L'assaut des militaires israéliens contre le bateau qui faisait route vers Gaza. Le monde entier s'en indigne, avec raison, (même si l'on aimerait qu'il s'indigne aussi parfois quand les roquettes tombent sur la ville israélienne de Sderot, près de la bande de Gaza. Mais ce n'est pas le sujet du jour).
Cela s'appelle une faute, quelles que soient les découvertes que l'on pourra faire sur la présence ou non d'armes à bord, sur les motivations réelles de la flotille, etc... L'emploi de la force et de la force qui tue est le pire argument pour ceux qui en font usage.
Je voudrais vous donner à lire - en anglais - l'éditorial d'Ari Shavit, un des plus brillants rédacteurs israéliens de Haaretz, le principal journal de gauche en Israel, un avocat infatigable du camp de la paix, un moraliste aussi, navré. Il reflète fort bien le point de vue de ceux qui ne comprennent pas où va la politique du gouvernement israélien.
En substance, il dit que le gouvernement de son pays a oublié l'histoire et ses symboles, comme celle des Anglais arrêtant avec brutalité l'Exodus, à la fin du mandat britannique. Certes, s'empresse-t-il d'ajouter, le Marvi Marmara, le bateau pro-palestinien d'hier n'était certes pas l'Exodus, chargé de rescapés de la Shoah en 1947. Mais l'erreur folle des autorités est du même ordre, en faisant des occupants du bateau des victimes avec lesquelles se solidarisent le monde entier. "Et en faisant cela", écrit-il, "Israel sert les intérêts du Hamas mieux que le Hamas ne l'a jamais fait lui-même"("In so doing, Israel is serving Hamas' interests better than Hamas itself
has ever done").
Il dit que même si Netanyahou et ses ministres n'ont jamais eu vraiment de vision, ils avaient au moins du jugement et avaient promis de ne pas recommencer les mêmes erreurs que celles qui avaient conduit leurs prédécesseurs à la deuxième guerre du Liban. Or là, dit-il c'est une très grave faute de jugement qu'ils ont commise.
Et il ajoute cruellement et ironiquement: "Pendant la guerre du Liban, j'avais écrit que ma fille de 15 ans l'aurait sans doute conduite avec plus de doigté que le gouvernement Olmert-Peretz. On a fait des progrès, car il est évident aujourd'hui que mon fils de 6 ans aurait fait beaucoup mieux que l'actuel gouvernement. (...) Tout enfant normalement intelligent aurait compris qu'on ne sacrifie pas ce qui est important pour ce qui ne l'est pas. (...) Ce fut une décision de fous.
(During the 2006 war in Lebanon I concluded that my 15-year-old daughter
could have conducted it more wisely than the Olmert-Peretz government.
We've progressed. Today it's clear to me that my 6-year-old son could do
much better than our current government.(...) Any smart kid would understand that you don't sacrifice what is
important for what is not.(...) It was a decision of complete fools).
Il se demande comment Israel a pu se laisser enfermer dans ce piège. Comment n'a-t-il pas vu qu'au lieu de resserrer le siège de Gaza, il resserrait en fait le sien?
Et il conclut avec force et cruauté : "Peut-être la question la plus troublante au milieu de ce fiasco en haute mer est celle-ci: qui est à la tête de notre navire à nous? et vers quelle catastrophe sont en train de nous mener les pilotes de ce bateau de fous qui nous gouverne?" ("Perhaps the most troubling question in the wake of this fiasco on the
high sea is this: Who is navigating our ship of state, and toward what
catastrophe are the captains of this ship of fools steering us?")
Au-delà des indignations et des condamnations, c'est la question politique que la communauté internationale va poser demain aux dirigeants israéliens. Il est réconfortant que les Israéliens qui veulent la paix en soient le moteur.
clara, ca préparait direct au journalisme: comment parler longuement d'un sujet dont on ne connait rien???
Rédigé par : Anne Sinclair | 04 juin 2010 à 10:32
Votre Soleil a sûrement beaucoup travaillé... Ne lui coupez rien :-) Je disais juste que le seul livre que j'ai lu entièrement là-bas, c'est "Comment savoir parler des livres qu'on n'a pas lus?". Mais le temps qu'on passait à ne pas lire, on l'utilisait de toute façon pour préparer nos examens.................
Rédigé par : Clara | 04 juin 2010 à 10:31
Bonjour Anne, bonjour à tous
Voyons Anne, je ne peux pas vous laisser dire que vous êtes cacochyme, ce mot a une signification trop dégradante ☺☺☺☺ mais je vous sais gré de recourir à un mot savant à l'étymologie grecque qui plus est.
Cela change ( oui je suis en plein hors sujet ) du jargon lu ou entendu de plus en plus ces temps.
Il est beaucoup question aux infos de ces notes internes au Ministère de l'Education Nationale malencontreusement ? parues dans la presse.
Que lis-je dans l'une d'elle ? que le ministre demande à ses services de "quantifier, à partir de leviers d’efficience identifiés..." voici un exemple parmi d'autres.
Sur ce je m'en vais découvrir Geneviève Tabouis.
Rédigé par : Michèle Doige | 04 juin 2010 à 10:27
Vilain garnement...j'aime beaucoup...ça me ramène à mon âge véritable à peine 7 ans!
Rédigé par : Account Deleted | 04 juin 2010 à 10:01
Bin oui je n'aurais pas à faire un effort pour sucrer les fraises, j'aurais ce mouvement naturel qui sans aucun doute me fera sucrer la table avec!
Vous parlez de sa voix, je l'ai encore en tête!
Lorsque mon père et ma Môman l'écoutaient il fallait faire silence...C'était la mise en alerte immédiate chez nous, mes frangines, mon frangin et moi nous arretions de faire les andouilles...Je ne me souviens plus de la phrase qui commençait ses éditos toujours la même....
Mais je persiste vous devriez vous lancer dans la télé...Vous avez de l'avenir!
Clara si je comprends bien mon Soleil n'a rien foutu à sciences popo?
Je vas lui couper les vivre!
La politique est souvent du pipeau pour certains, beaucoup!
Rayez la mention inutile...
Rédigé par : Account Deleted | 04 juin 2010 à 10:00
Michele vous me faites rougir.
Heureusement que Jog tempère avec sa référence à Genevieve Tabouis. Pour les générations non cacochymes comme lui et moi, précisons que ce fut une journaliste peut etre emblématique...dans les années 20! mais que j'ai entendu dans les années 60 ou 70. Elle eut 70, 80, 90 ans peut etre et était toujours au micro, voix chevrotante et commentaires pas jeunes, jeunes... C'est aisni que vous me voyez, Jog? Flatteur... Cela dit, ce fut une grande voisx. Mais vilain garnement, vous ne serez pas frais non plus quand j'en serai là... ;-))
Rédigé par : Anne Sinclair | 04 juin 2010 à 09:49
Robert, j'ai bien aimé votre phrase sur "friends like this.." Assez justement vu...
Rédigé par : Anne Sinclair | 04 juin 2010 à 09:44
Lorsque mes conneries s'entrechoquent avec l'émotion de Blaise..
Hors ma sympathie qui vous est acquise Blaise, cela me rappelle Kinshasa dans les années 70...Sous Sésé Séko...
Anne, Barbier a raison de dire que vous feriez un nécessaire et utile retour, mais il est ridicule avec son foulard rouge, en plein printemps...pourquoi une moumoute pendant qu'il y est!
Ah la mise en scéne!!!...
C'était vous hier sur la 2?
Quel éloge faire sans paraitre flagorneur?
Revenez dans la boite à image...Vous pourriez faire une très grande carrière le savez vous, vous avez le don...
Devenez la Genevieve Tabouis de nos générations!
Rédigé par : Account Deleted | 04 juin 2010 à 09:20
L'arsenal soi-disant trouvé sur le bateau
http://www.flickr.com/photos/israel-mfa/
mais la réalité : des photos prises en 2006
http://www.politicaltheatrics.net/2010/06/the-gaza-flotilla-how-israel%E2%80%99s-ministry-of-foreign-affairs-fakes-photos-of-seized-weapons/
http://i.imgur.com/u9Kul.jpg
C'est trompeuse et malhonnête -mais c'est la politique des requins
Rédigé par : Yul | 04 juin 2010 à 06:20
@ Blaise
un article de Interpress Service qui vous intéressera:
http://www.atimes.com/atimes/Middle_East/LF04Ak01.html
Rédigé par : Yul | 04 juin 2010 à 05:51
Jog:
"C'est mon Soleil lorsqu'elle était à sciences popo qui me l'a fait découvrir".
A Sciences Popo, on ne lit (presque) aucun livre. Que des quatrièmes de couverture. D'où l'autre charmant surnom qu'on lui donne: Sciences Pipo :-)
Rédigé par : Clara | 04 juin 2010 à 01:34
@ Blaise
Selon moi ce blog est l'endroit idoine pour faire part de cet assassinat terrible d'un militant sans faille des droits de l'homme. Je reconnais humblement n'avoir jamais entendu parler de lui jusqu'à aujourd'hui et les hommages que je lis sont unanimes.
Ayons une pensée émue et admirative pour toutes ces femmes et ces hommes qui se battent pour la défense des droits de l'homme ainsi que pour le Congo (RDC) dont on ne parle guère et c'est un euphémisme.
Merci de nous avoir fait partager ton indignation et ta peine.
Rédigé par : Michèle Doige | 04 juin 2010 à 01:21
"Quelle folie", votre titre Anne, pourrait s'appliquer aux informations de ces derniers jours.
Israël qui tire sur des navires a priori humanitaires ; un chauffeur de taxi anglais qui joue les Michael Douglas dans "Chute libre" et tue tout ce qui bouge ; des braqueurs de transports de fonds à Marseille qui chargent à l'arme lourde, en plein jour, et tiennent les passants en respect en leur tirant dessus ; un tribunal à Bruxelles où une juge et son greffier meurent des balles d'un "fou" ; un incendie fait ce soir une centaine de morts au Bengladesh alors qu'ils étaient là pour un mariage ; et j'en oublie sûrement beaucoup. De ces faits divers macabres qui parlent de la folie des Hommes. J'ai beau savoir que tout ceci a toujours existé, le fait d'en entendre tous les jours le récit comme une litanie de mauvais goût me pousse à penser que plus on en parle et plus on provoque des "vocations" criminelles.
Il parait qu'on devrait tous avoir notre 1/4 d'heure de gloire aujourd'hui.
Demain, je vais tuer mon coiffeur s'il ne cache pas tous mes cheveux blancs ! Ou mieux encore, je vais aller au supermarché et prendre tous les clients en otage (avec un couteau de cuisine, ça peut marcher ?) pour avoir les crêmes glacées gratuites !!! Et vous, qui allez-vous tuer pour qu'on parle de vous aux infos ?
On ne marche même plus sur la tête, là. On marche sur la pointe de nos cheveux fourchus !!!!!!
Vais me coucher et rêver que je sauve le monde. Celui des animaux, bien sûr. Bon, et le vôtre aussi parce que je vous aime bien. Mais c'est vraiment parce que c'est vous !
Rédigé par : CelineElias | 04 juin 2010 à 00:41
Bonjour Anne, bonjour à tous
Anne, ça fait vraiment du bien de vous revoir et d'entendre votre voix!
Le thème que vous avez chosi d'aborder pour cette émission des 20 ans d'Envoyé Spécial était vraiment un des plus passionnants de ce soir.
Certaines vérités sont bonnes à être dites et entendues, j'avais l'impression de retrouver "nos" rendez-vous de 7/7. Vous manquez assurément à la télévision française ou du moins à ses téléspectateurs.
Cela nous fait prendre conscience encore plus de la chance que nous avons sur votre blog de partager avec vous tous ces sujets de discussion et de bénéficier de votre disponiblité à notre égard.
Rédigé par : Michèle Doige | 04 juin 2010 à 00:16
Blaise, mon grand, tu as bien fait de nous parler de cette disparition. Au-delà de ta peine que je devine, se pose encore une fois la question de la liberté et de son prix quand, dans les pays où nous vivons tous (je parle des intervenants de ce blog), la liberté n'a même plus de saveur particulière. Elle est un don et on oublie bien souvent que pour que nous ayons ce don de naissance, d'autres ont du lutter chez nous pour nous l'offrir, comme d'autres luttent ailleurs pour ne serait-ce qu'en parler.
Deepest thoughts for you, my friend.
Rédigé par : CelineElias | 04 juin 2010 à 00:05
@ Robert
C'est fou! Il dit exactement ce que je dis depuis tjrs! je suis une grande cervelle! Vive le retour!!!!!!! a 7/7 ☺
Rédigé par : Charlotte Goulmy | 03 juin 2010 à 23:57
Merci Blaise de nous faire partager votre émotion
Rédigé par : Anne Sinclair | 03 juin 2010 à 23:48
Vous êtes canon!
Et pas trop idiote ☺
Rédigé par : Charlotte Goulmy | 03 juin 2010 à 23:28
Vous êtes rentrée dans les règles de l'art?
Je vous écoute sur la 2, ça fait plaisir, votre voix, ça fait un bail, faudrait que ce blog soit parlé!
Rédigé par : Charlotte Goulmy | 03 juin 2010 à 23:11
Lorsque je vous disais ce matin que mon chat m’émerveille !
Il était tôt, bin d’trop tôt pour certains qui trainent au plumard alors que le big chef il a dit de se lever tôt..
Je buvais comme à mon habitude mon café, froid, le nez à la porte fenêtre de la cuisine, regardant les gambades et cabrioles d’un couple d’écureuils, l’un d’un gris de chartreux, l’autre rousse.
Je dis rousse car, la grosseur du gris souris me fait imaginer qu’il est déménageur comparativement à la rousse plus frêle presque élégante dans ses proportions.
Ils sont barges et dignes de figurer sur la liste des foldingues, des déjantés à la première ligne de laquelle vous pourriez si vous étiez moins contemplatifs trouver le doux nom de Jog.
Ils carapatent du chêne aux peupliers en faisant des roulés-boulés dignes d’un commando Hubert…Se chamaillent une brindille aussi peu intéressante à mes yeux que peut l’être le dernier livre de Conzigue St Chose une nouvelle fois, encore, penché sur le reliquat de la famille Capet comme un prêt peut l’être.
A mes pieds mon chat Boulette, un chartreux qui n’a de moine que son énucléation préventive de cette manie qu’ont les chats entiers de marquer leur territoire à grands coups d’urines malodorantes.
Il y a assez dans cette maison, du chef de famille qui lui comme un grand fauve qu’il est badigeonne le tour de son lit !
Wouaouh je vous sens toutes et tous grimaçant !
Faites le c’est jubilatoire !
Donc entre deux rampages félins le long de mes magnifiques jambes d’athlètes, nues sous quelques poils marquant un excellent rapport hormonal masse musculaire, mon chat me fait comprendre qu’une virée dans le jardin est son intérêt du moment !
Il ne miaule jamais le minet, seul son regard furibard, l’expression féroce vous avertissant qu’il va vous sauter dessus vous rend penaud et obéissant.
Je lâche donc le matou, et le regarde s’étirer longuement sur la terrasse, après une hésitation quadruple du posage de ses petites pates sur le sol…Il n’aime pas trop la sensation immédiate du froid sur ses coussinets le chéri.
Le greffier après avoir reluqué les racines des rosiers, puis du céanothe, va ficher son derrière sur la margelle du puits ; sous le soleil se levant il feignasse..
Assis sur son arrière train, la tête du minou tel un périscope ausculte attentivement le mur recouvert de lierre qui ceint la maison. Les oreilles dressées, dirigées vers l’avant, le nez sniffant l’air ambiant, je le vois qui doucettement se tend. Apparaît le dessin des muscles sous les poils luisant.
Il relève son derrière, tout en reculant légèrement l’ensemble de son corps. Il se tend.
Là dans la fulgurance magnifique d’un élan triomphant le voila déjà sur le mur arrachant au lierre la proie qu’il convoitait.
Magnifique bon en avant, habillant la mort d’une grâce singulière.
Mort inutile, juste pour le fun, car ce marlou là ne sort jamais sans avoir avalé ses croquettes, de plus il ne mange jamais ses proies préfère venir nous les offrir en les déposant sur le pas de la porte.
Il chasse sur une pulsion, d’instinct, pas par nécessité, juste parce que c’est naturel et ancestral.
Comme nous même chassons, vi n’ayons pas peur de le dire lorsque Chafouins, Chafouines il vous vient à croiser un joli petit cul, n’avez-vous pas immédiatement la pulsion de vouloir vous en saisir, vite interrompue il est vrai aussi par l’ensemble des interdits et us civils et courtois, présents immédiatement sous la forme de l’image sonnante et cinglante d’une main outrée.
Comment ça moi jamais disent les Dames !
Vous oubliez que Jog vit en permanence avec une bande de greluches qui lui servent de laboratoire à spéculer…Il n’est qu’à les regarder pendant la diffusion d’une certaine pub ( elle va réapparaitre vous l’allez voir pour la fête de pères) pub disais-je où se trimballe pour un parfum un mec beau comme un char à voile, fesses à l’air, pour ne serait ce que les écouter pérorer sur le mâle divagant dans ses appartements.
Moi jamais, disent les mecs !
Bien entendu jamais le regard à la traine lorsque madame fait du lèche-vitrines, et jamais cette pulsion de chasseur…
Chafouines, Chafouins jamais cette pulsion atavique, ancestrale du chasseur ou de la chasseresse !!….
C’est cela je vous crois !
Oui mon chat m’émerveille de pouvoir aller en toute innocence jusqu’au bout de ses pulsions instinctives, ajoutant à la mort de sa proie la beauté de l’inutile fatalité.
Sans contingence, sans aucun remord, le plus naturellement il semble par cet exercice mesurer et entretenir son aptitude naturelle à tuer.
Cette aisance féline qui le fait prédateur redoutable fut pourtant mise à mal lors d’une attaque double de merlesses. Cette agilité dont il fait preuve à la chasse semblait s’être amoindrie sous les assauts stratégiques des deux oiseaux défendant leur progéniture.
Il lui fallait tenir et le siège et l’avant, ce qui même pour Boulette relève de l’impossible.
Je l’ai vu quitter les lieux courroucé de n’avoir point régler leur compte aux deux piafs.
Un tel homme serait déclaré fou pour le moins ou bien sévirait dans la servitude due à l’état au sein d’un commando spécial.
Nos liens avec la nature se sont distendus au point où ici j’en entends pleurer sur la cruauté d’un tel acte, oublieux que sont certains de la nécessité de la chose.
Je ne puis m’empêcher de l’imaginer le marlou faisant quatre vingt centimètres au garrot, et ses deux mètres de long…
Rédigé par : Account Deleted | 03 juin 2010 à 17:48
Permettez, Anne, cette parenthèse un peu spécialet; et j’espère que vous devinerez mes sentiments au moment où j'ose partager cette information dans ces colonnes où nous évoquons l'inanité de la violence comme argument.
Un militant des droits de l’Homme intrépide et d'une grande humilité, un homme de grande rectitude dans un pays malade de son élite, vient de tomber sur le seul "champ d’honneur" qui puisse exister, celui où l’on mène le combat citoyen au nom de l’Humanité.
Plus qu’un « patron » lorsque je faisais, voilà une décennie, mes premiers pas sur le même chemin «à la fois ingrat et gratifiant» pour la justice, ce fut un mentor, un conseiller, un ami...
Avec sa disparition tragique et pour le moment non élucidée, la société civile congolaise vient de perdre un de ses dignes porte-voix en la personne de Floribert Chebeya, Président de l'ONG La Voix des Sans-Voix pour les Droits de l’Homme (VSV). Mes pensées se tournent vers sa famille au sein de laquelle je me suis toujours senti "parmi les miens" :
http://www.jeuneafrique.com/Article/ARTJAWEB20100603092016/rd-congo-ong-droits-de-l-homme-kinshasaqui-a-tue-floribert-chebeya.html
(Je pourrais comprendre que d'aucuns jugent que ce post tel que rédigé ne soit pas à l'endroit idoine, aussi je sollicite d'avance leur indulgence.)
Rédigé par : Blaise d'Ottawa | 03 juin 2010 à 17:05
@ Robert de M. : en sortant en ville, j'ai vu le titre de la première page de l'Huma hebdo : "Israël est devenu un état terroriste". A l'intérieur je n'ai pas pu lire les 2 pages, mais on une citation de Noam Chomsky : "Ils ont l'impression qu'aussi longtemps que les Etats-Unis les soutiennent, ils peuvent faire n'importe quoi". Egalement un pacifiste israélien Uri Avnery, "seul un gouvernement fou qui a perdu toute contrainte et tout lien avec la réalité peut faire une chose pareille". Je ne prends pas pour argent comptant tout ce que peut écrire l'Huma, mais voilà, ils semblent aller beaucoup plus loin que je n'ai osé le faire.
Rédigé par : Françoise Dumont | 03 juin 2010 à 16:35
Bonjour !
Faut-il le remercier ou se dire "with friends like these..." ?
http://www.lexpress.fr/actualite/le-ps-dsk-et-anne-sinclair_896630.html
Rédigé par : Robert | 03 juin 2010 à 11:58
Nous avons les mêmes lecture Blaise, et mettons les mêmes liens...
Faudra que je vous parle de mon chat...
Oui il m'émerveille .
Ce soir c'est l'oral de la Dame....
Eh bin ça va faire un pique d'audience tout ça!
Faut que je réserve ma soirée!
Bonne journée à toutes et tous..et courage Anne vous vaincrez!
Rédigé par : Account Deleted | 03 juin 2010 à 09:25
Immense écrivain, en effet Anne, et assurément un esprit aussi brillantissime que libre. Ca doit être, j'imagine, un honneur d'interviewer un Grossman. Je suis allé l'écouter en 2004 lors d'une conférence qu'il était venu donner à mon université lorsque je poursuivais mes études de droit à Louvain-la-Neuve (Belgique).
J'avais appris, plus tard, la mort de son fils pendant cette guerre du Liban. Une épreuve qui doit avoir certainement marqué l'homme des convictions qu'il est.
Rédigé par : Blaise d'Ottawa | 03 juin 2010 à 06:09