discours. Il s’est mis en tête d’insuffler un peu moral dans les relations entre la France et l’Afrique. Mal lui en a pris. Il fût débarqué illico. Plus près de nous, Jean-Marie Bockel qui a rejoint le gouvernement du Président Sarkozy dans le cadre de l’ouverture, a lui aussi vilipendé les méfaits de la Françafrique. Cette dernière s’est chargée de le muter aux Anciens Combattants. Entre ces deux évènements, il y a eu le discours de François Mitterrand de La Baule en juin 1990. Le Président Mitterrand affirmait la volonté de la France de conditionner l’aide au développement à la démocratisation : « Il y aura une aide normale de la France à l’égard des pays africains, mais il est évident que cette aide sera plus tiède envers ceux qui se comporteraient de façon autoritaire, et plus enthousiaste envers ceux qui franchiront, avec courage, ce pas vers la démocratisation ». Il y a eu effectivement un mouvement de démocratisation mais qui n’était que d’apparence. Les authentiques démocraties sur le continent se comptent sur les doigts d’une main.
Ce qui est vrai pour la France au niveau de l’Afrique, l’est encore plus mais au niveau mondial pour les Etats-Unis. Une grande puissance se doit de préserver ses intérêts. Même si dans un élan d’idéalisme Obama prenait l’envie de mettre en œuvre une telle politique de l’aide au développement, il ne le pourra. Pour la simple et unique raison que la nouvelle puissance émergeante la Chine ne s’embarrasse nullement de ce genre de principe. Elle comblerait aussitôt le vide. Cette politique est déjà patente en Afrique. Contre toute logique économique mais avec un calcul stratégique sur le long terme, s’appuyant sur le matelas de réserve le plus confortable de la planète, elle prête à certains pays africains qui viennent juste de bénéficier de l’initiative d’allégement de la dette pour les pays fortement endettés. En un mot, sur cette question de l’aide au développement c’est un beau discours mais qui relève de vaines ambitions.
Pour terminer sur l’Afrique, ce qui fend le cœur, c’est que des jeunes de ce continent formés dans les meilleures écoles à travers le monde, rentrés chez eux se moulent dans cette nouvelle forme démocratie tribale et mette leur talent et leur intelligence au service de la tribocratie source de la mauvaise gouvernance et de la corruption. Pire ! On constate une recrudescence de l’instauration de dynastie républicaine ou plus exactement de République Monarchique cela avec le consentement des Nations Unies. Quel incroyable retour en arrière ! Il y a de quoi désespérer de l’avenir de ce beau et magnifique continent. Beaucoup d’hommes et de femmes à travers le monde sont toujours dans l’attente de ce nouvel ordre mondial que promettait le Président Bush à la veille de la guerre contre l’Irak. Ce qui est sûr et certain, ce nouvel ordre pour l’Afrique fait de justice, de liberté, de tolérance, d’égalité, de fraternité, de travail, d’effort et de méritocratie ne viendra que des africains. Il faut seulement qu’ils le veuillent et qu’ils transforment cette volonté en action.
C’est sur le conflit du Proche Orient que je crois Obama habiter d’une réelle volonté de trouver une solution pour l’instauration d’une paix durable. De toutes les guerres qui ensanglantent la planète « c’est celle qui contient la charge émotionnelle, la plus forte et la plus intense ». Tous les protagonistes de ce conflit, quelque soit leur expérience, leur niveau intellectuel, leur culture et leur savoir fonctionnent à l’affect. C’est cette situation qui est la cause de tous les dérapages. Il est pratiquement impossible d’avoir des discussions calmes et sereines avec les partisans des deux camps. Dans cette région, on se trouve dans un état d’exagération permanent. Il faut dire que c’est une constante, propre à cette partie du monde. La célèbre citation à propos du Liban dite par le Vicomte de Vogué (1848 – 1910), diplomate et auteur français, s’y applique : « D’ailleurs Il ne faut pas trop prendre au tragique toutes ces effervescences, et ne pas donner un sens trop absolu à l’emphase des mots. Dans ce pays, on appelle volontiers «guerre» un coup de fusil et massacre un coup de couteau ». Koffi Annan ancien Secrétaire Général des Nations Unies avait écrit un jour : « Il y a longtemps la raison a déserté cette région ». Plus que tout c’est ce dont manque cruellement ce conflit.
Cette partie du monde était compliquée bien avant la création de l’Etat d’Israël. Pour mémoire cette célèbre formule du Général de Gaulle dite en 1941 alors qu’il se rendait au Liban : « Vers l’Orient compliqué, je me rends avec des idées simple ». A cette complication inhérente, la création de l’Etat d’Israël a ajouté un inextricable « enchevêtrement » où s’y mêlent et s’y entrechoque le divin et le temporelle. Dans sa dimension religieuse, ce conflit met au prise la moitié de l’humanité. Additionnés, juifs, chrétiens et musulmans représentent bien cette proportion. Pour tous, cette terre est sacrée. La religion juive dispose sur les deux autres d’une antériorité chronologique. A cette réalité s’ajoute le fait que ni le Christianisme, ni l’Islam n’ont renié les fondamentaux de la religion juive. Les deux religions ont reconnu l’Unicité de Dieu, tous les prophètes de la religion juive et leurs histoires telles qu’écrites dans le Tanakh. En toute logique la religion juive est le ferment des deux autres. Cela devrait les rapprocher, mais cette terre dont tous se disputent le droit de propriété est une des sources de la haine qui les déchire. Elle vient s’ajouter au fait que chacune pense détenir la grande Vérité.
Depuis 62 ans, la communauté internationale a le plus grand mal à dénouer les divers fils de ce dossier. Dans ce conflit, il s’agit de l’affrontement de deux logiques. D’un côté celle qui juge « beau et légitime la création de l’Etat d’Israël » et de l’autre celle qui « estime que l’on a déshabillé Saint Pierre (les palestiniens) pour habiller Saint Paul (les israéliens)». Deux légitimités, de forces et d’arguments égaux, celle du passé et celle du présent se querellent une même terre, mais pas n’importe laquelle puisque triplement sacrées. L’idée d’une victoire définitive que souhaitent ceux que j’appelle les exclusifs des deux camps débouchera immanquablement pour l’une ou l’autre partie sur une nouvelle « Shoah ». De cela aucun homme sensé sur la terre n’en veut ! Et pourtant c’est triste de constater que les exclusifs de chaque camp, ceux qui nient le droit à l’existence de l’autre s’évertuent chaque jour d’avantage à suivre le principe de Marie de Flavigny, Comtesse d’Agoult qui disait : « Le pire de certaines haines, c’est qu’elles sont si vils et si rampantes, qu’il faut se baisser pour les combattre ». Conséquence, depuis soixante deux ans chacun des exclusifs de deux camps n’a cessé de s’abaisser. A tel point qu’ils sont parvenus à perdre et leur âme et leur humanité.
Lorsqu’on laisse la passion de côté, il apparaît clairement que ces deux logiques ou légitimités ne sont pas fondamentalement si éloignées. Cette terre si sacrée pour les deux parties, qui porte pour chaque camp le souvenir si vivace du passé, l’attachement viscéral du présent et le rêve d’un demain éternel peut devenir un espace de concorde. Cet amour presque charnel et exclusif qu’ils portent dans leur cœur pour cette terre devrait les inciter à vouloir la construire et non la détruire. Encore faut-il que l’une et l’autre parties soient animées du désir sincère de regarder vers le même avenir et de vouloir le construire ensemble pour leurs enfants plutôt que de chercher à s’épuiser dans des conflits que ni l’un, ni l’autre ne sera en mesure de remporter définitivement.
En insistant avec force pour organiser ces pourparlers, Obama sait qu’il dispose d’une fenêtre d’opportunité unique pour rapprocher les points de vues des deux parties. Du côté palestinien, la présence d’un homme de paix comme Mahmoud Abass disposant d’une légitimité certaine puisque membre fondateur du Fateh avec Yasser Arafat et du côté israélien d’un gouvernement dirigé par un homme de la droite dure le Likoud (Le parti qui a réussi sous Begin à faire avaliser les accords de Camp David et la cession de territoire à l’Egypte) qui seul peut faire accepter des concessions au peuple israélien. En plus, ce gouvernement est un gouvernement d’unité nationale puisque aussi bien le parti travailliste de gauche à travers Ehud Barack que l’extrême droite à travers Israël Beitenou d’Avigdor Liberman en font partie. Obama s’est dit « Il est temps de tordre le coup aux exclusifs » et de construire un Proche Orient plus paisible. Y parviendra-t-il ? C’est une autre question.
Pour ce qui concerne les interventions du Président Iranien qui a fait de la provocation sa marque de fabrique, comme toute chose insignifiante, il faut le traiter avec le mépris qui sied à de telles déclarations. Ce pays et ce peuple à l’histoire plus que millénaire mérite mieux que les illuminés qui depuis 31 ans le mènent droit contre le mur.
« Demain pourra-t-il être différent ? ». Il peut l’être si les hommes et les femmes de cette région agissent pour qu’il le soit. Enfin, pourquoi ne pas espérer que la « Grâce divine » qui a touché cette partie du monde par trois fois en trois mille ans ne vienne caresser une nouvelle fois les cœurs de ces hommes et de ces femmes pour transformer la haine en amour.
Voltaire.Rousseau
Rédigé par : voltaire.rousseau | 30 septembre 2010 à 16:28
Ma TCFP
Ainsi donc je vous inspire, en plus suivi d’un soleil rayonnant..
De trois choses l’une :
Je suis un dieu et ma parole est vérité ; faut que je me modère, je perçois le début de l’étouffement de modestie !
Ou bien vous vous êtes franchement égarée !
Ou vous aimez le rire et la connerie, ce qui me ravit !
Vous ne souhaitez pas que l’on vous dise où vous êtes !
Permettez-moi de le faire, quand même !
Tout comme moi, vous êtes AILLEURS, de cet AILLEURS que fut incapable de définir Rikikisinger, (je ne me souviens plus de son patronyme mais uniquement de son surnom).
Oui nous sommes ailleurs, si éloigné des idéologies et dogmes, des clans, confréries, partis.
Le seul connard qui ait réussi à m’encarter est mon banquier !
Nécessité faisant loi dans ce cas !
Pour se couvrir beaucoup parlent de leurs convictions en oubliant combien la pleine certitude du moment peut-être un désastre tout au bout ; les exemples abondent !
D’autres surfent sur le désir d’avenir des hommes, ne pensant pas un instant que ce qu’ils disent aujourd’hui sera faisable demain, tout en promesses n’engageant que ceux qui y croient !
D’autre font croire de leurs meilleures intentions à l’égard du petit peuple, cette trop complaisante France d’en bas, mais ne servent que leur clan !
D’autre argue de la République mais ravale ses lois aux confins de l’anticonstitutionnalité !
Alors ne pouvant croire comme le charbonnier, nous nous engageons dans la circonspection, la confiance rétive, et ne nous leurrons guère des envolées lyriques qu’ils nous proposent !
L’exagéré désir du toujours plus pour lui mais rien pour les autres ou quelques broutilles pour ravalement de sa conscience, donne à certains sous le couvert du bien de tous, l’exaspérante envie de dominer.
Du sang et des larmes a dit W Churchill, nous avons les deux et ça fait un bail que ça dure !
Je ne limite pas ici ce sang et ces larmes à notre seul territoire, plutôt mieux loti que beaucoup d’autres, aussi rikiki que l’était plus haut le gars cité, mais à l’ensemble des êtres humains.
Le lent, désespérant progrès des sociétés lourdement lestées de tous leurs atavismes, laissent l’homme à la seule dépendance des puissants.
Rédigé par : Account Deleted | 30 septembre 2010 à 14:58
Pour faire avancer la réflexion sur le voile : http://www.boozetoi.fr/2010/09/30/niqab-et-mini-short-les-niqabitch-en-vadrouille-dans-paris/#more-916
PS : j'espère que cela ne va pas à l'encontre de la loi Brumeuse de Philippe !
Rédigé par : Bloggy Bag | 30 septembre 2010 à 14:43
@sélène : l'habit ne faisait déjà pas le moine, alors si le pantalon ne fait plus l'homme, moi je dis non, mais où va-t-on ?
Rédigé par : Bloggy Bag | 30 septembre 2010 à 14:28
Bonjour Anne, Toutes et Tous,
D’abord commençons par cette loi magnifique, du joli mois républicain de Pluviôse, pour laquelle je m’oppose avec véhémence à son abrogation (n’ont rien d’autres à foutre les membres décharnés du conseil de Paris) :
Le port du pantalon par les Dames soumises à autorisation de Préfet !
Di diou, je veux être préfet et dispenser les autorisations du port du futal pour les dames !
Je reçois à partir de 15 h derrière le confessionnal en l’église de St Nicolas du Chardonnet…
Venez seule, sans bicyclette ni cheval, d’abord vous ne seriez pas autorisées à pénétrer ce sanctuaire ave vos montures..
Je le fais moi d’antiques prérogatives nobiliaires, mais vous est-ce bien raisonnable ?
Ma nature encline à la fainéantise me pousse Mesdames à préférer la jupe au calbar.
J’aime relever et non baisser, tout comme en gastronomie je confie au sel et autres assaisonnements le soin de relever le gout, comme ailleurs j’aime les choses épicées…
Bien que parfois le fute se révèle plus charnel dans l’étreinte palpatrice…
Bon, je ne vais pas m’étendre sur moi, alors que tant d’autres l’ont déjà fait !
Je suis en mission, sauver cette loi fabuleuse laissant à un seul homme le soin de régenter l’aspect vestimentaire des femmes..
Mieux que Lagerfeld non ?
J’irai même, ne limitant pas ce fabuleux pouvoir, jusqu’à exiger la mise à loipé de certaines meufs et pour d’autres iraient jusqu’à les mettre illico sous burka…A titre préventif, cela va de soi enfin de moi serait ici plus juste, des cauchemars possibles que feraient nos drôles !
Non Messieurs, n’abrogeons pas ce filon fantastique qui n’eut pour seule riposte que l’invention de la jupe culotte, cette horreur !
Maintenons ce rite, adorons le, a bas le futal et vive la jupe au vent malin ou au tourbillon métropolitain !
Y a de la joie dans la jupe, qu’une désespérance étriquée dans le fute !
De plus defensive la jupe l'est pour la femme à l'instar de Coluche je reprendrai volontiers ses propos:
"Il est plus facile pour une femme de courrir avec une jupe relevée qu'à un homme avec un pantalon baissé!"
C'est de la faute à Philippe, donc engueulez le!
Rédigé par : Account Deleted | 30 septembre 2010 à 13:54
« Barack Obama saura-t-il forcer sa nature et être capable de retrouver ses élans d’autrefois ? » Il m’étonne toujours un peu de voir là, comme ici en France, les journalistes (et parmi les meilleurs) s’attacher davantage à la personnalité du politique et à ses aptitudes séductrices plutôt qu’à ses capacités de résoudre les problèmes de fond. Car problèmes de fond il y a, là, comme ici. Ne serait-ce, sur le plan économique, que la formidable concurrence (si ce n’est déloyale tout au moins biaisée) des Pays renaissants ou émergents cause, en partie, chez nous d’un chômage couteux. Concurrence voulue au sein même des Pays Occidentaux car profitable à l’industrie et à la finance internationale mais douloureuse pour les peuples.
Sur le plan politique aussi : la démocratie fonctionne sur le principe des bateaux à voile, c’est la résultante de l’opposition des forces qui fait avancer le navire. Il s’ensuit une conduite en zig-zag que les changements fréquents d’équipages viennent encore compliquer. Sur ce point, et aussi exécrables qu’ils puissent être, les Pays totalitaires, sous couvert d’une pseudo démocratie, sont susceptibles de marquer des points en maintenant le cap aussi longtemps que nécessaire pour pallier des problèmes structurels.
Rédigé par : anarchaste | 30 septembre 2010 à 10:32
@Hi Sélène-Luna,
Un autre lapsus, décidément, c'est la saison or what?!...
l'UMP-iste Bernard Accoyer a salué le turc Mevlüt Cavusoglu, avec... Ceausescu, au lieu de Cavusoglu!!! C'est vrai que les pays roumains ont été sous domination ottomane pendant plus de 5 siècles et que la Turquie est située de l'autre côte de la Mer Noire, mais quelle triste confusion avec le patronyme du dictateur roumain!!!
Si celui de Ms Dati aura été funny, et ne mettait en cause personne, celui-ci est pitoyable, lamentable, pathétique... Ou alors, je me demande s'il a pensé à Sarko et Ciao cocu?!
Rédigé par : Mélanie | 30 septembre 2010 à 09:15
Encore une erreur, mon cher Philippe!!!!! les réflexes machistes ont la peau dure!!!!!
En quoi s'habiller en pantalon et chemisier serait "s'habiller en homme"... pas du tout, nous on s'habille comme on veut, on ne veut pas vous copier.. cette loi peut fort bien rester en place.. le pantalon n'est pas une marque déposée réservée à la seule gent masculine!!!!
Non mais!!!!
Rédigé par : Sélène | 29 septembre 2010 à 23:46
Je passe vite fait avant de passer à table (il fait faim !) pour rebondir sur le titre du sujet.
Je me demande aujourd'hui ce qui peut encore m'inspirer. Sans rire. A part mon PPP, bien sûr...☺
Sur le plan politique, je suis perdue. Je ne me retrouve nulle part. Ce n'est pas nouveau, certes mais ça devient inquiétant. Pour moi. Je me demande si je ne suis pas politiquement ce que je suis socialement. Ne me donnez pas la réponse ! Please. Je la connais déjà je crois. Ca ne rassure pas, ça ne conforte pas, mais ça explique ce qui reste toujours "à part". Ce qu'on loupe comme une fatalité alors qu'il ne s'agit que d'évidences. Une vie à peine remplie de ce qu'on peut à défaut de pouvoir faire mieux. J'ai enfin compris. Je sais pourquoi et comment. Je sais comment aussi faire maintenant mieux avec ce qu'il me reste. J'ai la frite des jours de chance sans avoir la banane des jours qui dureront. On s'habitue à tout même à l'obscurité. (Sans paraphraser !)
Est-ce qu'Obama m'inspire toujours ? OUI !!! Il m'inspire le mieux. Il m'inspire un espoir dont on dira bientôt qu'il fut illusoire ou en avance ou utopique. Obama, c'est demain et en cela je crois. Il est le seul Président des US à avoir su rassembler. En dépit des écueils depuis son élections. Il a montré la voie vers demain. Je le crois encore. Je le croirai encore demain même s'il ne peut pas faire tout ce qu'il voulait.
J'aime les gens qui innovent et qui donnent de l'espoir. J'aime ceux qui restent debouts quand le monde entier les abat. J'aime les politiciens qui vont au bout de leurs convictions. Quitte à perdre des suffrages.
Ne pas perdre son âme est-il plus important que perdre une élection ? Messieurs les politiciens, je vous le demande. Où est le plus important ? Peut-on changer le monde en changeant de conviction ?
Je ne suis pas encore prompte à opter pour les uns pour les autres. Je le crains. Pardon. Je serai votante et pensante forcément, mais je ne me sens pas proche de ce qu'on me montre car je ne suis pas américaine. Si j'étais née aux USA, je sais que la question ne se poserait plus pour moi depuis longtemps.
Rédigé par : CelineElias | 29 septembre 2010 à 21:07
Bonsoir Anne, bonsoir à tous
@ Philippe
Je connaissais la célèbre loi du 28 pluviôse an VIII, la loi fondatrice de la division territoriale toujours en vigueur avec la création des départements notamment et donc des conseillers généraux et des préfets mais pas celle du 26 brumaire an IX.
Et les non parisiennes alors, quelle loi leur interdisait de porter pantalon? Je sais qu'à Nice dans les années 50 le pantalon était autorisé pour les filles au lycée en cas de froid important, çà ne devait donc pas arriver souvent !
"il se trouvera toujours des " chevaliers servants" pour vous défendre ."
Vous ne pouviez pas ne pas écrire cela en tant que chevalier à la rose ☺☺
Rédigé par : Michèle Doige | 29 septembre 2010 à 18:53
Le pouvoir use et la gestion quotidienne empêche de voir l'horizon. Dans l'équipage de Star Trek, ils ont eu l'idée de mettre un psychologue.
L'idée est peut-être à reprendre pour conserver le regard clair et l'esprit frais.
Rédigé par : Bloggy Bag | 29 septembre 2010 à 18:13
Ah, je vois JOG nous faire, d'ici peu, un de ses billets dont-il a le secret
Une loi du 26 Brumaire An IX (17 novembre 1799) ça vous dit quelque chose...mesdames !
Figurez-vous que cette loi dispose que "toute femme désirant s'habiller en homme doit se présenter à la Préfecture de police pour en obtenir l'autorisation...". "...Cette autorisation ne peut être donnée qu'au vu d'un certificat d'un officier de santé...".
Alors là, on éclate de rire... vous vous dîtes que le "Gascon" il a appuyé un peu trop sur l'armagnac, ces temps-ci !
Que nenni ! D'autant plus que, pour ne pas être en infraction , vous avez la possibilité, mesdames, de faire valoir, comme le fit, en son temps, George SAND, deux circulaires de 1892 et 1909 qui autorisent le port féminin du pantalon... si la femme tient par la main un guidon de bicyclette ou les rênes d'un cheval !
Ah, je vois déjà Charlotte se précipiter sur sa bicyclette ou Anne tenir les rênes d'un cheval...place de la Concorde
Bon là le " Gascon" il a complètement fumé !
Sauf que cette loi de la République est toujours en vigueur, mesdames ! Et que, par les temps qui courent, mieux vaut être en conformité avec la loi, d'autant plus que le nombre des gardes à vue a explosé, en France.
Non, Anne, ne restez pas à Washington ...!
Vous allez bientôt pouvoir revenir à Paris car le Conseil de Paris a voté, lundi 27 septembre, deux vœux distincts déposés par les élus PCF/PG et les Verts pour demander au préfet de police, puisque c'est lui qui a le pouvoir en la matière, d'abroger cette ordonnance aussi désuète qu'incongrue, mais encore en vigueur.
Affaire à suivre donc...
Et puis, si en attendant, les femmes qui portent le pantalon sont toujours « hors-la-loi » et bien, mesdames, n'ayez crainte, il se trouvera toujours des " chevaliers servants" pour vous défendre .
Rédigé par : Philippe Pugnet | 29 septembre 2010 à 14:58
Moi, j'ai les red eyes dès que je vais en cours de fiscalité. Et quand j'en sors, on ne peut même plus voir leur couleur, car ils se sont carrément éteints.
Rédigé par : Clara | 29 septembre 2010 à 13:12
From my Romanian inbox:
Brice et Eric sont très inquiets par le nombre des pigeons autour du Palais de l'Elysées, ils ont tout essayé pour les faire partir, mais ça coûte trop. Un type arrive un matin dans leur bureau avec une proposition:
- je pourrai vous débarrasser de tous les pigeons gratis, à condition de ne me poser aucune question... ou alors, je vous demande 1 000 000 euros pour une seule question.
Ils acceptèrent aussitôt. Le lendemain, le type monta en haut de la Tour Eiffel, ouvrit sa veste et libéra un pigeon bleu qui s'envola aussitôt. Tous les autres pigeons le suivirent dans la même direction, loin, vers l'Est... 24h après, le pigeon bleu rentra seul auprès du type qui l'attendait au dernier étage de la Tour Eiffel. Les 2 copains n'en revenaient pas, extasiés, ils décidèrent de lui payer le million au type, afin de lui poser l'unique question:
- au fait, auriez-vous un rrom-gitan bleu, aussi?!...
Rédigé par : Mélanie | 29 septembre 2010 à 11:49
Bonjour de sunny Tolosa!
Lady-Anne,
chers collègues,
damned, on est de plus en plus mal, comme les amis-US pendant les 8 ans de bushy&co...:-( on n'ose plus voyager en dehors de la France, et ce type a la même nationalité/citoyenneté que moi:
http://www.lemonde.fr/international/article/2010/09/29/nicolas-sarkozy-symbole-de-l-extreme-droite-europeenne-selon-newsweek_1417427_3210.html#xtor=AL-32280184
Rédigé par : Mélanie | 29 septembre 2010 à 11:25
Bonjour à tous en passant,
Un rendez-vous à ne pas manquer :
France5 diffuse demain soir, jeudi à 21h35 un documentaire inédit sur la grande Simone Signoret avec entre autres, la participation de Guy Bedos et d'une certaine Anne Sinclair.
A vos magnétos !
Rédigé par : RobertBizolier - Marrakech | 29 septembre 2010 à 10:56
@Séquina-coquina♥♪♪♥,
j'ai raté l'émission en question, dommage...
Quant au "jeune marié moumouté", que veux-tu, quand on aime, on ne compte pas, right?!;-) xoxoxo.
===
@Charlotte, tu exagères, comme d'hab, bush&co auront été de très honnêtes gens!!!;-)
Rédigé par : Mélanie | 29 septembre 2010 à 07:38
@Mrs-DSK,
pour éviter d'avoir les red eyes, il y a un collyre efficace en dose individuelle: cromoptic-2% que nous utilisons depuis qqs années, sur des long flights...
===
Back to Texas, UT-Austin...
http://www.chron.com/disp/story.mpl/metropolitan/7222803.html
l'une des filles de mon amie houstonienne a "gradué"(sic!) ici en juin-dernier...
USofA=land of guns...:-(
Rédigé par : Mélanie | 29 septembre 2010 à 07:29
Aie ! Le Directeur du FMI craint la possibilité d'une reprise sans emploi !
http://www.socialismedemocratie32.net/article-dominique-strauss-kahn-craint-la-possibilite-d-une-reprise-sans-emploi-57917000.html
Rédigé par : Philippe Pugnet | 28 septembre 2010 à 23:53
Est-ce que c'est vrai?
http://turtlebay.foreignpolicy.com/posts/2010/09/28/bye_bye_bernie
Entre-temps, la chaise musicale continue au Secrétariat @ NYC. Ban Ki Moon veut un 2ième mandat à tout prix, qu'il est en train de tout bâcler avec les nominations, pour avoir les votes des membres de UNSC :(
Il n'a rien foutu jusqu'à l'heure- que ce soit Darfur, le Moyen Orient ou Myanmar.
Rédigé par : Yul | 28 septembre 2010 à 22:23
@ Melanie... que voulez vous , ce buzz autour de ce qui aurait pu être un "bon mot" venant d'un homme, mais un très mauvais procès quand il s'agit d'une femme, vient sans doute de "l'automatisation" de la pensée féminine.. (à prendre au 36ème degré du pays des plaisantins)
Rédigé par : selene | 28 septembre 2010 à 18:47
French Biscuit, Michele et Yul, merci des explanations... Cela dit, des que je prends l'avion, j'ai les red eyes...
Rédigé par : Anne Sinclair | 28 septembre 2010 à 18:23
Pas "retrancher" mais "ajouter". Bref le red-eyes signifie qu'on a les yeux rouges de fatigue en arrivant...
Rédigé par : Account Deleted | 28 septembre 2010 à 18:19
Bonsoir Anne, bonsoir à tous
Anne, l'expression "red-eye" employée par Yul m'avait intriguée. J'ai donc fait ma curieuse sur la toile. Un "red-eye flight" est un vol qui part tard le soir à l'heure où vous commencez à avoir les yeux rouges de sommeil. C'est très imagé je trouve.
C'est ce que j'ai trouvé sur Wikipédia.
http://en.wikipedia.org/wiki/Red-eye_flight
Rédigé par : Michèle Doige | 28 septembre 2010 à 18:16