Jill Biden, le Docteur Jill Biden devrais-je dire, la femme du VP, est partie à ses côtés pour une visite au Mexique annoncée depuis deux semaines et un arrêt-surprise par Haïti, ajouté au plan de vol au dernier moment.
C’est donc d’abord à Port-au-Prince que l’avion présidentiel s’est posé il y a deux jours.
Après s’être entretenues avec l’épouse du président haïtien dans un palais à moitié effondré, Michelle Obama et Jill Biden sont allées à la rencontre des rescapés et des militaires américains toujours déployés sur place. Des échanges de danses et de dessins avec les enfants de la capitale qui, à défaut d’école, sont encadrés tant bien que mal par les bénévoles locaux ou les NGOs sur place. Puis, visite d’un des 1.200 camps de réfugiés du pays pour un constat navré :"C’est terrifiant. Partout, les dévastations sont terrifiantes"a-t-elle dit, visiblement affectée.
Et comme une triste ironie du sort, le jour même où Michelle survolait Port-au-Prince dévasté, la terre se remettait à trembler, de l’autre côté de la planète cette fois, dans une région isolée du plateau tibétain.
Un séisme de 6.9 sur l’échelle de Richter qui a déjà fait plus de 600 morts et des milliers de blessés, sans compter les destructions des habitations et autres bâtiments provoquées par les répliques sismiques qui se sont fait sentir jusqu’en dans la province de Qinghai, frontalière du Tibet.
Hier, étape Mexico: et c’est par un long entretien avec la Première dame du Mexique, Margarita Zavala, que Michelle et Jill ont entamé leur visite de deux jours.
Dans ce pays, pour lequel elle a réaffirmé l’amitié de l’Amérique, Michelle Obama est venu parler aux jeunes. L’importance de l’éducation, le danger des drogues mais aussi les ponts entre la culture américaine et mexicaine, ou encore l’immigration : devant les étudiants de l’université Iberoamericana, la First Lady a repris le slogan de campagne de son mari pour inciter les jeunes Mexicains à croire en eux.
"Ayant grandi dans les quartiers de sud de Chicago, j’ai vécu auprès de la plus large communauté mexicano-américaine de la ville. Nous avons de réels et profonds liens : nos valeurs, nos cultures, nos aspirations sont les mêmes. (…) Vous devez travailler aussi dur que vous pouvez et toujours faire de votre mieux, en gardant à l’esprit cette conviction propre à la jeunesse qui se résume en trois simples mots : ‘Si, se puede –- Yes, we can."
Les sceptiques diront que ces discours charitables n'engagent à rien. Les Français pourront s'étonner qu'une femme, non élue par le peuple et qui n'existe que par son statut d'épouse, soit amenée à prendre ainsi un rôle officiel. Il reste que pour l'avoir vue à la télévision, je l'ai trouvée très à l'aise, ni Princesse Diana, ni Marie-Antoinette en visite chez les déshérités de la planète. Difficile d'être vraie dans ce rôle.
Cela dit, Mr President, va falloir vous réengager sur le terrain intérieur, car les sondages restent à la baisse - quoiqu'encore à 49%!
Ph
Fais pas l'andouille
Ch
Rédigé par : Charlotte Goulmy | 16 avril 2010 à 21:50
Le ketchup, les macarons, le foie gras… le retour de la Belle Hélène que nous saluons tous nous vaudra-t-il un avatar avec la "poire" du prince William ?
Rédigé par : RobertBizolier - Marrakech | 16 avril 2010 à 18:02
@ ch
Who is "ch" ?
Au coin, mais avec plaisir car c'est pour la bonne cause !
Rédigé par : Philippe Pugnet | 16 avril 2010 à 11:10
Quel est le problème de fond qui empêche l'ONU et les gouvernements des grandes puissances à aider Haïti d'une façon plus efficace? Est-ce une question de logistique et de moyens techniques et humains sur place? Est-ce une question de manque de compromis de la part des états pour apporter les fonds nécessaires? Est-ce une question de politique internationale et de souveraineté et de dépendance entre Haïti et les pays qui l'aident?
Concernant le Mexique, savez-vous si MO s'est également intéressée au problème du Féminicide dans la région de Ciudad Juaréz?
Je n'ai plus entendu parler de ce phénomène extrêmement grave de violations des Droits de l'Homme, de la Femme dans ce cas-ci. Vue l´évolution de la situation dans la zone où les forces de l'ordre ont du mal à contrôler les groupes armés de narco trafiquants, je comprends que cette question soit passée à un 2º plan, mais où en sommes-nous sur ce thème qui touche également toute cette zone frontalière des EEUU?
Rédigé par : Jean-Pierre | 16 avril 2010 à 06:52
Philippe, je ne commenterai pas votre commentaire...Mais votre avatar, fait de tranches de foie gras, hmmmmm.....
Rédigé par : Anne Sinclair | 16 avril 2010 à 01:41
J'ai pensé à vous en voyant ce post et cette interview avec Sarkozy et Katie Courik
On voit bien ce que c'est qu'une bonne journaliste. On ne voit pas des vrais interviews de fond avec Sarko en France. Elle lui parle même de son faible taux d'approbation! énorme! elle est top!
http://sarkofrance.blogspot.com/2010/04/la-lecon-de-journalisme-de-cbs-sarkozy.html
C'est rare qu'il accorde une interview aussi longue avec des journalistes français
Rédigé par : French Ketchup | 16 avril 2010 à 00:13
Philippe! Au coin!!! Tiens!!! Ton bonnet
Rédigé par : ch | 16 avril 2010 à 00:05
Anne je comprends tout à fait que vous ne nous en parliez pas mais cette analyse "washingtonnienne " sur le "Managing Director " publiée dans le Nouvel Obs est très intéressante.
Je l'ai mise en lien sur mon propre blog
http://www.socialismedemocratie32.net/article-dsk-vu-de-washington-48699064.html
On peut mieux mesurer le travail accompli même s'il reste encore beaucoup à faire.
Mais on comprend surtout pourquoi on ne peut qu'apprécier l'homme.
Je tenais à le dire sur votre blog, sans pour autant me laisser aller à d'autres commentaires plus développés.
Rédigé par : Philippe Pugnet | 15 avril 2010 à 23:35
I like Diana
Rédigé par : Charlotte Goulmy | 15 avril 2010 à 23:35