Aussi, c’est un Barack Obama encore plus agressif qui s’est exprimé hier, dénonçant une fois de plus la ”stratégie de la peur et de la colère" ("fear and anger"), mise en place par les Républicains : “L’autre camp a choisi la méthode la plus facile : ils n’annoncent aucun programme, aucun plan mais surfent sur les sentiments de peur et de colère. Et ils continueront ainsi jusqu’au jour du vote. (…) (Voilà tout l’enjeu de ces élections) : c’est la peur contre l’espoir. C’est le retour en arrière contre la promesse d’avancer."
(“The easiest thing for the other side to do is not to put forward any specifics, not to put forward any plans, but just ride that fear and anger all the way to Election Day. (…) It is still fear versus hope. It is still past versus future.")
Et alors que les Républicains font désormais quasi-exclusivement campagne sur la dette et le bilan économique de la Maison Blanche, Barack Obama a mis en garde les électeurs contre la "philosophie économique" de l’opposition qui "baisse les impôts pour les millionnaires et les milliardaires" et néglige la classe moyenne : "Nous avons essayé cette idéologie, très particulière, pendant huit ans. Et le résultat, c’est que le nombre de familles appartenant à la classe moyenne a reculé et ceux qui y aspiraient se sont aperçus qu’ils ne suffisait plus de travailler dur et de prendre ses responsabilités pour être récompensé. (Si bien qu'aujourd’hui) beaucoup d’Américains ont perdu espoir quant aux possibilités (offertes par) l’Amérique."
Pourtant, le message a bien du mal à passer. Ainsi, hier midi, avant de s’embarquer pour Philadelphie, Barack Obama avait accepté de dialoguer et répondre aux questions de 10 Américains, en direct sur le plateau de NBC. Et à chaque fois, il était encore et toujours question de politique économique.
Au passage, notons quand même que c'était une émission plus critique que la plupart des émissions que je connais qui sont généralement faites sur mesure pour les Présidents qui s'y "soumettent". Juste, si vous avez 3 minutes, jetez un coup d'oeil sur la façon dont cette Américaine interroge le président
Une américaine déçue par Obama
Sur le fond, sont ressorties de cette émission la même incompréhension face à un plan de relance dont la majorité des Américains ne ressent toujours pas les effets ; la même suspicion face à un interventionnisme mal perçu et une réforme de Wall Street toujours pas mise en œuvre (au point que BO a dû répéter plusieurs fois que "non, non il n’etait pas antibusiness"!) ; la même crainte face à une réforme de la santé jugée trop coûteuse et trop compliquée. Selon la loi politique bien connue: ce qui est complexe convainc difficilement. Ce qui est simpliste et populiste passe mieux.
Tout cela fait le bonheur de l’opposition mais aussi des candidats du Tea Party, qui se déchaînent sur la gestion d’Obama et de "l’élite de Washington". Car après Rand Paul dans le Kentucky, Lisa Murkowski en Alaska, et mardi dernier, Christine O’Donnell dans le petit Etat du Delaware, les candidats du Tea Party continuent leur ascension politique et médiatique, au point d’imposer leurs thèmes de campagne aux Démocrates… comme aux Républicains.
Et si, pour la première fois dans cette campagne, Barack Obama s’en est pris directement aux candidats du Tea Party, le ton était – stratégiquement – moins violent.
Certes, il a condamné cette même rhétorique de la peur et du rejet du gouvernement, dont usent et abusent les représentants de ce mouvement. Certes, il a ironisé sur leur absence de programme et leurs grandes propositions. Mais il ne leur a guère accordé plus de temps ou de passion.Car la montée du Tea Party pourrait peut-être permettre aux Démocrates de sauver un ou deux sièges à la Chambre et au Sénat. En effet, si les candidats du Tea Party ont semé le trouble au sein du camp républicain et ont réussi à passer la barre des primaires, en développant à l’extrême les thèmes du GOP, il n’est pas sûr que ce discours séduise les électeurs les plus modérés ou les indépendants.
Et Obama comme les Démocrates ont retenu la leçon des malheureux candidats républicains qui ont perdu leurs primaires, pour avoir tapé trop fort sur leurs populaires opposants du Tea Party.
Cela dit, si les Démocrates en sont réduit à compter sur le Tea Party pour conserver quelques sièges, cela trahit bien leur faiblesse et leur fébrilité…
C'est surement un erreur de frappe, mais le candidat du Tea Party en Alaska est Joe Miller et ne pas Lisa Murkowski.
Rédigé par : Jenny van Driel | 30 septembre 2010 à 11:01
Tarko (c'est un hasard s'il y a juste une lettre de difference avec notre Président? Je ne crois pas qu'aux Etats Unis comme en France il n'y ait plus qu'un seul chemin. Bien au contraire: voyez les slogans Républicains (je ne parle meme pas des Tea Parties) :"moins d'Etat, moins de dépenses, moins d'impôts" et ceux des Démocrates "plus de dépenses de santé, d'éducation, d'imposition pour les plus fortunés, bref, de redistribution"...
En France, c'est pareil, mais je ne développerai pas... Donc, la globalisation ne veut pas dire réponse unique: elle veut dire problèmes semblables sur la planète mais avec réponse différentes.
Rédigé par : Anne Sinclair | 28 septembre 2010 à 16:30
Les Etats-Unis se trouve dans la même situation qu'en France. Etant donné l'économie, l'environnement, et le besoin d'un optique "mondiale", ni la France ni les U.S. peut choisir entre deux idéologies distinctes. Il y a qu'un chémin pour avancer, le "noir ou blanc" d'autrefois n'est plus. Les Republicans se trouvent coincés comme la parti Socialist en France. Tous les deux sont devenus les partis de non. Obama et les Progressives finiront par vaincre et si les Socialists en France n'arrive pas a proposer des solutions concrètes aux Français ils vont finir pareil.
Rédigé par : tarko | 28 septembre 2010 à 03:06
sorry, j'avais posté une note hier soir mais oublié de la publier...! remplacez donc le aujourd'hui par hier, voire avant hier maintenant...!
Rédigé par : Anne Sinclair | 25 septembre 2010 à 18:07
A propos des reps, palin, o'donnell, et autres membres du "parti des infusions chrétiennes", from my inbox:
Hi Melanie!
Yesss, we do need to be more like Europe! But then we have morons like Glenn Beck telling people that Obama wants to make this country more like Europe! Sounds GREAT to us! It's such a shame that Mom and Dad still have to work at their ages! OMG, I am really afraid that all these tea party assholes will get into the government. It's crazy! Btw, Palin's daughter is on "Dances With The Stars"! PUCK!
Hugs, D.
---
P.S. Johnny Cash aka the Man in black - personal Jesus:
http://www.youtube.com/watch?v=jQcNiD0Z3MU&feature=player_embedded#!
Pendant la récente visite(controversée!) de Benito-16 en UK...
Un protestant(ou un anglican) écrivait au pape depuis des années, via le PM, en lui demandant un RV. Il n'avait jamais reçu de réponse. Et voilà que le pape arrive en UK, le PM ose demander à Benito-16:
- votre sainteté, avant votre départ, j'aurais qqchose à vous demander...
- je vous écoute, lui dit le pape.
- bein, un compatriote vous écrit depuis de nombreuses années, il veut vous voir 5', pourriez-vous le recevoir?
- oui, mais 5', fut la réponse du pape.
Le type arrive ému:
- vous savez, je souhaite vous rencontrer depuis tant d'années, car j'ai un problème et je crois que vous seul pouvez m'aider...
- quel problème?...
- bein, j'ai un resto grand, fancy, réputé, le rapport qualité-prix est excellent, il ne désemplit pas...
le pape le félicite:
- très bien, bravo vous êtes un super-entrepreneur!
- oui, je l'ai hérité de mon père, qui à son tour l'avait hérité du sien, et ainsi de suite, depuis plusieurs générations, ça remonte très loin...
- je vois, dit le pape impatient, vous descendez d'une famille d'entrepreneurs qui a bcp travaillé, encore bravo! Mais où voulez-vous en venir, remonter au temps du Jésus-Christ?!
- oui, vous avez bien compris, il s'agit de la dernière cène(last supper) que personne n'a jamais payée, alors, comment fait-on?!...;-)
Rédigé par : Mélanie | 25 septembre 2010 à 11:48
Ah que c’est bon de lire François…
Dès le matin c’est tonique, cela met en éveil !
Ca vous remue le neurone, mon mien parfois somnole.
En deux mouvements !
Le premier de la lapidation promise à la seringue !
Deux états, deux sociétés, deux justices toute deux faisant référence au grand géniteur, toutes deux faisant jurer sur leur Livre Sacré, toutes deux au nom de ce dieu nommé différemment sont vengeresses !
Ce n’est pas la justice et la recherche de l’équité qui les gouvernent, mais la vengeance !
Toutes deux sont ravalées au rang déjà encombré de société BARBARE !
J’attends alors que l’on défile dans les rues pour de Sakineh on défile aussi contre cette ignominie « civilisée », mon cul, qu’est la seringue…
Montrons aussi du doigt l’ignoble lorsque notre camp le produit !
Une société qui tue est une société pouvant tout se permettre jusqu’au plus profond mépris de ses citoyens !
La dinde d’Alaska !
Vieux concept, vielle chose que ce retour en arrière, cette référence aux vieux écrits que l’on dégraisse des avancées que le temps fit en évolutions positives.
Il est confortable intellectuellement de penser qu’avant c’était mieux qu’aujourd’hui, et bien mieux que demain, nos seules références étant le passé.
Le monde croule sous cette envie de retourner dans le giron des anciens, envie inhérente à la condition humaine, lorsqu’il y a comme seul avenir la peur …tel l’enfant inquiet, apeuré court ficher sa tête dans les jupons de sa mère !
Recherche d’une hypothétique sécurité !
Comme il est réconfortant dans le cas présent de revenir aux origines de la fondation de la communauté, aux règles qui régissaient la vie commune dans ce pays ou justement aucune règle ne prédomine si ce n’est la terrible loi du plus fort !
Les Pères de la Nation tournés vers le seul avenir de celle-ci, dans leur sagesse, ne virent pas cette éventualité réactionnaire ! Pour eux seul l’avenir les occupait, et dans l’enthousiasme de cette tâche grandiose, ils faisaient entrevoir ce que demain serait si…
Aujourd’hui, que reste t il des rêves de ces Hommes visionnaires, qu’en avons-nous fait ?
Pas grand-chose en fait !
Alors surfant sur la trouille de l’avenir certains veulent mettre sous hypnose un peuple et rien de plus attrayant, mieux qu’un vulgaire pendule, de revenir aux lois anciennes qui justement firent l’essor et la spiritualité de la nation !
Ils oublient volontiers les sombres périodes vécues, les lourds méfaits commis !
Redevenons les purs citoyens que furent nos ancêtres ; ils rêvent de l’âge de pierre !
Re mon cul car cela me fiche les glandes comme ce n’est pas possible !
Cela s’appelle la pureté et il n’y a pas plus fasciste comme concept et comme ligne politique que celle-ci !
Juste un regard dans le rétro, avant 1933, après, il était trop tard, nous étions devenus dociles !
Pour la dinde deux issues, elle est reprise par les reps immoraux, pour l’instant elle occupe l’espace de nuisance à BO, ou bien elle aura droit à la balle perdue (propre ou figurée la balle), parce que trop d’ombres elle fera aux reps !
Dans les deux cas je m’en tape !
BO doit faire en sorte à ne pas se laisser prendre à ce jeu !
La dinde n’est pas son adversaire seulement un pantin agité, une sorte de Pinocchio chargé de dénigrer la politique actuelle, mais elle a une vie courte et les lanières de ses étriers dorés sont déjà bien entamées.
Pour BO elle n’est pas l’essentiel de son mandat, même si novembre s’annonce noir pour lui !
Quand aux humoristes, s’ils sont la seule sortie de secours possible pour la démocratie nous sommes mal barrés !
Rédigé par : Account Deleted | 25 septembre 2010 à 09:31
French Biscuit,
La longue limousine noire, blindée,puissante, obscure, cela peut paraître (et paraît) désagréable, mais à mon sens, la première victoire de Barack Obama sera de rester en vie durant tout son mandat, et ensuite, bien entendu. Sinon, les "Tea Parties", le KKK, leurs émules et les autres auraient beau jeu de triompher!
Quant à la réflexion sur "l'automatisation" (sic) ou "émancipation" des femmes, elle me semble de plus en plus compromise. Les difficultés actuelles n'incitent pas les hommes au partage, et les femmes elles mêmes le leur rendent bien, en se pliant plus que de raison à ce retour en arrière. Sarah Palin n'en finit pas d'être la "délicieuse évaporée" digne du XIXème siècle, et trouve des imitatrices en nombre!
Un espoir naît cependant de la rivalité entre deux femmes.. on se croirait dans un roman "de gare"!
la section numérique de la Bibliothèque Nationale de France: "Gallica", publie un merveilleux opuscule au graphisme désuet et doux, qui nous montre le chemin parcouru... j'espère que nous ne reviendrons pas de sitôt aux histoires pour les garçons, et aux histoires pour les filles.... mais enfin, le danger rôde!
http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k57111404.swf
Il est à craindre que le mouvement féministe ne se trouve satisfait des quelques postes de responsabilité confiés à quelques femmes, cependant que la masse reste soumise à des contraintes sociales de plus en plus fortes.
Il nous restera l'écriture, comme au moyen âge.... lol
Rédigé par : Sélène | 25 septembre 2010 à 09:16
François, je partage votre effroi face à l'exécution de cette femme au QI limité, et à l'emprise de tea parties sur la politique américaine...
Rédigé par : Anne Sinclair | 25 septembre 2010 à 03:53
Je l'ai vu ce soir a 17h30 le POTUS a l'angle de la 50eme rue et de la 3eme ave. Enfin j'ai surtout reconnu sa grosse limousine noire blindee vitres tintees qui se dirigeait vers l'ONU a deux pas.
Rédigé par : Account Deleted | 25 septembre 2010 à 03:12
Vendredi 24 septembre,
Une femme a été piquée cette nuit comme une vieille chienne malade qui a fait son temps.
QI 72, à 2 points du seuil de la retardation 70 où la loi interdit la peine de mort. Borderline, une addiction aux médicaments contre la douleur depuis la mort de sa mère.
Un amant jeune rencontré dans le Wall Mart du coin et qui a besoin d'argent pour entrer dans le commerce illicite de drogues dures. Il couche avec elle et la tient sous son entière dépendance.
Submergée par ses émotions elle ne vit, ne pense, ne rêve que par lui. Le couvre de cadeaux trash qu'il offre à ses autres maîtresses, tente d'anticiper et d'aller au devant de tous ses désirs.
Complot en vue de s'emparer de l'assurance vie de son mari et de son beau-fils, un réserviste en route pour l'Irack. Le mastermind c'est son amant et il ne se fera pas prier pour l'écrire noir sur blanc dans une lettre à une petite amie suivie d'un affidavit avant de se suicider en prison.
Pour lui complaire elle livre sa belle fille 16 ans à son jeune complice et le soir de l'exécution elle laissera la porte de la caravane ouverte. Elle sera condamné à mort pour complicité de meurtre pendant que les deux exécutants, qui eux ont du sang sur les mains, seront condamnés à la prison à vie.
Mais remarquez comme les vieux préjugés ont la vie dure. Le juge qui la condamnera à mort parlera de perverse manipulatrice, de serpent qu'il fallait fouler aux pieds, de la bête monstrueuse dont il devait débarrasser la société.
Femme, fille d'Ève, coupable pour l'éternité.
Oui nous voilà en pleine régression. Oui la complicité d'une certaine féminité à une masculinité dévoyée et sa surenchère pour un retour à une société patriarcale et machiste est le fait du jour. Oui les thèses apocalyptiques sont en plein boom. Avec elles le fondamentalisme biblique qui s'accompagne d'un étrange retour au fondamentalisme constitutionnel.
Voyez le juge suprême Scalia, l'originaliste macho sicilien, qui la semaine dernière a prétendu que rien dans la Constitution n'interdit la discrimination sexuelle et ne garantit aux femmes un droit égal à celui des hommes.
Et pour se faire il se base sur sa lettre, revient au temps des pères fondateurs.
Il traque leurs soi-disant intentions.
Fait comme si depuis aucune eau n'avait coulé sous les ponts de Brooklin et que le propos des pères constituants fut d'établir un texte sacré, fermé sans aucune possibilité d'évolution ni de modernisation.
En un mot un texte figé dans le passé, mort sans la moindre goutte de vie.
Et ainsi sont les carpets non sorry les tea baggers. Purs, incorruptibles farouches partisans de la page blanche et du retour à cette constitution immaculée et sans tâches. On efface tout des évolutions récentes et on recommence.
Le dernier discours en Iowa de leur commandante en chef est très révélateur à cet égards. Elle a mis l'accent sur la cause, le Great awakening, le grand réveil et le besoin de Vérité dans ce pays.
Il y a eu plusieurs grand réveil dans le passé mais celui ci s'apparente le plus à celui qui a conduit à la prohibition après la première guerre mondiale et aux restrictions drastiques à l'émigration.
Smash ladies, smash hurlaient-elle avec leurs marteaux en se précipitant dans les bars sur les bouteilles d'alcool, répandant à terre le précieux liquide. Euphorisant dans ses vapeurs leurs émotions vengeresses contre leurs maris, leurs pères, leurs frères qui dilapidaient là leurs maigres ressources. Et s'imprégnaient d'une violence qui se retournaient une fois rentré à la maison contre leurs moitiés ou leurs enfants.
La Palin joue sur à fond sur la corde sensible de l'émotion.
Ses partisanes voient en elle le porte parole de leurs peurs de l'avenir et de leurs frustrations.
Elle a dit ce que j'aurais dit dit l'une mais beaucoup mieux que moi. C'est une maman dit l'autre, elle nous renvoie à nos racines. J'aime ce qu'elle dit sur notre combat pour la liberté garantie par notre constitution et enfin une autre c'est une grande oratrice et les gens peuvent se référer à elle. C'est à dire mélanger leurs propres émotions avec les siennes.
Mais si la croisades des femmes chrétiennes contre l'alcool incluait celui contre la pornographie et la prostitution et la dénonciation de la ploutocratie corrompue il s'accompagnait d'un volet social.
Vote des femmes, éducation, restriction du travail des enfants et protection de celui des femmes dans les usines. Cet aspect là on le cherche dans le programme du Tea Party. Et si on demande une libération fiscale et un gouvernement minimum en matière sociale et économique on lui demande par contre de restreindre toutes les libertés individuelles qui pourraient porter atteinte à la conception d'un ordre moral à l'heure du thé où les marquises ne sortiraient plus à cinq heures pour polissonner.
Alors oui les politiciens des deux bords, à commencer par le président sont complètement désarmés et noyés dans ce tsunami en espérant pouvoir finir par le contrôler et le récupérer comme le firent leurs devanciers par le passé.
Si l'opposition politique est pour l'instant trop hypnotisée pour s'exprimer elle commence à venir de la part des humoristes.
Letterman s'étant fait claquer sur le bec à la suite d'une blague un peu douteuse au dessous la ceinture sur la fille Palin, Bill Maher et Colbert prennent le relai. Ils dénoncent l'aspect totalement irrationnel du mouvement. Comme l'aveu dans son show de ce flirt passé avec un covent de sorcières de la naïve et dernière vedette de la cause.
Beau lapsus Anne d'avoir compris Lisa Murkowski, la sénatrice sortante de l'Alaska, dans la liste des candidats tea baggers dont le soutient de Palin a été déterminant dans leur victoire contre les républicains de l'établissement.
Malheureusement pour elle ce fut le contraire. Elle a été battue par un candidat masculin jeté dans ses pattes par Sarah barracuda.
Privée de l'appui de son parti par ses électeurs, loin d'accepter sa défaite, elle ne jette pas l'éponge et continue le combat en candidate indépendante. Pourquoi?
Au nom d'une des émotions, une des impulsions les plus primitives qui soit. La vengeance. Une fille venge son père.
Gouverneur de l'Alaska il avait mis le pied à l'étrier localement à la virago en lui confiant la présidence du puissant comité du pétrole et autres ressources naturelles. Premier coup de poignard dans le dos.
Placée au cœur du dispositif elle dénonce la corruption du gouverneur et de sa clique. Démission de notre incorruptible.
Tout le monde pense sa carrière politique terminée. Elle se présente contre le sortant et le bat.
Puis McCain et l'établissement républicain lui offre sur un plateau d'argent un étrier doré, elle saute prestement en selle et enfourche le cheval national. Nouvel épisode dans la saga Palin. Démission de son poste local pour embrasser la grande scène politique. Les mêmes prédisent une nouvelle fois sa fin pour la voir un an plus tard à son zénith.
Mais ne peut-on pas se poser la question et voir dans le combat de Mama Grizly et de la louve d'Alaska défendant son père au plus profond de leur tanière une occasion de prendre un coup de griffe dangereux. Et qu'il y ait là une bien plus grave menace pour Sarah Barracuda que les appels à la raison des humoristes.
Leurs sarcasmes au jour d'aujourd'hui non seulement manquant totalement la cible mais solidifiant son propre cœur de cible autour d'elle.
Rédigé par : François Fonlac | 24 septembre 2010 à 20:06
La quête.
http://joglesconneries.typepad.com/files/second-mouvement-lento-con-molto-sen.m4a
Au sommet d’une colline verdoyante, Becherel sur son promontoire embrasse une plaine étendue et sereine.
Du jardin du presbytère, notre vue découvre sur des lieues les communes avoisinantes.
De Montmuran place fortifiée où fut adoubé Bertrand du Guesclin, à Caradeuc et ses jardins embellis de statues et colonnades, résidence du procureur du Parlement de Bretagne : Caradeuc de la Chalotais, les châteaux, manoirs et gentilhommières dans leur écrin de verdure et de fleurs, pointent les siècles passés. Mansart y laissa son empreinte monumentale.
Au loin, vers le nord d’est, François René de Châteaubriant naquit entre les murs gardiens et sombres de la forteresse de Combourg.
La bourgade, close, offre ses ruelles pentues aux promenades de ses hôtes en quête de livres, d’une toile dont ils tomberaient amoureux si dans leur flânerie dominicale, ils découvraient l’objet rare tel un Graal. Ils errent de librairies en librairies, de galeries d’artistes en ateliers d’artisans relieurs. Sur la place où gisent quelques bancs de bois sombres, les promeneurs fatigués se reposent. Les grilles blanches de métal forgé, ceinturant le square, font une garde rapprochée aux enfants jouant entre les massifs floraux.
Une boutique aux portes et volets bleus dresse en son antre ses rayonnages d’acajou.
Alignés, rangés, classés par époque, des livres reliés, aux jaquettes de maroquin multicolore attendent d’être délicatement saisis et ouverts, délivrant enfin leurs secrets.
Leurs nervures souvent surlignées d’or, mordent parfois les mors des couvertures, encadrent un cartouche où on peut lire le nom de l’auteur et de l’œuvre. Certains dans leur élégance commune, uniforme, se suivent en une succession de tomes altiers, semblant une colonnade serrée, sorte de portail d’un temple mystérieux et envoûtant.
On y trouve de tout, du précis à la biographie, du roman à l’essai, du dictionnaire à l’ana, du barème au catalogue, du florilège à l’étude, de l’essai au traité, de la revue ancienne illustrée par un aquafortiste anonyme à la bande dessinée, rien n’y manque !
Ils m’émeuvent dans leur solitude ordonnée, classifiée.
En saisir un ! Il me semble le sortir de sa torpeur des ans où il stagne depuis si longtemps. Le tenir, le caresser comme l’on caresse un corps, l’entrouvrir pour voir se détacher avec peine les feuillets scellés par les années et découvrir surpris une fonte inconnue. Illisible dans un premier temps par le manque d’habitude, vos yeux en percent vite les secrets. Alors, attiré une fois encore par l’inexploré, vous parcourez le texte.
Votre impatience vous pousse plus loin, vous passez d’une page à l’autre, revenant souvent sur le plat de la couverture pour en admirer une fois encore le travail abouti.
Puis avide, telle l’eau sur une boule de coton, vous laissez s’échapper au hasard de votre volonté les feuilles inertes. Vous vous arrêtez sur une taille douce, légère, burinée d’une délicate précision. Elle évoque un passage du livre parcouru. Parfois elle s’illumine d’un aplat doré où de vives et chaudes couleurs dressent le portrait d’une déesse oubliée ou d’un lieu étrange et fantasmagorique. Vous rêvez de tenir en vos mains Les Très Riches Heures du duc de Berry.
Il émane du livre une odeur douçâtre, laissant percevoir une once d’âcreté. Elle dénonce les années d’oubli. Elles s’échappent. Il semble vous remercier de sa joie de revivre par ses effluves offerts.
Parfois une dédicace vous émeut. Vous saisissez soudainement qu’il appartint un jour passé à une ou un autre. L’émotion qui vous gagne vous plonge dans le plus profond désarroi ; ainsi laissons-nous à l’éternité le souvenir qu’un jour il fut le nôtre.
Votre imagination fébrile vous agite.
Il vous vient en tête l'âme délicieuse. Vous vous laissez envahir par elle, conquête charmante offerte par le passé.
Belle et attentive, penchée sur lui, absorbée, le tenant ouvert par devers elle. Elle en parcourt avec délice et émotions, frissons et rires, l’intrigue contée.
Elle est assise sur le siège offert d’un bow-window. Ses coussins dodus et souples à son dos lui font un nid confortable. Les quelques rais de lumières d’un soir naissant au delà les vitraux, rougeoient les feuilles imprimées en caractères légers de belle fonte et, à son improbable chignon dégageant la tendre carnation de sa nuque, laissent quelques mèches rétives gainées d’or.
Son visage est inquiet ou troublé par les mots qu’elle découvre. Son héros s’aventure en des lieux impossibles.
Elle le suit pas à pas.
A ses côtés, sur une desserte en bois ourlée d’un léger bord de bronze ajouré, dans une tasse de porcelaine Wedgwood, un chocolat épais et fumant livre ses exhalaisons ! La chocolatière, de forme oblongue, comme bombant la poitrine fièrement, finement ornée de pivoines peintes et de pois de senteur, laisse par son bec étiré, hautain, fier tel un signe sur l’eau, s’échapper une fine et parfumée vapeur effilée.
Il fait froid au dehors et, l’envie vous prend d’aller dans le salon de fortune aménagé à côté, savourer ce chocolat à l’épais et délicat fumet se répandant dans l’échoppe du bouquiniste. Ses sièges insolites aux formes variées vous attendent devant une table à la nappe en madras de couleurs vives.
La demoiselle qui vous sert à la voix obligeante et douce d’un ange blond. Comme dans ces cafés de renoms, qui font la gloire des capitales, elle vous conseille la pâtisserie du jour, un fondant au chocolat. Vous l’écoutez un peu distrait, préoccupé par votre découverte et suivez sa prescription.
La connivence vécue avec votre fantôme, vous la goûtez avec délice en ce temps révélé.
Il passe et s’estompe la vision.
Il vous faut faire un choix, il est difficile.
Pour ne pas vous tromper, sentant votre emballement mitigé, ou la cherté de l’œuvre trop grande, vous allez quêter ailleurs votre bonheur enviable, sans vous mettre dans les ennuis pécuniaires.
Commence l’errance de boutique en boutique, vous promettant de revenir chercher, si vous ne trouvez rien d’autre, celui que vous avez un instant tiré de son immobilité marchande.
Le soleil verse à l’ouest rougeoyant comme rougeoie un feu de braise.
Les murs de granit virent au noir épais, le ciel pétille de mille étoiles.
Il est temps de quitter Becherel et votre rêve !
Quintette pour piano et cordes en fa mineur.
César FRANCK
Second mouvement lento con molto sentimento.
Pour violons, alto, et violoncelle et piano.
Clifford CURZON et le Quatuor de la Philharmonie de Vienne.
Enregistré en 1960
Bon Week end à Toutes et Tous, ma non Anne aussi elle a droit à un BON WEEK-END!!!
Moi je vais voir les livres...
Si par bonheur il y en a qui ont la version de Samson François et du quatuor Bernède je suis preneur!
EMI ne l'a pas réédité!
Par avance merci!
Rédigé par : Account Deleted | 24 septembre 2010 à 16:35
La Belgique, modèle de l'Union Politique Européenne à venir:
http://www.vimeo.com/15049808
Rédigé par : attila | 24 septembre 2010 à 13:43
Bonjour de rainy Tolosa!
Mrs-DSK & les collègues,
il peut y avoir des problèmes d'incompatibilité avec les servers-USA, so (re)actualisez la page courante et try again! Good luck!:-)
===
@Une américaine déçue par Obama...
Une autre condamnée et exécutée en Virginie...:-(
The case against Ms. Lewis, the first woman executed in the country since 2005, had drawn international attention.
Même "l'iranien" en avait parlé...
http://www.nytimes.com/2010/09/24/us/24execute.html?_r=1&hp
Rédigé par : Mélanie | 24 septembre 2010 à 07:11
Bonsoir Anne, bonsoir à tous
Ah ce tea party va commencer à devenir la tasse de thé des démocrates !
La vidéo de cette femme interrogeant Obama est très intéressante. Elle commence par des propos très élogieux le remerciant de lui permettre de s’exprimer, se présente et d’un coup la sentence tombe comme un couperet
" I’m exhausted " " I’m deeply dissapointed "!!
@ Sélène
Nous voilà automatisées maintenant, remarquez pour certaines tâches ce pourrait être utile !
Oui traduttore, tradittore comme l'on dit !
Autonomisation, ça fait léger comme substantif ☺☺ je vote pour émancipation.
@ Yul
De Lawrence ( Larrie ) Summers, je me souviens de ses explications plus que détestables sur la moindre représentation des femmes dans les sciences notamment !
@ Jog
Vous voilà bien pessimiste, vous ne voulez pas aller quérir Bossuet ?
Et en plus vous citez presque Romain Gary et son livre "au-delà de cette limite votre ticket n’est plus valable ".
Je suis ravie que vous évoquiez Pierre Cochereau, il a longuement été le directeur du conservatoire de Nice ! Il fonda aussi le concours d’orgue de Chartres, ville chère à mon cœur, connu dans le monde entier.
Rédigé par : Michèle Doige | 24 septembre 2010 à 00:47
@ Françoise
L'éducation des esprits ne se fera plus dans les bibliothèques... et malheureusement sans formation dans l'accès aux informations numériques, l'éducation des esprits est réduit à Wikipedia. L'écart entre les générations à fait des générations qui ont travaillé avec des livres dans des bibliothèques et des générations qui maintenant font tout derrière un écran. L'écran les a habitué au zapping, à la vitesse, on se contente des premières infos trouvées sur Wikipedia ou des premiers sites de la liste sortie par Google. Qui leur parlera de Archive.org ou Gallica, des bibliothèques dignes de VH...
Ce zapping et cette vitesse du monde de l'écran et du numérique le pauvre Obama, premier à la promouvoir, en est maintenant victime.. même plus le temps de finir ou élaborer une changement, une loi ou un projet, il faut du résultat tout de suite, le monde entier regarde, surveille et tweet!
Rédigé par : KATLEF | 23 septembre 2010 à 21:33
A Philippe Pugnet : Je suis flatté par votre demande et ne vois aucun inconvénient à ce que vous utilisiez mon argumentation sur le FMI. En plus d’être flatté, j’en serai ravi. Et si Anne nous en donne l’occasion et surtout ne soit pas « gênée » par de telles vérités sur le FMI, je vous en fournirai d’autres, j’en ai à la pelle. Et je ne suis pas le seul.
A Sélène : Désolé, mon anglais n’est pas si perspicace, donc je ne me hasarderai pas à vous traduire cette partie. Par contre je suis disposé à faire des recherches sur la version officielle anglaise. Merci d’être indulgente.
Voici ma contribution par rapport à l’excellent billet d’Anne sur les difficultés d’Obama.
Un proverbe que l’on attribue aux arabes dit : « La santé est comme une couronne placée sur la tête des biens portants que seuls les malades voient ». C’est exactement ce qui se passe avec la démocratie dans un certain nombre de pays et en particulier aux Etats-Unis. Et pourtant, Dieu sait combien elle est belle la démocratie ! Pour beaucoup de peuple à travers le monde elle est un rêve inaccessible. Souvent, dans les pays où la démocratie organise la vie de la cité, on a oublié le prix des larmes, du sang et de la chair que leurs ancêtres ont payé pour la conquérir. Je suis toujours affligé par le faible taux de participation des américains à leurs élections. Rarement au dessus de 50 % même pour des élections capitales qui engagent leur futur. Les élections sont pour la démocratie c’est qu’est la respiration pour le corps humain. S’abstenir c’est accepter que d’autres décident de votre avenir.
Il y a moins de deux ans, les américains ont porté au pinacle Barack Hussein Obama et voilà déjà qu’aujourd’hui, les électeurs exigent de lui des résultats économiques concrets dans une Amérique qui grâce à son élection est revenue de loin. En si peu de temps la sympathie et l’adhésion se sont transformées en antipathie et rejet. C’est triste de constater que la mémoire des citoyens tend à devenir celle de l’instant. Comme nombre de dirigeants Obama est d’abord victime du décalage entre le temps politique et le temps économique. Le désamour qui le frappe trouve en priorité sa raison dans ce gap temporelle. Mais il n’y a pas que cela. Il y a aussi des erreurs dans le choix de son staff en charge des questions économiques tout comme cela été le problème du Président Clinton durant les deux premières années de son mandat. Autre point, la formidable machine de communication qu’il a mis en place pour conquérir le pouvoir s’est trouvée inadaptée à sa conservation et à sa consolidation. Il a très bien su faire rêver. Toute période d’élections est un moment de rêve et d’espérance collective. Mais au réveil, il n’a pas été capable de réaliser le passage de la phase d’euphorie à l’affrontement de la réalité. Cette période nécessitait un immense effort de pédagogie.
Mais ne soyons pas trop injuste avec lui. Il n’est pas seul responsable de la désaffection qu’il subi. L’éléphant (symbole des républicains) qui a été assommé par le coup de pattes de l’âne (emblème des démocrates), s’est progressivement relevé et a commencé à barrir de plus en plus fort au fur à mesure que l’âne s’écartait du « main stream » qui est le courant principale dans lequel tout dirigeant américain devrait se situer pour obtenir l’adhésion du plus grand nombre. Je pense notamment à la question des impôts sur laquelle le « Tea Party » a su étonnamment surfer le 15 avril 2009 date butoir de la remise de sa déclaration d’impôt. Je pense aussi à l’instauration de la sécurité sociale, une très belle conquête dont les américains ne mesurent pas encore la portée.
D’atouts pour les prochaines élections Obama n’en manque nullement. Son parcours personnel il est le rêve américain jusqu’au bout des ongles. Les idées qu’il défend, le projet de société qu’il propose, l’Amérique qu’il invite ses concitoyens à construire ( pour rappel ce morceau de discours d’investiture : « We remain a young nation, but in the words of scripture, the time has come to set aside childish things. The time has come to reaffirm our enduring spirit; to choose our better history; to carry forward that precious gift, that noble idea, passed on from generation to generation : the God-given promise that all are equal, all are free and all deserve a chance to pursue their full measure of happiness” ). Toutes ces données portées par une politique de communication efficace devraient en principe faire « que la majorité sociologique » des américains qui se reconnaissent dans ses trois fondamentaux de l’Amérique offre la majorité politique à Obama et aux démocrates.
Mais si tel n’était pas le cas, ce ne sera pas la fin du monde. On sait par définition qu’en politique et dans les pays démocrates « les défaites d’aujourd’hui sont les victoires de demain ».
Voltaire.Rousseau
Rédigé par : voltaire.rousseau | 23 septembre 2010 à 21:29
Moi aussi - cela fait 2 jours de suite que je ne suis pas publiée.
Je voulais vous informer depuis le 21 au soit de la démission de Larry Summers et de la probabilité de voir un membre de la gent féminine qui le remplace Anne Mulcahy .
Rédigé par : Yul | 23 septembre 2010 à 19:03
Une annonce que j'ai mentionné le 22 septembre dans le post esur l'ONU mais qui a disparue dans le Cyberspace est la démission de Larry Summers - bon débarras bien que je m'attendais plus de lui et que p.e son remplaçant serait un membre de la gent féminine qui a prouvé ce dont elle est capable dans une compagnie publique Anne Mulcahy. Deux femmes capables qui auront l'oreille du Président -elle et Elizabeth Warren.
Un autre départ que je souhaite; celui de Rahm car il n'a pas pu maîtriser ce Congrés que, soit dit en passant, il connait si bien et que, malgré la majorité démocrate, on s'est cassé la gu---e avec. Les Bluedogs qui sont à la solde des billionnaires en ont fait du papier mâché les bonnes volontés du Président.
Rédigé par : Yul | 23 septembre 2010 à 18:22
Frederic, je ne comprends pas. Charlotte et Michele ont eu ce pb aussi. J'ai publié tout ce que j'ai reçu et il n'y avait rien de vous. Pb avec le blog et type pad? J ene sais aps...
Rédigé par : Anne Sinclair | 23 septembre 2010 à 18:19
Au titre d'une comparaison:
http://joglesconneries.typepad.com/files/st-saens-symph-3-karajan-cochereau.mp3
Le Berliner, Karajan et Cochereau en 1981.
Plus romantique mais extraordinaire par son relief (mettez le casque vous épouserez le relief, l'orgue est en profondeur, et la couleur de ce dernier mouvement, enfin si vous vous avez un bon casque, ou de bonnes enceintes!
L'exaltation est là.
Son histoire est la conjonction des Orgues de Notre Dame et du Berliner...
Enregistrés séparément et réunis par un magnifique tour de passe-passe cela reste l'une des plus belles réalisations de Karajan...ECOUTEZ CE SON!!
En fait ce qui manque à Paul Paray.
Rédigé par : Account Deleted | 23 septembre 2010 à 18:15
Bonjour Anne, Toutes et Tous,
Mettez de la laque Mesdames ça décoiffe!
http://joglesconneries.typepad.com/files/maestoso-allegro-etc...mp3
Après un calcul sommaire, en évitant les aléas genre prostate, ou crabe, je ne peux atteindre l’image promise, moins encore la croix du démérite !
C’est mathématique !
Il m’a fallu pas loin de deux années pour que Maicresse Anne dispense libéralement, dans sa grande bonté et un trésor d’affection, deux bons points à l’homo-crétinus que je suis !
Votre générosité MiDo tente vainement de raccourcir ce qui pourrait être, par pure vanité, un objectif, mais rien n’y fait au demeurant !
Je n’ai pas pour ambition d’emmerder le monde au-delà des limites que m’impose mon ticket de métro qui n’a de validité que mon intégrité corporelle et la seule prédisposition à poser moi-même ma perf quotidienne, tue dieu !
Il me faudrait au minimum vingt années pour y parvenir et donc :
Je serai mort, mort d’un manque total de savoir vivre !
Alors, désappointé, un peu, par l’extrême étirement du chemin à parcourir pour atteindre ce nirvana en chocolat, cette inaccessible étoile, je vous écris ici mes dernières volontés, vous fais mon éloge funèbre dont je ne saurais laisser à d’autres le soin de le composer, même les plus viles crapules y ont droit !
Bien sûr il me serait fort agréable qu’il soit prononcé par quelque être prestigieux, tels le grand géniteur ou un de ses serviteurs, Jupi ou Prométhée ou tout autre faisant un gros complexe ( évitez-moi s’il vous plait le concierge du paradis, c’est un magouilleur capable de me faire retourner sur terre en me piquant ma perf de Blanton’s sous le prétexte que le Clownesque lui a refilé sa cafetière et qu’il a une forte envie après un jus de se faire un canard), ou bien tel un président de la république revenu d’Amérique répondant ainsi au désir fou de certains, au mandat renouvelé une énième fois.
Tout ceci dans la plus stricte intimité, vu que j’aurais déjà deux filemoilezeufs réunis en une seule et même personne !
J’offre à ouvrir une souscription qui permettrait l’érection en mon village face à l’entrée de l’église paroissiale et, au Panthéon de la connerie, l’érection de deux statues aux allures d’un lutin farceur bruxellois, c’est un minimum, auxquelles vous éviterez d’oublier le cathéter salvateur et le bourbon chéri !
Faut pas déconner non plus…
Je veux en musique funèbre cette fin de la 3 éme de Saint-Saëns, cet homme de talent mais sans génie ; de la couleur, du rythme mais pas de souffle épique.
Dans cette version ou celle de Karajan, une de ses plus belles réalisations, le Berliner y est plus juste que l’orchestre de Detroit à la limite de ses possibilités, et Cochereau et les orgues des Notre Dame sont brillants.
Je la veux parce qu’elle décoiffe, je le vaux bien non ? Et puis, parce que vous n’avez pas le choix, vous vous devez d’honorer mes dernières volontés nananère..
Mes pauvres chéris vous êtes dans la mouise !..
Mes biens chers Sœurs, mes biens chers Frères,
En ce jour salvateur où la connerie vient, du fait du retrait intempestif de Jog de parmi ses semblables, faire un léger retrait quand à son étendue, il serait nécessaire et bon que tous, sans retenue aucune, ayons l’idée aussi sotte que grenue de faire un pas au devant de cette connerie abyssale qui fut durant son existence son étendard, pour ne pas dire ici son Oriflamme !
Imaginons le un instant poussant son cri de guerre « Mon Doigt Saint Pénis » comme d’antan les hordes royales coursaient la gueuse à travers villes et campagnes histoire de se distraire de leur pauvre ennui d’avoir en leurs divers domaines femmes gardées par trop méchantes et trop chastes ceintures.
Oui il a défuncté, qu’y pouvons-nous ?
Pouvons ici dire à son encontre que ce sont les meilleurs qui partent les premiers ?
Aurions-nous l’outrecuidance audace de prétendre ainsi que parce qu’il ne va plus nous briser les joyeuses, il en deviendrait meilleur pour autant !
C’est du vent mes chers amis, du vent que l’on entend geindre sur le haut des collines angloises lorsqu’une pisseuse se met à écrire sous le nom de sa frangine les histoires si peu ragoutante de partouzes dans les landes humides !
Emilie me broute comme ce n’est pas possible !
Oui Jog a défuncté, mais est-ce notre faute si ce matin, sous l’effet d’un reste sonnant de beuverie il a trébuché sottement le nez en avant sur la tinette des toilettes ?
Qui était-il donc cet anachorète, j’oserais dire ce cénobite, mais comme lui, j’entends ici les retriplants en psychochose et en lettres modernes se pouffer comme des imbéciles qu’ils sont…Savent pas les mononeuronaux ce que le cénobite à de solitaire, pourtant il n’est pas vers !
Qui était-il ce gars con, pardon ce gascon de naissance, à la fougue juvénile, à la hargne d’une vielle carne ?
Ses apostrophes entachées d’une syntaxe douteuse, nous ont-ils montré ce qu’il était vraiment ?
François parlait de grands esprits se rencontrant, hors le léger bruit qu’ils auraient fait, ces grands esprits sont à la conscience ce que Hahnemann est à l’homéopathie ; une dilution..Pire un coin d’univers ou deux atomes sont égarés dans le vide interstellaire bien au-delà de ce que vous mouillez votre anis gras un soir d’été sous la tonnelle verdoyante où la bise légère portant fragrance de fenouil vous appelle à vous faire griller un saint-pierre.
Jog, ce gamin, cet inconnu, membre de l’Ecole Ethylique d’Athènes, ne nous pourrira plus la vie par ses histoires alambiquées. L’épais voile de sa connerie est pour toujours anéanti dans l’immonde de ce monde : l’oubli !
Le jogcératops trouve cela trop mignon !
Je fais court car en fait, l’éloge longuet me gonflerait et là je serais foutu de revenir vous enquiquiner bien autrement que je ne le fais aujourd’hui !
J’ai pour seules excuses que les Tea Party et la Dinde aux marrons d’Alaska ne sont pas ma tasse de thé…Tout comme ici la seule Marine que je vénère est LA Royale depuis des siècles !
Marcel DUPRE à l'orgue
Orchestre Symphonique de DETROIT
Paul Paray à la direction...
Inégalée, couleur, rythme, grandeur et élan irrésistible. Il galvanise l'orchestre et leur fait atteindre le meilleur d'eux même!
HISTORIQUE VERSION.
Rédigé par : Account Deleted | 23 septembre 2010 à 17:28
Bonjour, Anne.
Je me permet ce petit mot. Voilà plusieurs contributions que j'envoie ; comme vous vous en doutez, aucune ne fait allusion à Kivoussavé et pourtant aucune n'a été publiée.
Suis je punis ?
Amitiés à tous
Rédigé par : Frederic Audibert | 23 septembre 2010 à 15:58
Impressionnante la similitude entre Mélenchon et Marchais, tant dans l'expression du visage que dans la manière de parler !
http://www.lepost.fr/article/2010/09/23/2232928_quand-jean-luc-melenchon-rejoue-a-taisez-vous-elkabbach.html#xtor=AL-235
Rédigé par : Philippe Pugnet | 23 septembre 2010 à 13:11
On connaissait le "jogcerarops " place maintenant au " kosmoceratops " et à l' "utahceratops "
http://abonnes.lemonde.fr/planete/article/2010/09/23/decouverte-de-deux-especes-de-dinosaures-a-cornes-aux-etats-unis_1414986_3244.html
A la lecture, on relativise beaucoup de choses !
Rédigé par : Philippe Pugnet | 23 septembre 2010 à 12:32
On ns avait montré ici l'intervention de cette femme posant des questions au président, mais on ne avait pas donné à voir sa réponse. C'était incomplet donc.
Il y a eu de nombreux commentaires très intéressants et bien fournis hier sur le fmi et son action aujourd'hui. Cela fait plaisir : en effet, cela semble différer du tout au tout des Chicago boys du passé, je ne m'étale pas, beaucoup comprendront.
Cette montée du tea party et l'arrivée de l'extrême-droite en Suède en particulier et dans l'Europe en général me file le bourdon et mine mon moral : les bibliothèques tant souhaitées et défendues par Victor Hugo pour éduquer les esprits ne semblent pas remplir leur rôle et cela me désole littéralement.
Rédigé par : Françoise Dumont | 23 septembre 2010 à 09:54