Hé oui, en Amérique aussi nous avons droit aux sondages quasi quotidiens...☺☺☺
Ils peuvent même révéler des surprises. Notamment celle-ci que pointe le dernier sondage d'ABC : malgré une année de critiques, de revers politiques, de défaite électorale, Obama a perdu...2 points. Il est à 47% de confiance quand il y a un an il était à 49... Et il battrait largement Romney et encore plus largement Palin si l'élection présidentielle avait lieu aujourd'hui!
Rapides commentaires: la victoire du GOP aux mid terms ne voulait pas dire blanc seing donné aux Républicains. Gouverner ce pays n'est pas forcément aussi périlleux qu'on le dit. Enfin ce goût du compromis qui exaspère un certain nombre de Démocrates, n'est sans doute pas aussi impopulaire qu'on le croit dans un pays moins clivé que les pays européens.
Il reste que les Américains pensent en majorité que le pays va dans la mauvaise direction. Ce qui n'a pas l'air d'inquiéter des proches de la Maison Blanche qui pensent - sauf accident - que le Président a toutes ses chances pour une réélection. C'est dans deux ans. Tant de choses peuvent se passer d'ici là. Toutefois, ce sondage a dû mettre du baume au coeur d'un Obama affaibli politiquement pourtant ces temps ci. Ou alors, ce que je crois, il a acquis la sérénité des vieilles troupes et fait passer sa caravane, que les chiens aboient ou jappent plus gentiment.
Samedi 18 décembre.
Après ces intéressantes digressions sur notre Totor national permettez moi de revenir au sujet.
La démocratie héréditaire d'abord. Bon, le Congrès qui vient sera particulier.
Depuis la première élection de J.F. K. en 1948 et la présence continuelle de la famille il n'y aura plus aucun Kennedy pour y siéger. Le vivier s'est asséché.
Le dernier en date Patrick, le fils de Ted, son père n'étant plus là pour le protéger de ses nombreux démons a jeté l'éponge et ne s'est pas représenté.
Comme les empires les dynasties s'éteignent.
C'est que le prix à payer pour le pouvoir est lourd, très lourd.
Un bon documentaire récent est éclairant à se sujet. Illustré par des images d'archives superbes il donne la vision psy d'une des icones télévisuelles Gérard Miller sur les enfants de la génération sacrifiée.
A travers la voix de leurs nounous on se rend compte à quel point entre le rêve idéal de Camelot et de sa table ronde et la réalité de l'ambition d'un père irlandais qui a voulu s'asseoir en maitre à la table des puissants WASP, il y un fossé immense.
Et si les fils Kennedy satisferont l'ambition de leur père, le déni de la réalité des moyens utilisés pour y parvenir et les mensonges servis à leurs enfants aboutiront à ces tragédies qui frapperont aussi bien leur génération que la suivante constitutives de la légende Kennedy et de sa malédiction.
Pour ceux que ça intéresse le documentaire repasse demain dimanche sur Fr3.
Quant au Potus actuel que les sondages le placent dans une position qui n'est pas si mauvaise que cela est de bon augure pour lui. Mais ça ne veut pas dire grand chose.
Tout dépendra de l'état dans lequel il entrera en campagne. Et de son image à ce moment là.
Regardez Georges Bush, il est réélu sur deux images, la première avec son porte voix au dessus de ruines du World Trade Center, il unifie une Amérique en deuil et choqué autour de sa personne.
La deuxième c'est le fameux mission accomplished sur ce porte avion, en s'auto proclamant vainqueur de la guerre d'Irak ll entraine l'adhésion de son peuple qui le proclame à son tour vainqueur de l'élection présidentielle suivante.
Par contre la troisième image de sa tête dans un hublot de Air Force One regardant d'en haut son peuple souffrant du cyclone Katerina a été dévastatrice.
Une campagne électorale comme le montre, d'après les premiers commentaires, le documentaire le Président sur la dernière campagne du gargantuesque Frêche en Languedoc Roussillon, c'est la guerre.
Il s'agit avant tout de détruire l'adversaire et d'éviter ses coups.
Bon aujourd’hui tout ce que l'on peut dire c'est qu'Obama comme Mohammed Ali est un bon éviteur.
Saura-t-il se ressaisir sous les coups répétés et donner celui qui donne la victoire finale c'est toute la question.
Si on met en perspective la sienne et celle du Clinton 92 et les coups pris et reçus il n'y a aucune comparaison.
Lui il a eu un boulevard devant lui, il a surfé sur la vague anti-Bush et le désir de renouveau de la jeunesse.
La question est de savoir s'il va réussir à en trouver une nouvelle et être aussi bon que notre petit français à Hawaï pour rester caché dans le rouleau le plus longtemps possible et en sortir en triomphateur.
Rédigé par : François Fonlac | 18 décembre 2010 à 18:23
Si ce blog était dictatorial, ns serions un certains nombre à avoir déserté les lieux. Pas vrai ? Simplement il y a des règles implicites dans ce lieu totalement public, à respecter.
Victor Hugo est imitable ? Oh là là !!!!!!
Hier soir grande émotion à Garnier avec le Sacre de Pina Bausch. La météo ns a laissé sortir donc on ne va pas se plaindre. Espérons pour demain. On a vu dans nos infos des images très impressionnantes de la météo outre-atlantique. Moi qui aime les saisons, en ce moment on est servis.
Quoi dire sur les sondages ? Ce ne sont que des sondages ; ceux-là sont rassurants car une Amérique dirigée par la chasseresse de l'Alaska serait de l'ordre du cauchemar.
Rédigé par : Françoise Dumont | 18 décembre 2010 à 13:08
MiDo
Léon-Paul Fargue, l’ami de Ravel écrivit une préface pour les Contemplations du petit Père Hugo..Il l’avait croisé tout jeune du côté de la rue de la Pompe où il demeurait et le compare dans ce texte au Père Noel, avec une « barbe de soie blanche ».
-Un Père Noel qui a déposé des jouets jamais vu encore, des jouets merveilleux, des jouets insensés, dans les souliers de la littérature.
Ainsi termine t il sa préface !
C’est beaucoup plus qu’une querelle entre romantiques et classiques, c’est expressément la sortie d’une langue fourvoyée dans ce qui l’aurait plongée dans l’immensité du ridicule.
C’est très curieux d’ailleurs ce sentiment diffus où ce ridicule là semble ressurgir, tant le convenu est de bon aloi aujourd’hui !
Ce texte de 1834, Totor a à peine 32 balais, est d’une audace face aux vieilles barbes qui encombrent de leurs génuflexions cette vieille douairière !
Il y aura encore des réticences bien après lui, Huysmans maitre de Fargue, dira qu’il trouvait Hugo guère meilleur poète de l’amour que comme poète social ! Qui se souvient encore d’Huysmans, « ce saignement de nez face au flot du fleuve Missouri » ( LPF)?
Que serait Edmond Rostand, Mallarmé, Dada, Apollinaire et quelques autres, cette avant-garde de début de siècle sans les clefs que leur offrait Totor ?
Il est vrai, pour emmerder Goethe, Victor Hugo, faisant le plus grave affront à la postérité, est mort en vieux radical à cheveux blancs !
L’était un peu coincé le Teuton !
Les mots sont dans des cases et Totor nous a appris à les en sortir !
Rédigé par : Account Deleted | 18 décembre 2010 à 07:58
@ Jog
Personnellement j'aurais plutôt choisi l'extrait relatif à la langue française !
"Langue, tragédie, art, dogmes, conservatoire,
Toute cette clarté s'est éteinte, et je suis
Le responsable, et j'ai vidé l'urne des nuits...
Causons.
Quand je sortis du collège, du thème,
Des vers latins, farouche, espèce d'enfant blême
Et grave, au front penchant, aux membres appauvris;
Quand, tâchant de comprendre et de juger, j'ouvris
Les yeux sur la nature et sur l'art, l'idiome,
Peuple et noblesse, était l'image du royaume;
La poésie était la monarchie; un mot
Etait un duc et pair, ou n'était qu'un grimaud;
Les syllabes, pas plus que Paris et que Londres,
Ne se mêlaient; ainsi marchent sans se confondre
Piétons et cavaliers traversant le pont Neuf;
La langue était l'Etat avant quatre-vingt-neuf;
Les mots, bien ou mal nés, vivaient parqués en castes;
Les uns, nobles, hantant les Phèdres, les Jocastes,
Les Méropes, ayant le décorum pour loi,
Et montant à Versaille aux carrosses du roi;
Les autres, tas de gueux, drôles patibulaires,
Habitant les patois; quelques-uns aux galères
Dans l'argot; dévoués à tous le genres bas,
Déchirés en haillons dans les halles; sans bas,
Sans perruque; créés pour la prose et la farce;
Populace du style au fond de l'ombre éparse;
Vilains, rustres, croquants, que Vaugelas leur chef
Dans le bagne Lexique avait marqués d'une F;
N'exprimant que la vie abjecte et familière,
Vils, dégradés, flétris, bourgeois, bons pour Molière...
...Et sur l'Académie, aïeule et douairière,
Cachant sous ses jupons les tropes effarés,
Et sur les bataillons d'alexandrins carrés,
Je fis souffler un vent révolutionnaire.
Je mis un bonnet rouge au vieux dictionnaire.
Plus de mot sénateur! plus de mot roturier!"
Toute la querelle des classiques et des romantiques est là avec la hiérarchie des mots reprenant celle de la société.
Les mots sont des personnages à l'allure vestimentaire caractéristique de leur classe, c'est époustouflant !
Je demande votre clémence Anne pour le hors-sujet mais c'était trop tentant. De plus en ce début de week-end et je voulais me remettre de mes émotions liées à l'impressionnante tempête de neige de ce jour !
Rédigé par : Michèle Doige | 18 décembre 2010 à 01:31
Un court extrait de cette Réponse à un acte d'accusation..
Qui maintenant a une telle plume, je vous le demande?
pas les sondeurs ça c'est certain!
J'affichai sur Lhomond des proclamations.
On y lisait: -Il faut que nous en finissions!
-Au panier les Bouhours, les Batteux, les Brossettes
-A lapensée humaine ils ont mis les poucettes.
-Aux armes, prose et vers! Formez vos bataillons!
-Voyez où l'on en est: la strophe a des bâillons!
-L'ode a des fers aux pieds, le drame est en cellule.
-Sur le Racine mort le Campistron pullule!-
Boileau grinça des dents; je lui dis: Ci-devant,
Silence! et je criai dans la foudre et le vent:
Guerre à la rhétorique et paix à la syntaxe!
Et tout quatre-vingt-treize éclata. Sur leur axe,
On vit trembler l'athos, l'ithos et le pathos.
Les matassins, lâchant Pourceaugnac et Cathos,
Poursuivant Dumarsais dans leur hideux bastringue,
Des ondes du Permesse emplirent leur seringue.
La syllabe, enjambant la loi qui la tria,
Le substantif manant, le verbe paria,
Accoururent. On but l'horreur jusqu'à la lie.
On les vit déterrer le songe d'Athalie;
Ils jetèrent au vent les cendres du récit
De Théramène; et l'astre Institut s'obscurcit.
Oui, de l'ancien régime ils ont fait tables rases,
Et j'ai battu des mains, buveur du sang des phrases,
Quand j'ai vu par la strophe écumante et disant
Les choses dans un style énorme et rugissant,
L'Art poétique pris au collet dans la rue,
Et quand j'ai vu, parmi la foule qui se rue,
Pendre, par tous les mots que le bon goût proscrit,
La lettre aristocrate à la lanterne esprit.
Oui, je suis ce Danton! je suis ce Robespierre!
J'ai, contre le mot noble à la longue rapière,
Insurgé le vocable ignoble, son valet,
Et j'ai, sur Dangeau mort, égorgé Richelet.
Oui, c'est vrai, ce sont là quelques-uns de mes crimes.
J'ai pris et démoli la bastille des rimes.
J'ai fait plus : j'ai brisé tous les carcans de fer
Qui liaient le mot peuple, et tiré de l'enfer
Tous les vieux mots damnés, légions sépulcrales;
J'ai de la périphrase écrasé les spirales,
Et mêlé, confondu, nivelé sous le ciel
L'alphabet, sombre tour qui naquit de Babel;
Et je n'ignorais pas que la main courroucée
Qui délivre le mot, délivre la pensée.
Merde alors n'est-ce pas vrai tout ça?
Rédigé par : Account Deleted | 17 décembre 2010 à 18:17
Non Victor est bien meilleur que moi!
D'ailleurs je voulais utiliser d'Aurore sa Réponse à un acte d'accusation, où derrière son immense culture se dresse gigantesque son génie!
Ah que j'aime cet Homme!
Vous aussi dans votre genre vous êtes assez bonne!
Wouarf j'ai lu, j'ai ri jaune...Ma non je déconne, je déconne...L'orgueil me méne!
Il neige ici, et je n'ai pas fini encore un rdv, celui-ci va finir au bourbon je sens celà!
Allez je vous laisse a+
Rédigé par : Account Deleted | 17 décembre 2010 à 16:16
Bravo Totor Jog!!! Merci grand chef et merci pour mes belles gambettes!
Céline doit être fière de son PPP!
Rédigé par : Charlotte | 17 décembre 2010 à 15:45
Paul Laurendeau, vous avez raison...au début, sur Carter/Clinton! Apres, je vous suis moins dans le côté dynastique. On a eu la famille Bush, ça va comme cela! Imaginez les enfants Merkel au pouvoir, les enfants Cameron...et je m'arrête la!!!! même les plaisanteries vaseuses peuvent être glissantes par temps froid ☺☺☺
Rédigé par : Anne Sinclair | 17 décembre 2010 à 15:25
Merci Jog! C'est pas mal de m'envoyer du Hugo joggisé des le matin... Vous êtes assez bon dans le "à la manière de"!
Ici, c'est tout blanc de la neige d'hier, tout froid, tout cotonneux. Presque comme en France!!
Rédigé par : Anne Sinclair | 17 décembre 2010 à 15:19
S'il perd les présidentielles de 2012, il sera Jimmy Carter. S'il les gagne, il sera Bill Clinton. Then what? Pour faire aussi fort que les réacs, il faudrait que sa vice-présidente, disons madame Clinton, gagne un mandat en 2016 et que, après une parenthèse républicaine de huit ans, ce soit Chelsea Clinton qui prenne les commandes. Ça ce serait de la grande colle au pouvoir et on n’en est pas là… (cf: Ronald Reagan, huit ans, suivi de son ancien VP Bush senior, quatre ans, dont le fils. W, attrape le manche après une parenthèse clintonienne de huit ans)…
Paul Laurendeau
Rédigé par : Paul Laurendeau | 17 décembre 2010 à 13:28
Bonjour Anne, bonjour à tous
Voici un beau cadeau de Noël pour Obama !
Bénéficier de 47 % d'opinions favorables, certains l'envieraient ☺☺
De plus être en tête pour sa réélection malgré les résultats des élections de mi-mandat, c'est très encourageant.
"un pays moins clivé que les pays européens."
Il est vrai que que le clivage gauche droite comme nous le connaissons en France et d'autres pays européens s'explique par son origine remontant à la Révolution française où les partisans du veto royal se placèrent à droite du Président de l'assemblée Nationale et les opposants à sa gauche. Cela peut paraître caricatural mais il n'en demeure pas moins que ce clivage a fait des émules et s'est retrouvé dans à peu près tous les régimes parlementaires.
Le clivage aux Etats-Unis n'est pas de même nature. Il s'est constitué au départ sur la question du fédéralisme. Et les prises de position à ce sujet se sont totalement inversées, les républicains d'ardents défenseurs du fédéralisme défendent maintenant bec et ongles la souveraineté des Etats fédérés !
Obama "fait passer sa caravane, que les chiens aboient ou jappent plus gentiment."
Le proverbe ( ainsi que la version adoucie que vous nous proposez Anne ) est tout de même plus imagé que l'expression anglaise qui consiste à laisser les gens dire ce qu'ils voudront " let the world say what it will". J'aime bien la version corse dans laquelle le chien aboie et les boeufs paissent ☺☺
Rédigé par : Michèle Doige | 17 décembre 2010 à 12:15
Re-bonjour !
Je ne sais si vous avez regardé, mais Larry King nous a dit "au revoir".
Pour ma part, j'ai souvent trouvé son émission light, avec un côté flashy fait pour augmenter l'audimat. Très American !
Cependant, quand on voit qui va lui succéder, il n'y a pas de quoi être rassuré...
Rédigé par : Robert | 17 décembre 2010 à 11:41
Bonjour !
Très bizarre ce sondage... comme les habitants des USA !
BO s'en tirera peut-être... on verra, deux c'est long.
Pour ma part, je connais pas mal d'États-Uniens qui ne diraient pas non à une Chambre GOP, un Sénat Dem et BO à la présidence. Compromis assurés sur toute la ligne !!!
Rédigé par : Robert | 17 décembre 2010 à 11:36
Bonjour,
A la manière de ce cher Totor et de son Rouet d'Omphale, voici à la demande de Belles Gambettes:
Le blog de Sinclair
Il est dans l'atrium, le blog de Sinclair.
La plume agile est franche, et l’encre est claire ;
Le style est d'ébène incrusté de lapis.
Il est dans l'atrium un très riche tapis.
L’ouvriére de DC a sculpté sur la plinthe
Amérique, nuls de ceux lisant ne ressentent crainte.
Participer l'emporte. Amérique, sans espoir,
Crie, et, baissant les yeux, s'épouvante de voir
Les Reps monstrueux baisant les Démocrates, ils osent.
Des scoliastes qu’attirent les boites demi-closes,
Perdent leur fausse barbe par leurs mots, ils causent !
Emplissent leur carré, ne jetant nul tort.
Cependant, odieux, effroyables, énormes,
Dans le fond du palais, vingt fantômes difformes,
Vingt monstres tout sanglants, qu'on ne voit qu'à demi,
Errent en foule autour du blog assoupi :
Le lion néméen, l'hydre affreuse de Lerne,
Cacus, le noir brigand de la noire caverne,
Le triple Géryon, et les typhons des eaux
Qui le soir à grand bruit soufflent dans les roseaux ;
De la massue au front tous ont l'empreinte horrible,
Et tous, sans approcher, rôdant d'un air terrible,
Sur le blog, où s’étend le fil souple et lié,
fixent de loin dans l'ombre un œil humilié.
C'est vite fait sur le gaz....disons vite torché!
Rédigé par : Account Deleted | 17 décembre 2010 à 09:03
Avec le decès de Richard Holbrooke (RIP) il aura du mal pour sa politique pour l'Afghanistan - COIN ne marche pas et Petraeus a besoin de quelqu'un comme Biden pour le mettre à sa place.
Rédigé par : Yul | 17 décembre 2010 à 05:31