("That kind of discipline, that kind of drive, that kind of hard work, is absolutely essential for success.")
Ainsi s’est-il adressé, pendant plus de 20 minutes, aux élèves, aux collégiens et lycéens dans un langage simple mais stimulant, prodiguant des conseils pratiques pour être un bon élève et bien travailler en classe : "Je sais que certains d’entre vous sont un peu anxieux à l’idée de commencer une nouvelle année. Peut-être est-ce l’année où vous passez de la primaire au collège, ou du collège au lycée, et que vous vous demandez comment ca va être. Peut-être que vous venez d’arriver dans une nouvelle école et que vous ne savez pas encore si vous allez vous y plaire. Ou peut-être êtes vous déjà en train de préparer votre entrée à l'université. (…)
Mais il est essentiel que vous travailliez bien à l’école car l’éducation n’a jamais été aussi importante que dans le monde d’aujourd’hui. Je suis sûr que vous allez connaître, dans les mois à venir, des soirées ou il vous faudra rester tard le soir pour finir vos devoirs, pour réviser un contrôle ou qu’il vous sera difficile de sortir du lit un jour de pluie – et là vous penserez, oh la, la, si seulement il pouvait neiger ! (rires...)
Mais laissez-moi vous dire que tout ce que vous faites (aujourd’hui) en vaut la peine. Il n’y a rien de plus important que ce que vous faites aujourd’hui. Rien n’aura plus d’impact dans votre vie que votre éducation, que la façon dont vous travaillez à l’école. (…)
Car, le plus loin vous irez dans vos études, le plus loin vous irez dans la vie. (…)
Afin de mieux faire passer la leçon, Barack Obama, en bon professeur, a su truffer son discours d’anecdotes et d’histoires personnelles, a raconté comment il avait vécu des moments difficiles, sans son père, moqué parfois à l’école pour sa couleur de peau. Il a expliqué qu’"il n’avait pas toujours été le meilleur élève quand il était jeune, que, lui aussi, il avait fait des bêtises". ("I wasn’t always the best student when I was younger. I made my share of mistakes.")
Et rien, absolument rien, n’est hors de votre portée tant que vous rêverez en grand, tant que vous serez prêts à travailler dur. Tant que vous resterez concentrer sur votre éducation, il n’y a pas une seule chose que vous ne pourrez pas accomplir, pas une seule chose. J’en suis convaincu."
Mais au-delà du message quelque fois austère, la véritable annonce du jour était ailleurs.
En effet, la Maison Blanche a dévoilé hier le titre de ce livre illustré de 40 pages qui sortira le 16 novembre prochain : "Of thee I sing: a letter to my daughters" ("De vous, je chante le nom: Une lettre à mes filles).
La première partie de ce titre, "Of thee I sing", est un vers de la chanson patriotique "America", qui avait servi d'hymne national officieux aux jeunes Etats-Unis, au début du 19e siècle, sur l'air de "God Save the Queen", avant l'adoption de "The Star-spangled Banner", l’hymne officiel que l’on connaît aujourd’hui.
Et évidemment, on ne peut que reconnaître, dans la seconde partie du titre, la griffe personnelle de Barack Obama, qui après, "Dream to my Father", son premier livre autobiographique, s’adresse donc à ses deux filles, Malia et Sasha, qui apparaissent d’ailleurs, en version illustrée, sur la couverture, courant derrière Bo (le chien).
Au delà de l’évocation personnelle, "ce livre rendra hommage à 13 pionniers de l'histoire américaine et (revisitera) les idéaux qui ont défini notre pays, de (la célèbre peintre) Georgia O'Keefe à Jackie Robinson (premier joueur de baseball noir), sans oublier George Washington."
Heureusement que Jog suit ce que fait et dit le FMI et son Directeur Général! ;-)
En effet la conférence d'Oslo était inédite entre le FMI et l'OIT. Et le discours de l'ONU hier où j;'étais et dont je vais p[arler était de la même veine. Jog vous aurez deux bons points !!! :))
Rédigé par : Anne Sinclair | 21 septembre 2010 à 21:14
Anne, puisque vous êtes a Washington et donc pas très au courant de l'avis des français, je vous propose une petite vidéo de socialiste qui donne leur avis sur une personne que vous devez certainement connaitre...
voici le lien : http://www.youtube.com/watch?v=rPDqsQtXrso&feature=player_embedded
Rédigé par : FloorFilla | 21 septembre 2010 à 19:21
Représentation sémantique de « école »:
Les synonymes sélectionnés sont :
académie, autorité, bahut, bazar, boîte, centre, cercle, chapelle, classe, club, collège, colonie, conservatoire, coterie, cours, cénacle, doctrine, faculté, famille, groupe, gymnase, institut, institution, leçon, lycée, manécanterie, mouvement, orthodoxie, pension, philosophie, pléiade, pépinière, réunion, secte, système, séminaire, tendance, université, école, établissement
40 mots sélectionnés.
Représentation sémantique de « éducation »:
Les synonymes sélectionnés sont :
affinement, apprentissage, bienséance, civilité, connaissance, culture, distinction, domestication, dressage, décence, enseignement, exercice, façonnage, façonnement, formation, gouvernement, initiation, institution, instruction, manières, moeurs, politesse, préparation, pédagogie, savoir-vivre, tact, urbanité, usage, vernis, édification, éducation
31 mots sélectionnés.
Conclusion: un être bien diplômé n’est pas nécessairement bien éduqué ou diplomate. Serait-il malvenu dans un gouvernement, la civilité, la cité (urbanité), etc?. Par contre, on est tous bons en institution. Comme disait Barack Obama dans son discours d’Accra: "you don’t need strong leaders, you need strong institutions."
Rédigé par : attila | 21 septembre 2010 à 11:51
Bonjour Anne, bonjour à tous
@ François
Effectivement deux vers du magnifique poème "If" de Kipling sont inscrits à l'entrée du cours central de Wimbeledon. Je me demande toutefois pourquoi "imposters" a été traduit par "menteurs" pas pour la rime, sans doute pour les pieds mais les deux mots n'ont pas la même signification.
Mais cela me ferait partir dans un grand débat sur la traduction qui plus est des poèmes ce qui serait franchement hors-sujet.
"If you can meet with Triumph and Disaster and treat those two imposters just the same"
Il existe d'ailleurs une vidéo promotionnelle où Federer et Nadal récitent tous deux ce poème. J'aime beaucoup le mallorcain qui a tout gagné cette année même Flushing Meadow mais dans cet exercice il est battu haut la diction par le suisse !!
http://www.youtube.com/watch?v=vEeLh5ItQcY
Rédigé par : Michèle Doige | 21 septembre 2010 à 11:13
Bonjour à tous:
@Charlotte, vous m'avez devancée quand à la Suède,l'Europe (en ce moment) n'est pas convaincante."On doit se marrer, sur certains continents, en ecoutant les "agités" de cette Europe-là!
@Charlotte+Sélène : je partage vos analyses quand à cette affaire judiciaire, qui n'est pas une première...
@Françoise : Dieudonné est pire qu'un provocateur...Il remplit des salles, certes, en utilisant un créneau nauséabond.Penses-tu que l'on puisse l'empêcher de nuire ?
@Maitre Mélanie : une brève pour alléger l'atmosphère :
Campagne electorale :
C'est un type dans la rue, qui fait des sondages auprès des citoyens sur les hommes politiques. Par hasard, il s'adresse à un mec du PS qui lui dit :
- Ah! Vous, vous tombez bien ! Je suis membre du parti socialiste, j'y travaille!!- Eh bien je vais vous poser directement la question : "Est ce que vous comptez gagner les elections ?
- Bah!....A chaque fois que je prends un taxi, je ne donne pas de pourboire et je dis : votez pour moi,je suis de l'UMP! (Coluche, je crois)
" Si cela peut aider et donner des idées..."
Rédigé par : sequina zeroulou | 21 septembre 2010 à 10:15
We will not fulfill this mandate while so many of our fellow global citizens remain marginalized, without access to the basic necessities, hindered from making a decent and secure living. Let us together fulfill the postwar promise. Let us support the common welfare of humanity. And let us look forward to a world free of poverty and free of conflict.
Hier à l'ONU!
Hum!!!! Hum!!!
Rédigé par : Account Deleted | 21 septembre 2010 à 09:56
Bonjour Anne Toutes et Tous...
Voici un appel à l'imagination, à être créatifs!
Pour trouver ce texte il m'a fallu cliquer sur ce titre:
"Pour sauver la génération perdue!"
Oslo a été le théâtre cette semaine d'un événement remarquable qui a rassemblé des dirigeants politiques et des chefs d'entreprises ainsi que des dirigeants syndicaux et des universitaires du monde entier pour examiner ce que bon nombre d'entre eux ont déclaré être le plus grand défi à relever par la communauté internationale aujourd'hui : la crise de l'emploi.
Ils ont parlé des 210 millions de personnes aujourd'hui sans travail dans le monde — soit le plus haut niveau de chômage officiel de l'histoire. Ils ont parlé des retombées humaines : perte persistante de revenus, diminution de l'espérance de vie et baisse du niveau d'instruction pour les enfants des demandeurs d'emploi. Ils ont parlé aussi de ce qui pourrait être une « génération perdue » de jeunes dont le taux de chômage est bien plus élevé que celui des personnes plus âgées.
Heureusement, ils ont parlé aussi de ce qui peut être fait pour sauver cette génération perdue.
La Conférence d'Oslo — organisée par Jens Stoltenberg, Premier Ministre de la Norvège, et coparrainée par l'Organisation internationale du travail (OIT) et le Fonds monétaire international (FMI) — première du genre depuis 66 ans — a attiré un groupe exceptionnel de participants : des dirigeants politiques tels que George Papandréou, Premier Ministre de la Grèce, José Luis Rodríguez Zapatero, Premier Ministre de l'Espagne, et Ellen Johnson Sirleaf, Présidente du Libéria; des ministres de premier plan tels que Christine Lagarde (France) et Iain Duncan Smith (Royaume-Uni) ; des dirigeants syndicaux tels que Sharan Burrow (Confédération syndicale internationale) et d’éminents universitaires qui s'intéressent aux questions de croissance, d'emploi et de cohésion sociale.
Cette conférence a représenté sans aucun doute un moment historique sur le plan du renforcement de la collaboration entre l'OIT et le FMI : ce n'est un secret pour personne que nous n'avons pas toujours été d'accord. Mais elle a aussi été mobilisatrice, en dégageant une atmosphère de coopération et en plaçant au centre des préoccupations communes la nécessité d'accorder davantage d'attention au chômage, notamment dans l'articulation de la politique économique. D’après les estimations de l’OIT, il faudra créer au cours des 10 prochaines années plus de 440 millions d'emplois pour absorber les nouveaux arrivants sur le marché du travail. La tâche à accomplir aujourd'hui et dans les années à venir est donc gigantesque.
Que faire ? Naturellement, beaucoup d'idées différentes ont été exprimées à Oslo. Je ne prétends certainement pas parler pour tous les participants, mais voici ce que j'en retire principalement :
Premièrement, on ne peut pas dire que la crise financière est terminée tant que le chômage ne diminue pas. Nous avons besoin de croissance, mais d'une croissance qui crée des emplois. Pour beaucoup de gens, une « reprise » économique qui ne se traduit pas par la création d'emplois n'a pas beaucoup de sens. Franchement, que la croissance soit de 1 ou 2 points plus élevée, la plupart des gens ne s’en aperçoivent guère. En revanche, que le chômage soit de 10 % ou de 5 % a pour eux une signification beaucoup plus claire : non seulement en raison des souffrances qui en résultent pour les chômeurs, mais aussi en raison de l’angoisse que cela engendre pour un grand nombre des personnes qui travaillent. Avec 30 millions de chômeurs supplémentaires depuis 2007, on mesure mieux l’énorme coût humain de la crise.
Deuxièmement, et c’est le prolongement de ce que je viens de dire, la création d’emplois doit elle-même être une priorité ; nous devons mettre à contribution tous les instruments de politique économique à notre disposition pour veiller à ce qu’il en soit ainsi. Il faut notamment mettre les politiques budgétaires et monétaires au service d’une reprise de la production aussi vigoureuse que possible — parce que c'est la croissance de la production qui détermine avant tout la croissance de l'emploi. Au moment où un grand nombre de pays avancés doivent stabiliser la dette publique ou au moins la ramener à des niveaux moins élevés, il est crucial qu'ils le fassent sans compromettre la croissance et la création d'emplois. Dans le même esprit, la réforme du secteur financier doit viser à faire de ce secteur un soutien plus efficace à l'économie réelle. Par exemple, le secteur financier peut encourager la création d'emplois en aidant à financer les petites entreprises qui ont souffert du manque de crédit pendant la crise, alors que ce sont elles qui créent le plus d'emplois.
Troisièmement, un grand nombre d'enseignements et de pratiques optimales peuvent être appliqués pour atténuer les souffrances endurées par les chômeurs et accélérer le redressement du marché de l'emploi. Ici à Oslo, nous avons entendu beaucoup de bonnes idées. Certains gouvernements ont développé les bureaux de placement et élargi les programmes conçus pour améliorer les qualifications professionnelles et faciliter la recherche d'emploi. D'autres ont pris des dispositions pour autoriser les entreprises à conserver leurs travailleurs tout en réduisant le nombre d'heures ouvrées et les salaires, ce qui permet de répartir plus équitablement le coût du ralentissement économique. D'autres encore ont choisi de prolonger la période pendant laquelle les chômeurs peuvent recevoir des indemnités. Des subventions ciblées sur certains groupes spécifiques, les chômeurs de longue durée et les jeunes, par exemple, peuvent aussi stimuler la création d'emplois.
Enfin, la coopération est indispensable. Les mesures cohérentes qu'un grand nombre de pays ont prises pendant la crise, en se concertant au sein du G-20, ont permis d’éviter que la récession ne se transforme en dépression et que l'hémorragie d'emplois ne soit encore plus grave. Ce type de coopération sera encore plus important pendant la sortie de crise, au moment où les pays s'efforceront de faire redémarrer la croissance et l'emploi. Il ressort d'une analyse effectuée par le FMI pour le G-20 qu'une bonne coordination des mesures à prendre au cours des 5 prochaines années pourrait relancer le PIB mondial de 2,5 % et créer ainsi des dizaines de millions d'emplois. Il nous faut mettre à profit la coopération accrue entre l'OIT et le FMI pour renforcer plus généralement la coordination internationale.
Plus particulièrement, nous sommes convenus à Oslo que l’OIT et le FMI auraient intérêt à conjuguer leurs efforts dans deux domaines importants pour l’élaboration des politiques économiques :
• les deux institutions devraient concentrer leur attention sur les politiques de nature à promouvoir une croissance créatrice d'emplois;
• elles devraient mener une réflexion sur le concept de protection sociale minimale pour les personnes qui vivent dans la pauvreté et la précarité — en se plaçant dans un cadre macroéconomique viable.
Certes, ces idées n'ont rien de révolutionnaire. Mais si nos deux organisations réussissent à joindre ainsi leurs efforts, elles pourraient contribuer sensiblement à résoudre la crise de l’emploi dans le monde.
Nous devons tous réfléchir différemment en étant plus créatifs : sur les nouvelles forces économiques en présence au lendemain de la crise mondiale, sur les moyens de mieux intégrer les politiques de l'emploi aux politiques macroéconomiques, à l’échelle nationale et internationale, et sur l'élaboration d'un plus large éventail de politiques et de programmes capables de fournir du travail à tous ceux qui le souhaitent.
C'est ce type de réflexion qui s'est engagée à Oslo.
Docteur HOUSE.
Et l'on voudrait que cet homme quitte son job pour s'occuper de nous les fromages qui puent!
Ca ne va pas la tête!
Sommes nous à ce point égoïstes et si peu responsables ?
Rédigé par : Account Deleted | 21 septembre 2010 à 09:43
Pour revenir à l'éducation aux USA, intéressant article dans le New Yorker: http://www.newyorker.com/talk/comment/2010/09/27/100927taco_talk_lemann
Rédigé par : KATLEF | 20 septembre 2010 à 19:49
Et rebelotte, maintenant c'est en Suède que l'extrême droite occupe une place importante dans l'ass nat. L'Europe, quelle belle idée.... Purée...
Rédigé par : Charlotte | 20 septembre 2010 à 19:48
Ghislaine,
Cette réflexion sur "culpabilité oui ou non gendarme et gitan me semble révélatrice d'un état de fait qui s'installe. A mes yeux, cette situation est grave:
La justice, l'état, la loi, sont mis en doute.. sans doute parce qu'ils ont été maltraités par le pouvoir politique actuel.
Le problème de la culpabilité réelle ou de la culpabilité cachée est en fait une interrogation sur la fiabilité que l'on peut encore accorder ou non à notre démocratie , (qui, en tant que démocratie se devrait d'être au dessus de tout soupçon).
Le résultat est lamentable. La justice devrait trancher équitablement de façon à ce que l'affaire soit terminée. Etant peu équitable, soupçonnée de favoritisme et de complicité avec les pouvoirs d'argent, elle ne satisfait plus personne...même plus vous, Ghislaine, qui êtes pourtant en accord avec sa décision.
Triste constat: le doute et la méfiance s'installent partout.
Rédigé par : Sélène | 19 septembre 2010 à 15:41
Les grands esprits se rencontrent JOG. La journaliste de tennis de l'Equipe d'une plume tranchant par sa qualité, entame son remarquable papier sur notre finaliste de la Coupe Davis, et souhaitons le, futur vainqueur Gaël Monfils, par ces deux vers écrit au fronton de Wimbledon.
Si tu peux rencontrer Triomphe après Défaite
Et recevoir ces deux menteurs d’un même front
Tu seras un homme Monfils......
Rédigé par : François Fonlac | 19 septembre 2010 à 14:59
@Ghislaine
"Parce qu'il s'agit d'un militaire en fonction qui a réagi comme la loi l'y autorise pour une évasion d’une personne détenue et que cette personne est un gitan, il faut une fois de plus s'émouvoir pour l'évadé et condamner le militaire."
Vous m'avez mal compris, c'est pas le fait qu'il soit voleur gitan qui me choque mais le fait qu'on ait le DROIT ??? De tirer sur qqn d'entravé ET ligoté... Quel danger pouvait-il présenter? Qqn qui tue par reflexe n'a rien à faire avec un flingue à la main
Rédigé par : Charlotte | 19 septembre 2010 à 11:31
Effectivement, en allant sur Paris Match (que je ne lis jamais, sauf dans les salles d'attente) on y découvre l'action de Dieudonné. La presse ici n'a pas relayé son action et on comprend pourquoi. Je savais ce type très provocateur, mais là il pousse le bouchon si loin que l'on ne trouve pas de mots pour le qualifier. Il est étonnant qu'il remplisse encore des salles de spectacle.
Rédigé par : Françoise Dumont | 19 septembre 2010 à 10:10
@charlotte
Comme notre société est devenue prompte à se substituer à la justice!
Parce qu'il s'agit d'un militaire en fonction qui a réagi comme la loi l'y autorise pour une évasion d’une personne détenue et que cette personne est un gitan, il faut une fois de plus s'émouvoir pour l'évadé et condamner le militaire.
Dans un état de droit qui a une justice qui est applaudie lorsqu'elle libère un présumé coupable de braquage d'un casino, un violeur en milieu de peine, ne peut pas être critiquée quand elle estime que le militaire a fait son devoir. Si le détenu avait été entravé, il n'aurait pas pu ni s'échapper, ni courir ni même grimper à un arbre.
Sa mort est regrettable. Regrettable est son passé de délinquant. Regrettable est l'attitude de la parentèle. Une jeune femme qui ne demandait rien à personne a été violée, maltraitée et assassinée. La famille s'est-elle déchainée?
Comment peut-on laisser désormais à chaque jugement de délinquants ou criminels de certaines communautés ne pas respecter un jugement et en cas de désaccord aller en appel plutôt que laisser libre cours à une certaine violence?
Tuer un être humain n'est pas un sport comme on semble le faire croire. Dans un moment de stress majeur, même avec un entraînement important, c'est le réflexe qui prévaut et tout se passe si vite.
Personnellement, je reste très modeste dans mon fauteuil bien confortable mais par contre, à l'heure actuelle, je ne ferai absolument pas le métier de gendarme ou de policier tant la haine est générale vis à vis d'eux.
Rédigé par : ghislaine | 18 septembre 2010 à 18:10
@Françoisse
regarde sur le site paris match
Rédigé par : sequina zeroulou | 18 septembre 2010 à 16:53
@Françoise,
oui c'est vrai, la presse n'en parle pas trop, mais tu trouveras sur internet, ses propos en tapant BHL ou Dieudonné, il ne cherche plus à la sauver, il l'accuse et prend fait et cause pour les autorités iraniennes et trouve justifiée la condamnation...à suivre, Dieudonné est "ami" avec le taré qu'est le chef d'etat iranien, selon moi, il s'est rendu là-bas, non pas pour la sauver,mais pour faire passer BHL pour un manipulateur menant une croisade anti-iranienne, tu sais combien Dieudonné est antisémite
Rédigé par : sequina zeroulou | 18 septembre 2010 à 16:48
@Philippe Pugnet : Sarkozy est pire qu'une catastrophe pour notre pays !
Rédigé par : Bloggy Bag | 18 septembre 2010 à 15:38
Bonjour
Le texte de Kipling a été chanté par Bernard Lavilliers
bon we
Rédigé par : sequina zeroulou | 18 septembre 2010 à 11:49
Carnegie Hall, avril 1950.(1/2)
http://joglesconneries.typepad.com/files/bruch-scottish-fantasy-op.-46-adagio-j.-heifetz.m4a
http://joglesconneries.typepad.com/files/bruch-scottish-fantasy-op.-46-finale-j.-heifetz.m4a
Les rumeurs de guerre grondent une fois encore sur le monde en ce mois d’avril 1950.
La sortie de La Guardia fut pénible jusqu’à ce que nous ayons quitté le Queens. Nous franchîmes l’East-river par Queensboro bridge enjambant la petite ile Roosevelt. Elle s’était blottie contre moi, la tète sur mon épaule. Elle découvrait les buildings comme une enfant regarde une vitrine de Noel. Ces tours géantes la fascinaient. Elle ne disait mot, je la sentais tout à son étonnement. Je souhaitais passer devant le chantier gigantesque du futur siège de l’ONU, ce fut impossible !
La ville grouillait en cette fin de matinée pluvieuse. De chaque côté des artères commerçantes, des files continues de camion déchargeant leurs marchandises, entravaient la circulation des piétons sur les trottoirs. Ils zigzaguaient entre les chariots métalliques goinfrés de provisions. Au carrefour s’impatientaient des colonnes bigarrées de voitures en arrêt au feu rouge. Ce n’était que concerts disparates et inécoutables de klaxons et de bruits de moteurs, ronflant, hargneux. La ville sentait l’opulence, la richesse et l’insouciance d’un peuple qui nous avait sauvés.
Nous sommes arrivés à New York, Violette et moi hier vendredi sept. Elle a des cernes sous les yeux et je la sais fatiguée. Aussi pendant que je répète au Carnegie Hall avec le Philarmonique de New York, elle se repose au Park Central Hôtel, à deux pas de la salle de concert sur la septième avenue.
Elle n’est pas encore habituée à ces vols longs courriers. Elle s’inquiéta tout au long de la traversée. Elle était tendue, et il me fallut tout mon amour pour la tranquilliser.
Le décollage du Constellation sur ce vol Comète d’Or d’Air France l’angoissa intensément. Violette me serra fortement la main, la mienne en fut toute engourdie. Je la sentais envahie par le froid, la sueur sourdait dans sa paume me révélant l’étendue de sa peur. Le personnel navigant fut au petit soin avec elle. Elle finit par se détendre lorsque le repas nous fut servi. Derrière les hublots le soleil se cachait faisant naitre une ombre bleue sombre puis noire au dessus d’une strate d’or et de rouge.
Nous mangeâmes un délicieux repas que nous arrosâmes de champagne. Nous imaginions déjà ce qu’allait être notre séjour. Seul l’enthousiasme, qui lui balayait ses admirables yeux aux iris d’un violet soutenu, pouvait faire disparaitre cette crainte qu’elle ressassait au premier cahotement de l’avion dans un trou d’air.
Elle alla après avoir feuilleté quelques revues, s’étendre sur la couchette que je lui avais fait réserver. Elle ne dormit pas et je dus la rejoindre pour la tranquilliser. Je me suis allongé contre elle. Elle vint se pelotonner contre moi. La demi-nudité de son corps éveillait en moi un désir fou que la promiscuité dans l’avion rendait impossible à assouvir. Je glissais ma main entre le satin de sa nuisette et sa peau. Je lui caressais la poitrine. Sous mes doigts je percevais les cicatrices encore boursoufflées des tortures qu’elle avait subies pendant la guerre. Je l’embrassais.
Ce vol de nuit dura plus de seize heures avec une escale technique à Santa Maria des Açores. Je n’ai jamais pu faire cette traversée à l’aller en vol direct, seulement pour le retour. Sans doute est-ce dû à l’impatience que j’ai de retrouver Savignac, ce refuge que nous voulons voir renaitre, lors de mes fins de tournées !
Hier nous avons passé le reste de la journée dans une quasi somnolence. Le décalage horaire avait sur nous un effet si lourd que nous n’avons guère bougé de la chambre, avant ma rencontre avec le directeur du Carnegie et du chef d’orchestre. Le soir après un bref souper en tête à tête, et un peu de lecture, le sommeil nous tomba dessus comme une chape de plomb.
Je l’ai quittée ce matin endormie, pour aller à mes répétitions. J’ai un programme chargé, le concerto de Sibelius, les Scottish Fantaisy, et la partita 1004 de Bach.
Le philarmonique est admirable par sa technique et j’ai découvert un jeune chef, de mon âge, volubile à la gestique extraordinaire. Il s’appelle Léonard Bernstein, il est chef assistant, il compose. Ses partitions sont très élaborées. J’ai lu sa symphonie Jeremiah pour mezzo-soprano, elle est très émouvante. Le courant est passé dès les premiers regards, il est exubérant à la baguette et pédagogue avec l’orchestre.
Dans le troisième mouvement du concerto de Sibelius où je martyrise un peu le Messie, ma chanterelle s’est écourtée me laissant en plein milieu d’une quinte glissée.
J’étais confus, lui sous sa touffe de cheveux noir éclata de rire. Je fis comme lui d’un air navré. Cela fit une pause, durant laquelle je replaçai une nouvelle corde de mi neuve, il vint parler avec moi. Il se disait émerveillé par la sonorité de mon violon, et ma virtuosité. Je l’en remerciai chaleureusement.
Nous reprîmes à son début l’allegro ma non tanto, et ce fut sans doute ma plus belle interprétation de ce concerto. Les tempi, les crescendos, le légato, l’orchestre et moi jouions comme jamais sans doute ni l’un ni l’autre n’avions ressenti ce que nous jouions. Lui était tendu je le voyais, comme à se rompre, il suivait mes coups d’archet dans une contention resserrée, prête à l’éclat. Je les partageais avec lui. A la coda j’étais en sueur, le long de mes vertèbres je la sentais couler chaude et froide à la fois.
Ce fut un brusque silence, puis pris d’une agitation subite nous nous applaudîmes mutuellement le chef, l’orchestre et moi.
Nous reprîmes la fin du premier mouvement, là où cela ressemble le plus à une valse lente brisée par l’émotion.
Je lui avais fait part durant l’interruption que je n’avais pas aimé mon interprétation. Le sautillé final méritait mieux, plus d’ardeur que celle dont je l’avais habillé. Ce fut sublime !
Répétition, quel drôle de nom pour des rencontres aussi intenses, pour ces échanges aussi profonds sur ce que nous aimons le plus comme art : la musique.
En quittant le Carnegie Hall, sur son mur de briques ocres, le long de la septième, juste sous les escaliers métalliques de secours, un grand panneau éclairé sur lequel je me vois tenant le Messie protecteur contre moi. Au dessus de nous Misha Naltheim, mon nom en lettres d’or.
Je suis fier, honoré d’être là, heureux, terriblement heureux. Je domine New-York et cette ville va m’aimer, je le sais.
Dans l’ombre tombante de la nuit, je m’empressais de rejoindre Violette pour le concert de ce soir.
La salle se remplit doucement, ce ne sont que cous de femmes parés de joyaux, chemises blanches de smokings sombres et, nœuds papillons. L’atmosphère du Main Hall dégage cette fragrance si parisienne des parfums chics. Comme toujours lors de ces premières très mondaines, j’ai le trac. De derrière le rideau, alors que l’orchestre n’est pas encore en place, je regarde la salle devenir comble. Plus de deux mille huit cents personnes vont venir s’asseoir dans ses fauteuils à l’allure si confortable, tendus d’un velours rouge épais, sur ses cinq niveaux. Déjà les murmures de l’auditoire m’envahissent, déjà les programmes s’ouvrent, déjà ils prennent connaissance de moi. Déjà je me sens approprié par une tension nouvelle.
Une main vient se poser sur mon épaule. A la délicatesse de ce geste je reconnais celle de Violette. Je la regarde, elle me sourit ! Sans me parler elle me prend la main, et me guide vers les coulisses, puis ma loge. Encore dix minutes à attendre et ce sera la fosse aux lions. La porte s’entrouvre, devant nous, preste dans ses gestes, Léonard s’incline pour baiser la main de Violette que je lui présente. Il connaît son public, me le dit, il sait combien le trac me submerge, alors d’une main amicale sur l’épaule, il m’entraine en me parlant vers la scène, laissant là Violette que je crois désemparée. Elle nous rejoint, me prend dans ses bras m’embrasse et disparaît dans les cursives.
L’orchestre est assis, tous ont revêtu la tenue de grands soirs. Léonard est à mes côtés.
- Ready ? lui lance le régisseur.
Il acquiesce de la tête. Le rideau s’entrouvre. Il s’avance vers le micro en avant de l’estrade. L’orchestre se lève. Les applaudissements fusent. Il salue l’assistance, prononce mon nom.
Comme si je devenais un autre, l’angoisse s’éteint d’un coup, je me dirige vers lui le Messie à la main et mon archet de l’autre, je m’incline vers le public. J’entends comme un vrombissement d’avion, puis de plus en plus distinctement le martellement des paumes entre elles, je me redresse. Ca y est j’y suis !
Un instant je cherche Violette, elle est là en face de moi, belle est souriante.
Je me place à la gauche du chef, après avoir salué le premier violon. Bernstein lève les bras au ciel, la baguette tendue. Elle s’abat dans un amorti. Sa main gauche doucement enveloppe l’orchestre. Les premières notes graves des Scottish Fantaisy de Max Bruch surgissent. Je glisse mon archet lentement sur la corde de mi. Mes doigts sur le manche suivent leur discipline contraignante, d’un premier vibrato je deviens musique.
Je la regarde, elle me regarde intensément.
Je veux que mes notes soient des je t’aime. Oh bonheur comme elle les aime ces je t’aime !
De temps à autre une petite toux discrète vient cadencer le silence de l’auditoire.
Les mouvements passent, doux et furieux, tendres et graves. Je m’évertue à devenir aérien, plus sonore. Atteindre cette grâce exceptionnelle que chaque soliste perçoit lors de très grand concert. Cette union si exemplaire avec l’Autre, comme une aube naissante sous une brise amicale.
Je me métamorphose en cet aquilon dans l’adagio, le Messie devient un être chantant l’amour.
C’est l’harmonie avec l’orchestre, tout devient extrême douceur, tendre confidence, puis un choral à l’unisson, souligné du chant mélodique de la harpe. Nous quittons cet havre de paix par une évanescente révérence commune.
Le brio revient, virtuosité, tempo rapide demandant une concentration tendue tant les embûches techniques fourmillent. J’aime cela. Rien ne m’arrête ! Je m’épanouis. C’est dans ces moments d’exceptionnelle tension que je prends le plus conscience de ce que lui et moi sommes l’un pour l’autre. D’indéfectibles doubles parvenant à l’ultime symbiose. Sans lui je ne suis rein, sans moi il n’est qu’un banal instrument. Nous sommes d’exception car nous sommes l’un à l’autre.
Le thème une dernière fois, forte avec l’orchestre et, tout se dissout sans regret aucun.
Il me semble toujours attendre mon dû entre le moment de la dernière note et celui des premiers clapotements de mains : comme une impatience exagérée.
Ce fut un tonnerre qui perça cette pause silencieuse. Cinq mille six cents mains s’embrassaient. Je regardais Léonard tendant le bras vers moi comme il est d’usage. Il resplendissait de bonheur. Il vint me prendre par le bras et m’invita à venir seul saluer la foule sur le devant de l’estrade. J’obtempérais avec plaisir. Je les avais conquis !
Je cherchais Violette. Elle était là devant moi. Elle applaudissait à tout rompre. Il émanait d’elle une telle liesse, un tel ravissement la transfigurant que, je faillis sauter dans la salle, courir vers elle.
Journal de Misha NALTHEIM ( A suivre)
Scottish Fantasy Opus 46 de Max Bruch
Mouvement n° 3 Adagio- Andante sostenuto
Mouvement n° 4 Final Allegro guerriero
New Symphony Orchestra de Londres
Osian ELLIS à la Harpe.
Direction Sir Malcolm SARGENT.
Violon Jascha HEIFETZ
Enregistré en 1961.
Pas mieux depuis !
Que dire de ce Maître du violon incontesté qu’est Jascha Heifetz ?
Pourrait-on dire mieux que Bernard Shaw ?
Admiré par les plus grands David Oïstrakh, Yehudi Menuhin, Leonid Kogan, Ruggiero Ricci, Isaac Stern, Ivry Gitlis, Aaron Rosand, Itzhak Perlman, Henryk Szeryng Nathan Milstein, pour son jeu extraordinaire, d’une justesse diabolique.
Ecoutez le ici dans cette seconde grande œuvre pour violon de Bruch, il est d’une perfection d’une pureté inouïes, exceptionnelles et d’un enthousiasme forcené !
Il eut pour partenaires Arturo Toscanini, Emmanuel Feuermann, Fritz Reiner, Dimitri Mitropoulos, George Szell, Serge Koussevitzky, William Primrose, Thomas Beecham, John Barbirolli, Charles Munch, Paul Paray, ici Sir Malcom Sargent...
Il nous livra en 1961, c’est une belle année que ce 1961, une véritable gourmandise !
Il eut pour élève Pierre Amoyal a qui il offrira un Guarnerius.
Il joue ici avec un de ses complices préférés ; le Dolphin, Stradivarius de 1714 !
J’espère que ça ne grince pas trop pour une certaine !
Ca va vous restez, je le crois !
Rédigé par : Account Deleted | 18 septembre 2010 à 11:49
Lire Jaurès, connaître ses textes, voilà une bien belle jeunesse !
Le courage, c’est d’aimer la vie et de regarder la mort d’un regard tranquille ; c’est d’aller à l’idéal et de comprendre le réel ; c’est d’agir et de se donner aux grandes causes sans savoir quelle récompense réserve à notre effort l’univers profond, ni s’il lui réserve une récompense. Le courage, c’est de chercher la vérité et de la dire ; c’est de ne pas subir la loi du mensonge triomphant qui passe, et de ne pas faire écho, de notre âme, de notre bouche et de nos mains aux applaudissements imbéciles et aux huées fanatiques………….. C’est pourquoi je vous ai dit, comme à des hommes, quelques-unes des choses que je portais en moi.
Rédigé par : Account Deleted | 18 septembre 2010 à 10:38
Bonjour la 92 éme, Toutes et Tous.
La traduction est d’André Maurois parue en 1918 dans son premier roman.
Cette traduction est belle par la langue, fidèle au sens, plus qu’elle ne l’est à la lettre. Maurois ici mets en vers respectant la forme en usage au 19 éme siècle.
Il articule différemment le texte, aucune rime n’est appauvrie.
Ainsi fit Baudelaire traduisant Poe.
Il existe, depuis, des traductions plus littérales, plus au gout du jour, mais moins expressive dans notre langue.
Et si je vous emmenais faire un tour à New York, musique comprise ?
C’est comme vous le souhaitez !
Rédigé par : Account Deleted | 18 septembre 2010 à 10:21
@ Sequina zeroulou : c'est vrai ce que tu racontes à propos de Dieudonné ?????? Si c'est vrai, il est complètement barge ce type !!!!!!! Si on a que lui pour sauver Sakineh, elle est vraiment très mal barrée !!!!!!!!!!
Rédigé par : Françoise Dumont | 18 septembre 2010 à 10:16
Je suis la 92ème à confirmer que ce texte de Kipling envoyé par Jog est un bijou!
Rédigé par : Anne Sinclair | 18 septembre 2010 à 00:51
Ce gendarme a été acquitté d'avoir tiré 7 fois sur un voleur menotté et entravé... La France a raison d'avoir honte... D'ici qq jours la Hollande suivra probablement ce chemin exemplaire mais en attendant... Y a de quoi réécrire The Rules of Engagement
PS hier vous étiez à la telloche, tt jeune dans un haut bleu marine rayé blanc en parlant avec JFKahn encore avec des cheveux et méconnaissable.
Rédigé par : Charlotte | 17 septembre 2010 à 22:56
Ce Kipling de Jog est une merveille
Rédigé par : Charlotte | 17 septembre 2010 à 22:33