Au Yemen, Saleh, le Président, aurait accepté de démissionnner en échange de l'immunité pour lui et sa famille. Il est en effet menacé de poursuites pour activités criminelles contre son peuple.
Selon une proposition venant d'Etats arabes voisins, il partirait 30 jours après la signature d'un accord en bonne et due forme.
Ce serait sans précédent qu'un transfert de pouvoir négocié aurait lieu dans une région où les dictateurs s'accrochentau pouvoir et résistent habituellement par la violence et la répression aux revendications démocratiques qui agitent le monde du Proche et Moyen Orient.
Mais trop facile, diront les Yéméntes et les autres...! Il doit savoir que la situation est désespérée pour lui, et qu'il a tout à craindre d'un procès pour crimes. Il est d'ailleurs assez peu probable que les jeunes et les militants des droits de l'homme le laissent ainsi s'en tirer. Il y a eu plus de 50 morts à Sanaa la capitale, tués par les snipers du régime de Saleh, durant le seul mois de mars.
Que se passerait-il si Kadhafi était tenté par le même genre d'opération? Vaut-il mieux laisser partir un chef d'Etat sanguinaire ou essayer jusqu'au bout - peut être sans y réussir, et du coup, continuer la guerre - de s'en emparer et de le juger?
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