Dans l'appréhension de événements d'Egypte, on a l'impression que l'administration Obama ne sait que penser ni que faire.
Soutenir les aspirations légitimes des Egyptiens qui se montrent jusqu'ici incroyablement responsables (les violences venant des pro Moubarak y compris celles contre les journalistes), c'est la pente naturelle d'Obama. En même temps, il essaie de composer en essayant de trouver un moyen terme entre lâcher Moubarak et favoriser une forme d'union nationale des opposants.Et l'Amérique risque de perdre encore un peu plus de son crédit dans les populations qui sont en train de faire une révolution à la mesure de la chute du Mur de Berlin.
Du coup, les hésitations des Américains devant le risque de déstabilisation au Proche-Orient donne l'impression aux Egyptiens qu'ils préféraient avant tout l'absence de risque, fût-ce dans le soutien d'un régime honni par son peuple.
Facile d'analyser. Pas facile de gouverner. Obama, comme les Européens ont bien du souci s'ils veulent se faire entendre des populations qui n'en peuvent plus et qui risquent de ne plus faire la différence entre leurs oppresseurs et les pays occidentaux qui les ont soutenus.
Bonjour Madame,
Merci pour votre billet
Votre dernier paragraphe est très éclairant :
"Obama, comme les Européens ont bien du souci s'ils veulent se faire entendre des populations qui n'en peuvent plus et qui risquent de ne plus faire la différence entre leurs oppresseurs et les pays occidentaux qui les ont soutenus."
Je viens de lire, et partage avec vous cet article :
«Soyez raisonnables, ne courez pas le risque démocratique»
Ecrivain, musicien, chroniqueur à ses heures dans la presse brésilienne, Emmanuel Tugny signe une «fable» sur la crainte qu'inspire toujours jusque dans les démocraties la diffusion de la démocratie.
http://blogs.mediapart.fr/edition/les-invites-de-mediapart/article/210211/soyez-raisonnables-ne-courez-pas-le-risque-demo
Rédigé par : jeanne | 22 février 2011 à 10:06
@ Attila
La brioche me convient bien !
Merci pour le lien sur l'expo Gary, j'ai lu beaucoup d'articles, à défaut de pouvoir faire une escapade parisienne, à son sujet mais pas celui-ci.
Rédigé par : Michèle Doige | 11 février 2011 à 19:44
Il se retire de la présidence et donne le pouvoir aux forces armées . Il sera cloîtré à Sharm parmi ses acolytes de la finance qui sont aussi corrompus que lui et qui sont riches à cause de lui.
Rédigé par : Yul | 11 février 2011 à 17:59
@ Yul
Rassurez-vous, je ne me serais pas permis de faire figurer les coordonnées de ce professeur s'il ne l'avait pas explicitement souhaité et si sa démarche, relayée aux quatre coins du monde n'avait pas été publique. Une preuve de plus du courage de ce peuple révolté !
Rédigé par : RobertBizolier - Marrakech | 11 février 2011 à 13:31
"Je ne souhaite pas que l'on me serve de la brioche une deuxième fois !" citation anonyme.
A Françoise et Michèle qui aiment le MLM:
http://www.evene.fr/livres/actualite/exposition-romain-gary-emile-ajar-2928.php
...à moins qu'elles préfèrent les croissants de chez Paul au coin.
Rédigé par : Attila | 11 février 2011 à 11:17
Je ne parle jamais ici sur ce blog habituellement de la politique franco-française ; mais ns avons eu un tsunami hier sur une petite phrase. Aucun journaliste d'aucun média n'a pu se passer de sa petite analyse. Moi j'ai ma petite idée car ns avons par chance ici une journaliste de grand talent qui ne peut avoir lancé ça d'une manière légère. Je n'en rajoute pas car je me suis donnée cette discipline de ne pas intervenir sur les sujets trop hexagonaux.
Hier soir à Garnier, ns avons eu une prouesse avec Emmanuelle Haïm dans Jules César de Haëndel. La remplaçante de Natnalie Dessay, Jane Archibald est une vraie révélation.
Rédigé par : Françoise Dumont | 11 février 2011 à 09:25
@ Robert d'Ottawa
Ce qu'on appelle le Free Speech. Et puis on se demande pourquoi ces touristes qui débarquent au Caire ne sachant pas qu'il y a une révolte. Je pense que American Idol ou les ragôts des célébrités sont plus importants .
Rédigé par : Yul | 10 février 2011 à 22:41
@ Robert de Morocco
Ce serait une bonne idée d'enlever le nom de la personne qui vous a envoyé cette note.
Après ce qu'on a vu ce soir - le têtu qui tient bon dans sa chaise présidentielle, on ne sait pas ce qui se passera demain ( vendredi) car il y a dissention parmi les forces armées et demain ce sera la prise de la Bastille par un peuple qui s'est fait traité d'idiots par un autocrate ce soir.
Et de plus, les gens disparaissent sans laisser des traces en ce moment en Egypte et les tortures continuent
Amicalement
Yul
Rédigé par : Yul | 10 février 2011 à 22:37
Comment pourrais-je me taire en ce moment !
Quelques mots mûrement réfléchis dans un grand hebdomadaire et c'est l'effervescence !
Même Antonio y va de son petit article...et moi j'ai mis le feu sur mon mur de Facebook
J'étais confiant, maintenant je suis serein malgré mon impatience grandissante !
Mais comme je ne veux pas m'attirer les foudres de Charlotte, je m'arrête là et repars dans ma tanière !
Si un dernier mot... Anne vous êtes formidable ☼☼☼☼☼☼☼☼
Rédigé par : Philippe Pugnet | 10 février 2011 à 22:15
Sans rien changer de fondamental, ils vont tout simplement faire passer les présidents un petit peu plus souvent sur le tapis roulant de la république néo-post-baasiste. Et vogue la galère…
Matez bien la grande trouvaille qu’ils vont nous sortir pour bien faire rouler dans le dalot de l’histoire, le FDR égyptien: une restriction des mandats présidentiels. Tad-dam… La grande tête de turc, présidentielle toujours, joue son rôle à plein, en Égypte…
Paul Laurendeau
Rédigé par : Paul Laurendeau | 10 février 2011 à 21:11
Anne sinclair présidente de la république ? pourquoi pas !
http://www.lepost.fr/article/2011/02/10/2400961_anne-sinclair-presidente.html
Rédigé par : jojo | 10 février 2011 à 17:27
Bonjour !
Intéressant et... complètement démoralisant :
http://www.theglobeandmail.com/news/arts/television/john-doyle/the-crisis-in-egypt-continues-but-networks-are-leaving-heres-why/article1901017/
Rédigé par : Robert | 10 février 2011 à 13:13
High-Speed Rail: Obama Pledges $53 Billion for Upgrades
By Michael Grunwald
Six weeks ago, I warned that President Obama's much maligned high-speed-rail program was becoming a " high-stakes gamble."
Well, the President just went all in.
On Tuesday, Vice President Joe Biden announced a six-year, $53 billion plan to expand high-speed passenger trains, a surprisingly aggressive boost for Obama's fledgling effort to change the way we move around the country. Last year, the President requested just $1 billion for the program from a Democratic Congress; now that Republicans control the House and have vowed to slash spending in general and high-speed rail in particular, he's requesting $8 billion for next year.
Judging from the reaction of the House Transportation and Infrastructure Committee chairman, John Mica, who is actually one of the more supportive Republicans when it comes to rail, Obama shouldn't count his winnings yet. "This is like giving Bernie Madoff another chance at handling your investment portfolio," Mica said.
Still, the announcement at Philadelphia's 30th Street Amtrak station -- a key link in the popular and profitable Acela line, which is America's closest current approximation of a bullet-train service -- made it clear that Obama intends to fight for one of his signature initiatives even though it's had a run of bad press. He announced in his State of the Union address that he wants high-speed rail to serve 80% of the population by 2025, as part of his new push for infrastructure investments to promote American competitiveness and help "win the future." But now he's really putting his money -- or at least his budget proposal -- behind the program.
Biden, who has ridden Amtrak nearly 8,000 times between Washington and Wilmington, Del., predicted that a national network of faster trains would help create jobs, reduce dependence on foreign oil and relieve congestion in highways and airports, while upgrading the long-term efficiency and productivity of the U.S. economy. Just one day after Amtrak announced it was resurrecting a recently killed commuter-rail tunnel to send more Acela trains into Manhattan, Biden said the Administration was proposing the largest rail investment since Abraham Lincoln began the intercontinental railroad -- and promised a similar impact.
"If we don't seize this future, how will America ever have the opportunity to lead the world in the 21st century?" Biden asked.
In 2009, Obama launched high-speed rail by slipping $8 billion into his stimulus package, even though few potential projects were shovel-ready enough to provide real stimulus. Eager governors from both parties made $55 billion worth of requests for the cash, a reflection of pent-up demand, and in last year's State of the Union, Obama described the program as a matter of not just mobility but also of national pride as well.
U.S. passenger trains are, quite simply, a global laughingstock. Most of them travel at speeds that were common a century ago. Meanwhile, bullet trains have been zipping around Western Europe and East Asia for years, China is building more high-speed rail than the rest of the world combined, and even countries like Morocco and Brazil are getting into the game. "It works everywhere else in the world," says Alstom Transport vice president Chuck Wochele, whose French firm is one of 30 train manufacturers that have pledged to build or expand U.S. factories if they land high-speed contracts. "Unfortunately, it's been politicized in the U.S."
That's putting it mildly. Just about everything in the Obama era has been politicized, especially the contents of the stimulus. But high-speed rail has endured an inordinate share of high-profile attacks, even though construction has only begun in a handful of states. The new GOP governors of Wisconsin and Ohio recently shut down projects they had denounced as boondoggles on the campaign trail, forcing the Administration to redistribute their money. In Florida, which has received $2.4 billion to build the nation's first real bullet route between Tampa and Orlando, Governor Rick Scott has sent ominous signals that he might cancel that showcase project as well; at a Tea Party rally on Monday, he asked whether anyone actually intended to ride the train. No hands were raised.
Meanwhile, negotiations with freight railroads have delayed efforts to upgrade Amtrak routes in North Carolina, Virginia and Washington. And the nation's most ambitious and important project, a bullet train between Los Angeles and San Francisco, has been a political nightmare. Its problems include well-financed local opposition, questionable ridership studies and cost estimates, and complaints that its first planned segment in the sparsely populated Central Valley would be a train to nowhere.
Mica represents Orlando, but he has argued that the Obama Administration should focus instead on upgrading Acela service in the Northeast Corridor, which got almost none of the high-speed money. He's supported true high-speed rail on dedicated tracks, but he's mocked grants to increase speeds on much slower Amtrak routes that share tracks with plodding freight trains. And like many Republicans, he really hates Amtrak, the government's passenger-train operator, which has a role in almost every project. Mica and the House Railroads Subcommittee chairman, Bill Shuster of Pennsylvania, already planned to investigate the Administration's previous funding decisions -- and they're not happy with this one. "The definition of insanity is doing the same thing over and over again expecting a different result, and that is exactly what Vice President Biden offered today," Shuster said. "If the Obama Administration is serious about high-speed rail, they should stop throwing money at projects in the same failed manner."
In fact, after the initial $8 billion down payment in the stimulus, Obama had seemed a bit reluctant to throw more money at high-speed rail. A true national network of 200-m.p.h. bullet trains would cost hundreds of billions of dollars, but Obama requested only $1 billion for 2010. Irritated congressional Democrats gave him $2.5 billion, grumbling that he didn't seem serious. When Republican appropriators threatened to rescind all unspent rail money after the November elections, some train supporters feared that Obama would fold.
Instead, after slow-playing his hand for two years, he's raising the stakes. In Philadelphia, Transportation Secretary Ray LaHood predicted that Obama and Biden would be remembered for high-speed rail the way Dwight Eisenhower is for the interstate highways and Lincoln is for the transcontinental railroad. "They will go down in history as the railmen of the 21st century," LaHood said.
Unless the program goes down first.
Next week, Obama will roll out his budget. Moments later, House Republicans will declare it dead on arrival. And after months of clamoring for major spending cuts, they're especially unlikely to accept increases to a signature Obama program. But the Administration still believes that public works can be powerful politics, that Americans want to think of themselves as builders, that investments can get respect even when spending is toxic. As Philadelphia Mayor Michael Nutter said in his introduction, "We're talking about jobs!" Unlike health care reform or Wall Street reform, high-speed rail doesn't have an obvious adversary in the business world; in fact, at a conference in Washington, D.C., on Tuesday, the U.S. High Speed Rail Association was mobilizing industry support for the $53 billion expansion.
"This is a huge industry, and I think you'll see a lot more advocacy in the coming year," Alstom's Wochele said in a phone interview from the conference. "There's so much misperception about passenger rail. It's become us against them, and it shouldn't be. We need to make sure people talk to their Congressmen."
Rédigé par : Charlotte qui suppose que ceci va ous rendre la vie plus facile!!! W/NY 15 minutes en TGV | 10 février 2011 à 00:35
R u ok miss Anne? Les avions vous manquent pas trop?
Comment vont votre elliptique, frigo, cable électrique devant la maison, bibliothèque de Georgetown, yoga, etc... Ça fait un bail qu'on n'a plus de nouvelles du jardin, des écureuils et du toit... En gros, how is Washington 2day?
Rédigé par : Charlotte | 09 février 2011 à 22:07
Il ne faut pas avoir peur de quelque chose qui n'arrivera peut-être pas. Pourquoi ne pas laisser le bénéfice du doute à ces peuples qui manifestent pacifiquement pour leurs libertés?
Rédigé par : Adia | 09 février 2011 à 20:23
Aucune transition, aucune révolution n’est simple, sans risque, ni même assurée d’une fin heureuse.
Ce qui devrait être plus simple, plus honnête et affirmé, c’est un soutien sans condition des dirigeants de nos « grandes démocraties » à des populations assez courageuses et désespérées pour faire face à des chars ou des tirs à balles réelles.
Rien n’est pire que cette idée sous-entendue que certains peuples soient moins aptes que d’autres à la démocratie, idée que trop de gens ont sur le bout de la langue, quand ils ne l’affirment pas haut et fort. Si cette idée donne bonne conscience à certaines personnes, elle fait de nous les complices des dictateurs et de leurs crimes.
Si prompts à lancer de grands discours sur les Droits de l’Homme en d’autres circonstances, nous sommes aujourd’hui confrontés à notre propre saleté, embarrassés par nos contradictions et notre mauvaise foi de pays dominateurs.
Quelques soient les visions à court terme et les intérêts individuels, nous devons comprendre que lorsque les Droits de l’Homme et la démocratie gagnent contre les régimes totalitaires, ce n’est jamais au détriment de notre petit confort et de notre sécurité. Sinon, attendons-nous à un avenir sombre.
Rédigé par : Sébastien | 09 février 2011 à 20:00
bonjour Anne,
Excellente intervention dans le point aujourd'hui, l'effet en France est très bénéfique où ta parole est rare et justement appréciée.
Je t'ai consacré mon premier article pour la réouverture de mon blog :
"Un pas décisif vers la candidature de Dominique Strauss-Kahn" http://www.antonioduarte.net/
bien cordialement,
Rédigé par : Antonio Duarte | 09 février 2011 à 18:47
Hello, de passage en courant..
Toujours occupé, en effet, les deux cantons de notre ville sont concernés par les élections cantonales du 20 et 27 mars....
Pour une fois information en provenance des Amériques :
Pas de Facebook pour les filles Obama
"Les filles de Barack et Michelle Obama n'ont pas le droit de s'inscrire sur le site internet de socialisation Facebook, pour des raisons de sécurité et parce qu'elles sont trop jeunes, a révélé mercredi la première dame des Etats-Unis.info LCI"
Comme toutes les personnalités mondialement connues, notre chère Anne comprise, un profil FB est effectivement tout simplement inutilisable.
Bises à ces dames.
PS: Anne, votre entrevue à paraitre dans "Le Point" fait un "barouf" du diable. Génial ! :-)))
Rédigé par : Frederic Audibert | 09 février 2011 à 17:37
Bonjour à tous
Anne, je reçois ce SMS de mon amie Cairote.
Si vous pensez qu'il sa place sur le blog, merci de diffuser. Je vous laisse juge.
Subject: To those at home or goin to work...
To those at home or goin to work tomorrow, whether you are in Egypt our OUT of Egypt: If you are SUPPORTING ppl in Tahrir, then try to wear RED tomorrow. This will show everyone that even if you can't join the square, but you are supportive and agreeing. We want to tell ppl that we're all TAHRIR SQ even if we're not there. We're 80 million..Plz share and Spread..
-
Feisal A. Yunis, CPsychol., Ph.D.
Professor of Psychology
Faculty of Arts. Cairo University
Rédigé par : RobertBizolier - Marrakech | 09 février 2011 à 16:34
Merci Anne pour cette nouvelle..
Vive vous !
J'espère que vous serez la femme du Président des Français en 2012..
Rédigé par : cd | 09 février 2011 à 14:35
Remarquable interview d'Eric Rouleau, ancien diplomate français au Maghreb à la fin de l'émission de France Inter du 7 février, "Là-bas s'y suis" :
http://www.la-bas.org/article.php3?id_article=2102
Rédigé par : Sylvain Pack | 09 février 2011 à 13:24
Nous nous apercevons que 90 MILLIONS D ÉGYPTIENS subissent la dictature pour les beaux yeux de la sécurité d'Israël un pays qui est construit en grande partie en toute inégalité !
Rédigé par : auteur | 09 février 2011 à 12:37
Bonjour,
Bah on peut dire que vous savez y faire pour décrocher la Une des journaux ;)
Ca tombe bien, nous non plus on a pas envie qu'il fasse un second mandat au FMI ;)
Bon retour !
Rédigé par : Nicolas(Nantes) | 09 février 2011 à 12:30
Mrs-DSK, je m'adresse à la GENUINE Anne Sinclair, pas (à) celle mentionnée par Attila...:-)
au chat-pître:"tout le monde en parle", même Le(THE) Monde:
http://www.lemonde.fr/politique/article/2011/02/09/anne-sinclair-ne-souhaite-pas-que-dsk-fasse-un-second-mandat-au-fmi_1477173_823448.html#xtor=AL-32280184
===
j'y répondrais:"ah, bon?!"(comme et avec la voix de Roselyne-B...)
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N.B. btw, great picture, indeed...☺♥♥☺
Rédigé par : Mélanie | 09 février 2011 à 11:17
bonjour chère anne,
votre intervention dans le point indiquant que vous ne souhaitez pas que dominique se représente pour etre le directeur du fmi en 2012 sonne comme une douce musique que j'apprecie tout particulièrement...
Rédigé par : jeff | 09 février 2011 à 10:50